Rapports sur la santé
Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé
Novembre 2020
La consommation d’aliments ultratransformés au Canada
par Jane Y. Polsky, Jean-Claude Moubarac et Didier Garriguet
Les aliments et boissons ultratransformés (AUT) dominent désormais l’approvisionnement alimentaire dans les nations à revenu élevé, dont le Canada. Leur vente et leur consommation augmentent de manière constante dans les pays à revenu intermédiaire, tranche inférieure et les pays à revenu intermédiaire. En 2016, les ventes par habitant d’AUT ont été évaluées à 275 kg par année au Canada. Il s’agit du quatrième volume en importance parmi 80 pays. Lancé il y a une dizaine d’années par des chercheurs de l’Université du Brésil à São Paulo, le concept d’AUT renvoie à des aliments et à des boissons qui sont des formulations industrielles de sources, en grande partie, peu coûteuses d’énergie et de nutriments alimentaires, en plus de compter des additifs. Ces produits sont fabriqués au moyen d’une série de transformations (ce qui explique le terme « ultratransformés »), et renferment peu d’aliments entiers s’il y a lieu. Parmi les exemples typiques, mentionnons les boissons gazeuses et d’autres boissons sucrées, des collations emballées sucrées et salées, des pains industriels produits en série, des produits de viande, comme les burgers et les hot dogs, ainsi que les repas-minute et les plats surgelés. Ensemble, ces produits sont caractérisés par la commodité (produits durables et prêts à être consommés), leur appétibilité accrue, leur emballage attrayant et un marketing dynamique.
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Communiqué dans Le Quotidien
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par Douglas G. Manuel, Andrew S. Wilton, Carol Bennett, Adrian Rohit Dass, Audrey Laporte et Theodore R. Holford
Dans la plupart des pays, y compris le Canada, l’usage du tabac demeure la principale cause de mortalité attribuable à un comportement influant sur la santé. Pour surveiller les progrès vers la réduction de la prévalence de l’usage du tabac, les études se fondent sur l’observation des tendances en matière de prévalence de l’usage du tabac en utilisant soit des enquêtes générales sur la santé de la population, comme l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), soit des enquêtes thématiques sur l’usage du tabac, comme l’Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues. Deux propriétés des antécédents d’usage du tabac sont importantes pour évaluer l’effet des stratégies antitabac : exposition au tabac au cours de la vie et renseignements sur le début et l’abandon du tabagisme. L’exposition au tabac au cours de la vie est importante, parce que les maladies chroniques attribuables au tabac comportent une longue période de latence. Les renseignements sur le début et l’abandon du tabagisme sont essentiels pour évaluer les deux principales stratégies pour réduire la prévalence de l’usage du tabac (c.-à-d. les stratégies pour réduire le début du tabagisme ou accroître l’abandon du tabagisme).
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