Profil de la population autochtone de 2006 pour Prince Albert

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par Ron Loder

Introduction

Le présent rapport examine les caractéristiques démographiques et socioéconomiques de la population autochtone vivant dans l'agglomération de recensement (AR) de Prince Albert1. Les réserves des Premières Nations suivantes se situent à l'intérieur des limites de l'AR de Prince Albert : Wahpaton Dakota Nation (Wahpaton 94A) et Peter Ballantyne Cree Nation (Opawakoscikan). Les données sont tirées du Recensement de 2006 et de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, qui fournissent un ensemble exhaustif de données sur les Autochtones.

Le rapport porte sur la population d'identité autochtone, qui désigne les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire Indiens de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuits, et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou encore celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation.

Le terme « Premières Nations » est utilisé dans tout le rapport pour désigner les personnes qui se sont identifiées comme étant des Indiens de l'Amérique du Nord. Le terme « population autochtone » est utilisé dans le rapport pour désigner la population d'identité autochtone.

Contexte

En 2006, on dénombrait 1 172 790 Autochtones au Canada, ceux-ci constituant 3,8 % de l'ensemble de la population canadienne.

En 2006, 141 890 Autochtones vivaient en Saskatchewan, ce qui représentait 15 % de la population de la province.

En 2006, l'agglomération de recensement (AR) de Prince Albert, où l'on dénombrait 13 570 Autochtones, avait la plus forte concentration d'Autochtones parmi toutes les villes de la Saskatchewan. Environ une personne sur trois (34 %) à Prince Albert était Autochtone. En comparaison, Saskatoon affichait la population autochtone la plus importante (21 535 personnes) parmi toutes les villes de la Saskatchewan. Toutefois, les Autochtones ne représentaient que 9 % de l'ensemble de la population de cette ville.

De 2001 à 2006, la population autochtone de Prince Albert s'est accrue de 17 %, passant de 11 640 à 13 570 personnes. La population des Premières Nations a augmenté de 25 %, tandis que la population métisse a enregistré une hausse de 12 %.

La population autochtone de Prince Albert est constituée à parts égales de Métis et de membres des Premières Nations

En 2006, 6 680 personnes ont indiqué être Métisses, ce qui représentait la moitié (49 %) de la population autochtone. À Prince Albert, 6 715 personnes ont déclaré être membres des Premières Nations, ceux-ci constituant l'autre moitié (50 %) de la population autochtone de l'AR. Le reste, soit environ 1 %, ont affirmé appartenir à plus d'un groupe autochtone ou ont mentionné une autre réponse autochtone2.

En 2006, près de 9 membres des Premières Nations sur 10 (93 %) vivant à Prince Albert ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits selon définition de la Loi sur les Indiens du Canada.

Au sujet des sources de données

Le recensement donne un portrait statistique du Canada et de sa population. Le recensement le plus récent a eu lieu le 16 mai 2006.

L'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, a été menée entre octobre 2006 et mars 2007. Celle-ci fournit des données exhaustives sur les enfants inuits, les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve âgés de 6 à 14 ans ainsi que sur les adultes de 15 ans et plus vivant dans les régions urbaines et rurales et dans les régions du Nord à l'échelle du Canada. L'EAPA vise à produire des données sur les conditions socioéconomiques des peuples autochtones au Canada (excluant les réserves).

Il était possible de donner une réponse unique ou des réponses multiples aux questions sur l'identité autochtone figurant dans le recensement et l'EAPA. Les données du recensement sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits utilisées dans ce rapport représentent les réponses uniques seulement. Les chiffres de la population d'identité autochtone incluent les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation. Les données de l'EAPA représentent une combinaison des populations ayant une seule ou plusieurs identités autochtones.

Des données ont été fournies pour la population totale d'identité autochtone et, dans certains cas, ces données ont été réparties selon le groupe autochtone, le sexe et le groupe d'âge. Dans le cas des groupes autochtones qui comptent 200 personnes ou moins de 15 ans et plus selon le chiffre du Recensement de la population, seul ce chiffre a été indiqué. Aucune autre donnée n'apparaît pour éviter les éventuels problèmes de qualité que posent les petits chiffres lorsque plusieurs variables sont croisées.

Une population jeune

La population autochtone qui vit à Prince Albert est plus jeune que celle non autochtone. En 2006, l'âge médian3 de la population autochtone de Prince Albert était de 22 ans, par rapport à 44 ans pour la population non autochtone.

En 2006, un peu plus de la moitié (56 %) des Autochtones avaient moins de 25 ans, comparativement à 28 % des non-Autochtones. En outre, seulement 4 % des Autochtones étaient âgés de 65 ans et plus, par rapport à 17 % des non-Autochtones. Le tiers (35 %) des Autochtones à Prince Albert avaient moins de 15 ans, comparativement à 16 % de leurs homologues non autochtones (voir le graphique 1). Pour plus de renseignements sur la répartition selon l'âge, voir le tableau 1 en annexe.

Les enfants autochtones de 14 ans et moins représentaient 54 % des enfants de l'agglomération de recensement de Prince Albert. Environ 4 enfants des Premières Nations sur 10 (43 %) avait 14 ans et moins, comparativement à 27 % des enfants métis.

Graphique 1 Pyramides des âges pour les populations autochtone et non autochtone, Prince Albert, 2006

Les enfants autochtones sont proportionnellement plus nombreux que ceux non autochtones à vivre avec un parent seul

En 2006, près de la moitié des enfants autochtones âgés de 14 ans et moins (48 %) vivaient avec les deux parents. Comparativement à leurs homologues non autochtones, les enfants autochtones étaient plus susceptibles de vivre avec une mère seule (42 % contre 17 %) ou un père seul (6 % contre 3 %) (voir le tableau 2 en annexe).

Les jeunes autochtones sont moins susceptibles de fréquenter l'école

Dans l'ensemble, en 2006, les jeunes autochtones de 15 à 24 ans qui habitaient à Prince Albert affichaient des taux de fréquentation scolaire plus faibles que ceux de leurs homologues non autochtones (51 % contre 59 %). Par ailleurs, les Autochtones plus âgés étaient beaucoup plus enclins que les non-Autochtones à retourner aux études plus tard dans la vie. Par exemple, 9 % des femmes autochtones de 35 ans et plus fréquentaient un établissement d'enseignement en 2006, par rapport à 3 % des femmes non autochtones du même groupe d'âge (voir le tableau 3 en annexe)4.

L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 a révélé que parmi la population autochtone vivant hors réserve en Saskatchewan, les hommes et les femmes avaient des raisons différentes de ne pas terminer leurs études secondaires. Pour les jeunes hommes autochtones de 15 à 34 ans, la raison la plus souvent mentionnée était « voulait travailler ». Chez les femmes autochtones du même groupe d'âge, la principale raison était « grossesse/soins des enfants ».

Un peu moins de la moitié des Autochtones avaient terminé des études postsecondaires

Un peu moins de la moitié des hommes (45 %) et des femmes (47 %) autochtones âgés de 25 à 64 ans à Prince Albert avaient terminé des études postsecondaires, par rapport à plus de la moitié de leurs homologues non autochtones (57 % et 60 %, respectivement). Les études postsecondaires comprennent un certificat d'une école de métiers, un diplôme d'études collégiales, ou un certificat, diplôme ou grade universitaire.

Chez les Autochtones et les non-Autochtones, les hommes de 25 à 64 ans étaient plus susceptibles que leurs homologues féminins d'avoir obtenu un certificat d'une école de métiers. En revanche, les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de détenir un grade universitaire (voir le tableau explicatif 1).

En 2006, un peu plus du quart des hommes (27 %) et des femmes (26 %) autochtones de 25 à 64 ans n'avaient pas terminé leurs études secondaires, par rapport à 16 % et à 13 %, respectivement, de leurs homologues non autochtones.

Tableau explicatif 1 Niveau de scolarité le plus élevé des personnes âgées de 25 à 64 ans, selon l'identité autochtone et non autochtone et selon le sexe, Prince Albert, 2006

Les jeunes femmes autochtones de Prince Albert étaient plus susceptibles que leurs homologues masculins d'être titulaires d'un grade universitaire

À Prince Albert, environ une femme autochtone sur huit (13 %) de 25 à 34 ans a déclaré, lors du Recensement de 2006, détenir un grade universitaire, comparativement à 7 % de leurs homologues masculins. (Cela comprend tous les certificats, diplômes ou grades au niveau du baccalauréat ou à un niveau supérieur.) De plus, les femmes autochtones (14 %) de 35 à 64 ans étaient plus susceptibles que les hommes autochtones (6 %) du même groupe d'âge d'être titulaires d'un grade universitaire (voir le graphique 2).

Par ailleurs, en 2006, les hommes autochtones de 25 à 34 ans étaient presque trois fois moins susceptibles que leurs homologues non autochtones de détenir un grade universitaire (7 % contre 19 %). Dans le même groupe d'âge, les femmes autochtones étaient beaucoup moins susceptibles que leurs homologues non autochtones d'être titulaires d'un grade universitaire (13 % contre 30 %).

Graphique 2 Pourcentage d'Autochtones et de non-Autochtones de 25 à 34 ans et de 35 à 64 ans titulaires d'un grade universitaire, Prince Albert, 2006

Des taux de chômage plus élevés

En 2006, le taux de chômage5 de la population autochtone du principal groupe d'âge actif (les 25 à 54 ans) à Prince Albert était supérieur à celui de la population non autochtone (14,3 % par rapport à 5,2 %). Les femmes des Premières Nations étaient plus susceptibles que leurs homologues masculins d'être sans emploi. Chez les Métis et la population non autochtone, le taux de chômage était similaire entre les deux sexes.

Graphique 3 Taux de chômage des personnes âgées de 25 ans à 54 ans, selon le groupe d'identité autochtone et le sexe, Prince Albert, 2006

À Prince Albert, les taux de chômage étaient plus élevés chez les jeunes des Premières Nations. Cela était le cas également pour les jeunes non autochtones. En 2006, 33,3 % des jeunes des Premières Nations de 15 à 24 ans étaient sans emploi. Chez les jeunes non autochtones, ce pourcentage s'établissait à 12,0 % (voir le tableau 4 en annexe).

Les taux d'emploi des Métis étaient comparables à ceux de la population non autochtone

Une autre mesure du succès sur le marché du travail est le taux d'emploi6. Chez les Métis, en 2006, les taux d'emploi des hommes et des femmes âgés de 25 à 54 ans à Prince Albert (79,8 % et 76,8 % respectivement) étaient ceux qui se rapprochaient le plus des taux de leurs homologues non autochtones (86,2 % et 83,2 % respectivement). Chez les membres des Premières Nations, le taux d'emploi des hommes était de 58,0 %, et celui des femmes, de 51,4 % (voir le tableau 5 en annexe).

Les Autochtones sont moins susceptibles que les non-Autochtones de travailler à temps plein toute l'année

Un Autochtone sur trois (32 %) vivant à Prince Albert travaillait à temps plein toute l'année7 en 2005, comparativement à 40 % de la population non autochtone. Chez les Autochtones, tout comme chez les non-Autochtones, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de travailler à temps plein toute l'année (voir le tableau explicatif 2).

Chez les Métis, on observait un écart de 16 points de pourcentage entre les hommes (47 %) et les femmes (31 %) qui travaillaient à temps plein toute l'année. Chez les membres des Premières Nations, l'écart était de 2 points de pourcentage entre les hommes (25 %) et les femmes (23 %).

Tableau explicatif 2 Pourcentage de travailleurs ayant un emploi à temps plein toute l'année, selon l'identité autochtone et non autochtone et selon le sexe, Prince Albert, 2005

Les professions de la catégorie « Ventes et services » étaient les plus courantes

Lorsqu'on étudie le marché du travail d'une région donnée, il est bon d'examiner la composition des professions8. En 2006, la catégorie professionnelle9 la plus courante à la fois pour la population active expérimentée autochtone et non autochtone de Prince Albert était « Ventes et services ». Toutefois, les types d'emplois occupés n'étaient pas les mêmes pour les hommes et les femmes. Les hommes étaient beaucoup plus susceptibles que les femmes de travailler dans la catégorie « Métiers, transports et machinerie », tandis que les femmes étaient beaucoup plus nombreuses que les hommes à occuper des emplois dans les catégories « Ventes et services », et « Affaires, finance et administration ». Cette constatation était valable aussi bien pour les Autochtones que pour les non-Autochtones de Prince Albert.

En 2006, alors que les hommes autochtones étaient plus susceptibles que leurs homologues non autochtones d'occuper un emploi dans la catégorie « Métiers, transports et machinerie » (32 % contre 27 %), les femmes autochtones étaient plus susceptibles que leurs homologues non autochtones d'occuper un emploi dans la catégorie « Ventes et services » (45 % contre 31 %) (voir le tableau 6 en annexe).

Légère baisse des gains chez les Autochtones

En 2000, les gains médians10 des travailleurs autochtones de Prince Albert qui avaient un revenu provenant d'un emploi à temps plein toute l'année (mesurés en dollars constants de 2005) s'établissaient à environ 33 600 $. En 2005, ce montant avait légèrement diminué à 33 200 $. En 2000, les Autochtones de Prince Albert qui travaillaient à plein temps toute l'année gagnaient 86 % de ce que touchaient leurs homologues non autochtones. En 2005, ce pourcentage s'élevait à 87 % (voir le tableau 7 en annexe).

Le revenu total est plus faible chez les Autochtones

Le recensement permet de recueillir un nombre de mesures du revenu qui aident à comprendre la situation économique d'une population. Des données sur les gains ont été fournies pour la population qui a travaillé à temps plein pendant toute l'année 2005. Il est également utile d'examiner le revenu total11, car le revenu peut provenir d'autres sources que l'emploi. En 2005, 2 Autochtones sur 10 (19 %) qui touchaient un revenu à Prince Albert avaient un revenu total de 40 000 $ et plus, comparativement à près du tiers (31 %) de leurs homologues non autochtones. En 2005, les femmes autochtones affichaient le revenu médian le plus faible (16 700 $), qu'il soit comparé à celui des hommes autochtones ou encore à celui des hommes et des femmes non autochtones. Le revenu total médian des hommes autochtones de Prince Albert, qui s'établissait à 19 600 $, représentait seulement 60 % de celui des hommes non autochtones (32 800 $) (voir le tableau 8 en annexe).

En outre, à Prince Albert, 8 % des Autochtones de 15 ans et plus et 4 % de leurs homologues non autochtones ont déclaré n'avoir touché aucun revenu en 2005 (données non indiquées).

À Prince Albert, environ 4 Autochtones sur 10 vivent sous le seuil de faible revenu

Statistique Canada utilise le concept du seuil de faible revenu (SFR)12, qui est un seuil sous lequel une famille consacrera vraisemblablement une part plus importante de son revenu aux nécessités (nourriture, logement et habillement), comparativement à la famille moyenne. En 2005, environ 4 Autochtones13 sur 10 (38 %) à Prince Albert vivaient sous le SFR, par rapport à 12 % des non-Autochtones. En outre, près de la moitié (47 %) des enfants autochtones âgés de 14 ans et moins à Prince Albert vivaient sous le SFR, comparativement à 15 % des enfants non autochtones (données non indiquées). Ces données sont fondées sur le SFRavant impôt.

Graphique 4 Proportion de personnes vivant sous le seuil de faible revenu avant impôt, selon le groupe d'identité autochtone et le sexe, Prince Albert, 2005

À Prince Albert, 6 Autochtones sur 10 ont déménagé au moins une fois entre 2001 et 2006

Le recensement dénombre les personnes là où elles habitent un jour donné. Le 16 mai 2006 (le jour du Recensement de 2006), on dénombrait 13 570 Autochtones dans l'agglomération de recensement (AR) de Prince Albert. Ce chiffre ne comprend pas tous les Autochtones qui auraient pu habiter à Prince Albert à un moment quelconque pendant l'année, mais seulement ceux qui y vivaient ce jour-là14.

Lorsqu'on examine les chiffres de population du recensement, il importe de se rappeler que beaucoup de gens déménagent d'une collectivité à une autre — par exemple, quelqu'un pourrait déménager d'une réserve à une grande ville et revenir dans la réserve la même année. En 2006, 4 Autochtones sur 10 vivant à Prince Albert résidaient à la même adresse que cinq ans auparavant, comparativement à 65 % des non-Autochtones. De 2001 à 2006, près de 4 Autochtones sur 10 (37 %) avaient déménagé au moins une fois à l'intérieur de Prince Albert, et le reste (24 %) avait déménagé de Prince Albert vers une autre collectivité. Une collectivité peut désigner une autre municipalité, une réserve ou une région rurale (voir le tableau 9 en annexe).

Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 pourquoi ils avaient déménagé dans la ville, le village ou la collectivité où ils vivaient, la plupart des Autochtones de la Saskatchewan (à l'exception de ceux des réserves) ont indiqué des raisons familiales, suivies de raisons liées au travail.

Environ un Autochtone sur sept vit dans un logement nécessitant des réparations majeures

À Prince Albert, 14 % des Autochtones vivaient dans un logement nécessitant des réparations majeures15 en 2006, par rapport à 13 % en 2001. Par comparaison, la proportion de non-Autochtones vivant à Saskatoon dans des logements nécessitant des réparations majeures était de 7 % en 2006 et de 8 % en 2001.

La proportion d'Autochtones vivant dans des logements surpeuplés16 est passée de 10 % en 2001 à 11 % en 2006. Les taux comparables pour la population non autochtone étaient de 1 % en 2006 et en 2001 (voir le tableau 10 en annexe).

La majorité des Autochtones ont déclaré être en santé

La majorité des adultes métis et des Premières Nations vivant hors réserve (la population âgée de 15 ans et plus) qui habitaient en Saskatchewan17 se sont dit en excellente ou très bonne santé en 2006. Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 s'ils étaient en excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise santé, 54 % des adultes des Premières Nations vivant hors réserve et 56 % des adultes métis ont affirmé qu'ils étaient en excellente ou très bonne santé. En outre, 25 % des adultes des Premières Nations et 27 % des adultes métis ont déclaré être en bonne santé.

La moitié des adultes autochtones souffrent d'au moins un problème de santé chronique

Dans l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, on demandait également au répondant s'il souffrait de problèmes de santé chroniques18 qui avaient été diagnostiqués par un professionnel de la santé. La moitié des Métis (50 %) et des membres des Premières Nations vivant hors réserve (49 %) qui habitaient en Saskatchewan ont déclaré qu'ils avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé chronique. Chez les adultes des Premières Nations, les problèmes les plus souvent déclarés étaient les suivants : l'arthrite ou les rhumatismes (18 %), l'hypertension artérielle, les maladies du cœur ou les troubles dus à un accident vasculaire cérébral (17 %) et les problèmes respiratoires19 (14 %). Dans le cas des Métis, les problèmes les plus souvent mentionnés étaient l'arthrite ou les rhumatismes (20 %), les maladies du cœur ou les troubles dus à un accident vasculaire cérébral (20 %) ainsi que les problèmes d'estomac ou les ulcères de l'intestin (14 %).


Notes :

  1. La région géographique couverte dans ce rapport est l'agglomération de recensement (AR) de Prince Albert. Une agglomération de recensement doit avoir un noyau urbain d'au moins 10 000 habitants. Pour une carte, voir : Carte.
  2. Comprend les personnes qui ont déclaré plus d'une identité autochtone et celles qui ont indiqué être des Indiens inscrits ou des Indiens des traités et/ou des membres d'une bande indienne ou d'une Première Nation, sans avoir déclaré une identité autochtone.
  3. L'âge médian est le point exact où une moitié de la population est plus âgée et l'autre moitié est plus jeune.
  4. Une nouvelle version de la question portant sur la fréquentation scolaire a été utilisée pour le Recensement de 2006. Des études de certification des données ont montré des variations importantes par rapport aux données des recensements précédents ainsi qu'en comparaison avec l'Enquête sur la population active. Il semble que les données du Recensement de 2006 pourraient surestimer la fréquentation scolaire des personnes âgées de 45 ans et plus. Nous recommandons donc aux utilisateurs des données d'interpréter avec prudence les résultats du Recensement de 2006 pour la fréquentation scolaire. Pour plus de renseignements sur les changements apportés au questionnaire relatif au module sur la scolarité, voir : Questions du recensement relatives à la scolarité : quelques changements importants.
  5. Le taux de chômage donné correspond au nombre de chômeurs dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population active dans ce groupe pendant la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006).
  6. Le taux d'emploi pour un groupe donné correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe, exprimé en pourcentage de la population totale de ce groupe.
  7. L'expression « personnes ayant travaillé à temps plein toute l'année » désigne les personnes de 15 ans et plus qui ont travaillé, à un emploi salarié ou à leur compte, de 49 à 52 semaines surtout à temps plein en 2005.
  8. Genre de travail que faisaient les personnes pendant la semaine de référence, défini d'après le type d'emploi occupé par la personne recensé et la description des tâches les plus importantes qui s'y rattachent. Si le recensé n'avait pas d'emploi au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le recensement (le 16 mai 2006), les données portent sur l'emploi qu'il avait occupé le plus longtemps depuis le 1er janvier 2005. Les personnes qui avaient deux emplois et plus devaient donner des renseignements sur l'emploi auquel elles avaient consacré le plus d'heures de travail.
  9. Les catégories professionnelles peuvent renfermer une vaste gamme de compétences. Par exemple, la catégorie « Affaires, finance et administration » comprend aussi bien des professions requérant un grade universitaire que des emplois de nature cléricale requérant un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent.
  10. Gains médians : les niveaux des gains et du revenu qui séparent la population en deux parties égales, c'est-à-dire que la moitié de la population reçoit moins que le montant donné, et l'autre moitié reçoit plus. Gains (salarié ou bénéficiaire d'un revenu d'emploi) : personnes âgées de 15 ans et plus ayant reçu un revenu au cours de l'année civile 2005 sous forme de salaires et traitements, de revenu net dans une entreprise non agricole non constituée en société et/ou dans l'exercice d'une profession et de revenu net provenant d'un travail autonome agricole.
  11. Revenu total – revenu total en espèces, reçu par les personnes âgées de 15 ans et plus durant l'année civile 2005, provenant des sources suivantes : salaires et traitements (total); revenu agricole net; revenu non agricole net de l'exploitation d'une entreprise non constituée en société et/ou de l'exercice d'une profession; prestations pour enfants; pension de sécurité de la vieillesse et Supplément de revenu garanti; prestations du Régime de rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada; prestations d'assurance emploi; autre revenu provenant de sources publiques; dividendes, intérêts d'obligations, de dépôts et de certificats d'épargne, et autre revenu de placements; pensions de retraite et rentes, y compris les rentes de régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) et de fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR); autre revenu en espèces.
  12. Le seuil de faible revenu (SFR) est une mesure statistique du seuil de revenu en dessous duquel les Canadiens consacrent approximativement au moins un cinquième de plus de leur revenu que la moyenne des familles à l'alimentation, au logement et à l'habillement. Pour de plus amples renseignements sur la matrice des SFR après impôt de 2005, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, produit no 92-566-XWF au catalogue.
  13. Certaines populations, dont les personnes vivant dans les réserves indiennes, sont exclues. Cela est dû au fait que les SFR sont fondés sur certains comportements du revenu et des dépenses qu'il était impossible de tirer des données d'enquête relatives à l'ensemble de la population (l'enquête ne couvre pas les résidents des trois territoires ainsi que les pensionnaires d'un établissement institutionnel et les personnes vivant dans des réserves indiennes ou des casernes militaires).
  14. Par exemple, les étudiants qui retournent vivre chez leurs parents durant l'année doivent être inscrits à l'adresse de leurs parents, même s'ils demeurent ailleurs pendant leurs études ou leur emploi d'été.
  15. Les logements nécessitant des réparations majeures sont ceux pour lesquels, de l'avis du répondant, il faut effectuer des réparations majeures lorsque la plomberie ou l'installation électrique est défectueuse, que la charpente des murs, des planchers ou des plafonds doit être réparée, etc.
  16. Un logement est surpeuplé lorsqu'il compte plus d'une personne par pièce. Les salles de bain, les corridors, les vestibules et les pièces servant exclusivement à des fins commerciales ne sont pas considérés comme des pièces.
  17. Les données sont présentées au niveau provincial, parce qu'elles ne sont pas disponibles pour Prince Albert.
  18. Les problèmes de santé chroniques étaient ceux qui avaient duré ou devaient durer six mois pour lesquels ils avaient reçu un diagnostic d'un professionnel de la santé.
  19. Les problèmes respiratoires incluent l'asthme, la bronchite chronique et l'emphysème.