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    Série de documents de travail de la recherche sur la santé

    Possibilité d’ajouter des données sur le traitement au Registre canadien du cancer au moyen du couplage d’enregistrements

    Possibilité d’ajouter des données sur le traitement au Registre canadien du cancer au moyen du couplage d’enregistrements

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    G.M. CarrièreNote 1, C. SanmartinNote 1, R. TrudeauNote 2, P. MurisonNote 2, M. MacIntyreNote 3, D. TurnerNote 4, M.J. KingNote 5, K. VriendsNote 6, R. WoodsNote 7, R. LouchiniNote 8, B. WagarNote 9, G. LockwoodNote 10

    Remerciements

    Les auteurs remercient les personnes suivantes : Carol Russell, ancienne directrice du Registre du cancer de l’Alberta, Services de santé de l’Alberta, et Kim Boyuk, ancienne chef, Statistique du cancer, Division de la statistique de la santé de Statistique Canada, pour leurs contributions régulières au commencement de la présente étude; le Dr Geoff Porter, pour son expertise et son expérience concernant les aspects cliniques des diagnostics mixtes chez les patients ayant un cancer colorectal; Mary Sue Devereaux, réviseure principale de l’anglais, Division de l’analyse de la santé, pour son aide à la rédaction du présent rapport; Dianne Zakaria, Division de la statistique de la santé, pour l’élaboration des méthodes permettant de coupler directement les données du Registre canadien du cancer à celles de la Base de données sur les congés des patients et pour l’aide prodiguée pour l’examen du codage et des résultats préliminaires.

    Sommaire

    Le Registre canadien du cancer (RCC) est le fruit d’une collaboration entre Statistique Canada et les 13 registres provinciaux et territoriaux du cancer visant à créer une base de données unique pour la déclaration annuelle de l’incidence du cancer et du taux de survie au Canada et à l’échelle provinciale ou territoriale. Bien que des améliorations aient été apportées pour assurer la qualité supérieure, l’uniformisation et la comparabilité des données, le RCC ne possède actuellement pas toute l’information nécessaire sur le traitement du cancer. Le Conseil canadien des registres du cancer (CCRC) a déterminé que le besoin de données sur le traitement du cancer à l’échelle nationale représentait une de ses principales priorités stratégiques pour 2013-2014. Le couplage d’enregistrements a été retenu comme solution possible pour combler cette lacune en matière d’information.

    La présente étude vise à examiner la possibilité de recourir au couplage d’enregistrements pour intégrer de l’information sur le traitement de certains cancers ― sein, côlon et rectum et prostate. L’objectif est double : évaluer la qualité des méthodes de couplage et déterminer la validité du recours à des données couplées pour estimer les taux de traitement du cancer à l’échelle provinciale. L’étude est fondée sur les données du Registre canadien du cancer de 2005 à 2008 couplées à celles de la Base de données sur les congés des patients (BDCP) et du Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA) pour quatre provinces (l’Ontario, le Manitoba, la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard). Le couplage a été proposé par Statistique Canada, le CCRC et l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Le couplage a été approuvé et Statistique Canada a procédé au couplage.

    Faits saillants

    • Une grande proportion des tumeurs du RCC sont admissibles au couplage : Dans l’ensemble, de 97 % à 100 % des tumeurs du sein, du côlon et du rectum et de la prostate recensées entre 2005 et 2008 dans les quatre provinces étudiées étaient admissibles au couplage;
    • Le taux de couplage varie selon le type de tumeur et la disponibilité des données dans chaque province : Environ 95 % des tumeurs admissibles ont été couplées avec les données de la BDCP et du SNISA. Les taux de couplage pour les tumeurs de la prostate variaient d’une province à l’autre, allant de 75 % au Manitoba à plus de 90 % en Ontario, où des données du SNISA étaient disponibles.
    • Les taux globaux de traitement varient selon le type de tumeur et la disponibilité des données dans chaque province : Environ 90 % des tumeurs du sein et du côlon et du rectum ont été couplées avec au moins un type de traitement. Les taux globaux de traitement pour le cancer de la prostate allaient de 75 % en Ontario (BDCP et SNISA) à 42 % au Manitoba.
    • La possibilité d’utiliser les données du RCC couplées à celles des hôpitaux pour rendre compte du traitement du cancer varie selon le type de traitement : Les données couplées du RCC ont produit les taux de traitement par chirurgie prévus, les interventions chirurgicales étant couramment déclarées comme services aux patients hospitalisés et aux patients en consultation externe dans la BDCP. Les taux relatifs aux traitements prodigués dans d’autres contextes de soins de santé, comme la radiothérapie et la pharmacothérapie, étaient systématiquement faibles dans toutes les provinces sauf en Ontario, où l’on dispose des données du SNISA et où les traitements prodigués dans les centres et les cliniques d’oncologie sont consignés.
    • Les limites de l’utilisation des données couplées pour rendre compte des taux de traitement dépendent largement de la disponibilité de données sur le traitement de qualité supérieure, exhaustives et uniformisées : Les données du RCC couplées à celles de la BDCP et du SNISA (Ontario seulement) pourraient être utilisées pour rendre compte des traitements comme les interventions chirurgicales pratiquées dans le cadre de services de chirurgie d’un jour ou d’hospitalisation en soins de courte durée; il faudrait toutefois des données plus exhaustives pour pouvoir rendre compte des traitements prodigués dans des contextes autres que les chirurgies en soins de courte durée ou d’un jour, par exemple la radiothérapie et la pharmacothérapie.

    Notes

    Date de modification :