Rapports sur la santé

Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé

Septembre 2024

Différences entre les professions et les sexes en matière de navettage actif chez les travailleurs canadiens de 2006 à 2016

par Gabriella Christopher, Aviroop Biswas, Justin J. Lang et Stephanie A. Prince

L’activité physique joue un rôle important dans la prévention des maladies chroniques et des décès prématurés. Il est recommandé aux adultes de faire 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée à vigoureuse par semaine. Toutefois, la plupart des adultes canadiens ne suivent pas cette recommandation. Le transport actif désigne l’utilisation de moyens à propulsion humaine pour se déplacer, comme la marche et le vélo. Même si l’utilisation des transports en commun n’est généralement pas considérée comme un mode de transport actif, des recherches ont montré que les personnes ayant recours aux transports en commun se rendent souvent aux arrêts de transport en commun à vélo ou à pied, ce qui contribue à augmenter leur temps d’activité physique. Le transport actif est également lié à des avantages pour la santé physique et mentale, ainsi qu’à des avantages pour la santé environnementale en raison de sa faible empreinte carbone.

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Comprendre les expériences de mauvais traitements non physiques infligés pendant l’enfance au Canada : quels sont les liens avec les idées suicidaires et les troubles de santé mentale?

par Danielle Bader et Kristyn Frank

Au Canada, tous les enfants ont des droits fondamentaux, y compris en ce qui concerne la protection contre la violence physique et psychologique et l’exploitation sexuelle. Selon l’estimation la plus complète des mauvais traitements infligés aux enfants au Canada, calculée à l’aide des données de l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP) de 2018, on constate que la majorité de la population (59,7 %) a subi au moins un type de mauvais traitement (p. ex. de la violence physique, sexuelle ou psychologique, de l’agression interpersonnelle, une exposition à de la violence physique entre partenaires intimes ou de la négligence psychologique ou physique) avant l’âge de 15 ans. Environ le tiers (32,3 %) des personnes ont subi uniquement de mauvais traitements non physiques (p. ex. de la violence psychologique, de l’agression interpersonnelle, une exposition à de la violence physique entre partenaires intimes ou de la négligence psychologique ou physique), alors que plus de 2 personnes sur 10 ont été victimes de mauvais traitements physiques et non physiques. Ces résultats suscitent de nouvelles questions concernant la santé mentale des personnes au Canada ayant subi de mauvais traitements non physiques pendant leur enfance.

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