Rapports sur la santé
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Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé
Mars 2017
Symptômes physiques médicalement inexpliqués chez les adultes au Canada : comorbidité, recours aux soins de santé et emploi
par Jungwee Park et Heather Gilmour
Certains symptômes physiques ne semblent pas avoir d’étiologie distincte ou de conclusion pathophysiologique ferme. Ils sont alors nommés symptômes physiques médicalement inexpliqués (SPMI). Le manque d’uniformité qui se dégage des évaluations physiques ou en laboratoire a soulevé une polémique et semé beaucoup de confusion à l’égard de ces symptômes. Les SPMI peuvent avoir des répercussions sur le fonctionnement quotidien, nuire à la productivité au travail et entraîner un recours accru aux ressources de soins de santé.
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Autres articles
Symptômes physiques médicalement inexpliqués chez les adultes au Canada : comorbidité, recours aux soins de santé et emploi
- « Symptômes physiques médicalement inexpliqués ». J. Park et S. Knudson, Rapports sur la santé, 18(1), 2007, p. 49-54 (Statistique Canada, no 82-003 au catalogue).
Exposition à la pollution de l’air par les matières particulaires au Canada
par Lauren Pinault, Aaron van Donkelaar et Randall V. Martin
Les matières particulaires (PM2,5) constituent l’une des composantes principales de la pollution de l’air. Elles désignent un mélange de particules de moins de 2,5 microns de diamètre, y compris les aérosols, la fumée et la poussière. Selon l’étude sur la charge mondiale de morbidité, la pollution de l’air par les PM2,5 est la cause d’environ 2,9 millions de décès partout dans le monde tous les ans, et elle est associée à un risque accru de mortalité de cause non accidentelle liée à des maladies circulatoires et respiratoires. Dans une étude faisant appel à la Cohorte santé et environnement du recensement canadien de 1991 (CSERCan), cette association a été observée au Canada, un pays où le niveau de pollution de l’air ambiant est relativement faible. Une étude subséquente faisant appel à l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) et à la cohorte de mortalité corrigée pour les covariantes comportementales (par exemple, le tabagisme) a conclu à un risque de mortalité accru à un seuil de concentration plus faible. L’analyse de l’ESCC a utilisé un modèle national à petite échelle (1 km2) de PM2,5, permettant ainsi d’obtenir des estimations d’exposition plus précises que les modèles antérieurs.
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- « Différences d’ordre socioéconomique dans l’exposition à la pollution de l’air ambiant par la dioxyde d’azote chez les enfants des trois plus grandes villes canadiennes ». L. Pinault, D. Crouse, M. Jerrett et al., Rapports sur la santé, 26(7), 2016, p. 3-10 (Statistique Canada, no 82-003 au catalogue).
- « Exposition aux émissions industrielles de polluants atmosphériques et fonction pulmonaire chez les enfants : Enquête canadienne sur les mesures de la santé, 2007à 2011 ». S.L. Wong, A.L. Coates et T. To, Rapports sur la santé, 27(2), 2016, p. 3-10 (Statistique Canada, no 82-003 au catalogue).
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