Enquête auprès des peuples autochtones de 2017
Expériences sur le marché du travail des Inuits : principaux résultats de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2017
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Début du texte
Début de la boîte de texteL’Enquête auprès des peuples autochtones de 2017 marque le cinquième cycle de cette enquête nationale menée auprès des Inuits, des Métis et des Premières Nations vivant hors réserve âgés de 15 ans et plus. L’enquête de 2017 portait sur la participation à l’économie. L'EAPA fournit des données sur une vaste gamme de sujets, dont le travail, l'éducation, la langue, le logement et la santé permettant d’éclairer l’élaboration de politiques et la programmation d'activités qui ont pour but d’améliorer le bien-être des Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuits. Elle constitue une source d’information précieuse pour les organismes, les collectivités, les fournisseurs de services, les chercheurs, les gouvernements et le grand public.
La présente publication montre les résultats de l’enquête concernant les personnes ayant déclaré être Inuits. Les publications intitulées Expériences sur le marché du travail des Premières Nations vivant hors réserve : principaux résultats de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2017 (produit no 89-653-x2018003 au catalogue) et Expériences sur le marché du travail des Métis : principaux résultats de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2017 (produit no 89-653-x2018002 au catalogue) sont également disponibles.
Établissement de partenariats
Statistique Canada accorde beaucoup d’importance à l’engagement et à l’établissement de relations sincères. Nous travaillons à renforcer nos voies de communication avec les collectivités des Premières Nations, des Métis et des Inuits par l’entremise de nos conseillers en liaison avec les Autochtones (CLA). Ce réseau de onze conseillers à l’échelle du pays travaille avec les collectivités et les organismes pour accroître la connaissance des produits et des services offerts par Statistique Canada et en faciliter l’accès, ainsi que pour promouvoir l’utilisation de ces sources de données dans le cadre d’activités décisionnelles et de planification communautaire.
Plusieurs personnes et organismes autochtones ont joué un rôle de premier plan dans l'élaboration ou la mise à l'essai du questionnaire au cours des cinq cycles de l’EAPA. Le nouveau contenu du questionnaire de l'EAPA de 2017 a été largement testé auprès des répondants des Premières Nations, métis et inuits avant que celui-ci ne soit finalisé. Des Autochtones ont été embauchés comme guides et intervieweurs lors de la collecte des données. De plus, divers organismes autochtones nationaux ont collaboré avec Statistique Canada pour promouvoir la participation à l’EAPA et passer en revue les résultats d’analyse.
Renforcement des capacités statistiques
Statistique Canada appuie l’Initiative de développement de la capacité statistique autochtone, qui est fondée sur les besoins des Premières Nations, des Métis et des Inuits et qui vise à leur fournir des services élargis et à travailler de concert avec ceux-ci en vue de renforcer leurs capacités statistiques au moyen d’activités de formation, de mobilisation et de sensibilisation.
Mise en contexte
En 2016, le Canada comptait 65 025 Inuits
Selon le recensement, la population inuite a augmenté de 29,1 % de 2006 à 2016.
Près des trois quarts (72,8 %) des Inuits vivaient dans l’Inuit Nunangat, la patrie des Inuits au Canada : 46,3 % au Nunavut, 18,1 % au Nunavik, 4,8 % dans la région inuvialuiteNote 1 et 3,5 % au Nunatsiavut.
En 2016, l’âge moyen des Inuits était de 27,7 ans, ce qui est nettement plus jeune que l’âge moyen de la population non autochtone, qui est de 40,9 ans.
Description de la carte 1
En 2016, le Canada comptait 65 025 Inuits
Selon le recensement, la population inuite a augmenté de 29,1 % de 2006 à 2016.
Près des trois quarts (72,8 %) des Inuits vivaient dans l’Inuit Nunangat, la patrie des Inuits au Canada : 46,3 % au Nunavut, 18,1 % au Nunavik, 4,8 % dans la région inuvialuite et 3,5 % au Nunatsiavut.
En 2016, l’âge moyen des Inuits était de 27,7 ans, ce qui est nettement plus jeune que l’âge moyen de la population non autochtone, qui est de 40,9 ans.
Dans la présente publication, les « grandes collectivités inuites » décrivent les collectivités de 1 000 habitants et plus ayant une densité de population de 400 habitants par kilomètre carré. Parmi les 53 collectivités de l’Inuit Nunangat, les grandes collectivités inuites sont Iqaluit, Pangnirtung, Cambridge Bay, Kugluktuk, Rankin Inlet, Arviat et Baker Lake au Nunavut; Inukjuak, Kuujjuaq, Puvirnituq et Salluit au Nunavik; et Inuvik dans la région inuvialuite. Les collectivités comptant moins de 1 000 habitants ou dont la densité de la population municipale est inférieure à 400 habitants par kilomètre carré sont appelées « petites collectivités inuites ».
Les trois groupes d’âge mentionnés dans la présente publication sont les suivants :
Les « jeunes » et les « jeunes adultes » désignent les personnes de 15 à 24 ans.
Les « adultes du principal groupe d’âge actif » sont définis comme étant les personnes de 25 à 54 ans, car elles sont plus susceptibles d’avoir terminé leurs études et d’être disponibles pour travailler à temps plein que celles de 15 à 24 ans, et proportionnellement moins nombreuses à être à la retraite que les personnes de 55 ans et plus.
Les « adultes plus âgés » désignent les personnes de 55 ans et plus.
Emploi
Début de la boîte de texteEnviron la moitié des Inuits âgés de 15 ans et plus occupaient un emploi en 2016
En 2016, près de la moitié (49 % ou 21 315 personnes) des Inuits âgés de 15 ans et plus occupaient un emploi.
Les Inuits du principal groupe d’âge actif affichaient un taux d’emploi plus élevé (58 %) que ceux des Inuits faisant partie des groupes d’âge plus jeunes (36 %) ou plus âgés (39 %).
La proportion d’Inuits du principal groupe d’âge actif qui occupaient un emploi était plus importante à l’extérieur de l’Inuit Nunangat (64 %) que dans l’Inuit Nunangat (56 %).
On observait des différences entre les régions de l’Inuit Nunangat. La proportion d’Inuits du principal groupe d’âge actif occupant un emploi variait de 49 % au Nunatsiavut et 53 % au Nunavut, à 61 % dans la région inuvialuite et 64 % au Nunavik.
La plupart des Inuits occupés avaient un emploi permanent en 2017
En 2017, 79 % des Inuits qui étaient occupés avaient un emploi permanent. De la proportion de 21 % n’ayant pas d’emploi permanent, 4 %E occupaient un emploi saisonnier, 7 % avaient un emploi temporaire, pour une période déterminée ou contractuelle, 9 %, un emploi occasionnel et la proportion restante, un autre type d’emploi non permanent.
Environ 7 % des Inuits qui étaient occupés cumulaient plusieurs emplois
Près de 1 Inuit sur 10 (9 %) du principal groupe d’âge actif avait déménagé pour des raisons liées à l’emploi au cours des cinq dernières années
À l’extérieur de l’Inuit Nunangat, 1 Inuit sur 6 (16 %) de 25 à 54 ans avait déménagé pour des raisons liées à l’emploi, comparativement à 5 % dans l’Inuit Nunangat. La proportion d’Inuits du principal groupe d’âge actif ayant déménagé pour des raisons liées à l’emploi variait de 4 % au Nunavik à 9 % dans la région inuvialuite.
Début de la boîte de texteQuatre Inuits sur 10 (41 %) préparaient leur retraite, que ce soit de leur propre chef ou par l’entremise d’un régime de pension d’employeur.
Parmi les Inuits titulaires d’un grade universitaire, 87 % préparaient leur retraite grâce à un régime personnel ou à un régime de pension d’employeur.
Travail autonome
Environ 6 % des Inuits occupant un emploi en 2017 étaient travailleurs autonomes
Plus de 1 travailleur autonome inuit sur 3 (36 %) était propriétaire d’une entreprise constituée en société. Un travailleur autonome inuit sur quatre (26 %) avait embauché des employés.
La principale raison pour laquelle les Inuits ont choisi d’être travailleurs autonomes était la liberté ou l’indépendance associée à ce travail (34 %E)
Parmi les autres raisons mentionnées d’être devenu travailleur autonome, mentionnons les heures de travail flexibles (11 %E) et la nature de l’emploi (9 %E).
La plupart (72 %) des travailleurs autonomes inuits n’ont pas reçu d’aide extérieure pour leur entreprise
Alors que 28 %E des travailleurs autonomes inuits recevaient de l’aide extérieure pour leur entreprise, cette proportion était plus élevée chez les Inuits vivant dans l’Inuit Nunangat (42 %E) que chez ceux résidant à l’extérieur de celui-ci (19 %E).
Début de la boîte de texteL’aide extérieure aux entreprises comprend l’aide financière, les programmes d’acquisition, les renseignements sur les possibilités d’affaires, l’aide pour l’établissement de contrats professionnels et les programmes de formation et de perfectionnement.
Emploi à temps partiel
Parmi les Inuits occupant un emploi, environ 1 personne sur 5 (21 %) travaillait à temps partiel (moins de 30 heures par semaine à son emploi principal)
Les femmes (25 %) étaient plus susceptibles que les hommes (17 %) de travailler à temps partiel. Les jeunes Inuits étaient proportionnellement plus nombreux à travailler à temps partiel (40 %) que les Inuits plus âgés (24 %), lesquels étaient à leur tour plus enclins à occuper un emploi à temps partiel que les Inuits du principal groupe d’âge actif (15 %).
Tableau de données du graphique 1
Raison de travailler à temps partiel | Pourcentage |
---|---|
Travail à temps partiel involontaire | 46 |
Allait à l’école | 21 |
Autres raisons | 17 |
Choix personnel | 9Note E: à utiliser avec prudence |
Soins à donner à ses enfants | 6Note E: à utiliser avec prudence |
Avait une maladie ou une incapacité | 1Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
La plupart des Inuits du principal groupe d’âge actif qui travaillaient à temps partiel ne le faisaient pas par choix, mais plutôt involontairement
La majorité (56 %) des Inuits du principal groupe d’âge actif qui travaillaient à temps partiel et la moitié (50 %) des Inuits plus âgés occupant un emploi à temps partiel le faisaient involontairement.
La moitié des jeunes Inuits travaillant à temps partiel le faisaient parce qu’ils étaient aux études
Le fait d’aller à l’école était la principale raison mentionnée par les Inuits de 15 à 24 ans de travailler à temps partiel (51 %).
Début de la boîte de texteLes travailleurs à temps partiel involontaires sont les personnes qui travaillent à temps partiel
a) parce qu’elles ne sont pas en mesure de trouver un emploi de 30 heures et plus par semaine, ou
b) parce qu’elles ne se voient pas offrir de travailler plus de 30 heures par semaine en raison de la conjoncture économique ou commerciale.
Autres activités liées au travail
Début de la boîte de texteIl existe d’autres activités liées au travail pouvant contribuer au bien-être économique et qui ne sont peut-être pas visées par des mesures conventionnelles. L’EAPA comporte des questions sur la chasse, la pêche et le piégeage; la cueillette de plantes sauvages; la confection de vêtements ou de chaussures ainsi que sur la fabrication de sculptures, de bijoux et d’autres œuvres artistiques.
Plus de 3 Inuits sur 4 (78 %) âgés de 15 ans et plus ont effectué d’autres activités liées au travail au cours de l’année précédant l’enquête
Une plus grande proportion d’Inuits vivant dans l’Inuit Nunangat que d’Inuits résidant à l’extérieur de celui-ci a effectué ces activités (84 % par rapport à 62 %).
Environ 1 Inuit sur 6 (16 %) âgé de 15 ans et plus a effectué ces activités pour en tirer un revenu ou accroître celui-ci en 2017. Une fois de plus, cette tendance était plus marquée dans l’Inuit Nunangat qu’à l’extérieur de celui-ci (20 % par rapport à 7 %). Parmi les régions inuites, cela était plus courant au Nunavik (27 %), suivis du Nunavut (19 %), de la région inuvialuite (14 %) et du Nunatsiavut (14 %).
Les personnes inactives et en chômage étaient plus susceptibles d’avoir effectué des activités de travail rémunérées (20 % et 18 % respectivement) que celles occupant un emploi (13 %).
Région de l'Inuit Nunangat | Chasse, pêche et piégeage | Cueillette de plantes sauvages | Confection de vêtements ou de chaussures | Sculptures, dessins, bijoux ou autres œuvres artistiques |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
Nunatsiavut | 66 | 63 | 16 | 16 |
Nunavik | 65 | 70 | 38 | 17 |
Région inuvialuite | 57 | 44 | 25 | 13 |
Nunavut | 65 | 37 | 35 | 17 |
À l'extérieur de l'Inuit Nunangat | 37 | 30 | 12 | 22 |
Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Chasse, pêche et piégeage
- Plus de la moitié (56 %) des Inuits ont déclaré avoir pratiqué la chasse, la pêche ou le piégeage au cours de l'année précédant l'enquête. Cette situation était plus fréquente dans l’Inuit Nunangat (65 %) qu’à l’extérieur de celui-ci (37 %).
- Les hommes inuits étaient plus susceptibles que les femmes inuites d’avoir pratiqué la chasse, la pêche ou le piégeage (66 % par rapport à 47 %).
- Environ 6 % des Inuits ont fait ces activités pour en tirer un revenu ou accroître celui-ci. Cette proportion était de 10 % au Nunavik, de 8 % au Nunavut, de 5 % dans la région inuvialuite et de 2 % au Nunatsiavut.
Cueillette de plantes sauvages telles que des baies, du riz ou du foin d’odeur
- Quarante-deux pour cent (42 %) ont fait la cueillette de plantes sauvages au cours de l'année précédant l'enquête. Cette pratique était plus fréquente chez les Inuits vivant dans l’Inuit Nunangat qu’à l’extérieur de celui-ci (47 % par rapport à 30 %).
- La cueillette de plantes sauvages était plus courante chez les femmes inuites que chez les hommes inuits (49 % par rapport à 33 %).
- Environ 2 % des Inuits faisaient la cueillette de plantes sauvages pour en tirer un revenu ou accroître celui-ci; cela était particulièrement le cas au Nunavik (5 %).
Confection de vêtements ou de chaussures
- Environ 1 Inuit sur 4 (27 %) a fabriqué des vêtements ou des chaussures au cours de l’année précédant l'enquête. Cette situation était plus fréquente chez les Inuits vivant dans l’Inuit Nunangat (34 %) qu’à l’extérieur de celui-ci (12 %).
- Près de la moitié des femmes inuites (47 %) fabriquaient des vêtements ou des chaussures, par rapport à 4 % des hommes.
- Environ 6 % le faisaient pour en tirer un revenu ou accroître celui-ci. Cette situation était plus courante au sein de l’Inuit Nunangat qu’à l’extérieur de celui-ci (8 % par rapport à 2 %E).
Création de sculptures, de dessins, de bijoux ou autres œuvres artistiques
- Environ 1 Inuit sur 5 (18 %) a fait des sculptures, des dessins, des bijoux ou d’autres œuvres artistiques au cours de l'année précédant l'enquête.
- La participation à cette activité était plus fréquente à l’extérieur de l’Inuit Nunangat (22 %) qu’à l’intérieur de celui-ci (17 %).
- Environ 6 % des Inuits le faisaient pour en tirer un revenu ou accroître leur revenu. Cette situation était plus courante au sein de l’Inuit Nunangat qu’à l’extérieur de celui-ci (7 % par rapport à 4 %E).
La plupart des Inuits (72 %) ont fourni de l’aide à d’autres personnes dans leur collectivité au moins une fois par mois au cours des 12 derniers mois
Un Inuit sur quatre (25 %) âgé de 15 ans et plus a fait du bénévolat pour un groupe ou un organisme au moins une fois par mois. En outre, plus de 2 Inuits sur 3 (68 %) ont déclaré avoir aidé des gens de leur propre initiative, et non pour le compte d’un organisme. Cela comprend par exemple le fait de s’occuper de la maison de quelqu’un, de conduire une personne à un rendez-vous, de rendre visite à des aînés, de pelleter la neige ou de garder des enfants sans être rémunéré.
Chômage
Début de la boîte de texteEn 2016, le taux de chômage chez les Inuits était de 22 % (6 150 personnes)
Le taux de chômage était plus élevé chez les hommes (26 %) que chez les femmes (18 %). Les taux de chômage étaient plus hauts chez les Inuits plus jeunes (29 %) que chez les Inuits du principal groupe d’âge actif (22 %) ou les Inuits plus âgés (15 %).
Les taux de chômage étaient plus élevés dans l’Inuit Nunangat qu’à l’extérieur de celui-ci (25 % par rapport à 16 %). Dans l’Inuit Nunangat, les taux de chômage étaient de 32 % au Nunatsiavut, de 28 % au Nunavut, de 21 % dans la région inuvialuite et de 18 % au Nunavik.
Les taux de chômage variaient selon le niveau de scolarité; ils étaient plus bas chez les Inuits détenant un grade universitaire (7 %) que chez ceux ayant un diplôme d’études secondaires (18 %) et ceux n’ayant pas terminé leurs études secondaires (31 %).
Les Inuits ont réalisé des progrès en ce qui a trait à l’obtention d’un diplôme d’études secondaires et postsecondaires. En 2016, 29 % des Inuits âgés de 15 ans et plus avaient obtenu un diplôme d'études postsecondaires, comparativement à 26 % en 2006. La proportion de personnes n'ayant pas de diplôme d'études secondaires a diminué, passant de 61 % en 2006 à 52 % en 2016.
Obstacles à l’emploi
Tableau de données du graphique 2
Obstacles à l’emploi | Hommes (catégorie de référence) | Femmes |
---|---|---|
pourcentage | ||
Pénurie d’emplois | 88 | 78Note * |
N’avait pas les études ou la formation suffisantes | 54 | 50 |
N’avait pas l’expérience de travail requise | 48 | 44 |
Ne savait pas où chercher du travail | 32 | 30 |
Ne savait pas quel type d’emploi chercher | 26 | 26 |
N’avait pas de moyen de transport pour se rendre aux emplois disponibles | 27 | 24 |
Autre | 14Note E: à utiliser avec prudence | 28Note E: à utiliser avec prudence Note * |
E à utiliser avec prudence
|
La pénurie d’emplois était l’obstacle à l’emploi le plus fréquemment déclaré
Dans l’Inuit Nunangat, une plus faible proportion d’Inuits en chômage au Nunavut a déclaré la pénurie d’emplois (83 %), comparativement à ceux vivant au Nunatsiavut (96 %) et dans la région inuvialuite (93 %).
Les jeunes Inuits étaient plus susceptibles de déclarer comme obstacles à l’emploi le fait de ne pas savoir quel type d’emploi chercher et où chercher du travail
Les jeunes Inuits étaient plus susceptibles que ceux du principal groupe d’âge actif de déclarer ne pas savoir où chercher du travail (39 % par rapport à 26 %) et ne pas savoir quel type d’emploi chercher (38 % par rapport à 19 %E).
Les Inuits vivant au Nunavut étaient plus susceptibles de déclarer qu’ils n’avaient pas fait suffisamment d’études ou suivi assez de formation pour occuper les emplois disponibles
La plupart des Inuits en chômage au Nunavut (60 %) ainsi que ceux de la région inuvialuite (56 %) ont indiqué ne pas avoir fait suffisamment d’études ou suivi assez de formation pour occuper les emplois disponibles, par rapport à 35 % des Inuits au Nunatsiavut et à 40 % de ceux vivant au Nunavik.
Les Inuits vivant à l’extérieur de l’Inuit Nunangat étaient plus susceptibles de déclarer ne pas avoir l’expérience de travail requise pour occuper les emplois disponibles que ceux des régions de l’Inuit Nunangat, à l’exception du Nunavut
Environ 6 Inuits sur 10 (61 %) résidant à l’extérieur de l’Inuit Nunangat ont déclaré ne pas avoir l’expérience de travail requise pour occuper les emplois disponibles, par rapport à 28 %E de ceux vivant au Nunavik, à 30 % au Nunatsiavut et à 41 % dans la région inuvialuite.
Facteurs facilitant la recherche d’emploi
Tableau de données du graphique 3
Facteur facilitant le plus la recherche d'emploi | Pourcentage |
---|---|
Plus d’emplois disponibles | 40 |
Formation professionnelle (p. ex. informatique, langue, rédaction, métiers spécialisés) | 18 |
Autre | 17 |
Études plus poussées | 13 |
Indemnité pour frais de garde d'enfants | 6Note E: à utiliser avec prudence |
Expérience de travail | 3Note E: à utiliser avec prudence |
Techniques de rédaction d’un curriculum vitae | 3Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Lorsqu’on leur a demandé ce qui les aiderait le plus à trouver un emploi, 4 Inuits en chômage sur 10 ont répondu « plus d’emplois disponibles »
Un quart (25 %E) des Inuits résidant à l’extérieur de l’Inuit Nunangat et 45 % de ceux vivant dans l’Inuit Nunangat ont mentionné qu’un plus grand nombre d’emplois disponibles est ce qui les aiderait le plus à trouver un travail. La proportion d’Inuits ayant répondu ainsi était plus faible au Nunavut (39 %) qu’au Nunatsiavut (78 %) et dans la région inuvialuite (55 %).
De plus, un peu plus de la moitié (53 %) des Inuits vivant dans les petites collectivités inuites ont affirmé qu’un plus grand nombre d’emplois disponibles est ce qui les aiderait le plus, par rapport au tiers (33 %) des Inuits vivant dans les grandes collectivités inuites.
Les hommes inuits étaient plus susceptibles que les femmes inuites de déclarer que la formation professionnelle est ce qui les aiderait le plus à trouver un emploi
Près du quart (23 %) des hommes inuits ont indiqué que la formation professionnelle est ce qui les aiderait le plus à trouver un emploi, comparativement à 13 %E des femmes inuites.
Une femme inuite sur dix a déclaré que recevoir une indemnité pour frais de garde d'enfants est ce qui l’aiderait le plus à trouver un emploi
Alors que 6 %E de l’ensemble des Inuits ont mentionné que l’indemnité pour frais de garde d'enfants est ce qui les aiderait le plus à trouver un emploi, 11 %E des femmes inuites ont déclaré que cette indemnité est ce qui leur serait le plus utile.
Méthode de recherche d’emploi
Près de la moitié des Inuits en chômage ont utilisé au moins deux méthodes de recherche d’emploi
Environ 44 % des Inuits en chômage utilisaient au moins deux méthodes de recherche d’emploi; cette proportion variait selon les régions, allant de 32 % chez ceux vivant au Nunavut à 65 % chez ceux résidant au Nunatsiavut.
Tableau de données du graphique 4
Méthode de recherche d’emploi | Pourcentage |
---|---|
A communiqué directement avec des employeurs éventuels | 63 |
A cherché sur Internet | 30 |
Par l'intermédiaire d'amis ou de membres de la famille | 26 |
Radio et babillards communautaires | 20 |
A communiqué avec une agence de placement publique | 12Note E: à utiliser avec prudence |
Autre | 12Note E: à utiliser avec prudence |
A placé une annonce dans le journal ou a répondu à une annonce | 7Note E: à utiliser avec prudence |
A communiqué avec des organismes autochtones | 7Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Au sein de l’Inuit Nunangat, les Inuits en chômage étaient plus susceptibles de chercher du travail par l’entremise de la radio et des babillards communautaires que sur Internet
L’utilisation de la radio et des babillards communautaires était plus fréquente au Nunatsiavut (52 %) et au Nunavik (33 %), et moins courante au Nunavut (20 %E) et dans la région inuvialuite (23 %E).
L’utilisation d’Internet pour chercher un emploi était plus de deux fois plus fréquente à l’extérieur de l’Inuit Nunangat que dans toute région de l’Inuit Nunangat
Les Inuits vivant à l’extérieur de l’Inuit Nunangat (68 %) étaient plus de deux fois plus susceptibles de chercher un emploi sur Internet que leurs homologues de la région inuvialuite (30 %), du Nunatsiavut (17 %E) et du Nunavut (19 %E).
Début de la boîte de texteTrois Inuits sur quatre (75 %) ont au moins un certain accès à Internet à la maison, bien que cela varie selon la région
Une proportion plus faible d’Inuits vivant dans l’Inuit Nunangat (68 %) qu’à l’extérieur de celui-ci (91 %) avait accès à Internet à la maison.
Environ 3 Inuits sur 4 (73 %) ont utilisé un téléphone intelligent, une tablette ou un autre appareil sans fil pour accéder à Internet au cours du mois précédant l'enquête
Une proportion plus élevée de femmes inuites que d’hommes inuits ont déclaré utiliser un appareil mobile pour accéder à Internet au cours du mois précédant l’enquête (76 % par rapport à 70 %). De plus, les Inuits résidant à l’extérieur de l’Inuit Nunangat étaient plus susceptibles que ceux vivant dans l’Inuit Nunangat de mentionner avoir accès à Internet au moyen d’un appareil mobile (80 % par rapport à 70 %).
Région de l'Inuit Nunangat | Avait accès à Internet à la maison | Avait accès à Internet à l'aide d'un appareil sans fil au cours du dernier mois |
---|---|---|
pourcentage | ||
Nunatsiavut | 65 | 54 |
Nunavik | 65 | 69 |
Région inuvialuite | 74 | 75 |
Nunavut | 69 | 72 |
À l'extérieur de l'Inuit Nunangat | 91 | 83 |
Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Population inactive
Début de la boîte de texteUne personne peut être inactive pour un certain nombre de raisons, notamment parce qu’elle a pris sa retraite, qu’elle prend soin de ses enfants ou d’autres membres de la famille, qu’elle est aux études, qu’elle a une maladie chronique ou une incapacité, ou qu’elle est un « chercheur découragé » (ce terme désigne une personne qui souhaite avoir un emploi et est disponible pour travailler, mais qui ne cherche pas de travail, car elle croit qu’elle ne trouvera pas un emploi adéquat).
Parmi les Inuits âgés de 15 ans et plus en 2017, plus du tiers (37 % ou 16 065 personnes) étaient inactifs en 2016
Les adultes plus âgés (54 %), les jeunes Inuits (49 %) et les adultes du principal groupe d’âge actif (26 %) étaient ceux que l’on trouvait le plus fréquemment au sein de la population inactive. À l’échelle régionale, la non-participation à la population active était similaire dans l’Inuit Nunangat et à l’extérieur de celui-ci (37 % par rapport à 38 %). Au sein de l’Inuit Nunangat, les proportions étaient de 45 % au Nunatsiavut, de 38 % au Nunavut, de 37 % dans la région inuvialuite et de 32 % au Nunavik.
Principale raison de ne pas chercher un emploi
Parmi les Inuits qui étaient inactifs en 2017, 23 % voulaient travailler au cours de la semaine précédant l’enquête
Environ 25 % des jeunes Inuits, 32 % des Inuits du principal groupe d’âge actif et 7 % des Inuits plus âgés voulaient travailler au cours de la semaine précédant l’enquête.
Tableau de données du graphique 5
Raison de ne pas chercher un emploi | Pourcentage |
---|---|
Autres raisons | 28 |
Croyait qu’il n’y avait pas de travail | 24 |
Soins à donner à ses enfants | 13Note E: à utiliser avec prudence |
Avait une maladie ou une incapacité | 13Note E: à utiliser avec prudence |
Autres obligations personnelles ou familiales | 8Note E: à utiliser avec prudence |
Allait à l’école | 7Note E: à utiliser avec prudence |
N'a donné aucune raison | 6Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Le fait de croire qu’aucun emploi n’était disponible (chercheurs découragés) était la raison la plus fréquente de ne pas chercher de travail
Parmi les chercheurs découragés, on observait une plus grande proportion d’hommes inuits (32 %) voulant travailler, mais qui étaient inactifs, que de femmes inuites (15 %E).
L’une des principales raisons déclarées par les femmes inuites pour expliquer leur inactivité était qu’elles devaient prendre soin de leurs enfants
Parmi les femmes inuites ayant mentionné qu’elles souhaitaient travailler, mais qu’elles ne cherchaient pas de travail, 22 %E ont donné comme raison qu’elles devaient s’occuper de leurs enfants. Une plus grande proportion de femmes du principal groupe d’âge actif (29 %E) que de jeunes femmes inuites (17 %E) ont déclaré cette raison.
Un jeune Inuit sur cinq était inactif en raison du fait qu’il était aux études
Une forte proportion de jeunes Inuits étaient inactifs parce qu’ils allaient à l’école (20 %E).
Cela était moins fréquent chez les Inuits vivant dans l’Inuit Nunangat qu’à l’extérieur de celui-ci (11 %E par rapport à 43 %E).
Au sein de l’Inuit Nunangat, les Inuits étaient plus susceptibles d’être des chercheurs découragés s’ils vivaient dans de petites collectivités
Les Inuits vivant dans les petites collectivités (35 %) étaient plus de deux fois plus susceptibles que ceux des grandes collectivités (16 %E) d’être des chercheurs découragés (c.-à-d. des personnes qui croyaient qu’aucun emploi n’était disponible).
Début de la boîte de texteDes questions d’identification des incapacités ont été ajoutées à l’EAPA de 2017, ce qui permet de mieux comprendre l’incidence des incapacités sur la vie des Inuits.
Facteurs aidant à trouver un emploi
Plus de 4 Inuits inactifs sur 10 (44 %) envisageaient de chercher du travail au cours des 12 mois suivant l'enquête
Près des deux tiers (61 %) des jeunes Inuits, 53 % des Inuits du principal groupe d’âge actif et 12 % des Inuits plus âgés ont déclaré qu’ils chercheraient du travail au cours des 12 mois suivant l'enquête.
Tableau de données du graphique 6
Facteur aidant à trouver un emploi | Pourcentage |
---|---|
Plus d’emplois disponibles | 44 |
Formation professionnelle | 35 |
Études plus poussées | 26 |
Expérience de travail | 18 |
Techniques de rédaction d’un curriculum vitae | 11 |
Indemnité pour frais de garde d'enfants | 11 |
Transport | 7Note E: à utiliser avec prudence |
Autre | 6Note E: à utiliser avec prudence |
Contacts ou réseautage | 6Note E: à utiliser avec prudence |
Meilleure santé | 6Note E: à utiliser avec prudence |
Déménagement dans une autre ville ou une autre région | 6Note E: à utiliser avec prudence |
Clubs de placement | 5Note E: à utiliser avec prudence |
Aide au démarrage d'une entreprise | 4Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
« Plus d’emplois disponibles » est le facteur le plus souvent déclaré dans l’Inuit Nunangat comme aidant à trouver un travail
Environ la moitié (51 %) des Inuits vivant dans l’Inuit Nunangat ont mentionné qu’un plus grand nombre d’emplois disponibles les aiderait à trouver un travail, par rapport à moins du quart (22 %E) de ceux résidant à l’extérieur de l’Inuit Nunangat. Dans l’Inuit Nunangat, les habitants du Nunavik (40 %) étaient moins susceptibles que ceux du Nunatsiavut (69 %) ou de la région inuvialuite (61 %) de déclarer qu’un plus grand nombre d’emplois disponibles est ce qui les aiderait le plus.
La formation professionnelle était plus susceptible d’être perçue comme facilitante par les Inuits vivant dans l’Inuit Nunangat
Environ 4 Inuits sur 10 (39 %) vivant dans l’Inuit Nunangat ont affirmé que la formation professionnelle est ce qui les aiderait à trouver un emploi, comparativement à 22 %E de ceux résidant à l’extérieur de l’Inuit Nunangat.
Les femmes inuites ont déclaré que « l’indemnité pour frais de garde d'enfants » est ce qui les aiderait à trouver un emploi
Environ 1 femme inuite sur 5 (19 %) a indiqué que recevoir une indemnité pour frais de garde d'enfants est ce qui l’aiderait à trouver un emploi.
Les Inuits vivant dans la région inuvialuite étaient plus susceptibles que ceux des autres régions de mentionner que « l’expérience de travail » est ce qui les aiderait à trouver un emploi
Les Inuits vivant dans la région inuvialuite (35 %) étaient plus susceptibles que ceux des autres régions de l’Inuit Nunangat ou à l’extérieur de l’Inuit Nunangat (les proportions allant de 14 %E à 19 %) de déclarer que l’expérience de travail est ce qui les aiderait à trouver un emploi.
Compétences et formation
Les hommes étaient plus susceptibles de déclarer que leurs compétences en lecture et en écriture limitaient leurs possibilités d’emploi
Les hommes inuits (37 %) étaient plus susceptibles que les femmes inuites (27 %) d’affirmer que leurs compétences en écriture limitaient leurs possibilités d’emploi. Il en allait de même pour les compétences en lecture, les hommes étant plus enclins que les femmes à déclarer que ces compétences limitaient leurs possibilités d’emploi (34 % par rapport à 27 %).
Les compétences en écriture étaient plus susceptibles d’être perçues comme limitant les possibilités d’emploi au Nunavik que dans les autres régions de l’Inuit Nunangat
Les Inuits du Nunavik (42 %) étaient plus enclins à déclarer que leurs compétences en écriture limitaient leurs possibilités d’emploi que ceux des autres régions de l’Inuit Nunangat (ces proportions variant entre 33 % et 34 %). Les Inuits vivant à l’extérieur de l’Inuit Nunangat étaient le moins susceptibles d’estimer que leurs compétences en écriture limitaient leurs possibilités d’emploi (23 %). Les proportions étaient similaires pour ce qui est des compétences en lecture.
Tableau de données du graphique 7
Situation vis-à-vis de l'activité et type de compétence | Limitaient beaucoup | Limitaient un peu | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Compétences en informatique | Occupés | 12 | 29 |
En chômage | 21 | 37 | |
Inactifs | 20 | 34 | |
Compétences en écriture | Occupés | 6 | 18 |
En chômage | 14 | 33 | |
Inactifs | 13 | 29 | |
Compétences en numératie | Occupés | 7 | 20 |
En chômage | 13 | 31 | |
Inactifs | 14 | 32 | |
Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Environ 1 Inuit sur 3 (29 %) a suivi des cours, des ateliers, des séminaires ou de la formation pour perfectionner ses compétences professionnelles au cours des 12 derniers mois
Parmi les Inuits ayant suivi un cours ou une formation, la plupart (78 %) ont reçu une formation propre à l’emploi (p. ex. formation professionnelle, équipements, santé et sécurité au travail).
Parmi les Inuits n’ayant pas suivi de cours, d’ateliers, de séminaires ou de formation pour perfectionner leurs compétences professionnelles, 27 % auraient voulu le faire
La plupart des Inuits souhaitant recevoir de la formation voulaient suivre une formation propre à l’emploi (57 %). Les raisons les plus souvent mentionnées de ne pas avoir suivi une formation étaient la non-disponibilité de la formation (40 %), les responsabilités personnelles ou familiales (39 %) et le fait d’être trop occupé pour suivre la formation (36 %).
L’Enquête auprès des peuples autochtones et le recensement
L’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) a lieu après chaque recensement de la population. Alors que le recensement permet d’obtenir des renseignements sur des caractéristiques démographiques, sociales et économiques clés, l’EAPA est conçue pour approfondir les données recueillies afin d’améliorer notre compréhension des expériences, des aspirations et des besoins des Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuits. Voici quelques exemples de sujets qui y sont abordés :
Recensement de la population
- Le recensement nous permet de dresser un portrait des caractéristiques des personnes occupées et en chômage, telles que l’âge, le sexe, l’industrie, la profession, et plus encore.
- Le recensement nous permet de recueillir de l’information sur le nombre de personnes qui possèdent un titre d’études postsecondaires, ainsi que sur leurs caractéristiques démographiques et socioéconomiques.
- Le recensement nous permet de recueillir des données sur le nombre de personnes qui sont en mesure de converser dans une langue autochtone, le nombre de personnes ayant une langue autochtone comme langue maternelle ainsi que sur le nombre de personnes parlant des langues autochtones à la maison et au travail.
Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA)
- L’EAPA nous permet également d’en apprendre plus sur :
- les niveaux de satisfaction professionnelle;
- l’accès à la formation et les possibilités de perfectionnement des compétences;
- les raisons de travailler à temps partiel;
- la surqualification et la sous-qualification;
- les raisons d’avoir un travail autonome;
- l’aide et le soutien aux propriétaires d’entreprise;
- les méthodes de recherche d’emploi des chômeurs;
- la volonté de déménager pour le travail;
- les obstacles à la recherche d’emploi et les facteurs facilitant la recherche d’emploi.
- L’EAPA nous permet de mieux comprendre :
- les raisons appuyant le choix d’un programme d’études postsecondaires;
- la qualité des conseils reçus par les répondants pour les aider à choisir leur programme d’études postsecondaires;
- l’enseignement à distance;
- le financement des études postsecondaires;
- les obstacles à l’achèvement des études postsecondaires.
- L’EAPA nous permet d’en apprendre plus sur les langues autochtones, notamment sur :
- les niveaux de compétence linguistique;
- l’évaluation de l’importance de parler et de comprendre une langue autochtone;
- l’exposition aux langues autochtones à la maison et à l’extérieur de celle-ci;
- comment et où les langues autochtones ont-elles été apprises.
Ces exemples ne sont que quelques-unes des façons dont l’EAPA permet d’approfondir les renseignements recueillis dans le recensement. Ensemble, le recensement et l’EAPA constituent une riche source d’information sur les expériences et les conditions socioéconomiques de la population autochtone. Voici d’autres sujets plus généraux abordés dans le cadre de l’EAPA :
Description de la figure 1
Sujets abordés dans l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2017
- Engagement communautaire
- Sentiment d’appartenance
- Bénévolat
- Incapacité
- Éducation
- Formation
- Langues autochtones
- Technologies de l’information
- Accès à Internet
- Logement
- Revenu
- Besoins fondamentaux
- Mobilité
- Accès à des soins de santé
- Accès à un médecin ou à une infirmière ou à un infirmier
- Services de dépistage de maladies
- Soins dentaires
- Santé et bien-être
- Santé physique
- IMC
- Problèmes de santé chroniques
- Blessures
- Santé mentale
- Santé physique
- Alimentation et nutrition
- Sécurité alimentaire
À propos de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2017
Population cible
L’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2017 est une enquête nationale sur la population d’identité autochtone âgée de 15 ans et plus en date du 15 janvier 2017 et vivant dans des logements privés à l’extérieur des réserves indiennes ou des établissements indiens, de même qu’à l’extérieur de certaines collectivités des Premières Nations au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest. Le concept d’« identité autochtone » fait référence aux personnes ayant déclaré appartenir à au moins un groupe autochtone, c’est-à-dire les Premières Nations (Indiens de l’Amérique du Nord), les Métis ou les Inuits, ayant indiqué être un Indien avec statut (Indien inscrit ou des traités en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada), ou ayant déclaré être membres d’une Première Nation ou d’une bande indienne.
Il s’agit d’une enquête transversale par échantillon. L’échantillon de l’EAPA a été tiré à partir des répondants du recensement de la population ayant déclaré une identité ou une ascendance autochtone.
Collecte des données
Deux questionnaires d’interview assistée par ordinateur ont été élaborés pour cette enquête, soit un questionnaire d’interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO) et un questionnaire d’interview sur place assistée par ordinateur (IPAO). L’ITAO et l’IPAO permettent d’intégrer un enchaînement de questions plus complexe ainsi que des contrôles en direct qui relèvent les incohérences logiques afin que les intervieweurs puissent les corriger pendant l’interview, avec l’aide des répondants.
La collecte des données s’est déroulée du 16 janvier au 15 août 2017. Le taux de réponse à l'EAPA a été de 76 %, ce qui donne un échantillon d'environ 24 000 répondants autochtones. Dans les régions inuites, le questionnaire a été traduit en inuktitut et en inuinnaqtun. Ces traductions étaient accessibles sous forme de fichiers HTML dans les applications d’IPAO et d’ITAO afin d’aider les intervieweurs à surmonter les possibles barrières linguistiques sur le terrain.
Analyse des données
Les valeurs manquantes « Ne sait pas », « Non déclaré » et « Refus » ont été exclues du dénominateur au moment du calcul des pourcentages. Deux estimations ont été considérées comme étant significativement différentes l'une de l'autre si leurs intervalles de confiance à 95 % ne se chevauchaient pas ou si les valeurs p des différences entre les estimations étaient supérieures à 0,05 dans les tests du chi carré. La méthode du bootstrap a été utilisée pour calculer les estimations de la variance.
Les estimations comportant des coefficients de variation supérieurs à 16,6 %, mais inférieurs ou égaux à 33,3 %, doivent être interprétées avec prudence. Ces estimations sont désignées par la mention (E) dans l’ensemble de la publication. Toutes les estimations figurant dans cette publication sont fondées sur les poids d'enquête qui tiennent compte du plan d'échantillonnage, de la non-réponse et des totaux de population connus.
Enquête auprès des peuples autochtones — Supplément sur les Inuits du Nunavut
L’Enquête auprès des peuples autochtones de 2017 — Supplément sur les Inuits du Nunavut (EAPA-SIN) a été conçue pour en apprendre davantage sur la disponibilité, l’intérêt et le niveau de préparation des Inuits inscrits en vertu de l’Accord du Nunavut (aussi appelés Inuits du Nunavut) pour un poste au sein du gouvernement. La population cible était les Inuits du Nunavut âgés de 15 ans et plus vivant dans des logements privés. L’enquête comprenait un vaste échantillon supplémentaire ainsi qu’une autre série de questions. L’EAPA-SIN a été diffusée comme fichier analytique distinct de l’EAPA en raison de sa population cible, de ses objectifs, de son plan d’échantillonnage et de ses stratégies de pondération différents.
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