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par Rachel Colley, Sarah Connor Gorber et Mark S. Tremblay
Résumé
Résultats
Mots-clés
Auteurs
Ce que l’on sait déjà sur le sujet
Ce qu’apporte l’étude
Contexte
Le présent article décrit quatre enjeux clés de contrôle de la qualité et de réduction des données que les chercheurs devraient prendre en compte lorsqu’ils utilisent l’accélérométrie pour mesurer l’activité physique : la fiabilité du moniteur, les données erronées, le temps de port du moniteur et le nombre de jours valides requis pour l’analyse.
Source des données et méthodes
Des analyses exploratoires ont été menées auprès d’un sous-échantillon non pondéré (n=987) de données d’accélérométrie de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé. On a demandé aux participants de porter un accéléromètre pendant sept jours consécutifs. Les problèmes de calibrage, de fiabilité, de plausibilité biologique et de conformité ont été explorés au moyen de statistiques descriptives.
Résultats
Le calibrage continuel est une méthode efficace pour déterminer les accéléromètres défectueux. Les pourcentages de dossiers considérés comme valables pour l’analyse dépendent de la conformité des participants, de la période d’interruption admissible choisie et du critère de temps de port minimum par jour. Une période d’interruption admissible de 60 minutes et un temps de port de 10 heures par jour ont fait en sorte que 95 % du sous‑échantillon comptaient au moins 1 journée valide, et que 84 % en comptaient au moins 4.
Interprétation
Avant le calcul des résultats au chapitre de l’activité physique, les données d’accélérométrie doivent faire l’objet de procédures uniformisées de contrôle de la qualité et de réduction des données, afin de prévenir la mauvaise représentation des résultats. Les données d’accélérométrie incomplètes devraient être traitées avec soin et des stratégies pour améliorer la conformité dans ce domaine sont justifiées.
mobilité, qualité des données, erreur, mesure de la santé, contrôle de la qualité
Il existe de nombreuses preuves qu’un comportement sédentaire est un facteur de risque majeur de l’obésité et de plusieurs autres problèmes de santé chroniques. La surveillance de l’activité physique au niveau de la population a toujours été fondée sur des questionnaires, une méthode d’évaluation des comportements relatifs au mode de vie qui peut être infl uencée par un biais de mesure. Des outils de mesure objectifs, et notamment des accéléromètres, permettent de surmonter de nombreux problèmes liés aux données autodéclarées et fournissent des renseignements fi ables et détaillés concernant l’activité physique. Toutefois, étant donné que les petites incohérences peuvent avoir des répercussions substantielles sur les variables de résultat, des procédures rigoureuses de contrôle de la qualité et de réduction des données sont nécessaires. [Texte intégral]
Rachel Colley (1‑613‑737‑7600, poste 4118; Rachel.Colley@statcan.gc.ca) et Mark Tremblay travaillent pour le Groupe de recherche sur la vie active en santé et l’obésité de l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, Ottawa (Ontario); Rachel Colley et Sarah Connor Gorber travaillent à la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada, Ottawa (Ontario).