Rapports sur la santé

Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé

Novembre 2023

Différences entre les sexes en ce qui concerne les décès attribuables à la COVID-19 au cours des premiers mois de la pandémie au Canada : regard sur l’immigration

par Edward Ng

La pandémie de COVID-19 a révélé la vulnérabilité de certains groupes de population, comme les personnes âgées, celles qui ont des problèmes de santé concomitants préexistants (p. ex. obésité et diabète) ou qui sont immunosupprimées, lesquels courent un risque élevé d’infection et de décès par la COVID-19. Toutefois, le sexe est également ressorti comme un facteur de risque important, alors que des études épidémiologiques révélaient, à l’échelle mondiale, des taux de morbidité et de mortalité plus élevés chez les hommes que chez les femmes. Une méta-analyse de 3 111 714 cas signalés partout dans le monde montre que, comparativement aux patientes de sexe féminin, les patients de sexe masculin étaient près de trois fois plus susceptibles de nécessiter des soins intensifs et couraient un plus grand risque de décès. La surreprésentation observée des hommes dans les répercussions de la COVID-19 sur la mortalité semble être associée à des facteurs biologiques et contextuels, notamment les normes sociales et les comportements propres à chaque genre ainsi que les facteurs immunologiques spécifiques au sexe. Par ailleurs, la prévalence des facteurs de risque associés à la mortalité attribuable à la COVID-19, comme le diabète, le cancer et le tabagisme, était plus élevée chez les hommes que chez les femmes au Canada. La proportion plus élevée d’hommes décédés de la COVID-19, observée pendant la pandémie, est un phénomène mondial.

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  • Garner R., Tanuseputro P., Manuel D. et Sanmartin C. 2018. « Transitions vers les soins de longue durée et les soins en établissement chez les Canadiens âgés ». Rapports sur la santé, vol. 29 no 5.
  • Ng E. 2021. « Décès liés à la COVID-19 chez les immigrants : données probantes des premiers mois de la pandémie ». StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur.

Facteurs de risque croisés d’inactivité physique chez les adultes canadiens

par Rachel C. Colley , Michelle Guerrero et Tracey Bushnik

Des éléments de preuve de fond indiquent une forte relation dose-effet entre l’activité physique et la prévention de la mortalité prématurée et des conditions chroniques. Parmi les adultes canadiens, 45 % ont respecté la recommandation préconisant l’accumulation d’au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée à vigoureuse (APMV) par semaine. Cette unique statistique reflète le taux de respect moyen chez les adultes canadiens de 18 à 79 ans, mais ne comprend pas les renseignements sur les groupes au sein de cette population qui pourraient être plus ou moins susceptibles de respecter la recommandation liée à l’activité physique. Divers obstacles individuels liés à l’activité physique ont été proposés. Cependant, l’effet cumulatif de multiples facteurs de risque liés à l’inactivité est moins évident. De plus, l’interaction entre les différences d’âge en ce qui concerne l’activité physique et la situation familiale avec d’autres facteurs de risque liés à l’inactivité n’est pas bien comprise. L’identification des combinaisons plus courantes de l’âge, de la situation familiale avec des facteurs de risque liés à l’inactivité dans le contexte canadien pourrait aider à cibler les messages de santé publique et les stratégies aux personnes qui en ont le plus besoin.

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