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par Edward Ng, Kimberlyn M. McGrail et Jeffrey A. Johnson
Résumé
Résultats
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Auteurs
Ce que l’on sait déjà sur le sujet
Ce qu’apporte l’étude
À partir d’un cadre de recherche sur les résultats en matière de santé, on évalue ici le risque d’hospitalisation pour une cohorte de cas de diabète de type 2 (DST2). Le diabète est « sensible aux soins ambulatoires », c’est‑à‑dire qu’il est dans une large mesure gérable moyennant des soins appropriés dans la communauté. Ainsi, l’hospitalisation peut représenter un résultat négatif au chapitre des soins de santé.
Des analyses ont été menées grâce au couplage des données du cycle 1.1 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) et de la Base de données sur la morbidité hospitalière concernant les participants à l’enquête dont on a déterminé qu’ils étaient atteints de diabète de type 2. On a eu recours à la régression logistique pour examiner l’association entre la probabilité d’hospitalisation, toutes causes confondues, au cours des deux années suivant la date de l’enquête, et les caractéristiques des patients, la trajectoire de soins et les caractéristiques du système de santé.
Lorsque les effets des caractéristiques démographiques, socioéconomiques et de l’état de santé étaient pris en compte, l’inactivité physique et l’usage actuel et passé du tabac comportaient une association significative avec une probabilité plus grande d’hospitalisation chez les personnes atteintes de diabète de type 2. Les visites chez un spécialiste étaient associées positivement à l’hospitalisation (RC=1,4), tandis que l’association était négative pour les visites chez un praticien général (RC=0,7). Les tendances régionales de l’utilisation des services hospitaliers comportaient une association significative avec l’hospitalisation (RC=2,6).
Les tendances régionales de l’utilisation des services hospitaliers sont importantes pour l’hospitalisation : les habitants atteints de diabète de type 2 des régions sociosanitaires comportant des taux d’hospitalisation généralement plus élevés étaient plus susceptibles d’être hospitalisés que ceux vivant ailleurs. Du point de vue de la trajectoire de soins, les consultations d’un praticien général étaient associées à un risque plus faible d’hospitalisation. Les consultations d’un spécialiste, qui constituent probablement un marqueur de la gravité d’une maladie, avaient l’effet inverse.
Bases de données, couplage probabiliste, dossiers d’hôpital, enquêtes sur la santé, évaluation des résultats, patient hospitalisé, recherche sur les services de santé.
Ces dernières années, la mortalité liée au diabète a augmenté, une hausse qui a été associée à une augmentation de la prévalence de l’obésité. Le diabète est actuellement la sixième cause de décès en importance au Canada. En 2005, environ 1,3 million de Canadiens de 12 ans et plus (5 % de la population comprise dans cette fourchette d’âge) ont déclaré avoir reçu un diagnostic de diabète. Les complications du diabète peuvent toucher tous les principaux organes. Du fait de ses vastes répercussions sur la santé des personnes et du fardeau économique qu’il impose au système de soins de santé, le diabète fi gure parmi les grands problèmes de santé publique.[Texte intégral]
Edward Ng (1‑613‑951‑5308; edward.ng@statcan.gc.ca) et Kimberlyn M. McGrail travaillent à la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada, Ottawa (Ontario), K1A 0T6. Kimberlyn M. McGrail travaille aussi à l’École de la santé de la population et de la santé publique de l’Université de la Colombie‑Britannique. Jeffrey A. Johnson travaille à l’École de santé publique de l’Université de l’Alberta.