Rapports sur la santé
Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé
Décembre 2022
Rôle des quartiers quant au risque d’hospitalisation chez les personnes diabétiques ou ayant des problèmes de santé connexes : analyse de cohorte fondée sur la population selon les indices d’éloignement et de défavorisation
par Neeru Gupta, Dan Lawson Crouse, Pablo Miah, et Tim Takaro
La prévalence du diabète sucré chez les adultes augmente au Canada et dans le monde entier en raison du vieillissement de la population ainsi que de divers facteurs socioenvironnementaux et génétiques. Le diabète est une maladie chronique qui coexiste fréquemment avec d’autres problèmes de santé, et peut provoquer un large éventail de complications aiguës et à long terme qui peuvent entraîner des limitations physiques et mentales, des incapacités et la nécessité d’obtenir des services hospitaliers coûteux. Certains estiment depuis longtemps que de nombreuses hospitalisations liées au diabète peuvent être évitées ou reportées grâce à des soins primaires et communautaires convenables. Étant donné le fardeau croissant que le diabète impose sur les plans de la santé et de l’économie aux familles, aux collectivités, aux milieux de travail et aux systèmes de santé, la recherche s’intéresse de plus en plus aux caractéristiques sociales des patients, notamment les facteurs de risque et de protection en matière d’hospitalisation pour cause de diabète et autres conditions propices aux soins ambulatoires, qui pourraient servir à éclairer les options politiques pour réduire les disparités en matière de santé. Jusqu’à récemment, les études épidémiologiques sur le diabète avaient tendance à se concentrer sur les prédicteurs individuels potentiels de l’incidence ou de la prévalence de la maladie et de son contrôle, mais il est de plus en plus reconnu que des facteurs socioéconomiques et environnementaux physiques du quartier peuvent également contribuer à des inégalités dans les résultats défavorables en matière de santé. Différentes caractéristiques du milieu de vie peuvent influencer la répartition des facteurs de risque, comme les facteurs de stress chroniques, l’insécurité alimentaire, les milieux fumeurs, la concentration de la pauvreté et la qualité des soins de santé.
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- Ng, E., McGrail, KM., Johnson, JA. 2010. « Risque d'hospitalisation dans une cohorte de cas de diabète de type 2 », Rapports sur la santé. Vol. 21, no 3.
- Carrière, GM., Kumar, MB., Sanmartin, C. 2017. « Hospitalisation pour des conditions propices aux soins ambulatoires chez les Métis adultes vivant en milieu urbain », Rapports sur la santé. Vol. 28, no 12.
- Rotermann, M. 2009. « Évaluation de la couverture des données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes couplées aux dossiers de malades hospitalisés », Rapports sur la santé. Vol. 20, no 1.
- Rotermann, M. 2017. « Grande utilisation des services hospitaliers de soins de courte durée à 50 ans et plus », Rapports sur la santé. Vol. 28, no 9.
Utilisation des médias sociaux chez les adolescents et son association avec les relations et les liens interpersonnels : Enquête sur les comportements de santé des jeunes d’âge scolaire au Canada, 2017-2018
par Suzy-Lai Wong, Nathan King, Geneviève Gariépy, Valerie Michaelson, Olivia Canie, Matthew King, Wendy Craig, et William Pickett
Des relations solides et positives sont essentielles au développement sain des adolescents au cours de leur transition vers l’âge adulte. Les relations positives protègent contre les influences sociales négatives, favorisent la formation de l’identité, appuient le développement de compétences sociales et de l’estime de soi et aident les jeunes à acquérir de l’autonomie. Les qualités des relations saines et malsaines chez les adolescents peuvent être mesurées de façons diverses. Parfois, on les évalue selon l’étendue des liens interpersonnels que les jeunes ont avec les personnes qui les entourent et avec leur environnement, qu’il s’agisse de liens avec eux-mêmes, les autres, la nature et la terre, ou avec le transcendant. Par ailleurs, elles peuvent être mesurées sur le plan des forces des soutiens sociaux auxquels les jeunes ont accès, y compris ceux qui émergent de la famille, des groupes de pairs, des établissements d’enseignement et de l’ensemble de la collectivité. Malgré la façon dont elles sont conçues et les aspects de développement qu’elles soutiennent, des relations positives et saines au cours de l’adolescence constituent des atouts positifs menant à une meilleure santé autodéclarée, à une plus grande satisfaction à l’égard de la vie et à moins de problèmes de santé. Les relations de soutien protègent aussi fortement contre les effets des inégalités structurelles en matière de déterminants de la santé, comme la pauvreté et d’autres formes de carence.
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Utilisation des médias sociaux chez les adolescents et son association avec les relations et les liens interpersonnels : Enquête sur les comportements de santé des jeunes d’âge scolaire au Canada, 2017-2018
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Schimmele, C., Fonberg, J., Schellenberg, G. 2021. « Évaluations que font les Canadiens des médias sociaux dans leur vie », Rapports économiques et sociaux. Vol. 1 no 4, DOI : https://doi.org/10.25318/36280001202100300004-fra
Facteurs sociodémographiques et endogènes associés à l’accès aux soins oculaires au Canada, 2016 à 2019
par Philippe Finès
La santé oculaire est un indicateur de la santé en général et de la qualité de vie en particulier. Un examen complet de la vue, qui a l’avantage d’être non invasif, peut permettre de détecter des maladies potentielles pouvant être confirmées plus tard au moyen d’un examen plus précis. En général, les problèmes de vision ou les maladies oculaires augmentent le besoin de soins oculaires. Les professionnels des soins oculaires sont donc d’importants fournisseurs de soins de santé. La plupart des lignes directrices recommandent de passer un examen de la vue une fois par an pour les personnes âgées de 6 à 18 ans ou de 65 ans et plus, ainsi que pour les personnes atteintes de diabète ou d’une maladie oculaire. Pour les personnes en bonne santé âgées de 19 à 64 ans, une consultation tous les deux ans est considérée comme suffisante.
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Facteurs sociodémographiques et endogènes associés à l’accès aux soins oculaires au Canada, 2016 à 2019
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Finès, P. 2022. « La santé oculaire autodéclarée au Canada : 20 ans de données », Rapports sur la santé. Vol. 38, no 4, DOI : https://www.doi.org/10.25318/82-003-x202200400002-fra
Disparités sociodémographiques quant à la couverture vaccinale et à l’intention de se faire vacciner contre la COVID-19 au Canada
par Mireille Guay, Aubrey Maquiling, Ruoke Chen, Valérie Lavergne, Donalyne-Joy Baysac, Jackie Kokaua, Catherine Dufour, Eve Dubé, Shannon E. MacDonald et Nicolas L. Gilbert
La campagne de vaccination contre la COVID-19 du Canada a commencé le 14 décembre 2020, avec l’arrivée d’un nombre limité de doses prioritaires destinées aux populations à risque élevé identifiées par le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) du Canada, comme les personnes âgées, les résidents et le personnel des milieux d’hébergement collectif, les travailleurs de la santé de première ligne et les populations autochtones. À mesure que les vaccins devenaient plus largement accessibles, les provinces et les territoires ont pris compte des conseils du CCNI et ont évalué leur situation locale pour déterminer leurs plans de déploiement des vaccins. La priorisation de l’administration des vaccins contre la COVID-19 variait donc selon la province ou le territoire, les personnes âgées étant parmi les premières à être vaccinées, suivies des groupes d’âge prioritaires déterminés par tranches d’âge décroissantes de 5 ou 10 ans. À la mi-avril 2021, la plupart des provinces avaient commencé à vacciner les adultes âgés de 60 ans et plus, à l’exception du Nouveau-Brunswick (qui a commencé le 27 avril 2021), de la Nouvelle-Écosse (le 19 avril 2021) et de Terre-Neuve-et-Labrador (le 3 mai 2021). À la suite de la mise en place des campagnes de vaccination, des preuves de l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 ont commencé à émerger à l’échelle mondiale. Au Canada, des études ont montré une protection pouvant aller jusqu’à 95 % contre les infections symptomatiques et les résultats graves avec divers produits vaccinaux et divers intervalles de dose. Par conséquent, il est essentiel d’assurer une distribution équitable et un taux élevé d’utilisation des vaccins contre la COVID-19 pour protéger la population contre l’infection, réduisant ainsi la transmission et les risques liés à la morbidité et à la mortalité associées à la COVID-19.
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Disparités sociodémographiques quant à la couverture vaccinale et à l’intention de se faire vacciner contre la COVID-19 au Canada
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Cabot, J., Bushnik, T. 2022. « Respect des précautions à prendre pour réduire la propagation de la COVID-19 au Canada », Rapports sur la santé. Vol. 39, no 9, DOI : https://www.doi.org/10.25318/82-003-x202200900001-fra
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Frank, K., Arim, R. 2020. « La volonté des Canadiens de se faire vacciner contre la COVID-19 : différences entre les groupes et raisons de la réticence à la vaccination », StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur.
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