Enquête auprès des peuples autochtones de 2017
Expériences sur le marché du travail des Métis : principaux résultats de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2017
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Avis de correction
Les descriptions du tableau de données du graphique 3, intitulé « Obstacles à l’emploi déclarés par les hommes métis et les femmes métisses âgés de 15 ans et plus qui étaient en chômage en 2017 », ont été corrigées pour supprimer l'astérisque de la catégorie de référence. Les descriptions du tableau de données du graphique 5, intitulé « Méthodes de recherche d'emploi des Métis âgés de 15 ans et plus qui étaient en chômage en 2017 », ont été corrigées pour correspondre aux données présentées dans le graphique. De même, les descriptions du tableau de données du graphique 6, intitulé « Principale raison pour laquelle les Métis âgés de 15 ans et plus étaient inactifs malgré leur volonté de travailler en 2017 » ont été corrigées pour correspondre aux données présentées dans le graphique 6.
Dans les trois cas, les corrections ont été apportées aux tableaux de données des graphiques afin de les faire correspondre aux graphiques mêmes, qui demeurent inchangés.
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Début du texte
Début de la boîte de texteL’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2017 marque le cinquième cycle de cette enquête nationale menée auprès des Métis, des Inuits et des Premières Nations vivant hors réserve âgés de 15 ans et plus. L’enquête de 2017 portait sur la participation à l’économie. L'EAPA fournit des données sur une vaste gamme de sujets, dont le travail, l'éducation, la langue, le logement et la santé permettant d’éclairer l’élaboration de politiques et la programmation d'activités qui ont pour but d’améliorer le bien-être des Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuits. Elle constitue une source d’information précieuse pour les organismes autochtones, les collectivités, les fournisseurs de services, les chercheurs, les gouvernements et le grand public.
La présente publication montre les résultats de l’enquête concernant les personnes ayant déclaré être Métis. Les publications intitulées Expériences sur le marché du travail des Inuits : principaux résultats de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2017 (produit no 89-653-x2018004 au catalogue) et Expériences sur le marché du travail des Premières Nations vivant hors réserve : principaux résultats de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2017 (produit no 89-653-x2018003 au catalogue) sont également disponibles.
Début de la boîte de texte
Établissement de partenariats
Statistique Canada accorde beaucoup d’importance à l’engagement et à l’établissement de relations sincères. Nous travaillons à renforcer nos voies de communication avec les collectivités des Premières Nations, des Métis et des Inuits par l’entremise de nos conseillers en liaison avec les Autochtones (CLA). Ce réseau de onze conseillers à l’échelle du pays travaille avec les collectivités et les organismes pour accroître la connaissance des produits et des services offerts par Statistique Canada et en faciliter l’accès, ainsi que pour promouvoir l’utilisation de ces sources de données dans le cadre d’activités décisionnelles et de planification communautaire.
Plusieurs personnes et organismes autochtones ont joué un rôle de premier plan dans l'élaboration ou la mise à l'essai du questionnaire au cours des cinq cycles de l’EAPA. Le nouveau contenu du questionnaire de l'EAPA de 2017 a été largement testé auprès des répondants des Premières Nations, métis et inuits avant que celui-ci ne soit finalisé. Des Autochtones ont été embauchés comme guides et intervieweurs lors de la collecte des données. De plus, divers organismes autochtones nationaux ont collaboré avec Statistique Canada pour promouvoir la participation à l’EAPA et passer en revue les résultats d’analyse.
Renforcement des capacités statistiques
Statistique Canada appuie l’Initiative de développement de la capacité statistique autochtone, qui est fondée sur les besoins des Premières Nations, des Métis et des Inuits et qui vise à leur fournir des services élargis et à travailler de concert avec ceux-ci en vue de renforcer leurs capacités statistiques au moyen d’activités de formation, de mobilisation et de sensibilisation.
Pour la première fois, l’EAPA comprenait la question suivante : « Avez-vous une carte ou un certificat délivré par un organisme métis provincial qui vous identifie comme Métis? »
Statistique Canada a consulté les organismes métis pour élaborer cette question. Celle-ci vise à obtenir plus de renseignements sur les caractéristiques des personnes qui ont effectué les processus de demande et d’inscription pour l’acquisition d’une carte ou d’un certificat auprès d'un organisme métis ou des gouvernements métis.
À l’échelle nationale, environ 45 % des personnes ayant déclaré une identité métisse ont indiqué détenir une carte ou un certificat délivré par un organisme métis.Emploi
Début de la boîte de texteParmi les personnes âgées de 15 ans et plus ayant déclaré être Métis, 6 sur 10 (60 % ou 275 270) occupaient un emploi en 2016
Une proportion plus élevée d’hommes (62 %) que de femmes (59 %) occupaient un emploi en 2016.
Le taux d’emploi variait selon l’âge : 75 % des Métis du principal groupe d’âge actif, 52 % des jeunes Métis et 39 % des Métis plus âgés occupaient un emploi en 2016.
Les taux d’emploi variaient selon le niveau de scolarité : ils étaient plus élevés chez les Métis détenant un grade universitaire (79 %) que chez ceux ayant un diplôme d’études secondaires (64 %) ou ceux n’ayant pas terminé leurs études secondaires (36 %).
Les Métis ont réalisé des progrès en ce qui a trait à l’obtention d’un diplôme d’études secondaires et postsecondaires. En 2016, 46 % des Métis âgés de 15 ans et plus détenaient un certificat ou un diplôme d'études postsecondaires, par rapport à 40 % en 2006. La proportion de ceux n'ayant pas de diplôme d'études secondaires a connu une baisse, passant de 34 % en 2006 à 25 % en 2016.
Province ou territoire | Pourcentage |
---|---|
Canada | 60 |
Terre-Neuve- et-Labrador |
49 |
Île-du-Prince- Édouard |
62 |
Nouvelle- Écosse |
58 |
Nouveau- Brunswick |
52 |
Québec | 55 |
Ontario | 60 |
Manitoba | 63 |
Saskatchewan | 62 |
Alberta | 62 |
Colombie- Britannique |
62 |
Yukon | 68 |
Territoires du Nord-Ouest |
68 |
Nunavut | 85 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population de 2016. |
Début de la boîte de texte
Les trois groupes d’âge mentionnés dans la présente publication sont les suivants :
Les « jeunes » et les « jeunes adultes » désignent les personnes de 15 à 24 ans.
Les « adultes du principal groupe d’âge actif » sont définis comme étant les personnes de 25 à 54 ans, car elles sont plus susceptibles d’avoir terminé leurs études et d’être disponibles pour travailler à temps plein que celles de 15 à 24 ans, et proportionnellement moins nombreuses à être à la retraite que les personnes de 55 ans et plus.
Les « adultes plus âgés » désignent les personnes de 55 ans et plus.
Six Métis du principal groupe d’âge actif sur dix (63 %) préparaient leur retraite, que ce soit de leur propre chef ou par l’entremise d’un régime de pension d’employeur.
La plupart des Métis qui étaient occupés avaient un emploi permanent en 2017
En 2017, 85 % des Métis qui étaient occupés avaient un emploi permanent. De la proportion de 15 % n’ayant pas d’emploi permanent, 4 % occupaient un emploi saisonnier, 6 % avaient un emploi temporaire, pour une période déterminée ou contractuelle, 4 %, un emploi occasionnel et 1 %, un autre type d’emploi non permanent.
Environ 8 % des Métis qui étaient occupés cumulaient plusieurs emplois
Les femmes (10 %) étaient plus susceptibles que les hommes (6 %) d’occuper plusieurs emplois.
Parmi les Métis du principal groupe d’âge actif, environ 1 personne sur 10 (13 %) a déménagé pour des raisons liées à l’emploi au cours des cinq dernières années
La proportion de Métis du principal groupe d’âge actif ayant déménagé pour des raisons liées à l’emploi au cours des cinq dernières années était plus élevée en Colombie-Britannique (19 %) qu’au Manitoba (7 %) et qu’en Ontario (10 %).
Travail autonome
En 2017, environ 1 Métis sur 7 (14 %) occupant un emploi était travailleur autonome
Les hommes métis (16 %) occupant un emploi étaient plus susceptibles d’être travailleurs autonomes que les femmes métisses (11 %) occupant également un emploi.
Province ou territoire | Pourcentage |
---|---|
Canada atlantique | 11Note E: à utiliser avec prudence |
Québec | 16 |
Ontario | 13 |
Manitoba | 8 |
Saskatchewan | 13 |
Alberta | 15 |
Colombie- Britannique |
18 |
Territoires du Nord-Ouest |
8 |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Moins de la moitié des Métis qui étaient travailleurs autonomes possédaient une entreprise constituée en société, bien que la proportion variait d’une région à l’autre au Canada
Alors que 43 % des Métis qui étaient travailleurs autonomes possédaient une entreprise constituée en société, cette proportion était plus élevée chez les hommes (50 %) que chez les femmes (32 %). À l’échelle régionale, cette proportion variait de plus de 56 % en Alberta à 22 %E au Manitoba.
Le tiers des Métis qui étaient travailleurs autonomes avaient embauché des employés
À l’échelle nationale, 32 % des Métis qui étaient travailleurs autonomes avaient embauché des employés. À l’échelle des provinces et des territoires, la proportion de Métis qui étaient travailleurs autonomes allait de 50 % au Canada atlantique à 21 % au Québec.
La liberté ou l’indépendance est la principale raison de devenir travailleur autonome (37 %)
Parmi les autres raisons, mentionnons les heures de travail flexibles (8 %E), la nature de l’emploi (8 %E) et la possibilité de gagner plus d’argent (8 %E).
La plupart (91 %) des Métis qui étaient travailleurs autonomes n’ont pas reçu d’aide extérieure pour leur entreprise
Moins d'un dixième (9 %) des Métis qui étaient travailleurs autonomes ont déclaré avoir reçu de l’aide extérieure pour leur entreprise. Parmi ceux ayant reçu de l’aide, celle-ci provenait principalement d’une institution financière ou d’une banque privée (29 %E), d’un gouvernement provincial ou municipal (28 %E) ou du gouvernement fédéral (27 %E).
Début de la boîte de texteL’aide extérieure aux entreprises comprend l’aide financière, les programmes d’approvisionnement, l’information sur les débouchés commerciaux, l’aide pour établir des contrats commerciaux ainsi que les programmes de formation et de perfectionnement.
Emploi à temps partiel
Parmi les Métis occupant un emploi, 1 personne sur 5 (19 %) travaillait à temps partiel (moins de 30 heures par semaine à son emploi principal)
Les femmes (27 %) étaient plus susceptibles que les hommes (12 %) de travailler à temps partiel. De plus, les jeunes Métis (40 %) étaient proportionnellement plus nombreux à travailler à temps partiel que les Métis plus âgés (22 %), lesquels étaient à leur tour plus enclins à occuper un emploi à temps partiel que les Métis du principal groupe d’âge actif (12 %).
Tableau de données du graphique 1
Raison de travailler à temps partiel | Pourcentage |
---|---|
Allait à l’école | 28 |
Travail à temps partiel involontaire | 26 |
Choix personnel | 15 |
Autres raisons | 13 |
Soins à donner à ses enfants | 7 |
Avait une maladie ou une incapacité | 6Note E: à utiliser avec prudence |
Autres obligations personnelles ou familiales | 3Note E: à utiliser avec prudence |
Semi-retraite | 2Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Le fait d’aller à l’école était la principale raison pour laquelle les jeunes Métis travaillaient à temps partiel
Les deux tiers (66 %) des jeunes Métis travaillant à temps partiel le faisaient en raison du fait qu’ils allaient à l’école. À titre de comparaison, cette proportion était de 7 %E chez les Métis du principal groupe d’âge actif. La proportion de jeunes Métis qui travaillaient à temps partiel parce qu’ils allaient à l’école variait de 77 % en Colombie-Britannique à 54 % en Alberta.
Tableau de données du graphique 2
Province | Pourcentage |
---|---|
Canada atlantique | 64 |
Québec | 73 |
Ontario | 64 |
Manitoba | 67 |
Saskatchewan | 64 |
Alberta | 54 |
Colombie-Britannique | 77 |
Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
L’une des raisons couramment mentionnées par les femmes métisses pour expliquer leur emploi à temps partiel était qu’elles devaient prendre soin de leurs enfants
Plus du cinquième (22 %) des femmes métisses du principal groupe d’âge actif qui travaillaient à temps partiel ont déclaré le faire parce qu’elles prenaient soin de leurs enfants.
Un Métis sur quatre (26 %) travaillant à temps partiel ne le faisait pas par choix
La proportion de travailleurs à temps partiel involontaires était particulièrement élevée chez les femmes métisses plus âgées. En 2017, 36 % des femmes métisses plus âgées qui travaillaient à temps partiel l’ont fait involontairement, par rapport à 21 % des jeunes femmes métisses et à 26 % des femmes du principal groupe d’âge actif.
Début de la boîte de texteLes travailleurs à temps partiel involontaires sont les personnes qui travaillent à temps partiel a) parce qu’elles ne sont pas en mesure de trouver un emploi de 30 heures et plus par semaine, ou b) parce qu’elles ne se voient pas offrir de travailler plus de 30 heures par semaine en raison de la conjoncture économique ou commerciale.
Autres activités liées au travail
Environ 6 Métis âgés de 15 ans et plus sur 10 (59 %) ont effectué d’autres activités liées au travail au cours de l’année précédant l’enquête
Une plus grande proportion de Métis vivant dans les régions ruralesNote 1 que dans les grands centres de population ont effectué ces activités (72 % par rapport à 50 %).
Seulement 4 % des Métis âgés de 15 ans et plus ont déclaré avoir fait ces activités pour en tirer un revenu ou accroître celui-ci en 2017.
Les Métis en chômage (7 %) étaient plus susceptibles que ceux occupant un emploi (4 %) ou étant inactifs (5 %) d’effectuer d’autres activités liées au travail pour en tirer un revenu.
Province ou territoire | Chasse, pêche et piégeage | Cueillette de plantes sauvages | Confection de vêtements ou de chaussures | Sculptures, dessins, bijoux ou autres œuvres artistiques |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
Canada atlantique | 44 | 42 | 6Note E: à utiliser avec prudence | 26 |
Québec | 42 | 27 | 5 | 20 |
Ontario | 38 | 26 | 9 | 26 |
Manitoba | 37 | 24 | 7 | 19 |
Saskatchewan | 41 | 29 | 7 | 20 |
Alberta | 27 | 21 | 8 | 25 |
Colombie-Britannique | 27 | 28 | 9 | 26 |
Yukon | 57 | 62 | 22Note E: à utiliser avec prudence | 25Note E: à utiliser avec prudence |
Territoires du Nord-Ouest | 47 | 33 | 10 | 18 |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Il existe d’autres activités liées au travail pouvant contribuer au bien-être économique et qui ne sont peut-être pas visées par des mesures conventionnelles. L’EAPA comporte des questions sur la chasse, la pêche et le piégeage; la cueillette de plantes sauvages; la confection de vêtements ou de chaussures ainsi que sur la fabrication de sculptures, de bijoux et d’autres œuvres artistiques.
- Chasse, pêche et piégeage
- Plus du tiers (35 %) des Métis ont déclaré avoir pratiqué la chasse, la pêche ou le piégeage au cours de l’année précédant l’enquête.
- Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de déclarer avoir pratiqué la chasse, la pêche ou le piégeage (47 % par rapport à 25 %).
- Ces activités étaient également plus courantes chez les Métis vivant dans les régions rurales que chez ceux des grands centres de population (50 % par rapport à 24 %).
- Environ 1 % des Métis ayant pratiqué ces activités l’ont fait pour en tirer un revenu ou accroître celui-ci.
- Cueillette de plantes sauvages telles que des baies, du riz ou du foin d’odeur
- Plus du quart (27 %) des Métis ont fait la cueillette de plantes sauvages au cours de l’année précédant l’enquête.
- La pratique de cette activité était plus courante dans les régions rurales que dans les grands centres de population (39 % par rapport à 19 %).
- Environ 1 % des Métis ont cueilli des plantes sauvages pour en tirer un revenu ou accroître celui-ci.
- Confection de vêtements ou de chaussures
- Près de 1 Métis sur 10 (8 %) a fabriqué des vêtements ou des chaussures au cours de l’année précédant l’enquête.
- La confection de vêtements ou de chaussures était plus courante chez les femmes (13 %) que chez les hommes (2 %).
- Environ 1 % des Métis fabriquaient des vêtements ou des chaussures pour en tirer un revenu ou accroître celui-ci.
- Création de sculptures, de dessins, de bijoux ou autres œuvres artistiques
- Environ le quart (24 %) des Métis ont fait des sculptures, des dessins, des bijoux ou d’autres œuvres artistiques au cours de l’année précédant l’enquête.
- Ces activités étaient plus courantes chez les femmes que chez les hommes (30 % par rapport à 17 %).
- Environ 2 % des Métis ont fait de telles activités pour en tirer un revenu ou accroître celui-ci.
La plupart des Métis (73 %) ont fourni de l’aide à d’autres personnes dans leur collectivité au moins une fois par mois au cours des 12 derniers mois
Environ le tiers (29 %) des Métis âgés de 15 ans et plus ont fait du bénévolat pour un groupe ou un organisme au moins une fois par mois. En revanche, les deux tiers (68 %) des Métis âgés de 15 ans et plus ont déclaré avoir aidé des gens de leur propre initiative et non pour le compte d’un organisme. Cela comprend par exemple le fait de s’occuper de la maison de quelqu’un, de conduire une personne à un rendez-vous, de rendre visite à des aînés, de pelleter la neige ou de garder des enfants sans être rémunéré.
Chômage
Début de la boîte de texteEn 2016, le taux de chômage chez les personnes s’étant déclarées Métis était de 11 % (34 710 personnes)
Le taux de chômage était plus important chez les hommes métis que chez les femmes métisses (13 % par rapport à 10 %). Les taux de chômage étaient plus élevés chez les jeunes Métis (17 %) que chez les Métis du principal groupe d’âge actif (10 %) ou les Métis plus âgés (11 %).
Les taux de chômage des Métis variaient de 9 % dans les Territoires du Nord-Ouest et au Manitoba, respectivement, et de 15 % au Canada atlantique à 13 % en Alberta.
Les taux de chômage variaient selon le niveau de scolarité; ils étaient plus bas chez les Métis détenant un grade universitaire (6 %) que chez ceux ayant un diplôme d’études secondaires (12 %) et ceux n’ayant pas terminé leurs études secondaires (19 %).
Obstacles à l’emploi
Tableau de données du graphique 3
Obstacles à l’emploi | Hommes (catégorie de référence) | Femmes |
---|---|---|
pourcentage | ||
Pénurie d’emplois | 61 | 58 |
N’avait pas les études ou la formation suffisantes | 48 | 45 |
N’avait pas l’expérience de travail requise | 37 | 49Note * |
N’avait pas de moyen de transport pour se rendre aux emplois disponibles | 25 | 29 |
Ne savait pas quel type d’emploi chercher | 22 | 23 |
Autre | 20 | 24 |
Ne savait pas où chercher du travail | 17 | 15Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence
|
La pénurie d’emplois était l’obstacle à l’emploi le plus fréquemment déclaré
Une proportion plus élevée de Métis en chômage vivant au Canada atlantique (85 %), en Saskatchewan (76 %) et en Alberta (74 %) ont indiqué avoir eu de la difficulté à trouver un travail en raison d’une pénurie d’emplois, comparativement à ceux résidant au Québec (33 %E) et au Manitoba (40 %E).
Les femmes métisses étaient plus susceptibles que les hommes métis de déclarer avoir eu de la difficulté à trouver un emploi parce qu’elles n’avaient pas l’expérience de travail requise
Une plus grande proportion de femmes métisses (49 %) que d’hommes métis (37 %) ont indiqué avoir eu de la difficulté à trouver un emploi en raison du fait qu’elles n’avaient pas l’expérience de travail requise pour les emplois disponibles.
Les obstacles à l’emploi rencontrés par les jeunes Métis différaient de ceux des groupes plus âgés
Les jeunes Métis (46 %) étaient moins susceptibles que les Métis du principal groupe d’âge actif (69 %) et les Métis plus âgés (71 %) d’avoir eu de la difficulté à trouver du travail en raison d’une pénurie d’emplois.
Environ la moitié des jeunes Métis ont déclaré avoir eu de la difficulté à trouver un emploi parce qu’ils n’avaient pas l’expérience de travail requise pour occuper les emplois disponibles (53 %), par rapport à plus du tiers (37 %) des Métis du principal groupe d’âge actif, et du quart (26 %E) des Métis plus âgés.
Plus du tiers (35 %) des jeunes Métis ont déclaré qu’ils avaient eu de la difficulté à trouver un emploi parce qu’ils n’avaient pas de moyen de transport pour se rendre aux emplois disponibles. Ils étaient plus susceptibles de mentionner cet obstacle à l’emploi que les Métis du principal groupe d’âge actif (22 %E) et les Métis plus âgés (17 %E).
Facteurs facilitant la recherche d’emploi
Tableau de données du graphique 4
Facteur facilitant la recherche d'emploi | Pourcentage |
---|---|
Plus d’emplois disponibles | 21 |
Autre | 20 |
Études plus poussées | 16 |
Formation professionnelle (p. ex. informatique, langue, rédaction, métiers spécialisés) | 14 |
Transport | 8Note E: à utiliser avec prudence |
Expérience de travail | 8Note E: à utiliser avec prudence |
Contacts ou réseautage | 7Note E: à utiliser avec prudence |
Clubs de placement | 3Note E: à utiliser avec prudence |
Déménagement dans une autre ville ou une autre région | 2Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Lorsqu’on leur a demandé ce qui les aiderait le plus à trouver un emploi, les hommes et les femmes ont répondu différemment
Chez les Métis qui étaient en chômage, une proportion plus élevée d’hommes (27 %) que de femmes (15 %E) ont déclaré qu’un plus grand nombre d’emplois disponibles est ce qui les aiderait le plus à trouver un travail. En revanche, une proportion plus importante de femmes métisses que d’hommes métis ont affirmé que ce qui les aiderait le plus à trouver un emploi serait de faire des études plus poussées (21 %E par rapport à 12 %E).
Les jeunes Métis ont déclaré que l’expérience de travail est ce qui les aiderait le plus à trouver un emploi
Parmi les Métis de 15 à 24 ans qui étaient en chômage, 1 personne sur 6 (16 %) a indiqué que l’expérience de travail requise est ce qui l’aiderait le plus à trouver un emploi.
Méthode de recherche d’emploi
Environ la moitié (47 %) des Métis qui étaient en chômage ont utilisé plus d’une méthode de recherche d’emploi
Tableau de données du graphique 5
Méthode de recherche d'emploi |
Pourcentage |
---|---|
A cherché sur Internet | 58 |
A communiqué directement avec des employeurs éventuels | 49 |
Par l’intermédiaire d’amis ou de membres de la famille | 18 |
Autre | 15 |
A communiqué avec une agence de placement publique | 14 |
A placé une annonce dans le journal ou a répondu à une annonce | 10Note E: à utiliser avec prudence |
Radio et babillard communautaires | 7Note E: à utiliser avec prudence |
Par l’intermédiaire de collègues de travail | 5Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
L’utilisation d’Internet était la principale méthode de recherche d’emploi utilisée par les Métis en chômage
Les Métis qui résidaient dans les grands centres de population étaient plus susceptibles de chercher un emploi sur Internet (69 %) que ceux vivant dans les régions rurales (48 %) ou les petits centres de population (46 %).
Début de la boîte de texteLa plupart (93 %) des Métis ont accès à Internet à la maison
Les Métis qui résidaient dans les régions rurales (88 %) avaient accès à Internet à la maison en moins grand nombre que ceux vivant dans les petits (93 %), les moyens (94 %) et les grands (95 %) centres de population. Dans l’ensemble du Canada, les Métis vivant en Colombie-Britannique (96 %) avaient davantage accès à Internet à la maison que ceux se trouvant au Québec (89 %), dans les Territoires du Nord-Ouest (90 %) et en Saskatchewan (90 %). L’accès à Internet variait également entre les différents groupes d’âge : 98 % des jeunes Métis avaient accès à Internet, par rapport à 95 % des Métis du principal groupe d’âge actif et à 86 % des Métis plus âgés.
Quatre-vingt-un pour cent (81 %) des Métis ont utilisé un téléphone intelligent, une tablette ou un autre appareil sans fil pour accéder à Internet au cours du mois précédant l’enquête
Une proportion plus élevée de Métis titulaires d’un grade universitaire (93 %) que de Métis n’ayant pas terminé leurs études secondaires (56 %) ont utilisé un appareil mobile pour accéder à Internet au cours du mois précédant l’enquête.
Province ou territoire | Avait accès à Internet à la maison | Avait accès à Internet à l'aide d'un appareil sans fil au cours du dernier mois |
---|---|---|
pourcentage | ||
Canada atlantique | 93 | 77 |
Québec | 89 | 76 |
Ontario | 93 | 82 |
Manitoba | 93 | 85 |
Saskatchewan | 90 | 86 |
Alberta | 94 | 86 |
Colombie-Britannique | 96 | 83 |
Yukon | 89 | 82 |
Territoires du Nord-Ouest | 90 | 83 |
Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Les femmes métisses étaient plus susceptibles que les hommes métis de chercher un emploi par l’intermédiaire d’amis ou de membres de la famille
Environ une femme métisse sur cinq (22 %E) et 14 % des hommes métis ont déclaré avoir cherché un emploi par l’intermédiaire d’amis ou de membres de la famille.
Les jeunes Métis étaient deux fois moins susceptibles que leurs homologues plus âgés d’avoir communiqué avec une agence de placement publique
Neuf pour cent (9 %E) des jeunes Métis ont fait appel à une agence de placement publique pour trouver un emploi, comparativement à 18 % des Métis de 25 ans et plus.
Population inactive
Début de la boîte de texteUne personne peut être inactive pour un certain nombre de raisons, notamment parce qu’elle a pris sa retraite, qu’elle prend soin de ses enfants ou d’autres membres de la famille, qu’elle est aux études, qu’elle a une maladie chronique ou une incapacité, ou qu’elle est un « chercheur découragé » (ce terme désigne une personne qui souhaite avoir un emploi et est disponible pour travailler, mais qui ne cherche pas de travail, car elle croit qu’elle ne trouvera pas un emploi adéquat).
Chez les Métis âgés de 15 ans et plus, environ le tiers (32 % ou 146 580 personnes) étaient inactifs en 2016
Cette proportion était plus élevée chez les femmes (35 %) que chez les hommes (29 %). Selon le groupe d’âge, 37 % des jeunes Métis, 18 % des Métis du principal groupe d’âge actif et 57 % des Métis plus âgés étaient inactifs. À l’échelle régionale, la proportion de Métis inactifs variait, allant de 38 % au Québec à 25 % dans les territoires.
Principale raison de ne pas chercher un emploi
Parmi les Métis qui étaient inactifs en 2017, 18 % voulaient travailler au cours de la semaine précédant l’enquête
Environ le tiers (32 %) des jeunes adultes et près du tiers (30 %) des adultes du principal groupe d’âge actif qui étaient inactifs voulaient travailler au cours de la semaine précédant l’enquête, comparativement à 8 % des Métis plus âgés.
Tableau de données du graphique 6
Raison de ne pas chercher un emploi | Pourcentage |
---|---|
Avait une maladie ou une incapacité | 37 |
Autres raisons | 21 |
Allait à l’école | 16 |
Croyait qu’il n’y avait pas de travail | 8Note E: à utiliser avec prudence |
Soins à donner à ses enfants | 7Note E: à utiliser avec prudence |
Attendait d’être rappelé (à son ancien emploi) ou que des employeurs lui répondent | 6Note E: à utiliser avec prudence |
Autres obligations personnelles ou familiales | 6Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Le fait d’avoir une maladie ou une incapacité était la raison la plus fréquemment déclarée (37 %) pour ne pas chercher d’emploi malgré la volonté de travailler
Parmi les Métis souhaitant travailler, mais qui étaient inactifs, ceux plus âgés (49 %) et les adultes du principal groupe d’âge actif (44 %) ont plus souvent attribué cette situation à une maladie ou à une incapacité que leurs homologues plus jeunes (15 %E).
De plus, la proportion de Métis ayant indiqué ne pas avoir cherché d’emploi en raison d’une maladie ou d’une incapacité variait de 52 % en Ontario à 20 %E en Saskatchewan.
Les jeunes Métis qui étaient inactifs malgré leur volonté de travailler l’étaient principalement parce qu’ils allaient à l’école
Quarante-cinq pour cent (45 %) des jeunes Métis ont indiqué ne pas avoir cherché d’emploi parce qu’ils « allaient à l’école », par rapport à 16 % de l’ensemble des Métis.
L’une des principales raisons mentionnées par les femmes métisses pour expliquer leur inactivité malgré leur volonté de travailler était qu’elles devaient prendre soin de leurs enfants
Parmi les femmes métisses, 15 %E d’entre elles ont indiqué ne pas avoir cherché de travail malgré leur volonté de travailler parce qu’elles devaient prendre soin de leurs enfants, y compris le quart (25 %E) de celles du principal groupe d’âge actif.
Début de la boîte de texteDes questions d’identification des incapacités ont été ajoutées à l’EAPA de 2017, ce qui permet de mieux comprendre l’incidence des incapacités sur la vie des Métis.
Facteurs aidant à trouver un emploi
Environ le tiers (30 %) des personnes inactives ayant déclaré être Métis envisageaient de chercher un emploi au cours des 12 mois suivant l’enquête
Plus des trois quarts (79 %) des jeunes Métis, 41 % des Métis du principal groupe d’âge actif et 10 % des Métis plus âgés avaient l’intention de chercher du travail au cours des 12 mois suivant l’enquête.
Tableau de données du graphique 7
Facteur aidant à trouver un emploi | Pourcentage |
---|---|
Études plus poussées | 27 |
Formation professionnelle | 21 |
Plus d’emplois disponibles | 20 |
Expérience de travail | 16 |
Autre | 16 |
Meilleure santé | 16 |
Techniques de rédaction d’un curriculum vitæ | 14 |
Contacts ou réseautage | 13 |
Transport | 12 |
Indemnité pour frais de garde d'enfants | 7Note E: à utiliser avec prudence |
Clubs de placement | 7Note E: à utiliser avec prudence |
Déménagement dans une autre ville ou une autre région | 5Note E: à utiliser avec prudence |
Aide au démarrage d'une entreprise | 4Note E: à utiliser avec prudence |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Une plus grande proportion de femmes que d’hommes ont mentionné que faire des études plus poussées les aiderait à trouver un emploi
Environ le tiers (31 %) des femmes métisses et le cinquième (22 %) des hommes métis qui avaient l’intention de chercher du travail au cours des 12 mois suivant l’enquête ont déclaré que faire des études plus poussées est ce qui les aiderait à trouver un emploi.
Les femmes métisses du principal groupe d’âge actif ont déclaré que recevoir une indemnité pour frais de garde d’enfants est ce qui les aiderait à trouver un emploi
Environ le quart (23 %E) des femmes métisses du principal groupe d’âge actif qui avaient l’intention de chercher du travail au cours des 12 mois suivant l’enquête ont déclaré que le fait d’avoir une indemnité pour frais de garde d’enfants est ce qui les aiderait à trouver un emploi.
Les jeunes Métis étaient plus susceptibles de déclarer que l’expérience de travail et les techniques de rédaction d’un curriculum vitæ sont ce qui les aiderait à trouver un emploi
Une plus grande proportion de jeunes Métis qui envisageaient de chercher du travail au cours des 12 mois suivant l’enquête a indiqué que l’expérience de travail est ce qui les aiderait à trouver un emploi, par rapport à la proportion observée chez les Métis du principal groupe d’âge actif (26 % par rapport à 9 %E). De même, les jeunes Métis étaient plus susceptibles que les Métis du principal groupe d’âge actif de déclarer que le fait d’avoir des techniques de rédaction d’un curriculum vitæ les aiderait à trouver un emploi (22 % par rapport à 7 %E).
Compétences et formation
Les hommes étaient plus susceptibles de déclarer que leurs compétences en lecture et en écriture limitaient leurs possibilités d’emploi
Les hommes métis (23 %) étaient plus susceptibles que les femmes métisses (14 %) d’affirmer que leurs compétences en écriture limitaient leurs possibilités d’emploi. Il en allait de même pour les compétences en lecture, alors que les hommes étaient plus enclins que les femmes à déclarer que ces compétences limitaient leurs possibilités d’emploi (16 % par rapport à 11 %).
Les adultes plus âgés étaient plus susceptibles d’indiquer que leurs compétences en informatique limitaient leurs possibilités d’emploi, alors que les jeunes adultes étaient enclins à déclarer que leurs compétences en numératie limitaient leurs possibilités d’emploi
Près de la moitié (45 %) des Métis plus âgés, plus du tiers (36 %) des Métis du principal groupe d’âge actif et environ le quart (24 %) des jeunes Métis considéraient que leurs compétences en informatique limitaient leurs possibilités d’emploi. En revanche, les jeunes Métis (28 %) étaient plus susceptibles que les Métis du principal groupe d’âge actif (22 %) et les Métis plus âgés (17 %) d’estimer que leurs compétences en numératie limitaient leurs possibilités d’emploi.
Tableau de données du graphique 8
Compétence | Situations vis-à-vis de l'activité | Limitaient beaucoup | Limitaient un peu |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Compétences en informatique | Occupés | 8 | 23 |
En chômage | 16 | 24 | |
Inactifs | 20 | 27 | |
Compétences en écriture | Occupés | 3 | 11 |
En chômage | 7Note E: à utiliser avec prudence | 18 | |
Inactifs | 14 | 19 | |
Compétences en numératie | Occupés | 4 | 15 |
En chômage | 7 | 23 | |
Inactifs | 14 | 24 | |
E à utiliser avec prudence Source : Statistique Canada, Enquête auprès des peuples autochtones de 2017. |
Au cours des 12 derniers mois, 4 Métis sur 10 (40 %) ont suivi des cours, des ateliers, des séminaires ou de la formation pour perfectionner leurs compétences professionnelles
Chez les Métis ayant suivi des cours, des ateliers et d’autres formations, la plupart d’entre eux (82 %) ont reçu une formation propre à l’emploi (p. ex. formation professionnelle, équipement, santé et sécurité au travail).
Parmi les Métis n’ayant pas participé à une formation au cours de l’année précédant l’enquête, 26 % auraient voulu suivre des cours, des ateliers, des séminaires ou de la formation pour perfectionner leurs compétences professionnelles
La plupart des Métis qui souhaitaient recevoir de la formation voulaient suivre une formation propre à l’emploi (62 %). Les obstacles les plus courants qui les empêchaient de suivre une formation pour perfectionner leurs compétences professionnelles étaient le coût de la formation (49 %), le fait d’être trop occupé pour suivre une formation (45 %) et les responsabilités familiales (41 %).
L’Enquête auprès des peuples autochtones et le recensement
L’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) a lieu après chaque recensement de la population. Alors que le recensement permet d’obtenir des données sur des caractéristiques démographiques, sociales et économiques clés, l’EAPA est conçue pour approfondir les données recueillies afin d’améliorer notre compréhension des expériences, des aspirations et des besoins des Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuits. Voici quelques exemples de sujets qui y sont abordés :
Recensement de la population
- Le recensement nous permet de dresser un portrait des caractéristiques des personnes occupées et en chômage, telles que l’âge, le sexe, l’industrie, la profession, et plus encore.
- Le recensement nous permet de recueillir de l’information sur le nombre de personnes qui possèdent un titre d’études postsecondaires, ainsi que sur leurs caractéristiques démographiques et socioéconomiques.
- Le recensement nous permet de recueillir des données sur le nombre de personnes qui sont en mesure de converser dans une langue autochtone, le nombre de personnes ayant une langue autochtone comme langue maternelle ainsi que sur le nombre de personnes parlant des langues autochtones à la maison et au travail.
Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA)
- L’EAPA nous permet également d’en apprendre plus sur :
- les niveaux de satisfaction professionnelle;
- l’accès à la formation et les possibilités de perfectionnement des compétences;
- les raisons de travailler à temps partiel;
- la surqualification et la sous-qualification;
- les raisons d’avoir un travail autonome;
- l’aide et le soutien aux propriétaires d’entreprise;
- les méthodes de recherche d’emploi des chômeurs;
- la volonté de déménager pour le travail;
- les obstacles à la recherche d’emploi et les facteurs facilitant la recherche d’emploi.
- L’EAPA nous permet de mieux comprendre :
- les raisons appuyant le choix d’un programme d’études postsecondaires;
- la qualité des conseils reçus par les répondants pour les aider à choisir leur programme d’études postsecondaires;
- l’enseignement à distance;
- le financement des études postsecondaires;
- les obstacles à l’achèvement des études postsecondaires.
- L’EAPA nous permet d’en apprendre plus sur les langues autochtones, notamment sur :
- les niveaux de compétence linguistique;
- l’évaluation de l’importance de parler et de comprendre une langue autochtone;
- l’exposition aux langues autochtones à la maison et à l’extérieur de celle-ci;
- comment et où les langues autochtones ont-elles été apprises.
Ces exemples ne sont que quelques-unes des façons dont l’EAPA permet d’approfondir les renseignements recueillis dans le cadre du recensement. Ensemble, le recensement et l’EAPA constituent une riche source d’information sur les expériences et les conditions socioéconomiques de la population autochtone. Voici d’autres sujets plus généraux abordés dans le cadre de l’EAPA :
Description de la figure 1
Sujets abordés dans l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2017
- Engagement communautaire
- Sentiment d’appartenance
- Bénévolat
- Incapacité
- Éducation
- Formation
- Langues autochtones
- Technologies de l’information
- Accès à Internet
- Logement
- Revenu
- Besoins fondamentaux
- Mobilité
- Accès à des soins de santé
- Accès à un médecin ou à une infirmière ou à un infirmier
- Services de dépistage de maladies
- Soins dentaires
- Santé et bien-être
- Santé physique
- IMC
- Problèmes de santé chroniques
- Blessures
- Santé mentale
- Santé physique
- Alimentation et nutrition
- Sécurité alimentaire
À propos de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2017
Population cible
L’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2017 est une enquête nationale sur la population d’identité autochtone âgée de 15 ans et plus en date du 15 janvier 2017 et vivant dans des logements privés à l’extérieur des réserves indiennes ou des établissements indiens, de même qu’à l’extérieur de certaines collectivités des Premières Nations au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest. Le concept d’« identité autochtone » fait référence aux personnes ayant déclaré appartenir à au moins un groupe autochtone, c’est-à-dire les Premières Nations (Indiens de l’Amérique du Nord), les Métis ou les Inuits, ayant indiqué être un Indien avec statut (Indien inscrit ou des traités en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada), ou ayant déclaré être membres d’une Première Nation ou d’une bande indienne.
Il s’agit d’une enquête transversale par échantillon. L’échantillon de l’EAPA a été tiré à partir des répondants du recensement de la population ayant déclaré une identité ou une ascendance autochtone.
Collecte des données
Deux questionnaires d’interview assistée par ordinateur ont été élaborés pour cette enquête, soit un questionnaire d’interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO) et un questionnaire d’interview sur place assistée par ordinateur (IPAO). L’ITAO et l’IPAO permettent d’intégrer un enchaînement de questions plus complexe ainsi que des contrôles en direct qui relèvent les incohérences logiques afin que les intervieweurs puissent les corriger pendant l’interview, avec l’aide des répondants.
La collecte des données s’est déroulée du 16 janvier au 15 août 2017. Le taux de réponse à l'EAPA a été de 76 %, ce qui donne un échantillon d'environ 24 000 répondants autochtones. Les répondants ont été interviewés dans la langue officielle de leur choix. Dans les régions inuites, le questionnaire a été traduit en inuktitut et en inuinnaqtun. Ces traductions étaient accessibles sous forme de fichiers HTML dans les applications d’IPAO et d’ITAO afin d’aider les intervieweurs à surmonter les possibles barrières linguistiques sur le terrain.
Analyse des données
Les valeurs manquantes « Ne sait pas », « Non déclaré » et « Refus » ont été exclues du dénominateur au moment du calcul des pourcentages. Deux estimations ont été considérées comme étant significativement différentes l'une de l'autre si leurs intervalles de confiance à 95 % ne se chevauchaient pas ou si les valeurs p des différences entre les estimations étaient supérieures à 0,05 dans les tests du chi carré. La méthode du bootstrap a été utilisée pour calculer les estimations de la variance.
Les estimations comportant des coefficients de variation supérieurs à 16,6 %, mais inférieurs ou égaux à 33,3 %, doivent être interprétées avec prudence. Ces estimations sont désignées par la mention (E) dans l’ensemble de la publication. Toutes les estimations figurant dans la présente publication sont fondées sur les poids d'enquête qui tiennent compte du plan d'échantillonnage, de la non-réponse et des totaux de population connus.
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