Indicateurs de l'éducation au Canada : une perspective internationale, 2020
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Chapitre A
Les résultats des établissements d'enseignement et l'impact de l'apprentissage
A1 Niveau de scolarité de la population adulte
- Au Canada, la proportion d’adultes âgés de 25 à 64 ans ayant terminé un diplôme d’enseignement tertiaire (un diplôme d’études collégiales ou un diplôme universitaire) est passée de 46 % en 2005 à 59 % en 2019 — le taux le plus élevé parmi les pays de l’OCDE. Parallèlement, la proportion de Canadiens sans diplôme d’études secondaires (« inférieur au deuxième cycle de l’enseignement secondaire ») a diminué, passant de 15 % en 2005 à 8 % en 2019.
- En 2019, le quart (26 %) des Canadiens de 25 à 64 ans avait terminé un diplôme d’enseignement tertiaire de cycle court, une proportion qui est de loin supérieure à la moyenne de 7 % déclarée par les pays de l’OCDE.
- La moyenne du Canada et de l’OCDE pour l’achèvement d’études universitaires chez les personnes âgées de 25 à 64 ans était similaire (33 % pour le Canada et 32 % pour l’OCDE). Au Canada, un grade universitaire comprend le baccalauréat, la maîtrise ou le doctorat ainsi que leurs équivalents.
- Au niveau postsecondaire non tertiaire, qui porte sur les domaines habituellement à prédominance masculine comme les métiers, la proportion des hommes (14 %) ayant atteint ce niveau de scolarité était le double de celle des femmes (7 %) en 2019. Une plus grande proportion des femmes ayant atteint un niveau collégial et universitaire que les hommes, avec l’écart plus marqué au niveau collégial (29 % des femmes contre 23 % des hommes) qu’à l’université (36 % des femmes contre 30 % pour les hommes).
- En 2019, 94 % des Canadiens âgés de 25 à 34 ans possédaient au moins un diplôme d’études secondaires, comparativement à 87 % chez ceux de 55 à 64 ans, ce qui reflète un changement en matière d’obtention d’un diplôme d’études secondaires au fil du temps.
A2 Obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires à temps et temps prolongé
- À la fin de l’année scolaire 2015-2016, 79 % des élèves au Canada qui avaient entamé la 10e année (secondaire 3 au Québec) en 2013 -2014 avaient terminé leurs études secondaires.
- Le fait d’étudier une période de référence plus longue fournit cependant un tableau plus complet des taux d’obtention de diplôme d’études secondaires. En 2017-2018, 89 % de la même cohorte d’élèves avaient obtenu leur diplôme.
- Les taux d’obtention de diplôme au Canada étaient supérieurs de trois points de pourcentage aux moyennes équivalentes de l’OCDE pour les programmes généraux pour ces deux séries d’années.
- Les taux d’obtention du diplôme au Canada ont augmenté petit à petit au fil du temps. Pour les élèves qui ont entamé la 10e année (secondaire 3 au Québec) en 2015-2016, le taux sur trois ans a augmenté de deux points de pourcentage pour s’établir à 81 % à la fin de l’année scolaire 2017-2018.
- En moyenne, dans l’ensemble du Canada, pour la cohorte entamant la 10e année (secondaire 3 au Québec) en 2013-2014, une proportion supérieure d’élèves de sexe féminin (83 %) que d’élèves de sexe masculin (76 %) avait obtenu leur diplôme au cours de cette période de trois ans en 2015-2016. L’écart entre les sexes en faveur des élèves de sexe féminin a diminué pour cette même cohorte en ajoutant deux années supplémentaires pour terminer les études secondaires : à la fin de l’année scolaire 2017-2018, 92 % des jeunes filles avaient obtenu leur diplôme, par rapport à 87 % des garçons.
- Cette diminution de l’écart entre les sexes reflète l’écart moyen entre les sexes de l’OCDE, qui a également baissé lorsque deux années supplémentaires ont été prévues pour terminer les études secondaires, passant de 7 à 5 points de pourcentage.
A3 Étudiants internationaux
- En 2017-2018, la majorité des étudiants internationaux inscrits aux études tertiaires au Canada l’étaient au niveau du baccalauréat ou l’équivalent et venaient d’Asie.
- Parmi les pays du G7, le Canada présentait une plus forte proportion d’étudiants internationaux que l’Allemagne, le Japon et les États-Unis à tous les niveaux d’enseignement.
- En 2017-2018, la Chine (30 %), l’Inde (22 %) et la France (7 %) étaient les principaux pays de provenance des étudiants internationaux inscrits aux études tertiaires au Canada, tous étant aussi dans les cinq premiers pays de provenance pour chaque niveau d’éducation tertiaire sauf le niveau enseignement tertiaire de cycle court.
- En 2017-2018, parmi les Canadiens qui sont allés étudier à l'étranger, les pays les plus populaires sont l'États-Unis (55 %), le Royaume-Uni (13 %), Australie (6 %) et l‘Irlande (3 %).
A4 Transitions au marché du travail
- En 2020, la majorité des jeunes Canadiens âgés de 15 à 19 ans, soit 80 %, était aux études. Parmi les jeunes adultes de 18 à 24 ans, une proportion plus élevée était toujours aux études (49 %) comparativement à ceux qui avaient effectué leur transition sur le marché du travail et occupaient un emploi (38 %). Parmi les adultes âgés de 20 à 24 ans, les proportions similaires étaient observées entre ceux aux études et ceux occupant un emploi (42 % et 44 %). Pour les adultes âgés de 25 à 29 ans, la plupart (72 %) n’étaient plus à l’école et étaient employés.
- En 2020, pour les 15 à 29 ans, 14 % des hommes et 13 % des femmes au Canada étaient ni en emploi ni aux études ou formation (faisaient partie de la population « NEET »). Au Canada, on observe qu’une plus grande proportion d’hommes (6 %) que de femmes (4 %) était au chômage. Alors que, la proportion de femmes inactives (9 %) était supérieure à celle des hommes (8 %) au cours de la même année.
- De 2000 à 2020, il y a eu une augmentation de la proportion de jeunes âgés de 18 à 24 ans qui étaient à l’école au Canada (44 % en 2000 à 49 % en 2020).
- Au Canada, en 2020, la proportion des jeunes de 25 à 29 ans qui n’étaient plus à l’école et qui étaient au chômage ou inactifs (NEET) était la plus grande pour ceux dont le plus haut niveau d’éducation était inférieur au deuxième cycle du secondaire (48 %), plus basse pour ceux qui possédaient un niveau d’éducation égal au deuxième cycle du secondaire ou un niveau postsecondaire non-tertiaire (21 %) et au plus bas pour ceux qui possédaient un niveau d’éducation tertiaire (12%).
A5 Résultats sur le marché du travail
- Au Canada et dans les autres pays de l’OCDE, les perspectives d’emploi augmentent en fonction du niveau de scolarité. En 2019, le taux d'emploi des adultes de 25 à 64 ans qui n'avaient pas terminé leurs études secondaires était de 57 %, comparativement à 83 % pour ceux qui avaient fait des études tertiaires.
- Au Canada et pour la moyenne des pays de l’OCDE, les taux d’emploi des femmes sont systématiquement plus faibles que ceux des hommes. Au Canada, cette différence entre les sexes était la plus prononcée (20 points de pourcentage) au sein des populations les moins instruites, et la plus faible (6 points de pourcentage) pour les hommes et les femmes détenant les niveaux du baccalauréat ou l’équivalent. Dans les pays de l’OCDE, l’écart le plus marqué entre les sexes a été observé chez les personnes ayant atteint un niveau inférieur au deuxième cycle du secondaire (21 points de pourcentage) tandis que le plus petit écart a été observé chez les personnes ayant atteint le niveau Baccalauréat ou équivalent (8 points de pourcentage).
- En 2019, 88 % des jeunes adultes âgés de 25 à 34 ans ayant fait des études postsecondaires non tertiaires avaient un emploi, comparativement à 85 % en 2010. Durant les deux périodes, les taux d’emploi des jeunes adultes ayant fait des études inférieures au 2e cycle du secondaire ou du deuxième cycle du secondaire étaient semblables. Le taux d'emploi des jeunes adultes ayant fait des études tertiaires était légèrement plus élevé en 2019 (86 %) qu'en 2010 (84%).
- Au Canada, chez les personnes âgées de 55 à 64 ans, le taux d’emploi observé à tous les niveaux de scolarité en 2019 était supérieur à celui de 2010 (63 % contre 58 %), ce qui indique que les membres de cette génération ont de plus en plus reporté la retraite et qu’ils continuent de travailler après 55 ans.
Chapitre B :
Les ressources financières investies dans l'éducation
B1 Dépenses par élève/étudiant
- En 2017-2018, les dépenses par élève pour l’enseignement primaire/secondaire étaient sensiblement plus ou moins du même ordre de grandeur pour le Canada, les autres pays du G7, et la moyenne des pays de l’OCDE.
- En ce qui a trait à l’enseignement universitaire, les dépenses par étudiant au Canada se chiffraient à 28 747 $ US. Elles dépassaient ainsi la moyenne de l’OCDE (17 566 $ US) de 64 %; à cet effet, le Canada se situe au 3e rang, parmi les pays du G7, après les États-Unis et le Royaume-Uni.
- À l’instar des moyennes de l’OCDE, les dépenses par élève et étudiant au Canada et à l’échelle des provinces étaient les plus faibles aux niveaux primaire et secondaire; elles étaient plus élevées au niveau collégial et les plus importantes au niveau universitaire.
B2 Dépenses en éducation en pourcentage du PIB
- En 2017-2018, le Canada consacrait 6,2 % de son PIB aux établissements d’enseignement (3,6 % pour l’éducation primaire/secondaire et 2,6 % pour l’éducation postsecondaire), soit plus que la moyenne des pays de l’OCDE, estimée à 4,8 % (3,4 % pour l’éducation primaire/ secondaire et 1,4 % pour l’éducation postsecondaire).
- Dans tous les pays du G7, y compris le Canada, et pour la moyenne des pays de l’OCDE, la part de la richesse nationale investie dans l’éducation a été plus importante pour l’enseignement primaire et secondaire que pour l’enseignement tertiaire en 2017-2018.
B3 Répartition des dépenses en éducation
- En 2017-2018, le taux des dépenses de fonctionnement dépassait le taux des dépenses en capital à tous les niveaux d’enseignement au Canada, dans les provinces et les territoires et dans l’ensemble des pays de l’OCDE.
- Au Canada, les dépenses de fonctionnement représentaient 92 % des dépenses en enseignement primaire et secondaire; 94 % des dépenses en enseignement tertiaire de cycle court (collège) et postsecondaire non tertiaire; et 89 % des dépenses aux niveaux du baccalauréat, de la maîtrise, du doctorat ou d’un équivalent.
- À tous les niveaux d’éducation et dans tous les provinces et territoires, la rémunération du personnel (enseignant et non enseignant) a constitué la plus grande partie des dépenses de fonctionnement en éducation. Au Canada, elles représentaient en moyenne 81 % des dépenses de fonctionnement aux niveaux primaire et secondaire, 61 % au niveau tertiaire de cycle court (collège) et postsecondaire non tertiaire et 65 % au niveau universitaire.
Chapitre C
Environnement pédagogique et organisation scolaire
C1 Temps d'instruction
- Au Canada en 2018-2019, le temps total cumulatif d’instruction prévu en salle de classe dans le cadre institutionnel s’élevait à 11 081 heures en moyenne entre l’âge de 6 et 17 ans [incluant les niveaux d’éducation primaire (de 6 à 11 ans), du premier cycle du secondaire (de 12 à 14 ans) et du deuxième cycle du secondaire (de 15 à 17 ans)]. À titre de comparaison, le temps total d’instruction prévu pour les pays de l’OCDE dont les données étaient disponibles s’établissait à 8 836 heures, soit 2 245 heures de moins que le temps total d’instruction prévu en moyenne dans l’ensemble des établissements publics au Canada durant l’année scolaire 2018-2019.
- Le temps total cumulatif d’instruction prévu pour les élèves de 6 à 17 ans variait entre les provinces et territoires, allant de 9 900 heures au Québec à 11 655 au Manitoba.
C2 Temps de travail des enseignants
- En 2018-2019, le nombre d’heures d’enseignement des enseignants variait d’une province et d’un territoire à l’autre, allant de 700 heures au Nouveau-Brunswick à 905 heures en Alberta.
- Le temps d’enseignement net en Finlande a été indiqué à titre de comparaison, en raison du niveau élevé que ce pays obtient aux évaluations scolaires internationales. Le temps d’enseignement net des enseignants en Finlande au primaire et au premier cycle de l’enseignement secondaire était inférieur à celui de tous les pays du G7 (677 et 592 heures).
- Pour l'OCDE, le temps d'enseignement annuel net diminue à mesure que le niveau d'éducation augmente. Cette tendance est observée dans certaines provinces, mais l'inverse se produit en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et en Colombie-Britannique. Ces différences entre les provinces reflètent des choix politiques différents.
C3 Salaires des enseignants
- En 2018-2019, au Canada, les salaires des enseignants à temps plein des écoles publiques primaires et secondaires ne varient pas d’un niveau d’enseignement à l’autre, les enseignants recevant le même salaire indépendamment du fait qu’ils enseignent au niveau du primaire ou du premier ou du deuxième cycle du secondaire. Par contre, dans plusieurs pays ayant récemment fourni des données à l’OCDE, les salaires des enseignants avaient tendance à augmenter en fonction du niveau d’enseignement et après plus de dix années d’expérience.
- Le salaire moyen des enseignants canadiens du premier cycle du secondaire ayant un salaire à l'échelon maximum était le troisième plus élevé (70 698 $US) parmi les pays du G7, après l’Allemagne (91 510 $US) et les États-Unis (74 683 $US). Au Canada, pour ce groupe particulier d’enseignants, les salaires dans les Territoires du Nord-Ouest (86 903 $US), en Ontario (76 086 $US), en Alberta (72 369 $US), et à Terre-Neuve-et-Labrador (70 932 $US) étaient plus élevés que la moyenne canadienne.
- Dans plus de la moitié des provinces et territoires du Canada, le salaire des enseignants des écoles publiques primaires et secondaires atteignait son maximum après 10 ans d’expérience. La moyenne canadienne est de 11 ans. C'est beaucoup plus tôt que leurs homologues des autres pays de l'OCDE, dont les salaires ont continué à augmenter au-delà de 10 et 15 ans d'expérience.
Chapitre D
Objectifs du développement durable (ODD) 4 : Éducation de qualité
D1 Apprentissage en ligne dans l’ensemble du Canada : degré de préparation des élèves, des enseignants et des établissements d’enseignement
- En 2018, plus de neuf élèves canadiens de 15 ans sur dix ont déclaré disposer d’un accès à un ordinateur à la maison qu’ils pouvaient utiliser pour faire leurs travaux scolaires et plus des trois quarts ont déclaré disposer d’un accès à un logiciel d’enseignement.
- Plus de 40 % des élèves de 4e année au Canada ont déclaré avoir appris par eux-mêmes à utiliser un ordinateur, à taper au clavier et à trouver des renseignements sur Internet. Les familles des élèves ont été déclarées comme étant la deuxième source la plus courante d’enseignement, suivie par les enseignants. Les réponses des élèves de 4e année étaient similaires pour tous les pays participants.
- La capacité des établissements d’enseignement canadiens à améliorer l’apprentissage et l’enseignement à l’aide d’appareils numériques, selon le directeur, était similaire ou supérieure à celle de la moyenne des pays de l’OCDE pour toutes les capacités figurant dans le questionnaire du programme PISA 2018, à l’exception du pourcentage d’établissements scolaires au sein desquels des mesures incitatives sont en place pour que les enseignants intègrent des appareils numériques à leur enseignement.
- Les enseignants d’environ la moitié des élèves de 4e année au Canada ont déclaré que le manque de soutien à l’utilisation des TIC ne limitait pas leur façon d’enseigner en classe. Cette proportion était la même que la moyenne calculée pour les pays participants et allait de 46 % à 53 % dans les provinces participantes, à l’exception de l’Alberta, où ce pourcentage était supérieur et atteignait presque 70 %.
D2 Parcours des étudiants à temps plein au niveau du baccalauréat ou d’un programme équivalent
- En 2017, 42 % des étudiants canadiens inscrits à temps plein au baccalauréat ou autre programme équivalent obtenaient leur diplôme de ce programme quatre ans après leur admission. Un autre 5 % étaient diplômés d’un autre type de programme tertiaire. Bien que 40 % des étudiants étaient toujours inscrits dans un programme d’éducation tertiaire, 13 % avaient quitté sans obtenir leur diplôme.
- Parmi les provinces canadiennes et les pays sélectionnés, le Royaume-Uni (68 %), Israël (60 %) et le Québec (58 %) avaient les taux les plus élevés de diplomation du baccalauréat ou autre programme équivalent après quatre ans.
- Au Canada, les femmes étaient plus susceptibles d’obtenir leur diplôme en quatre ans – 53 % des femmes l’ayant obtenu contre 40 % des hommes. C’est en Finlande que la disparité entre les genres était la plus grande avec 28 % pour les hommes comparativement à 55 % pour les femmes.
- Comparativement au Canada, tous les pays sélectionnés à l’exception du Royaume-Uni avaient une proportion plus élevée d’étudiants ayant quitté leurs études tertiaires sans diplomation après quatre ans. Le taux le plus bas était au Québec (4 %) et le plus élevé au Manitoba (26 %). On observe la proportion la plus basse d’étudiants ayant quitté après un an aux États-Unis avec 6 % en comparaison à celle du Canada qui se situait à 11 %.
- Au Canada, 4 % des étudiants inscrits au baccalauréat ou autre programme équivalent avaient transféré dans un autre programme tertiaire après un an, tandis que 83 % poursuivaient dans leur programme. C’est en France que le taux d’étudiants ayant changé de programme était le plus élevé (13 %). C’est aussi le pays où la proportion d’étudiants qui persévéraient dans leur programme initial après un an était la plus faible (79 %).
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