Les maisons d'hébergement au Canada : feuillets d'information pour le Canada, les provinces et les territoires, 2009-2010

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par Adam Cotter et Marta Burczycka

Au Canada, les femmes qui cherchent à fuir des situations de violence peuvent obtenir de l'aide dans un refuge, tant pour elles-mêmes que pour leurs enfants. Les refuges pour femmes violentées offrent aux résidentes un lieu sûr où rester, en plus de l'accès à divers programmes et services conçus pour les aider à faire la transition vers une vie sans violence.

Il existe divers types d'établissements au Canada qui offrent des services aux femmes violentées ayant besoin d'hébergement : 

  1. Maison d'hébergement ou refuge :  Établissement offrant un hébergement de courte durée ou de durée moyenne (1 jour à 11 semaines) en lieu sûr pour les femmes violentées avec ou sans enfants. Ce type de refuge peut également être appelé une maison d'hébergement de première étape.
  2. Maison d'hébergement de deuxième étape :  Établissement offrant un hébergement de plus longue durée (3 à 12 mois) en lieu sûr avec services de soutien et d'aiguillage, conçu pour aider les femmes pendant qu'elles cherchent un logement permanent.
  3. Centre ou refuge d'urgence pour femmes :  Établissement de dépannage de courte durée (1 à 21 jours) pour les femmes et leurs enfants à charge.
  4. Refuge d'urgence :  Établissement offrant un hébergement de courte durée (1 à 3 jours) pour une grande diversité de groupes, pas seulement pour les femmes violentées. Certains refuges peuvent accueillir des hommes aussi bien que des femmes. On peut y héberger des personnes qui ne sont pas victimes de violence familiale, mais qui se trouvent sans endroit où rester en raison d'une situation d'urgence (p. ex. expulsion pour non-paiement du loyer).
  5. Réseau de maisons d'hébergement :  Réseau de résidences privées dans des régions rurales ou éloignées où il n'existe pas d'hébergement complet fonctionnel. Il s'agit d'un hébergement auxiliaire d'urgence de très courte durée (1 à 3 jours) pour les femmes.
  6. Autre :  Tous les autres établissements d'hébergement offrant des services aux femmes violentées, avec ou sans enfants, qui ne sont pas classés ailleurs. Cette catégorie comprend les centres de prévention de la violence familiale en milieu rural de l'Alberta, les logements provisoires au Manitoba, les centres de ressources familiales en Ontario et d'autres types de refuges d'urgence, tels que les YWCA. À noter qu'il se peut que ces services ne soient pas offerts uniquement aux femmes violentées.

Dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre la violence familiale, Statistique Canada réalise l'Enquête sur les maisons d'hébergement tous les deux ans. Cette enquête, qui recueille des renseignements auprès de tous les établissements d'hébergement au Canada offrant des services aux femmes violentées à la recherche d'un refuge, permet de mesurer la disponibilité et l'utilisation de ces établissements, et de mieux comprendre les besoins de la clientèle qu'ils desservent.

En 2009-2010, 593 refuges ont été contactés 1 . On a demandé aux répondants de fournir des données sur les caractéristiques des établissements (p. ex. le nombre de lits et le nombre d'admissions annuelles) et les types de services fournis au cours de la période de 12 mois précédente (du 1er avril 2009 au 31 mars 2010). On a également demandé aux répondants de fournir des renseignements sur les femmes et les enfants vivant dans le refuge le jour de l'instantané (le 15 avril 2010).

Statistique Canada effectue de longues consultations auprès des gouvernements provinciaux et territoriaux, des maisons d'hébergement et d'autres organismes sociaux afin de relever tous les établissements. Sont exclus les groupes (particuliers, organismes religieux, etc.) qui offrent officieusement des services d'hébergement aux femmes violentées à l'extérieur des cadres de financement et de réglementation du gouvernement provincial ou territorial, ou encore d'organismes sociaux.

Feuillet d'information : Canada

Profil des refuges

  1. En 2009-2010, on a dénombré plus de 103 000 admissions de femmes et d'enfants dans 593 refuges offrant des services aux femmes violentées à l'étendue du Canada (tableau 12 , 3 . Parmi ces refuges, 287 étaient des maisons d'hébergement, 115 étaient des maisons d'hébergement de deuxième étape, 73 étaient des centres d'urgence pour femmes, 73 étaient des refuges d'urgence, 8 étaient des centres de ressources familiales (en Ontario seulement) et 37 étaient un autre type de refuge 4 .
  2. Les établissements au Canada offraient en moyenne 19 lits autorisés par refuge en 2010 5 . Au total, on a dénombré 11 461 lits offerts d'un bout à l'autre du Canada, ce qui représente une hausse de 757 lits (+7 %) depuis 2008, dernière année au cours de laquelle ces renseignements ont été recueillis.
  3. Les services suivants étaient offerts dans la majorité des refuges canadiens : planification de la sécurité ou de la protection (92 %), défense des droits des femmes (92 %), services de transport (89 %), services d'aiguillage pour un logement (87 %) et counseling individuel à court terme (87 %) 6 .
  4. Bon nombre de refuges au Canada offraient des services adaptés aux besoins des enfants hébergés. De ces services, les plus souvent fournis étaient les espaces récréatifs extérieurs (78 %) et intérieurs (75 %), le counseling individuel (65 %) et les programmes pour les enfants témoins ou victimes de mauvais traitements (65 %) 7 .
  5. À l'étendue du Canada, 146 établissements ont indiqué desservir une population vivant dans les réserves en 2010, et 79 % d'entre eux offraient des services adaptés aux besoins des femmes autochtones 8 . En outre, 59 % des refuges qui n'ont pas indiqué desservir de population vivant dans une réserve offraient aux femmes autochtones des services adaptés aux différences culturelles.
  6. Bien des refuges au Canada offraient des services aux clients ayant des besoins particuliers. Ainsi, plus des trois quarts (78 %) des refuges avaient au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant. De plus, 24 % offraient des services spécialisés aux clients ayant une déficience auditive, comme l'accès à des téléscripteurs, tandis que 18 % offraient des services spécialisés aux personnes ayant une déficience visuelle, y compris le matériel de lecture en gros caractères.
  7. Outre l'anglais (97 %) et le français (58 %), les refuges pour femmes violentées au Canada offraient des services aux clients dans plusieurs autres langues, dont l'espagnol (30 %), le pendjabi (12 %), l'allemand (11 %), l'hindi (11 %) et l'arabe (10 %) 9 . Par ailleurs, 21 % des refuges au pays offraient des services dans au moins une langue autochtone, les plus fréquentes étant le cri, l'ojibway et l'inuktitut.

Profil des résidents en date du 15 avril 2010

  1. Le 15 avril 2010, 8 256 femmes et enfants vivaient dans les refuges pour femmes violentées au Canada, en hausse de 622 personnes (8 %) par rapport au jour de l'instantané précédent, soit le 16 avril 2008. Parmi ces résidents, 4 645 (56 %) étaient des femmes et 3 611 (44 %) étaient leurs enfants à charge (tableau 1).
  2. Un peu plus du tiers (35 %) des femmes et des enfants vivant dans un refuge au Canada le jour de l'instantané séjournaient à une maison d'hébergement, et le quart (25 %) habitaient dans une maison d'hébergement de deuxième étape.
  3. Le plus souvent, les femmes résidant dans des refuges du Canada le 15 avril 2010 s'y étaient présentées spontanément (32 %). D'autres femmes avaient été aiguillées par une autre maison d'hébergement (13 %), par un autre organisme ou groupe communautaire (13 %) ou par des membres de la famille ou des amis (8 %).
  4. Au total, 426 femmes se sont vu refuser l'hébergement dans un refuge au Canada le jour de l'instantané, le plus souvent parce que le refuge était complet (50 %). Les problèmes de santé mentale (10 %) et la toxicomanie ou l'alcoolisme (8 %) étaient d'autres motifs fréquents du refus de l'admission.
  5. Trois femmes sur 10 (31 %) vivant dans un refuge au Canada le jour de l'instantané y avaient déjà séjourné auparavant. Parmi ces femmes, 40 % avaient séjourné au même refuge une fois au cours des 12 mois précédant le jour de l'instantané, 27 % y avaient séjourné de deux à quatre fois, et 12 % y avaient résidé cinq fois ou plus. Les femmes restantes (21 %) avaient séjourné au refuge plus de 12 mois avant le jour de l'instantané.
  6. Parmi les femmes qui se trouvaient dans un refuge le 15 avril 2010, 3 310 (71 %) y étaient principalement pour des motifs de violence 10 , ce qui donne un taux de 23 femmes de 15 ans et plus pour 100 000 au Canada(graphique 1). Ce taux est demeuré inchangé par rapport à celui noté le jour de l'instantané précédent en 2008 11 .
  7. Près des trois quarts (73 %) des femmes violentées vivant dans un refuge au Canada ont indiqué que leur partenaire intime actuel (conjoint en droit, conjoint de fait ou petit ami) était l'agresseur 12 . Une proportion de 15 % des femmes ont mentionné qu'un ex-partenaire intime était l'agresseur. Les femmes restantes (12 %) ont dit avoir été agressées par une personne autre qu'un partenaire intime, comme un autre membre de la famille, un ami, une connaissance, un fournisseur de soins ou une personne en position d'autorité.
  8. Le jour de l'instantané, 4 femmes violentées hébergées dans un refuge au Canada sur 10 (40 %) ont mentionné que l'affaire de violence la plus récente avait été signalée à la police. Des accusations ont été portées contre l'agresseur dans 60 % des cas signalés à la police 13 .
  9. À l'échelle nationale, certaines femmes ont demandé à être hébergées pour des raisons autres que la violence, notamment l'incapacité de trouver un logement abordable (30 %), les problèmes de santé mentale (23 %) et la toxicomanie ou l'alcoolisme (19 %) 14 .

Feuillet d'information : Terre-Neuve-et-Labrador

Profil des refuges

  1. En 2010, on a dénombré 16 refuges à Terre-Neuve-et-Labrador qui offraient des services aux femmes violentées : 7 maisons d'hébergement, 5 maisons d'hébergement de deuxième étape, 2 centres d'urgence pour femmes, 1 refuge d'urgence et 1 programme de consultation en santé mentale 15 , 16 . Près de 900 admissions de femmes et d'enfants du 1er avril 2009 au 31 mars 2010 ont été déclarées par ces refuges (tableau 217 .
  2. Les refuges de Terre-Neuve-et-Labrador ont fourni 194 lits autorisés à des femmes violentées et à leurs enfants, en hausse de 15 lits (8 %) depuis 2008, dernière année au cours de laquelle ces renseignements ont été recueillis 18 . Il s'agit d'une moyenne de 12 lits par établissement, ce qui est inférieur à la moyenne canadienne de 19 lits par refuge.
  3. La majorité des refuges à Terre-Neuve-et-Labrador offraient les services suivants aux femmes : défense des droits des femmes (94 %), apprentissage de l'autonomie fonctionnelle (88 %) et services d'aiguillage pour un logement (88 %). De plus, tous les refuges à Terre-Neuve-et-Labrador offraient des services de planification de la sécurité ou de la protection 19 .
  4. La plupart des refuges de Terre-Neuve-et-Labrador offraient également des services aux enfants. Les plus courants étaient les espaces récréatifs intérieurs (75 %) et extérieurs (69 %), ainsi que les services de gardiennage (38 %) 20 .
  5. Cinq des 16 refuges à Terre-Neuve-et-Labrador ont indiqué qu'ils offraient des services adaptés aux besoins des femmes autochtones 21 , et deux refuges ont dit desservir une population vivant dans les réserves.
  6. La majorité des refuges à Terre-Neuve-et-Labrador offraient aussi des services aux clients ayant des besoins particuliers. Ainsi, 8 refuges sur 10 (81 %) avaient des entrées permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant. Par ailleurs, certains refuges offraient des services en langage gestuel aux clients ayant une déficience auditive (19 %) ou du matériel de lecture en gros caractères aux clients ayant une déficience visuelle (19 %).
  7. En plus de l'anglais (100 %) et du français (19 %), trois refuges de Terre-Neuve-et-Labrador offraient des services aux clients dans une langue autochtone. Chacun de ces refuges a indiqué offrir des services en inuktitut 22 .

Profil des résidents en date du 15 avril 2010

  1. Le 15 avril 2010, on comptait 168 résidents dans les refuges pour femmes violentées à Terre-Neuve-et-Labrador, en hausse de 44 résidents (35 %) par rapport à deux ans plus tôt. Parmi ces résidents, 97 (58 %) étaient des femmes et 71 (42 %) étaient des enfants à charge (tableau 2).
  2. Plus de la moitié (53 %) des femmes et des enfants séjournant à des refuges à Terre-Neuve-et-Labrador le jour de l'instantané étaient dans une maison d'hébergement (tableau 2).
  3. Une femme s'est vu refuser l'hébergement dans un refuge à Terre-Neuve-et-Labrador le 15 avril 2010 23 .
  4. Le quart (24 %) des femmes résidant dans un refuge à Terre-Neuve-et-Labrador le jour de l'instantané avaient déjà séjourné à cet établissement auparavant. Parmi les femmes ayant déjà séjourné à l'établissement, environ la moitié (48 %) y avaient séjourné une fois au cours des 12 mois précédant le jour de l'instantané.
  5. Le 15 avril 2010, 56 % des résidentes des refuges à Terre-Neuve-et-Labrador y étaient principalement pour des motifs de violence, soit un taux de 24 femmes pour 100 000 (graphique 124 , 25 .
  6. Parmi les femmes violentées qui se trouvaient dans des refuges à Terre-Neuve-et-Labrador, 88 % ont indiqué que leur partenaire intime actuel était l'agresseur, comparativement à 73 % à l'échelle nationale 26 . Les 12 % restants de femmes ont dit que l'agresseur était un membre de la famille.
  7. Pour environ le tiers (32 %) des femmes violentées hébergées dans les refuges à Terre-Neuve-et-Labrador, l'affaire de violence la plus récente avait été signalée à la police, une proportion inférieure à la moyenne canadienne (40 %). Des accusations ont été portées contre l'agresseur dans 38 % des cas signalés à la police 27 .
  8. Un peu plus de 1 femme sur 10 dans les refuges de Terre-Neuve-et-Labrador a mentionné la toxicomanie ou l'alcoolisme (13 %) ou des problèmes de santé mentale (12 %) comme raison de leur recherche d'hébergement, par rapport à 19 % et à 23 %, respectivement, à l'échelle nationale 28 .

Feuillet d'information : Île-du-Prince-Édouard

Profil des refuges

  1. En 2010, 4 refuges à l'Île-du-Prince-Édouard offraient des services aux femmes violentées : 2 maisons d'hébergement de deuxième étape et 2 refuges d'urgence 29 , 30 . Du 1er avril 2009 au 31 mars 2010, on a enregistré environ 260 admissions de femmes et d'enfants dans ces refuges 31 . L'Île-du-Prince-Édouard était la seule parmi les provinces et territoires à ne pas avoir déclaré de maison d'hébergement en activité.
  2. Au total, les quatre refuges à l'Île-du-Prince-Édouard offraient 54 lits autorisés, en baisse de 1 lit (–2 %) par rapport à 2008 32 . Ces refuges offraient en moyenne 14 lits par établissement, ce qui plaçait l'Île-du-Prince-Édouard au-dessous de la moyenne nationale de 19 lits par refuge.
  3. Tous les refuges de l'Île-du-Prince-Édouard offraient des services de défense des droits des femmes hébergées et de counseling individuel à court terme. De plus, les services suivants étaient offerts par 3 des 4 refuges : planification de la sécurité ou de la protection, ligne d'écoute téléphonique 24 heures sur 24, apprentissage de l'autonomie fonctionnelle, compétences parentales et services de transport.
  4. Des services étaient également offerts aux enfants hébergés. Le service le plus fréquent était le counseling individuel à court terme, disponible dans trois refuges à l'Île-du-Prince-Édouard.
  5. Aucun des refuges de l'Île-du-Prince-Édouard n'a dit desservir de population vivant dans une réserve ou offrir des services adaptés aux besoins des femmes et des enfants autochtones 33 .
  6. Un refuge à l'Île-du-Prince-Édouard offrait des services aux clients ayant des besoins particuliers, dont au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant. Aucun refuge n'a indiqué offrir des services spécialisés aux personnes ayant une déficience visuelle ou auditive.
  7. Tous les refuges pour femmes violentées vivant à l'Île-du-Prince-Édouard offraient des services en anglais. En outre, un refuge offrait des services en français. Les refuges n'ont pas indiqué offrir de services dans d'autres langues.

Profil des résidents en date du 15 avril 2010 34 

  1. Le 15 avril 2010, 37 femmes et enfants étaient hébergés dans des refuges pour femmes violentées à l'Île-du-Prince-Édouard (tableau 3), soit près du double du nombre déclaré lors de l'instantané précédent en 2008 (en hausse de 18 personnes ou 95 %).
  2. Les maisons d'hébergement de deuxième étape comptaient environ 17 % des admissions annuelles de femmes et d'enfants à l'Île-du-Prince-Édouard, mais la majorité (59 %) des femmes et des enfants séjournant à des refuges le jour de l'instantané vivaient dans ce type d'établissement (tableau 3). En moyenne, les maisons d'hébergement de deuxième étape permettent une durée de séjour plus longue que les établissements d'urgence.
  3. Les refuges à l'Île-du-Prince-Édouard ont déclaré qu'aucune femme ne s'est vu refuser l'hébergement dans un refuge le 15 avril 2010.
  4. Environ 3 femmes sur 10 (29 %) vivant dans un refuge de l'Île-du-Prince-Édouard le jour de l'instantané avaient déjà séjourné à cet établissement auparavant; la plupart de ces femmes y avaient séjourné une fois (43 %) ou de deux à quatre fois (43 %) au cours des 12 mois précédents.
  5. Le 15 avril 2010, 20 femmes résidaient dans un refuge principalement pour des motifs de violence pour chaque tranche de 100 000 femmes à l'Île-du-Prince-Édouard (graphique 135 . L'Île-du-Prince-Édouard a affiché la plus faible proportion de femmes vivant dans un refuge principalement pour des motifs de violence; le jour de l'instantané, 50 % des femmes qui vivaient dans un refuge s'y trouvaient surtout en raison de la violence, comparativement à 71 % des femmes hébergées à l'étendue du Canada 36 .
  6. Environ 6 femmes sur 10 (58 %) résidant dans un refuge à l'Île-du-Prince-Édouard le jour de l'instantané ont indiqué que leur conjoint en droit actuel était l'agresseur.
  7. Parmi les femmes résidant dans un refuge à l'Île-du-Prince-Édouard le jour de l'instantané, 17 % ont mentionné l'incapacité de trouver un logement abordable comme raison de la recherche d'hébergement.

Feuillet d'information : Nouvelle-Écosse

Profil des refuges

  1. Près de 2 200 admissions de femmes et d'enfants ont été enregistrées par les 18 refuges (c.-à-d. 12 maisons d'hébergement, 5 maisons d'hébergement de deuxième étape et 1 refuge d'urgence) qui offraient des services aux femmes violentées vivant en Nouvelle-Écosse en 2009-2010 (tableau 437 , 38 , 39 .
  2. On a dénombré 304 lits autorisés dans les refuges de la Nouvelle-Écosse en 2010, ce qui représente une hausse de 88 lits par rapport à 2008 40 . Cette augmentation de 41 % était la plus marquée jamais enregistrée dans toutes les provinces depuis le cycle d'enquête précédent. Les établissements en Nouvelle-Écosse comptaient en moyenne 17 lits, un nombre légèrement en deçà de la moyenne canadienne de 19 lits par établissement.
  3. Quatre services étaient offerts aux femmes hébergées à tous les établissements en Nouvelle-Écosse : planification de la sécurité ou de la protection, services d'aiguillage pour un logement, défense des droits des femmes et services de transport.
  4. Les refuges en Nouvelle-Écosse offraient également des services aux enfants hébergés, les plus courants étant les espaces récréatifs intérieurs ou extérieurs (83 %), le counseling individuel (78 %), le counseling collectif (72 %) et les programmes pour les enfants témoins ou victimes de mauvais traitements (72 %) 41 .
  5. Le tiers (33 %) des refuges en Nouvelle-Écosse ont indiqué desservir une population vivant dans les réserves; 8 de ces refuges sur 10 (83 %) offraient des services adaptés aux besoins des femmes autochtones. Parmi les refuges qui n'ont pas dit desservir de population vivant dans une réserve, les trois quarts (75 %) offraient des services adaptés aux femmes autochtones 42 .
  6. Bon nombre de refuges en Nouvelle-Écosse offraient des services aux clients ayant des besoins particuliers. Ainsi, 83 % ont déclaré avoir au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant. L'accès à des téléscripteurs (22 %) ou à du matériel de lecture en gros caractères (22 %) pour les clients ayant une déficience auditive ou visuelle était également offert par certains refuges.
  7. En plus de l'anglais (100 %), les refuges en Nouvelle-Écosse offraient des services aux clients dans d'autres langues, notamment en français (28 %) et en espagnol (11 %). Trois refuges (17 %) offraient également des services aux clients en micmac (une langue autochtone).

Profil des résidents en date du 15 avril 2010

  1. On a dénombré 168 femmes et enfants dans les refuges en Nouvelle-Écosse le 15 avril 2010, en hausse de 27 résidents (19 %) par rapport au 16 avril 2008, soit le jour de l'instantané précédent. Parmi ces résidents, il y avait 84 (50 %) femmes et 84 (50 %) enfants à charge (tableau 4).
  2. Le jour de l'instantané, environ la moitié (51 %) des femmes et des enfants dans les refuges en Nouvelle-Écosse séjournaient à une maison d'hébergement. Les maisons d'hébergement de deuxième étape comptaient relativement peu d'admissions annuelles (5 %), mais 4 résidents sur 10 (41 %) se trouvaient dans ce type de refuge le jour de l'instantané (tableau 4). En moyenne, les maisons d'hébergement de deuxième étape permettent une durée de séjour plus longue que les établissements d'urgence.
  3. Les refuges en Nouvelle-Écosse ont déclaré que trois femmes se sont vu refuser l'hébergement dans un refuge le 15 avril 2010, notamment parce que le refuge était complet.
  4. Plus du quart (27 %) des femmes dans les refuges en Nouvelle-Écosse avaient déjà séjourné à cet établissement. Environ 4 de ces femmes sur 10 (38 %) avaient séjourné à ce refuge plus de 12 mois avant le jour de l'instantané.
  5. Environ 9 femmes sur 10 (87 %) vivant dans un refuge en Nouvelle-Écosse le jour de l'instantané s'y trouvaient principalement pour des motifs de violence 43 . La Nouvelle-Écosse (de même que le Québec) a affiché le plus faible taux de femmes dans les refuges pour fuir la violence — 18 femmes pour 100 000 vivaient dans un refuge en raison de la violence (graphique 144 .
  6. Près des trois quarts (73 %) des femmes violentées vivant dans un refuge de la Nouvelle-Écosse le jour de l'instantané ont indiqué que leur partenaire intime actuel (conjoint en droit, conjoint de fait ou petit ami) était l'agresseur. De plus, 16 % des femmes ont mentionné qu'un ex-partenaire intime était l'agresseur 45 . Les femmes restantes (11 %) ont dit avoir été agressées par une personne autre qu'un partenaire intime, comme un autre membre de la famille, un ami ou une connaissance.
  7. Les femmes violentées se trouvant dans un refuge en Nouvelle-Écosse ont indiqué que moins de la moitié (47 %) des affaires de violence les plus récentes ayant donné lieu à leur admission dans un refuge avaient été signalées à la police. Des accusations ont été portées contre l'agresseur dans 36 % des cas signalés à la police 46 .
  8. Les femmes vivant dans un refuge en Nouvelle-Écosse ont été moitié moins nombreuses que la moyenne nationale à mentionner l'incapacité de trouver un logement abordable comme raison de leur demande d'hébergement (15 % par rapport à 30 %).

Feuillet d'information : Nouveau-Brunswick

Profil des refuges

  1. En 2010, 23 refuges au Nouveau-Brunswick offraient des services aux femmes violentées : 15 maisons d'hébergement, 5 maisons d'hébergement de deuxième étape et 3 refuges d'urgence 47 , 48 . Environ 1 750 admissions de femmes et d'enfants ont été enregistrées en 2009-2010 49 .
  2. L'ensemble des refuges au Nouveau-Brunswick comptaient 324 lits autorisés, en hausse de 17 lits (6 %) depuis 2008 50 . La moyenne provinciale de 14 lits par établissement se situait au-dessous de la moyenne nationale de 19 lits par établissement.
  3. La majorité des refuges au Nouveau-Brunswick offraient des services de counseling individuel à court terme (96 %), d'aiguillage pour un logement (83 %), de transport (83 %), d'apprentissage de l'autonomie fonctionnelle (74 %) et de planification de la sécurité ou de la protection (70 %) aux femmes hébergées 51 .
  4. Comme dans les refuges à l'étendue du Canada, les trois services les plus couramment offerts aux enfants hébergés dans les refuges au Nouveau-Brunswick étaient les espaces récréatifs extérieurs (78 %) et intérieurs (74 %), ainsi que le counseling individuel à court terme (52 %) 52 .
  5. Parmi les trois refuges au Nouveau-Brunswick qui ont déclaré desservir une population vivant dans les réserves, deux offraient des services adaptés aux besoins des femmes autochtones. Deux refuges sur 10 (20 %) qui n'ont pas indiqué desservir de population vivant dans une réserve ont mentionné qu'ils offraient des services adaptés aux besoins des femmes autochtones 53 . Un refuge au Nouveau-Brunswick a déclaré offrir des services en micmac (une langue autochtone).
  6. Six refuges sur 10 (61 %) au Nouveau-Brunswick offraient au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant. Un refuge a indiqué qu'un service spécialisé en langage gestuel était offert aux personnes ayant une déficience auditive.
  7. Tous les refuges au Nouveau-Brunswick offraient des services aux clients en anglais, et près des trois quarts (74 %) offraient des services en français. Chacune des langues suivantes était offerte à un refuge, respectivement : l'arabe, le chinois, le grec, l'espagnol et le vietnamien.

Profil des résidents en date du 15 avril 2010

  1. Le 15 avril 2010, on comptait 164 résidents dans les refuges pour femmes violentées au Nouveau-Brunswick, en baisse de 29 résidents (–15 %) par rapport au jour de l'instantané précédent. Parmi les résidents présents au jour de l'instantané, 97 (59 %) étaient des femmes et 67 (41 %) étaient des enfants à charge (tableau 5).
  2. Près de la moitié (46 %) des femmes et des enfants résidant dans un refuge au Nouveau-Brunswick le jour de l'instantané étaient dans des maisons d'hébergement de deuxième étape (tableau 5). En moyenne, les maisons d'hébergement de deuxième étape permettent une durée de séjour plus longue que les établissements d'urgence.
  3. Une femme s'est vu refuser l'hébergement dans un refuge au Nouveau-Brunswick le 15 avril 2010 54 .
  4. Pour 27 % des femmes qui se trouvaient dans un refuge au Nouveau-Brunswick le jour de l'instantané, ce n'était pas leur premier séjour à cet établissement. Parmi les femmes ayant déjà séjourné à l'établissement, 4 sur 10 (42 %) y avaient séjourné de deux à quatre fois au cours des 12 mois précédents.
  5. Parmi les femmes qui se trouvaient dans un refuge le 15 avril 2010, 69 % y étaient principalement pour des motifs de violence, soit un taux de 21 femmes pour 100 000 au Nouveau-Brunswick 55 . Ce taux était inférieur au taux national de 23 femmes pour 100 000 résidant dans un refuge principalement pour des motifs de violence (graphique 156 .
  6. Les trois quarts (75 %) des femmes violentées vivant dans un refuge du Nouveau-Brunswick le jour de l'instantané ont indiqué avoir été agressées par leur partenaire intime actuel (conjoint en droit, conjoint de fait ou petit ami) 57 . De plus, 7 % des femmes ont mentionné qu'un ex-partenaire intime était l'agresseur. Les femmes restantes (18 %) ont dit avoir été agressées par une personne autre qu'un partenaire intime, comme un autre membre de la famille, un ami, une connaissance ou un fournisseur de soins.
  7. Le quart (25 %) des femmes violentées vivant dans les refuges au Nouveau-Brunswick ont indiqué que l'affaire de violence la plus récente avait été signalée à la police, une proportion inférieure à la moyenne canadienne (40 %). Des accusations ont été portées contre l'agresseur dans 40 % des cas signalés à la police 58 .
  8. Parmi les autres raisons pour lesquelles les femmes ont dit chercher à être hébergées dans un refuge au Nouveau-Brunswick, il y avait l'incapacité de trouver un logement abordable (19 %), les problèmes de santé mentale (19 %) et la toxicomanie ou l'alcoolisme (18 %) 59 .

Feuillet d'information : Québec

Profil des refuges

  1. On a dénombré près de 22 000 admissions de femmes et d'enfants dans les 126 refuges offrant des services aux femmes violentées au Québec en 2009-2010 60 . Ces refuges comprenaient 99 maisons d'hébergement, 13 maisons d'hébergement de deuxième étape, 5 centres d'urgence pour femmes, 2 refuges d'urgence et 7 autres types de refuges 61 , 62 .
  2. Il y avait 1 968 lits autorisés offerts par les refuges au Québec, en hausse de 185 lits (10 %) depuis 2008 63 , soit une moyenne de 16 lits par établissement. Il s'agit d'un nombre inférieur à la moyenne nationale de 19 lits par refuge.
  3. La majorité des refuges du Québec offraient les services suivants aux résidentes : services de transport (96 %), counseling individuel à court terme (95 %), défense des droits des femmes (90 %), planification de la sécurité ou de la protection (90 %) et compétences parentales (87 %) 64 .
  4. Les refuges au Québec offraient également des services aux enfants hébergés; les services les plus couramment offerts étaient les espaces récréatifs extérieurs (84 %), le counseling individuel (83 %) et les espaces récréatifs intérieurs (81 %) 65 .
  5. Parmi les refuges du Québec, 21 ont indiqué desservir une population vivant dans les réserves. Des services adaptés aux besoins des femmes autochtones étaient offerts par 57 % des refuges qui desservaient une population vivant dans les réserves, comparativement à 37 % des refuges qui ne desservaient pas de population vivant dans une réserve 66 .
  6. Bon nombre de refuges offraient des services spécialisés aux clients ayant des besoins particuliers. Plus de la moitié (55 %) des refuges du Québec ont déclaré avoir au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant. Certains refuges offraient également des services en langage gestuel (9 %) ou du matériel de lecture en gros caractères (5 %) pour les clients ayant une déficience auditive ou visuelle.
  7. En plus du français (96 %) et de l'anglais (86 %), les refuges au Québec offraient des services aux clients en espagnol (34 %) et en arabe (13 %). Par ailleurs, 7 % des refuges offraient des services dans au moins une langue autochtone, les plus fréquentes étant le cri, l'inuktitut et l'algonquin.

Profil des résidents en date du 15 avril 2010

  1. On a dénombré 1 437 résidents dans les refuges qui offraient des services aux femmes violentées au Québec le 15 avril 2010, en hausse de 175 résidents (14 %) par rapport au jour de l'instantané précédent. Parmi ces résidents, 918 (64 %) étaient des femmes et 519 (36 %) étaient des enfants à charge (tableau 667 .
  2. Plus des deux tiers (70 %) des femmes et des enfants dans les refuges du Québec le jour de l'instantané se trouvaient dans des maisons d'hébergement.
  3. Au total, 104 femmes se sont vu refuser l'hébergement dans un refuge pour femmes violentées au Québec le jour de l'instantané, le plus souvent parce que le refuge était complet.
  4. Trois femmes dans les refuges du Québec sur 10 (30 %) le jour de l'instantané avaient déjà séjourné à cet établissement. Parmi ces femmes, 37 % y avaient séjourné une fois au cours des 12 mois précédents.
  5. Le 15 avril 2010, 18 femmes pour 100 000 vivaient dans un refuge au Québec principalement pour des motifs de violence, soit le plus faible taux (de même que la Nouvelle-Écosse) de toutes les provinces 68 , 69 . Les deux tiers (67 %) des femmes qui vivaient dans les refuges du Québec le jour de l'instantané s'y trouvaient principalement pour fuir la violence, comparativement à la moyenne nationale de 71 %.
  6. La majorité (72 %) des femmes violentées vivant dans un refuge du Québec ont indiqué avoir été agressées par leur partenaire intime actuel (conjoint en droit, conjoint de fait ou petit ami). De plus, 21 % des femmes ont mentionné qu'un ex-partenaire intime était l'agresseur 70 . Les femmes restantes (7 %) ont dit avoir été agressées par une personne autre qu'un partenaire intime, comme un autre membre de la famille, un ami, une connaissance, un fournisseur de soins ou une personne en position d'autorité.
  7. Un peu moins du tiers (30 %) des femmes violentées vivant dans un refuge au Québec ont indiqué que l'affaire de violence la plus récente avait été signalée à la police. Des accusations ont été portées contre l'agresseur dans les trois quarts (74 %) des cas signalés à la police 71 .
  8. Les femmes vivant dans un refuge au Québec ont été plus nombreuses que les femmes des autres provinces à mentionner des problèmes de santé mentale (27 %) comme raison de la demande d'hébergement.

Feuillet d'information : Ontario

Profil des refuges

  1. En 2009-2010, près de 31 000 admissions de femmes et d'enfants ont été enregistrées dans les 171 refuges en Ontario qui offraient des services aux femmes violentées : 57 maisons d'hébergement, 36 maisons d'hébergement de deuxième étape, 33 refuges d'urgence, 31 centres d'urgence pour femmes, 8 centres de ressources familiales et 6 autres types de refuges (tableau 772 , 73 , 74 .
  2. L'ensemble des refuges en Ontario pour femmes violentées comptaient 4 081 lits autorisés, en hausse de 60 lits (1 %) par rapport à 2008 75 . Cela représentait une moyenne de 24 lits par établissement, soit un nombre supérieur à la moyenne nationale de 19 lits par refuge.
  3. La majorité des refuges de l'Ontario offraient les services suivants aux résidentes : planification de la sécurité ou de la protection (95 %), défense des droits des femmes (94 %), services d'aiguillage pour un logement (92 %), counseling individuel à court terme (91 %) et services de transport (89 %) 76 .
  4. Parmi les services adaptés aux besoins des enfants hébergés dans des refuges en Ontario, les plus souvent offerts étaient les espaces récréatifs extérieurs (79 %) et intérieurs (78 %), ainsi que le counseling individuel (69 %) 77 .
  5. Environ le quart (23 %) des refuges en Ontario ont déclaré desservir une population vivant dans les réserves. Ces refuges offraient des services adaptés aux besoins des femmes autochtones plus souvent que les refuges qui ne desservaient pas de population vivant dans une réserve (85 % par rapport à 67 %) 78 . De plus, 21 % des refuges offraient des services aux clients dans au moins une langue autochtone, l'ojibway étant la plus fréquente.
  6. Parmi les provinces, l'Ontario comptait la plus forte proportion (91 %) de refuges ayant au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant. En outre, plus de la moitié (52 %) offraient l'accès à des téléscripteurs aux personnes ayant une déficience auditive, tandis que 29 % offraient du matériel de lecture en gros caractères aux clients ayant une déficience visuelle.
  7. Outre l'anglais (99 %) et le français (61 %), les refuges en Ontario offraient des services dans plusieurs autres langues. Par exemple, un plus grand nombre de refuges de l'Ontario offraient des services en espagnol (42 %), en polonais (20 %), en hindi (18 %) et en arabe (17 %) par rapport à la moyenne nationale (30 %, 9 %, 11 % et 10 % respectivement) 79 .

Profil des résidents en date du 15 avril 2010

  1. On a dénombré 3 459 résidents dans les refuges offrant des services aux femmes violentées en Ontario le 15 avril 2010, dont 1 870 (54 %) étaient des femmes et 1 589 (46 %) étaient des enfants à charge (tableau 7). Cela représentait une augmentation de 280 résidents (9 %) par rapport au jour de l'instantané précédent, soit le 16 avril 2008.
  2. Les maisons d'hébergement (27 %) et les refuges d'urgence (27 %) en Ontario ont affiché les plus fortes proportions de femmes et d'enfants hébergés le jour de l'instantané (tableau 7).
  3. Au total, 107 femmes se sont vu refuser l'hébergement dans un refuge pour femmes violentées en Ontario le 15 avril 2010, le plus souvent parce que le refuge était complet.
  4. Deux femmes sur 10 (20 %) dans les refuges en Ontario le jour de l'instantané avaient déjà séjourné à cet établissement au moins une fois, ce qui représente la plus faible proportion de clientes réitérantes dans l'ensemble des provinces. Parmi ces femmes, 42 % avaient séjourné au refuge une fois au cours des 12 mois précédents.
  5. Les trois quarts (74 %) des femmes qui vivaient dans un refuge de l'Ontario le jour de l'instantané s'y trouvaient principalement pour des motifs de violence. Cela correspond à un taux de 25 femmes pour 100 000 en Ontario (graphique 180 , 81 .
  6. Sept femmes violentées sur 10 (71 %) qui se trouvaient dans les refuges en Ontario ont indiqué que leur partenaire intime actuel (conjoint en droit, conjoint de fait ou petit ami) était l'agresseur, alors que 14 % des femmes ont mentionné qu'un ex-partenaire intime était l'agresseur 82 . Les femmes restantes (15 %) ont dit avoir été agressées par une personne autre qu'un partenaire intime, comme un autre membre de la famille, un ami, une connaissance, un fournisseur de soins ou une personne en position d'autorité.
  7. Quatre femmes violentées sur 10 (41 %) vivant dans les refuges en Ontario ont indiqué que l'affaire de violence la plus récente avait été signalée à la police. Des accusations ont été portées contre l'agresseur dans 61 % des cas signalés à la police 83 .
  8. Plus du tiers (34 %) des femmes dans les refuges en Ontario ont indiqué que l'incapacité de trouver un logement abordable avait contribué à leur décision de chercher à être hébergées, comparativement à 30 % des femmes à l'échelle nationale.

Feuillet d'information : Manitoba

Profil des refuges

  1. En 2009-2010, on a dénombré 29 refuges au Manitoba qui offraient des services aux femmes violentées : 9 maisons d'hébergement de deuxième étape, 6 centres d'urgence pour femmes, 3 maisons d'hébergement, 3 refuges d'urgence, 1 réseau de maisons d'hébergement et 7 autres types de refuges 84 , 85 . Du 1er avril 2009 au 31 mars 2010, près de 6 700 admissions de femmes et d'enfants ont été enregistrées dans ces refuges (tableau 886 .
  2. L'ensemble des refuges du Manitoba comptaient 894 lits autorisés, en hausse de 203 lits (29 %) par rapport à 2008 87 . En moyenne, les refuges du Manitoba offraient 31 lits, soit la plus forte moyenne des provinces et un nombre bien supérieur à la moyenne nationale de 19 lits par établissement.
  3. Neuf refuges sur 10 au Manitoba offraient les services suivants aux résidentes : défense des droits des femmes (93 %), counseling individuel à court terme (93 %), counseling collectif (90 %), planification de la sécurité ou de la protection (90 %), compétences parentales (90 %) et services d'aiguillage pour un logement (90 %) 88 .
  4. Bien des refuges au Manitoba offraient des services adaptés aux besoins des enfants hébergés. Les services les plus courants étaient les espaces récréatifs extérieurs (86 %), le counseling individuel (83 %) et les services adaptés aux besoins des enfants autochtones (76 %) 89 .
  5. Près de la moitié (48 %) des refuges du Manitoba ont déclaré desservir une population vivant dans les réserves. Ces refuges offraient des services adaptés aux besoins des femmes autochtones plus souvent que les refuges qui ne desservaient pas de population vivant dans une réserve (93 % par rapport à 73 %) 90 .
  6. Bon nombre de refuges au Manitoba offraient des services aux clients ayant des besoins particuliers. Ainsi, 83 % des refuges ont déclaré avoir au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant. De plus, 21 % offraient des services en langage gestuel aux personnes ayant une déficience auditive et 14 % offraient du matériel de lecture en gros caractères aux clients ayant une déficience visuelle.
  7. Outre l'anglais (100 %), les services étaient offerts aux clients dans plusieurs autres langues, notamment en français (41 %) et en espagnol (24 %). Plus de la moitié (52 %) des refuges du Manitoba offraient également des services dans au moins une langue autochtone, soit une proportion qui est plus du double de la moyenne nationale (23 %). Le cri était la langue autochtone la plus souvent offerte.

Profil des résidents en date du 15 avril 2010

  1. On a dénombré 381 résidents dans les refuges du Manitoba le jour de l'instantané; 209 (55 %) étaient des femmes et 172 (45 %) étaient des enfants à charge (tableau 8). Cela représentait une augmentation de 84 résidents (28 %) par rapport au jour de l'instantané précédent, soit le 16 avril 2008.
  2. Seulement 3 % des admissions annuelles de femmes et d'enfants étaient dans des maisons d'hébergement de deuxième étape, mais plus du quart (28 %) des femmes et des enfants vivant dans les refuges du Manitoba le jour de l'instantané se trouvaient dans ce type d'établissement (tableau 8). En général, les maisons d'hébergement de deuxième étape permettent une durée de séjour plus longue que les établissements d'urgence.
  3. Le 15 avril 2010, cinq femmes se sont vu refuser l'hébergement dans un refuge au Manitoba, le plus souvent parce que le refuge était complet.
  4. Près des deux tiers (64 %) des femmes dans les refuges au Manitoba le jour de l'instantané avaient déjà séjourné à cet établissement. Parmi ces femmes, 62 % y avaient séjourné cinq fois ou plus au cours des 12 mois précédents, comparativement à 12 % des clientes réitérantes à l'échelle nationale.
  5. Le jour de l'instantané, 24 femmes pour 100 000 vivaient dans les refuges du Manitoba principalement pour des motifs de violence (graphique 191 , 92 .
  6. Les trois quarts (75 %) des femmes violentées hébergées dans les refuges du Manitoba ont indiqué que leur partenaire intime actuel 93  (conjoint en droit, conjoint de fait ou petit ami) était l'agresseur; une proportion de 23 % ont mentionné qu'un ex-partenaire intime était l'agresseur. Les 2 % restants de femmes ont dit avoir été agressées par un membre de la famille.
  7. La moitié (50 %) des femmes violentées se trouvant dans les refuges du Manitoba ont indiqué que l'affaire de violence la plus récente avait été signalée à la police. Des accusations ont été portées contre l'agresseur dans près de 8 cas signalés à la police sur 10 (79 %) 94 .
  8. Parmi les autres raisons ayant amené les femmes dans les refuges au Manitoba le jour de l'instantané, il y avait les problèmes de logement à court terme (21 %) et la toxicomanie ou l'alcoolisme (21 %) 95 .

Feuillet d'information : Saskatchewan

Profil des refuges

  1. En 2009-2010, on a dénombré près de 5 000 admissions de femmes et d'enfants dans les 26 refuges de la Saskatchewan offrant des services aux femmes violentées (tableau 996 . Parmi ces refuges, il y avait 10 maisons d'hébergement, 7 maisons d'hébergement de deuxième étape, 6 refuges d'urgence, 2 centres d'urgence pour femmes et 1 centre d'hébergement thérapeutique 97 , 98 .
  2. Les refuges en Saskatchewan offraient 546 lits autorisés aux clients, soit une moyenne de 21 lits par établissement 99 , en hausse de 86 lits (19 %) depuis 2008.
  3. De nombreux services étaient offerts aux résidentes des refuges en Saskatchewan, les plus fréquents étant les services d'aiguillage pour un logement (92 %), la défense des droits des femmes (88 %), l'apprentissage de l'autonomie fonctionnelle (85 %) et le counseling individuel à court terme (85 %). En outre, 8 refuges sur 10 (81 %) de la Saskatchewan offraient des services médicaux, une proportion qui est supérieure à celles des autres provinces et bien au-dessus de la moyenne nationale d'environ la moitié (49 %) 100 .
  4. Les services suivants étaient les plus souvent offerts aux enfants hébergés dans les refuges de la Saskatchewan : espaces récréatifs extérieurs (77 %) et intérieurs (69 %), counseling individuel (58 %) et counseling collectif (58 %) 101 .
  5. Environ 4 refuges sur 10 (42 %) en Saskatchewan ont indiqué desservir une population vivant dans les réserves. Parmi ces refuges, un grand nombre (82 %) offraient des services adaptés aux besoins des femmes autochtones, comparativement aux deux tiers (67 %) des refuges qui ne desservaient pas de population vivant dans une réserve 102 . En outre, les services étaient offerts dans au moins une langue autochtone par 54 % des refuges, soit la plus forte proportion parmi les provinces. Le cri était la langue autochtone la plus souvent offerte.
  6. Bien des refuges en Saskatchewan offraient également des services aux clients ayant des besoins particuliers : 69 % offraient au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant, 35 % offraient l'accès à des téléscripteurs et 27 % offraient du matériel de lecture en gros caractères.
  7. Tous les refuges offraient des services en anglais, mais le service en français était offert dans 15 % des refuges de la Saskatchewan, comparativement à 58 % des refuges à l'échelle nationale.

Profil des résidents en date du 15 avril 2010

  1. On a dénombré 408 résidents dans les refuges de la Saskatchewan pour femmes violentées le 15 avril 2010, en hausse de 113 résidents (38 %) par rapport à deux ans plus tôt. Plus de la moitié (57 %) des résidents étaient des enfants à charge, ce qui faisait de la Saskatchewan la seule province où les enfants représentaient la majorité des résidents le jour de l'instantané (tableau 9).
  2. Le tiers (33 %) des femmes et des enfants dans les refuges en Saskatchewan le jour de l'instantané se trouvaient dans des refuges d'urgence, alors qu'un peu moins (31 %) de femmes et d'enfants étaient dans des maisons d'hébergement de deuxième étape (tableau 9).
  3. En Saskatchewan, 30 femmes se sont vu refuser l'hébergement dans un refuge le 15 avril 2010, le plus souvent parce que le refuge était complet.
  4. Environ le tiers (35 %) des femmes dans les refuges en Saskatchewan le jour de l'instantané n'en étaient pas à leur premier séjour; parmi ces femmes, 63 % avaient déjà séjourné au refuge une fois au cours des 12 mois précédents.
  5. Le jour de l'instantané, près des trois quarts (72 %) des femmes dans les refuges en Saskatchewan s'y trouvaient principalement pour des motifs de violence, soit un taux de 30 femmes pour 100 000 (graphique 1103 , 104 . Ce taux était le plus élevé des provinces et il était supérieur au taux national de 23 femmes pour 100 000.
  6. Près des trois quarts (73 %) des femmes violentées hébergées dans les refuges de la Saskatchewan le jour de l'instantané ont indiqué que leur partenaire intime actuel (conjoint en droit, conjoint de fait ou petit ami) était l'agresseur. De plus, 16 % des femmes ont mentionné qu'un ex-partenaire intime était l'agresseur 105 . Les 11 % restants de femmes ont dit avoir été agressées par une personne autre qu'un partenaire intime, comme un autre membre de la famille, un ami ou une connaissance.
  7. Près de la moitié (47 %) des femmes violentées qui se trouvaient dans les refuges en Saskatchewan ont indiqué que l'affaire de violence la plus récente avait été signalée à la police. Des accusations ont été portées contre l'agresseur dans la majorité (60 %) des cas signalés à la police 106 .
  8. Deux femmes sur 10 (19 %) dans les refuges en Saskatchewan ont mentionné une urgence de logement (p. ex. une expulsion, un incendie ou un désastre naturel) pour expliquer leur demande d'hébergement, comparativement à la moyenne canadienne de 12 %.

Feuillet d'information : Alberta

Profil des refuges

  1. On a dénombré 50 refuges en Alberta en 2010 qui offraient des services aux femmes violentées : 18 centres d'urgence pour femmes, 12 refuges d'urgence, 10 maisons d'hébergement de deuxième étape, 8 maisons d'hébergement et 2 autres types de refuges 107 , 108 . Plus de 15 500 admissions de femmes et d'enfants ont été enregistrées dans ces refuges du 1er avril 2009 au 31 mars 2010 (tableau 10109 .
  2. L'Alberta offrait un plus grand nombre de lits par refuge (26) que toute autre province, à l'exception du Manitoba (31 lits par établissement). L'ensemble des refuges de l'Alberta offraient 1 304 lits autorisés, en hausse de 19 lits (1 %) par rapport à 2008 110 .
  3. La majorité des refuges de l'Alberta offraient les services suivants aux résidentes : défense des droits des femmes (96 %), planification de la sécurité ou de la protection (92 %), compétences parentales (86 %), services de transport (86 %) et services d'aiguillage pour un logement (82 %) 111 .
  4. En outre, bien des refuges en Alberta offraient des services adaptés aux besoins des enfants hébergés. Les services les plus courants étaient les espaces récréatifs extérieurs (78 %) et intérieurs (70 %), ainsi que le gardiennage (62 %) 112 .
  5. Les services étaient offerts dans au moins une langue autochtone par 48 % des refuges de l'Alberta, soit environ le double de la moyenne nationale de 23 %. Parmi les langues autochtones, le cri était celle qui était la plus souvent offerte. On a dénombré 22 refuges (44 %) en Alberta qui ont indiqué desservir une population vivant dans les réserves en 2010, et environ les trois quarts (76 %) des refuges en Alberta offraient des services adaptés aux besoins des femmes autochtones 113 .
  6. La plupart des refuges en Alberta offraient des services aux clients ayant des besoins particuliers. Ainsi, près de 9 refuges sur 10 (88 %) ont déclaré avoir au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant. L'accès à des téléscripteurs pour les clients ayant une déficience auditive était fourni par 20 % des refuges, tandis que 18 % des refuges offraient du matériel de lecture en gros caractères aux personnes ayant une déficience visuelle.
  7. Tous les refuges en Alberta offraient des services aux clients en anglais. Les services étaient également offerts dans plusieurs autres langues, notamment en français (44 %), en espagnol (34 %) et en chinois (16 %) 114 .

Profil des résidents en date du 15 avril 2010

  1. Lors de l'instantané pris le 15 avril 2010, on a dénombré 819 résidents dans les refuges pour femmes violentées en Alberta, en hausse de 27 (3 %) par rapport au jour de l'instantané précédent. Parmi ces résidents, 431 (53 %) étaient des femmes et 388 (47 %) étaient des enfants à charge (tableau 10).
  2. Environ 4 femmes et enfants sur 10 (37 %) dans les refuges en Alberta le jour de l'instantané vivaient dans un centre d'urgence pour femmes. De plus, les maisons d'hébergement de deuxième étape comptaient environ le tiers (34 %) des femmes et des enfants qui vivaient dans les refuges le jour de l'instantané (tableau 10).
  3. Le jour de l'instantané, 39 femmes se sont vu refuser l'hébergement dans un refuge en Alberta, le plus souvent en raison de la toxicomanie ou de l'alcoolisme, ou encore d'une liste de non-admission ou de mise en garde.
  4. La moitié (50 %) des femmes résidant dans un refuge en Alberta le jour de l'instantané n'en étaient pas à leur premier séjour à cet établissement. Parmi les femmes qui n'en étaient pas à leur premier séjour, 49 % avaient séjourné au refuge une fois au cours des 12 mois précédents.
  5. Parmi les femmes séjournant à un refuge en Alberta le jour de l'instantané, 74 % s'y trouvaient principalement pour des motifs de violence, ce qui donne un taux de 22 femmes pour 100 000 en Alberta (graphique 1115 , 116 .
  6. Les trois quarts (75 %) des femmes violentées hébergées dans les refuges de l'Alberta ont indiqué que leur partenaire intime actuel (conjoint en droit, conjoint de fait ou petit ami) était l'agresseur, alors que 13 % ont mentionné qu'un ex-partenaire intime était l'agresseur 117 . Les 12 % restants de femmes ont dit avoir été agressées par une personne autre qu'un partenaire intime, comme un autre membre de la famille, un ami, une connaissance, un fournisseur de soins ou une personne en position d'autorité.
  7. Près de la moitié (48 %) des femmes violentées se trouvant dans les refuges en Alberta ont indiqué que l'affaire de violence la plus récente avait été signalée à la police. Des accusations ont été portées contre l'agresseur dans 56 % des cas signalés à la police 118 .
  8. Près du tiers (30 %) des femmes dans les refuges de l'Alberta ont indiqué qu'elles avaient cherché à être hébergées parce qu'elles n'avaient pas trouvé de logement abordable.

Feuillet d'information : Colombie-Britannique

Profil des refuges

  1. En 2010, 111 refuges en Colombie-Britannique offraient des services aux femmes violentées : 66 maisons d'hébergement, 22 maisons d'hébergement de deuxième étape, 9 réseaux de maisons d'hébergement, 7 refuges d'urgence, 4 centres d'urgence pour femmes et 3 autres types de refuges 119 , 120 . En 2009-2010, ces refuges comptaient plus de 16 000 admissions de femmes et d'enfants (tableau 11121 .
  2. L'ensemble des refuges de la Colombie-Britannique ont fourni 1 586 lits autorisés, en hausse de 1 % (17 lits) par rapport à 2008 122 . Cela représentait une moyenne de 14 lits par refuge, ce qui est inférieur à la moyenne canadienne de 19 lits par établissement.
  3. La majorité des refuges de la Colombie-Britannique offraient les services suivants aux résidentes : planification de la sécurité ou de la protection (96 %), défense des droits des femmes (95 %), services de transport (89 %) et services d'aiguillage pour un logement (89 %) 123 .
  4. Quatre services étaient offerts spécifiquement pour les enfants hébergés dans plus de la moitié des refuges en Colombie-Britannique : espaces récréatifs extérieurs (73 %) et intérieurs (72 %), counseling individuel (57 %) et services adaptés aux besoins des enfants autochtones (50 %) 124 .
  5. Environ le quart (24 %) des refuges en Colombie-Britannique ont indiqué desservir une population vivant dans les réserves. Des services adaptés aux besoins des femmes autochtones étaient offerts dans 93 % des refuges desservant une population vivant dans les réserves, comparativement à 75 % des refuges qui ne desservaient pas de population vivant dans une réserve 125 . Environ 1 refuge sur 10 (11 %) offrait des services dans au moins une langue autochtone, le plus souvent en cri.
  6. La plupart des refuges offraient des services aux clients ayant des besoins particuliers. Ainsi, 84 % des refuges en Colombie-Britannique ont déclaré avoir au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant, tandis que 16 % offraient du matériel de lecture en gros caractères aux clients ayant une déficience visuelle et 9 % offraient l'accès à des téléscripteurs aux clients ayant une déficience auditive.
  7. Outre l'anglais (100 %), les refuges de la Colombie-Britannique offraient des services dans plusieurs autres langues, notamment en français (40 %), en pendjabi (26 %), en hindi (17 %) et en chinois (13 %) 126 .

Profil des résidents en date du 15 avril 2010

  1. On a dénombré 1 070 femmes et enfants dans les refuges pour femmes violentées en Colombie-Britannique le jour de l'instantané, en baisse de 150 résidents (–12 %) par rapport au jour de l'instantané précédent. Parmi ces résidents, 647 (60 %) étaient des femmes et 423 (40 %) étaient des enfants à charge (tableau 11).
  2. Plus des trois quarts (77 %) des femmes et des enfants dans les refuges en Colombie-Britannique le jour de l'instantané se trouvaient dans une maison d'hébergement (44 %) ou une maison d'hébergement de deuxième étape (33 %) (tableau 11).
  3. Au total, 129 femmes se sont vu refuser l'hébergement dans un refuge en Colombie-Britannique le 15 avril 2010, le plus souvent parce que le refuge était complet.
  4. Environ 4 femmes sur 10 (39 %) dans un refuge en Colombie-Britannique le jour de l'instantané n'en étaient pas à leur premier séjour à cet établissement. La plupart d'entre elles (84 %) y avaient séjourné au cours des 12 mois précédents : 39 % y avaient séjourné une fois pendant cette période, 33 % de deux à quatre fois et 12 % cinq fois ou plus.
  5. Environ 7 femmes sur 10 (71 %) résidant dans un refuge en Colombie-Britannique le jour de l'instantané s'y trouvaient principalement pour des motifs de violence 127 , 128 . Au total, 24 femmes pour 100 000 habitaient dans un refuge en Colombie-Britannique principalement pour des motifs de violence, un taux semblable à celui observé à l'échelle nationale, qui s'établissait à 23 femmes pour 100 000 (graphique 1).
  6. Près des trois quarts (73 %) des femmes violentées hébergées dans les refuges de la Colombie-Britannique ont indiqué que leur partenaire intime actuel (conjoint en droit, conjoint de fait ou petit ami) était l'agresseur, soit une proportion qui équivaut à la moyenne nationale (73 %) 129 . De plus, 15 % des femmes ont mentionné qu'un ex-partenaire intime était l'agresseur, alors que les 12 % restants de femmes ont dit avoir été agressées par une personne autre qu'un partenaire intime, comme un autre membre de la famille, un ami, une connaissance, un fournisseur de soins ou une personne en position d'autorité.
  7. Parmi les 41 % de femmes dans les refuges de la Colombie-Britannique qui ont indiqué que l'affaire de violence la plus récente avait été signalée à la police, des accusations ont été portées contre l'agresseur dans 53 % des cas 130 .
  8. Les femmes dans les refuges de la Colombie-Britannique ont été plus nombreuses que la moyenne nationale à indiquer avoir cherché à être hébergées parce qu'elles n'avaient pas trouvé de logement abordable (41 % par rapport à 30 %).

Feuillet d'information : Yukon

Profil des refuges

  1. En 2009-2010, plus de 800 admissions de femmes et d'enfants ont été enregistrées par les 6 refuges du Yukon qui offraient des services aux femmes violentées 131 . Parmi ces refuges, on a dénombré 5 maisons d'hébergement et 1 maison d'hébergement de deuxième étape 132 , 133 .
  2. Les six refuges du Yukon comptaient 70 lits autorisés, soit une moyenne de 12 lits par établissement 134 . Ce nombre était le plus élevé des territoires, mais il demeurait au-dessous de la moyenne nationale de 19 lits par établissement.
  3. Les six refuges au Yukon offraient des services de planification de la sécurité ou de la protection, d'aiguillage pour un logement, de défense des droits des femmes et de transport aux résidentes.
  4. Les refuges au Yukon offraient également des services aux enfants hébergés. Les plus courants étaient les espaces récréatifs extérieurs (offerts par cinq refuges). Quatre refuges offraient des espaces récréatifs intérieurs et des services adaptés aux besoins des enfants autochtones.
  5. Cinq des six refuges offraient aux femmes autochtones des services adaptés aux différences culturelles 135 . De plus, deux refuges offraient des services aux clients dans la langue autochtone Kutchin-Gwich'in (Loucheux).
  6. Bon nombre de refuges au Yukon offraient des services aux clients ayant des besoins particuliers. Cinq des six refuges ont déclaré avoir au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant. Trois refuges offraient également l'accès à des téléscripteurs aux clients ayant une déficience auditive, et un refuge offrait du matériel en braille aux clients ayant une déficience visuelle.
  7. Tous les refuges du Yukon offraient des services aux clients en anglais, mais 3 refuges sur 6 offraient aussi des services en français (50 %). De plus, l'allemand, l'italien, l'espagnol et le tagalog (pilipino) étaient offerts dans deux refuges.

Profil des résidents en date du 15 avril 2010 136 

  1. Le 15 avril 2010, on a dénombré 19 résidents dans les refuges du Yukon pour femmes violentées, dont 13 (68 %) étaient des femmes et 6 (32 %) étaient des enfants à charge. Il s'agit d'une baisse de 37 résidents (–66 %) par rapport au jour de l'instantané précédent, soit le 16 avril 2008 (tableau 12).
  2. Aucune femme ne s'est vu refuser l'hébergement dans un refuge au Yukon le 15 avril 2010.
  3. Six des 13 (46 %) femmes dans les refuges du Yukon n'en étaient pas à leur premier séjour à cet établissement. Ces femmes avaient déjà séjourné au refuge une fois (33 %), de deux à quatre fois (33 %), ou cinq fois ou plus (33 %) au cours des 12 mois précédents.

Feuillet d'information : Territoires du Nord-Ouest

Profil des refuges

  1. En 2009-2010, 6 refuges offraient des services aux femmes violentées dans les Territoires du Nord-Ouest : 2 maisons d'hébergement et 4 centres d'urgence pour femmes 137 , 138 . Environ 1 200 admissions de femmes et d'enfants ont été enregistrées par ces refuges 139 .
  2. Les refuges des Territoires du Nord-Ouest offraient 64 lits autorisés, en hausse de 24 lits (60 %) depuis 2008 140 . Les établissements des Territoires du Nord-Ouest offraient en moyenne 11 lits par refuge, soit un nombre inférieur à la moyenne nationale de 19 lits par établissement.
  3. Les services suivants étaient offerts aux résidentes de la plupart des refuges des Territoires du Nord-Ouest : défense des droits des femmes (83 %), services d'aiguillage pour un logement (83 %), compétences parentales (83 %), planification de la sécurité ou de la protection (83 %), services adaptés aux besoins des femmes autochtones 141  (83 %), services adaptés à la culture des femmes appartenant à une minorité ethnoculturelle ou visible (83 %) et services de transport (83 %) 142 .
  4. Les deux tiers (67 %) des refuges dans les Territoires du Nord-Ouest offraient également les services suivants aux enfants hébergés : services de gardiennage, espaces récréatifs intérieurs et extérieurs, services adaptés aux besoins des enfants autochtones et services adaptés à la culture des enfants appartenant à une minorité ethnoculturelle ou visible 143 .
  5. Quatre des six refuges offraient des services aux clients dans au moins une langue autochtone, la plus fréquente étant l'inuktitut. Un refuge des Territoires du Nord-Ouest a déclaré desservir une population vivant dans les réserves.
  6. La plupart des refuges offraient des services aux clients ayant des besoins particuliers. Ainsi, quatre refuges avaient au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant. Des services en langage gestuel pour les clients ayant une déficience auditive étaient offerts dans deux refuges, de même que du matériel de lecture en gros caractères pour les personnes ayant une déficience visuelle.
  7. Tous les refuges dans les Territoires du Nord-Ouest offraient des services aux clients en anglais. De plus, deux refuges offraient des services en français, alors que deux refuges offraient également des services en chinois et en espagnol respectivement.

Profil des résidents en date du 15 avril 2010 144 

  1. On a dénombré 58 femmes et enfants séjournant à des refuges dans les Territoires du Nord-Ouest le jour de l'instantané, en hausse par rapport au nombre de 24 noté le jour de l'instantané en 2008. Environ les trois quarts (76 %) de ces résidents étaient des femmes, alors que les autres (24 %) étaient des enfants à charge(tableau 13).
  2. Le jour de l'instantané, trois femmes se sont vu refuser l'hébergement dans un refuge des Territoires du Nord-Ouest, notamment en raison de problèmes de santé mentale ou d'une liste de non-admission ou de mise en garde.
  3. Le jour de l'instantané, 70 % des femmes dans les refuges des Territoires du Nord-Ouest n'en étaient pas à leur premier séjour à cet établissement, soit la plus forte proportion de clientes réitérantes parmi les territoires. Une proportion de 37 % de ces femmes avaient séjourné au refuge cinq fois ou plus au cours des 12 mois précédents, tandis qu'un peu plus du quart (27 %) y avaient fait de deux à quatre séjours durant cette période.
  4. Environ 8 femmes sur 10 (82 %) qui se trouvaient dans des refuges le 15 avril 2010 y étaient principalement pour des motifs de violence, comparativement à environ 7 femmes sur 10 (71 %) à l'échelle nationale 145 . Cela correspond à un taux de 221 femmes dans les refuges en raison de la violence pour 100 000 femmes dans les Territoires du Nord-Ouest 146 . Les taux dans les territoires étaient considérablement plus élevés que ceux enregistrés à l'échelon provincial.
  5. Un plus grand nombre de femmes dans les refuges des Territoires du Nord-Ouest le jour de l'instantané ont indiqué que l'incapacité de trouver un logement abordable (68 %) ou la toxicomanie ou l'alcoolisme (68 %) était un facteur qui les avait amenées à se rendre dans un refuge (30 % et 19 % respectivement) que la moyenne nationale 147 .

Feuillet d'information : Nunavut

Profil des refuges

  1. En 2009-2010, le Nunavut a enregistré plus de 600 admissions de femmes et d'enfants dans 7 refuges offrant des services aux femmes violentées : 3 maisons d'hébergement, 3 refuges d'urgence et 1 centre d'urgence pour femmes (tableau 14148 , 149 , 150 .
  2. Le nombre de lits autorisés dans les refuges du Nunavut est passé de 34 en 2008 à 72 en 2010 151 . Cela représentait 10 lits en moyenne par refuge, soit environ la moitié de la moyenne nationale de 19 lits par établissement.
  3. Tous les refuges au Nunavut offraient des services de planification de la sécurité ou de la protection, d'aiguillage pour un logement, de défense des droits des femmes, des services spécialisés pour les femmes de plus de 55 ans et des services de transport aux femmes hébergées.
  4. Bien des refuges offraient également des services aux enfants hébergés, mais seulement deux services étaient offerts à plus de la moitié des refuges du Nunavut : espaces récréatifs extérieurs (71 %) et intérieurs (57 %) 152 .
  5. Quatre des sept refuges du Nunavut offraient des services aux clients dans au moins une langue autochtone, la plus courante étant l'inuktitut. Quatre refuges offraient des services adaptés aux besoins des femmes autochtones 153 .
  6. Quatre refuges au Nunavut avaient au moins une entrée permettant l'accès aux personnes en fauteuil roulant, deux offraient des services en langage gestuel, et un offrait du matériel de lecture en gros caractères aux clients ayant des besoins particuliers.
  7. Outre l'anglais (100 %), les refuges du Nunavut offraient des services dans plusieurs autres langues, notamment en français (43 %), en pendjabi (29 %) et en espagnol (29 %) 154 .

Profil des résidents en date du 15 avril 2010

  1. Les refuges du Nunavut comptaient 68 résidents (34 femmes et 34 enfants à charge) le 15 avril 2010(tableau 14). Cela représentait plus du double des 32 femmes et enfants qui habitaient dans les refuges du Nunavut le jour de l'instantané précédent, soit le 16 avril 2008.
  2. Quatre femmes se sont vu refuser l'hébergement dans les refuges du Nunavut le jour de l'instantané parce que le refuge était complet ou en raison d'un problème de santé mentale.
  3. Pour 47 % des femmes qui habitaient dans un refuge du Nunavut le jour de l'instantané, ce n'était pas leur premier séjour à cet établissement. La moitié (50 %) de ces femmes avaient séjourné au refuge pour la dernière fois plus de 12 mois avant le jour de l'instantané.
  4. Neuf femmes sur 10 (91 %) dans les refuges du Nunavut le jour de l'instantané s'y trouvaient principalement pour des motifs de violence, ce qui correspond à un taux de 297 femmes pour 100 000 155 , 156 . Les taux des territoires étaient considérablement plus élevés que ceux des provinces, mais le taux du Nunavut était le plus élevé des territoires.
  5. La majorité (84 %) des femmes violentées hébergées dans les refuges du Nunavut ont indiqué que leur partenaire intime actuel (conjoint en droit, conjoint de fait ou petit ami) était l'agresseur. De plus, 13 % ont mentionné qu'un ex-partenaire intime était l'agresseur 157 , alors que les 3 % restants de femmes ont dit avoir été agressées par un membre de la famille.
  6. Le tiers (33 %) des femmes violentées vivant dans les refuges du Nunavut le jour de l'instantané ont indiqué que l'affaire de violence la plus récente avait été signalée à la police. Des accusations ont été portées contre l'agresseur dans 6 cas signalés à la police sur 10 (60 %) 158 .
  7. Les urgences de logement à court terme ont été invoquées pour expliquer les motifs de la recherche d'hébergement par 35 % des femmes dans les refuges le jour de l'instantané au Nunavut, comparativement à 18 % des femmes dans les refuges à l'échelle nationale.
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