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Ce qu'apporte l'étude

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Contexte

Les conditions de logement ont été associées à la santé des enfants. Les enfants inuits sont généralement en moins bonne santé que les autres enfants canadiens. Ils sont aussi plus susceptibles de vivre dans des logements surpeuplés et nécessitant des réparations majeures et d’être exposés à la fumée secondaire à la maison.

Données et méthodes

L’étude se fonde sur les données de l’Enquête sur les enfants autochtones de 2006 pour examiner les liens entre les caractéristiques physiques et psychosociales du logement et les résultats en matière de santé physique et mentale des enfants inuits âgés de deux à cinq ans.

Résultats

Les caractéristiques physiques et psychosociales du logement ont été associées à certains indicateurs de la santé des enfants inuits. La présence d’un fumeur à la maison, l’accession à la propriété et la satisfaction parentale à l’égard du logement ont été associées à des résultats spécifiques en matière de santé physique et mentale, même après avoir tenu compte d’autres facteurs relatifs au logement et des caractéristiques sociodémographiques de la famille et de l’enfant.

Interprétation

Les conditions de logement ont été associées à la santé physique et mentale des jeunes enfants inuits, même lorsqu’on tient compte des facteurs sociodémographiques. L’accession à la propriété et la satisfaction à l’égard du logement semblent être des facteurs particulièrement importants pour la santé des jeunes enfants inuits.

Mots-clés

symptômes affectifs, trouble de comportement, exposition aux contaminants de l’environnement, qualité de l’air intérieur, troubles respiratoires, pollution par la fumée du tabac

Résultats

Les enfants inuits sont généralement en moins bonne santé que les autres enfants au Canada. Cette disparité a été associée à des facteurs socioéconomiques ainsi qu'à des caractéristiques du ménage, y compris les conditions de logement. [Texte intégral]

Auteurs

Dafna Kohen (dafna.kohen@canada.ca), Evelyne Bougie (evelyne.bougie@canada.ca) et Anne Guèvremont (anne.guevremont@canada.ca) travaillent à la Division de l’analyse de la santé, à Statistique Canada, Ottawa (Ontario). Dafna E. Kohen est également rattachée au Département d’épidémiologie et de médecine communautaire de l’Université d’Ottawa, Ottawa (Ontario).

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • Les enfants inuits sont généralement en moins bonne santé que les autres enfants vivant au Canada.
  • Les conditions de logement influent sur la santé physique et mentale des enfants.
  • Les Inuits sont plus susceptibles que les autres Canadiens de vivre dans des conditions de surpeuplement et dans des logements nécessitant des réparations majeures.
  • La prévalence du tabagisme quotidien est plus élevée chez les Inuits que chez les autres Canadiens.

Ce qu'apporte l'étude

  • Les conditions de logement sont liées à la santé physique et mentale des enfants inuits de deux à cinq ans.
  • Le surpeuplement, la nécessité de réparations majeures et le caractère inabordable des logements ne sont plus associés à la santé des enfants inuits lorsqu’on tient compte des facteurs de logement psychosociaux et des caractéristiques démographiques et socioéconomiques.
  • L’exposition à la fumée de tabac à la maison, l’accession à la propriété et la satisfaction parentale à l’égard du logement sont associées à la santé des enfants inuits, même quand l’on tient compte des autres facteurs.
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