Consulter la version la plus récente.
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
par Erich V. Kliewer, Alain A. Demers, Marc Brisson, Alberto Severini, Robert Lotocki, Brenda Elias,
Gregory Hammond, George Wurtak et le Manitoba HPV Research Group
Résumé
Résultats
Mots-clés
Auteurs
Ce que l’on sait déjà sur le sujet
Ce qu’apporte l’étude
Étant donné l’introduction récente d’un vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) au Canada, il est important d’établir des programmes de surveillance et d’évaluation qui permettent non seulement de suivre l’acceptation du vaccin, mais aussi d’en évaluer l’innocuité, de même que les effets sur certains facteurs, à savoir la répartition des types de VPH, les programmes de dépistage du cancer du col de l’utérus, l’incidence des verrues anogénitales, des lésions précancéreuses et de divers cancers, et les comportements sexuels.
Des données tirées de bases de données administratives, de registres et de questionnaires sont couplées afin d’identifier les personnes qui reçoivent le vaccin contre le VPH et d’élaborer un système d’évaluation.
L’existence au Manitoba de grandes bases de données couplables rend possible l’élaboration d’un système complet de surveillance et d’évaluation du vaccin contre le VPH qui permet d’aborder de nombreuses questions liées à ce vaccin. Certains éléments du système manitobain de surveillance et d’évaluation pourraient être mis en œuvre dans d’autres provinces qui disposent de bases de données similaires.
Couplage d’enregistrements, évaluation, surveillance, vaccin contre le virus du papillome humain.
En juillet 2006, le Canada a approuvé la mise en marché d’un vaccin quadrivalent contre le virus du papillome humain (VPH) à l’intention des femmes de 9 à 26 ans. Ce vaccin offre une protection contre l’infection par les types 6, 11, 16 et 18 du VPH. Les types 16 et 18 du virus sont à l’origine d’environ 70 % des cancers du col de l’utérus, tandis que les types 6 et 11 sont la cause de plus de 90 % des verrues anogénitales (ou condylomes). Les essais cliniques ont démontré l’effi cacité du vaccin dans la prévention des verrues anogénitales, ainsi que des lésions précancéreuses du col de l’utérus, de la vulve et du vagin. À l’heure actuelle, un vaccin bivalent contre le VPH (types 16 et 18) est soumis au processus réglementaire d’approbation et d’autres vaccins, qui protègent contre un plus grand nombre de génotypes du VPH, sont évalués. [Texte intégral]
Erich V. Kliewer (1‑604‑675‑8000, poste 7076; Erich.Kliewer@cancercare.mb.ca) et Alain A. Demers travaillent à Action cancer Manitoba à Winnipeg, au Manitoba; Marc Brisson travaille à l’Université Laval de Québec, au Québec; Alberto Severini travaille à l’Agence de la santé publique du Canada à Winnipeg, au Manitoba; Robert Lotocki, Brenda Elias et Gregory Hammond travaillent à l’Université du Manitoba et George Wurtak, à l’International Centre for Infectious Diseases à Winnipeg, au Manitoba.