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Résumé

Fondée sur des données tirées de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2014 et de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale (ESCC-SM) de 2012, la présente étude fournit des estimations de la prévalence des symptômes physiques médicalement inexpliqués (SPMI) au sein de la population à domicile âgée de 25 ans et plus. Les SPMI sont étudiés en fonction de caractéristiques sociodémographiques; de la comorbidité physique et mentale; du recours aux soins de santé et des besoins insatisfaits en fait de soins; de la participation au marché du travail et de la productivité. En 2014, 5,5 % des adultes canadiens, soit environ 1,3 million de personnes, ont déclaré souffrir du syndrome de fatigue chronique (1,6 %), de fibromyalgie (2,0 %) ou de sensibilités aux agresseurs chimiques (2,7 %). La moitié (51 %) des personnes ayant des SPMI ont déclaré avoir d’autres troubles physiques chroniques, par rapport à 8 % des personnes n’ayant aucun SPMI. Dans le même ordre d’idées, les comorbidités mentales étaient plus répandues chez les personnes ayant des SPMI. Un recours plus important aux soins de santé a été observé chez les personnes ayant des SPMI. Cependant, 25 % de celles‐ci ont déclaré qu’elles ont des besoins insatisfaits en fait de soins, par rapport à 11 % des personnes n’ayant pas de SPMI. Les personnes ayant des SPMI étaient plus susceptibles que celles n’en ayant pas d’être incapables de travailler de façon permanente ou de ne pas avoir d’emploi; moins de la moitié de ces personnes (45 %) avaient un emploi. Aussi, 18 % des personnes qui avaient un emploi avaient manqué des journées de travail en raison d’un trouble chronique, par rapport à 5 % des travailleurs sans SPMI.

Résultats

Certains symptômes physiques ne semblent pas avoir d’étiologie distincte ou de conclusion pathophysiologique ferme. Ils sont alors nommés symptômes physiques médicalement inexpliqués (SPMI). Le manque d’uniformité qui se dégage des évaluations physiques ou en laboratoire a soulevé une polémique et semé beaucoup de confusion à l’égard de ces symptômes. Les SPMI peuvent avoir des répercussions sur le fonctionnement quotidien, nuire à la productivité au travail et entraîner un recours accru aux ressources de soins de santé. [Texte intégral]

Mots clés

Syndrome de fatigue chronique, fibromyalgie, troubles mentaux, sensibilités aux agresseurs chimiques

Auteurs

Jungwee Park (jungwee.park@canada.ca) et Heather Gilmour travaillent au sein de la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada, à Ottawa, en Ontario.

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