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Ce que l’on sait déjà sur le sujet
Ce qu’apporte l’étude

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Contexte

Les personnes qui fument courent un risque plus élevé de cancer du poumon et d’autres cancers, de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de maladie pulmonaire et de décès prématuré. Ces risques diminuent après le renoncement au tabac, mais l’on en sait peu sur le temps nécessaire pour retrouver le niveau de santé des personnes qui n’ont jamais fumé. La présente analyse décrit les trajectoires de la qualité de vie liée à la santé (QVLS) en fonction de la situation d’usage du tabac, et porte plus particulièrement sur le temps nécessaire aux anciens fumeurs pour retrouver un niveau de QVLS semblable à celui des personnes n’ayant jamais fumé.

Méthodes

Les données ont été tirées de neuf cycles (1994-1995 à 2010-2011) de l’Enquête nationale sur la santé de la population. Les analyses sont fondées sur les données longitudinales recueillies pour 3 341 hommes et 4 143 femmes âgés de 40 ans ou plus en 1994-1995. Des modèles de courbe de croissance multiniveaux, mis à jour tous les deux ans, décrivent les trajectoires de la QVLS sur la période de suivi de 16 ans en fonction de la situation d’usage du tabac.

Résultats

À tous les âges et pour les deux sexes, les fumeurs invétérés ont une QVLS inférieure à celle des personnes n’ayant jamais fumé. Chez les hommes, la QVLS s’améliore cinq ans après le renoncement au tabac; après 20 ans, leur QVLS est semblable à celle des personnes n’ayant jamais fumé. Chez les femmes, 10 ans après le renoncement au tabac, la QVLS des anciennes fumeuses est semblable sur le plan clinique à celle des femmes n’ayant jamais fumé.

Interprétation

À tout âge, tant pour les hommes que pour les femmes, le renoncement au tabac à long terme entraîne des améliorations de la QVLS.

Mots-clés

État de santé, études longitudinales, usage du tabac, modèles statistiques, tabac.

Résultats

Plusieurs dizaines d’années de recherche ont permis d’établir la relation causale entre l’usage du tabac et divers effets néfastes sur la santé. Il en est résulté des dispositions législatives antitabac (dont des interdictions de fumer et des exigences relatives à l’affichage de mises en garde sur les paquets de cigarettes), les normes sociales ont évolué et le pourcentage de fumeurs chez les Canadiens de 15 ans et plus a diminué, passant de 35 % en 1985 à 17 % en 20102. [Texte intégral]

Auteurs

Margot Shields et Kathryn Wilkins travaillaient auparavant à la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada. Rochelle E. Garner fait partie de la même division.

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • L’usage de la cigarette est à l’origine de nombreux problèmes de santé chroniques et est une cause de décès prématuré.
  • De nombreuses études portent sur la relation entre le renoncement au tabac et le risque de nouveaux cas de maladie et de décès prématuré, mais peu de chercheurs ont examiné les changements de qualité de vie liée à la santé (QVLS) au fil du temps selon la situation d’usage du tabac.

Ce qu'apporte l'étude

  • À tous les âges et tant pour les hommes que pour les femmes, le renoncement au tabac à long terme améliore considérablement la QVLS.
  • Chez les hommes, les améliorations de la QVLS sont évidentes cinq ans après le renoncement au tabac; après 20 ans, leur QVLS est semblable à celle des personnes qui n’ont jamais fumé.
  • Chez les femmes, la QVLS est semblable sur le plan clinique à celle des femmes n’ayant jamais fumé dix ans après le renoncement au tabac.