Indicateurs de l'éducation au Canada : une perspective internationale, 2020
Chapitre A
Les résultats des établissements d'enseignement et l'impact de l'apprentissage

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Avis

Le 20 octobre 2022: Depuis la date de publication initiale, la méthodologie de calcul des taux d'obtention de diplôme d'études secondaires à temps prolongé a été mise à jour. Veuillez-vous référer au tableau 37-10-0221 pour les données révisées.

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A1 Niveau de scolarité de la population adulte

Contexte

Cet indicateur présente un profil du niveau de scolarité de la population adulte âgée de 25 à 64 ans, c’est-à-dire le pourcentage de la population qui a complété avec succès un certain niveau d’éducation. Pour cet indicateur international, le niveau de scolarité correspond au niveau de formation le plus élevé atteint selon les catégories de la Classification internationale type de l’éducation (CITE)Note . Comme tous les indicateurs qui suivent sont basés sur le niveau de scolarité atteint selon cette classification internationale, ce premier indicateur, A1, donne le ton en traçant un portrait de la situation au Canada, et jette un coup d’œil rapide sur le niveau de scolarité selon le sexe afin d’identifier les différences. Les renseignements sur les différences intergénérationnelles reflètent les changements dans le niveau de scolarité au fil du temps. Les tendances mondiales sont également présentées. Ce portrait du niveau de scolarité place le Canada, les provinces et les territoires dans un contexte international.

L’éducation fournit à chacun les outils nécessaires pour participer à la vie économique et sociale; elle est essentielle au bien-être économique et social d’un pays. Comme une large proportion de la population de 25 à 64 ans a terminé ses études, cet indicateur nous renseigne sur les capacités et les connaissances de ce segment de la population, qui constitue le groupe le plus important de la population active sur le marché du travail. Dans l’ensemble, le niveau de scolarité de toutes les personnes dans la population en âge de travailler influence la compétitivité économique et la prospérité sociétale. Sa variation dans le temps reflète des écarts dans l’accès à l’éducation et indique l’évolution des connaissances de la population en âge de travailler.

La distribution de la population selon le niveau de scolarité atteint au Canada ne représente pas nécessairement le résultat des systèmes éducatifs des provinces et territoires, car plusieurs autres facteurs entrent en ligne de compte; notons par exemple, les différences au niveau du marché de l’emploi et de la situation économique, l’importance relative des migrations internationales et interprovinciales et la mobilité des étudiants et des travailleurs.

Observations

Graphique A.1.1 Distribution de la population âgée de 25 à 64 ans selon le plus haut niveau de scolarité atteint, les pays du G7, provinces et territoires, 2019

Tableau de données du graphique A.1.1 
Tableau de données du graphique A.1.1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.1.1 Inférieur au deuxième cycle du secondaire, Deuxième cycle du secondaire, Postsecondaire non tertiaire, Enseignement tertiaire de cycle court, Baccalauréat ou équivalent et Maîtrise, Doctorat ou équivalent, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Inférieur au deuxième cycle du secondaire Deuxième cycle du secondaire Postsecondaire non tertiaire Enseignement tertiaire de cycle court Baccalauréat ou équivalent Maîtrise, Doctorat ou équivalent
pourcentage
DEU 13 44 13 1 16 13
FRA 20 42 0 15 11 13
GBR 20 21 Note ..: indisponible pour une période de référence précise 10 24 13
ITA 38 42 1 0 5 15
JPN Note ..: indisponible pour une période de référence précise 47 Note ..: indisponible pour une période de référence précise 21 31 Note ..: indisponible pour une période de référence précise
USA 9 42 Note ..: indisponible pour une période de référence précise 11 24 14
OCDE 21 37 6 7 18 14
CAN 8 22 10 26 22 11
T.-N.-L 11 21 17 30 14 7
Î.-P.-É 11 25 9 29 19 8
N.É. 9 23 12 25 18 12
N.B. 12 27 8 30 17 7
Que. 10 17 18 25 20 10
Ont. 7 23 5 29 25 12
Man. 10 27 7 25 21 8
Sask. 9 29 16 19 19 7
Alta. 8 23 13 24 23 9
C.B. 6 24 11 24 24 11
Yn Note ..: indisponible pour une période de référence précise 24 14 21 21 12
T.N.-O 18 24 12 24 17 7
Nt 40 16 8 21 10 6
  • Près de six Canadiens sur dix (59 %) de la population âgée de 25 à 64 ans avaient atteint un niveau de scolarité tertiaire (collège et université) en 2019. Parmi les pays du G7, le Canada était celui dont la plus grande part de la population détenait un niveau de scolarité tertiaire. Pour les autres pays, ce taux variait de 20 % en Italie à 52 % au Japon.
  • Au Canada, l’enseignement tertiaire (collégial et universitaire) variait de 37 % au NunavutNote  à 66 % en Ontario.
  • La proportion des Canadiens ayant une qualification de niveau collégial était plus grande que celle de l’OCDE (26 % contre 7 %).  Parmi les pays du G7, le Canada affichait la plus grande proportion de la population ayant une scolarité tertiaire de cycle court (collège). Pour les autres pays membres du G7, cette proportion variait de 0 % en Italie à 21 % au Japon.
  • La proportion de Canadiens dont l’université est le plus haut niveau de scolarité atteint était comparable pour le Canada (33 %) et pour la moyenne de l’OCDE (32 %).
  • Dix pourcent des Canadiens avaient atteint un niveau correspondant aux « études postsecondaires non tertiaires » contre six pourcent pour l’OCDE. Ce niveau d’éducation comprend les certificats ou diplômes d’écoles de formation professionnelle ou de programmes d’apprentissageNote . Au sein du G7, il ne s’agit pas d’un niveau de scolarité courant – l’Allemagne est le seul autre pays où une proportion importante de la population (13 %) avait pour niveau de scolarité maximal une qualification postsecondaire non-tertiaire.<0}
  • Huit pourcent des Canadiens n’avaient pas terminé leurs études secondaires. Parmi les pays du G7, le Canada était comparable aux États-Unis (9 %), mais affichait une proportion inférieure à celle de l’Italie (38 %), de la France et du Royaume-Uni (20 % chacun).

Différences entre les sexes, les pays du G7 et l’OCDE

Graphique A.1.2 Distribution de la population âgée de 25 à 64 ans selon le plus haut niveau de scolarité atteint et le sexe, OCDE et Canada, 2019

Tableau de données du graphique A.1.2 
Tableau de données du graphique A.1.2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.1.2 Hommes (Canada), Femmes (Canada), Hommes (OCDE) et Femmes (OCDE), calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Hommes (Canada) Femmes (Canada) Hommes (OCDE) Femmes (OCDE)
pourcentage
Inférieur au deuxième cycle du secondaire 9 7 22 21
Deuxième cycle du secondaire 23 21 39 34
Postsecondaire non tertiaire 14 7 6 5
Enseignement tertiaire de cycle court 23 29 7 8
Baccalauréat ou équivalent 20 25 16 20
Maîtrise, Doctorat ou équivalent 10 11 13 16
  • Au Canada, il y avait une plus grande proportion d’hommes (9 %) que de femmes (7 %) ayant un niveau de scolarité inférieur à celui des études secondaires comme étant le plus haut niveau d’éducation atteint. Ces proportions étaient beaucoup plus importantes dans les pays de l’OCDE, où 22 % des hommes et 21 % des femmes avaient un diplôme inférieur au diplôme d’études secondaires en 2019.
  • Au Canada, au niveau postsecondaire non tertiaire, qui porte sur les domaines habituellement à prédominance masculine comme les métiers, la proportion des hommes qui avaient ce niveau d’éducation le plus élevé (14 %) était le double de celle des femmes (7 %). Cela n’était pas observé dans les pays de l’OCDE, où les proportions d’hommes et de femmes ayant déclaré avoir atteint ce plus haut niveau de scolarité étaient similaires (6 % pour les hommes et 5 % pour les femmes).
  • Au Canada, une plus grande proportion de femmes que d’hommes avait atteint un niveau collégial et universitaire comme niveau d’éducation le plus élevé, avec un écart similaire au collège (29 % contre 23 %) et à l’université (36 % contre 30 %). Pour la moyenne de l'OCDE, les femmes affichaient également une plus grande proportion que les hommes au niveau collégial (8 % contre 7 %) et au niveau universitaire (36% contre 29 %) en 2019.

Niveau de scolarité tertiaire

Graphique A.1.3 Proportion de la population âgée de 25 à 64 ans, qui a atteint un diplôme d’enseignement tertiaire de cycle court, baccalauréat, maîtrise ou doctorat ou équivalent, OCDE, pays du G7, provinces et territoires, 2019

Tableau de données du graphique A.1.3 
Tableau de données du graphique A.1.3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.1.3 Baccalauréat, Maîtrise, Doctorat ou équivalent, Enseignement tertiaire de cycle court et Total tertiaire, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Baccalauréat, Maîtrise, Doctorat ou équivalent Enseignement tertiaire de cycle court Total tertiaire
pourcentage
DEU 29 1 30
FRA 23 15 38
GBR 37 10 47
ITA 20 0 20
JPN 31 21 53
USA 38 11 48
OCDE 32 7 38
CAN 33 26 59
T.-N.-L 21 30 51
Î.-P.-É 27 29 56
N.É. 30 25 55
N.B. 24 30 54
Que. 30 25 55
Ont. 37 29 66
Man. 29 25 55
Sask. 26 19 46
Alta. 32 24 56
C.B. 35 24 59
Yn 33 21 54
T.N.-O 24 24 47
Nt 16 21 36
  • Dans les pays de l’OCDE, 7 % des adultes âgés de 25 à 64 ans avaient terminé des études collégiales en 2019, moins qu’au Canada, où 26 % de la population avait atteint ce niveau, reflétant l’importance du secteur collégial du pays.
  • La moyenne de l’OCDE et du Canada pour l’université (baccalauréat, maîtrise, doctorat ou équivalent) était similaire (32 % pour l’OCDE et 33 % pour le Canada).
  • Au Canada, la proportion des personnes qui ont atteint un niveau de scolarité universitaire variait de 16 % au Nunavut à 37 % en Ontario. Au niveau collégial, elle variait de 19% en Saskatchewan à 30 % au Nouveau‑Brunswick et à Terre-Neuve-et-Labrador.
  • Des pays du G7, le Canada a la plus grande proportion de la population ayant atteint l’enseignement tertiaire (59 %), suivi par le Japon (53 %) et les États-Unis (48 %). La moyenne comparable de l’OCDE était de 38 %.

Différences intergénérationnelles et niveau de scolarité tertiaire

Graphique A.1.4.1 Proportion de la population âgée de 25 à 64 ans qui a atteint des études tertiaires, selon le groupe d’âge, OCDE, les pays du G7, provinces et territoires, 2019

Tableau de données du graphique A.1.4.1 
Tableau de données du graphique A.1.4.1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population totale, 25-34, 35-44, 45-54 et 55-64, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Population totale 25-34 35-44 45-54 55-64
pourcentage
DEU 30 33 33 28 27
FRA 38 48 46 34 24
GBR 47 52 54 44 39
ITA 20 28 24 17 13
JPN 53 62 58 49 44
USA 48 50 51 48 43
OCDE 38 45 44 35 28
CAN 59 63 65 60 50
T.-N.-L 51 58 61 51 39
Î.-P.-É 56 59 63 60 44
N.É. 55 61 63 56 44
N.B. 54 60 64 55 40
Que. 55 58 61 56 45
Ont. 66 70 70 67 56
Man. 55 55 61 55 47
Sask. 46 47 52 45 38
Alta. 56 57 60 55 48
C.B. 59 61 63 60 51
Yn 54 51 58 56 52
T.N.-O 47 44 51 46 48
Nt 36 31 39 33 46
  • Comparativement à tous les pays du G7 et à la moyenne des pays de l’OCDE, le Canada avait les proportions les plus élevées de personnes ayant atteint un niveau de scolarité tertiaire, et ce, pour tous les groupes d’âge.
  • La proportion de Canadiens ayant atteint un niveau de scolarité tertiaire était plus élevée pour les 35-44 ans (65 %).
  • L’Ontario affichait la plus grande proportion de sa population âgée de 25 à 64 ans ayant fait des études tertiaires (66 %).

Graphique A.1.4.2 Proportion de la population âgée de 25 à 64 ans qui a atteint des études tertiaires, selon le sexe, OCDE, les pays du G7, provinces et territoires, 2019

Tableau de données du graphique A.1.4.2 
Tableau de données du graphique A.1.4.2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.1.4.2 Population totale, Hommes et Femmes, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Population totale Hommes Femmes
pourcentage
DEU 30 32 27
FRA 38 35 41
GBR 47 45 49
ITA 20 17 22
JPN 53 51 54
USA 48 45 52
OCDE 38 35 41
CAN 59 53 66
T.-N.-L 51 43 59
Î.-P.-É 56 47 64
N.É. 55 47 63
N.B. 54 48 59
Que. 55 49 60
Ont. 66 61 70
Man. 55 48 61
Sask. 46 35 56
Alta. 56 47 65
C.B. 59 52 66
Yn 54 43 66
T.N.-O 47 36 58
Nt 36 31 41
  • Dans toutes les provinces et les territoires du Canada, une plus grande proportion de femmes que d’hommes avaient atteint un niveau d’études tertiaires. Les différences hommes-femmes les plus marquées ont été observées au Yukon (23 points de pourcentage), dans les Territoires du Nord-Ouest (22 points de pourcentage), et en Saskatchewan (21 points de pourcentage). Cette différence entre les sexes était moins importante dans les pays de l’OCDE qu’au Canada (6 points de pourcentage contre 13 points de pourcentage).
  • L’Ontario (9 points de pourcentage) et le Nunavut (10 points de pourcentage) affichaient les écarts les moins importants entre les hommes et les femmes âgés de 25 à 64 ans ayant atteint un niveau d’étude tertiaire.

Graphique A.1.5 Proportion de la population âgée de 25 à 64 ans ayant atteint des études postsecondaires non tertiaires, selon le sexe, OCDE, les pays du G7, provinces et territoires, 2019

Tableau de données du graphique A.1.5 
Tableau de données du graphique A.1.5
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.1.5 Population totale, Hommes et Femmes, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Population totale Hommes Femmes
pourcentage
DEU 13 9 16
FRA 0 0 0
ITA 1 1 1
OCDE 6 6 5
CAN 10 14 7
T.-N.-L 17 24 10
Î.-P.-É 9 11 6
N.É. 12 17 8
N.B. 8 10 5
Que. 18 21 15
Ont. 5 7 3
Man. 7 11 4
Sask. 16 22 10
Alta. 13 20 6
C.B. 11 17 5
Yn 14 22 7
T.N.-O 12 19 4
Nt 8 12 4
  • Dans toutes les provinces et les territoires, une plus grande proportion d’hommes que de femmes avait atteint un niveau d’études postsecondaires non tertiaire comme leur niveau le plus haut d’éducation atteint. En Allemagne, l’inverse a été observé : 16 % des femmes avaient atteint des études postsecondaires non tertiaires comparativement à 9 % pour les hommes. Pour la moyenne de l’OCDE, la proportion des personnes ayant atteint un niveau postsecondaire non tertiaire était de 6 % pour les hommes contre 5 % pour les femmes.
  • Parmi les provinces et territoires, des différences entre les sexes ont été observées au niveau d’études postsecondaires non tertiaires, variant de 4 points de pourcentage en Ontario à 15 points de pourcentage au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest.
  • Le Québec comptait la plus forte proportion de femmes (15 %) ayant déclaré comme plus haut niveau de scolarité un niveau postsecondaire non tertiaire, suivi de la Saskatchewan et de Terre-Neuve-et-Labrador (10 % chacun).
  • Pour leur part, l’Ontario (3 %), le Manitoba, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest affichaient la plus faible proportion (4 % chacun) de femmes ayant un niveau d’étude postsecondaire non tertiaire comme le plus haut niveau de scolarité.
  • La plus grande proportion d’hommes ayant atteint le niveau postsecondaire non tertiaire comme le plus haut niveau de scolarité était à Terre-Neuve-et-Labrador (24 %), suivie par la Saskatchewan, le Yukon (22 % chacun) et le Québec (21 %).

Définitions, sources et méthodologie

Cet indicateur nous informe sur le niveau de scolarité de la population adulte canadienne âgée de 25 à 64 ans selon le groupe d’âge et le sexe. Il présente un portrait de la situation en 2019, mais montre également l’évolution depuis l’année 2005.

Le pourcentage de la population appartenant à un certain groupe d’âge qui a atteint un niveau de scolarité donné est obtenu en divisant le nombre de personnes de ce groupe d’âge ayant reçu un diplôme attestant de ce niveau d’études par le nombre total de personnes de ce même groupe d’âge, et en multipliant le quotient par 100.

Le niveau de scolarité correspond au plus haut niveau d’études atteint par une personne. La désignation des différents niveaux d’enseignement repose sur la Classification internationale type de l’éducation (CITE-2011 (voir « Les catégories de la CITE et leur description » et « Correspondance avec la CITE » pour l’Enquête sur la population active [EPA] dans les Notes aux lecteurs). Une personne doit avoir terminé avec succès un programme à un niveau donné de la CITE pour être considérée comme ayant atteint ce niveau d’études. Sinon, on lui attribue le niveau de scolarité précédent. Par exemple, un diplômé du niveau secondaire, ou quelqu’un qui a entrepris des études postsecondaires sans les avoir terminées, obtient le niveau CITE 3 (Deuxième cycle du secondaire), tandis qu’une personne qui n’a pas terminé ses études secondaires obtient le niveau CITE 2 (Premier cycle du secondaire). 

Les données présentées pour le Canada sur le niveau de scolarité de la population reposent sur les données de l’EPA, une enquête mensuelle portant sur environ 56 000 ménagesNote . L’EPA vise à présenter un tableau détaillé et actuel de la population âgée de 15 ans et plus à l’échelle du pays. Comme elle permet la déclaration par personne interposée, les renseignements sur l’ensemble du ménage peuvent être recueillis auprès d’un seul membre du ménage. En tout, ce type de déclaration représente environ 65 % de tous les renseignements recueillis. Quant aux données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il s’agit des chiffres publiés par l’OCDE; ils proviennent des bases de données de l’OCDE et d’Eurostat et sont compilés à partir d’enquêtes ou de registres nationaux sur la population active.

Les données de l’EPA présentent certaines limites lorsqu’il s’agit d’examiner et de répartir le niveau de scolarité selon la CITE, car il est impossible d’établir une délimitation précise entre « enseignement postsecondaire non tertiaire » et « enseignement supérieur de cycle court ». Les données de l’EPA sur la population canadienne ayant atteint un niveau de scolarité CITE 5 (enseignement supérieur de cycle court) sont quelque peu surévaluées car cette catégorie comprend, par exemple, des diplômés du Cégep ou d’un programme collégial de passage à l’université qui, selon la classification type internationale, se classeraient au niveau CITE 4 (postsecondaire non tertiaire).

L’EPA de Statistique Canada ne permet pas d’identifier de façon indépendante les programmes de recherche de haut niveau (doctorat ou équivalent),  niveau de scolarité CITE 8; pour cette raison, les niveaux de scolarité CITE 7 et CITE 8 (maîtrise ou équivalent et doctorat ou équivalent) doivent être comptabilisés ensemble.

Note : L’indicateur correspondant de l’OCDE est A1, Quel est le niveau de formation de la population adulte ?

A2 Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps et à temps prolongé

Contexte

L’obtention d’un diplôme d’études secondaires est une étape importante pour les élèves. Elle sert de fondement à la poursuite d’études postsecondaires, en plus d’entraîner des retombées économiques et sociales à plus grande échelle pour la société. Le diplôme d’études secondaires est généralement considéré comme une exigence minimale pour une entrée réussie sur le marché du travail.

Depuis 2018, une méthodologie de vraie cohorte est utilisée pour calculer les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps et à temps prolongé. Cette méthodologie pancanadienne a été élaborée de concert avec les provinces et territoires pour satisfaire leurs besoins, tout en améliorant l’établissement de rapports internationaux du Canada à l’OCDE. La collecte de données de 2019 concorde avec le cycle de déclaration selon la méthode de vraie cohorte de l’OCDE, laquelle permet d’effectuer des comparaisons internationales des taux d’obtention de diplôme à temps et à temps prolongé.

Pour cet indicateur, les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps sont calculés en suivant les élèves qui ont commencé leur 10e année (le secondaire 3 au Québec) en 2015-2016 et ont obtenu leur diplôme de 12e année (secondaire 5 au Québec) à la fin de l’année scolaire 2017-2018. Les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps sont également fournis pour 2015-2016 en suivant le groupe d’élèves qui ont commencé leur 10e année (secondaire 3) en 2013-2014. Ce groupe de 10e année (secondaire 3) de 2013-2014 fait l’objet d’un suivi afin de déterminer les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé pour 2017-2018, c’est-à-dire le pourcentage d’élèves du groupe ayant obtenu leur diplôme d’études secondaires au cours de la période de cinq ans suivant le début de leur 10e année (secondaire 3).

Observations

A.2.1 Tendances des taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps et à temps prolongé

Graphique A.2.1.1 Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps, Canada, provinces et territoires¹, 2015-2016 à 2017-2018

Tableau de données du graphique A.2.1.1 
Tableau de données du graphique A.2.1.1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.2.1.1. Les données sont présentées selon Province / Territoire (titres de rangée) et 2015-16, 2016-17 et 2017-18, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Province / TerritoireTableau de Note 1 2015-16 2016-17 2017-18
pourcentage
CANTableau de Note 2 79 80 81
T.-N.-L. 87 88 89
N.-É. 86 Note ..: indisponible pour une période de référence précise 88
Î.-P.-É. 83 86 87
N.B. 86 85 87
Qc 74 75 75
Ont. 81 82 82
Man. 82 82 83
Sask. 77 79 79
Alb. 79 79 80
C.-B. 80 81 81
T.N.-O. 54 54 52
  • En 2015-2016, 79 % des élèves au Canada ont terminé leurs études secondaires au cours de la période de trois ans suivant le début de leur 10e année (secondaire 3). Ce taux a augmenté de deux points de pourcentage pour s’établir à 81 % en 2017-2018.
  • Parmi les provinces et territoires, les hausses les plus importantes parmi les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps de 2015-2016 à 2017-2018 ont été observées à l’Île-du-Prince-Édouard (différence de quatre points de pourcentage), suivie de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse et de la Saskatchewan (différence de deux points de pourcentage). Les autres provinces ont affiché des augmentations plus faibles pendant ce cycle de trois ans. Les taux d’obtention de diplôme à temps ont diminué dans une seule administration ayant des données disponibles : les Territoires du Nord-Ouest (-2 points de pourcentage).

Graphique A.2.1.2 Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé, Canada, provinces et territoires¹, 2015-2016 à 2017-2018

Tableau de données du graphique A.2.1.2 
Tableau de données du graphique A.2.1.2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.2.1.2. Les données sont présentées selon Province / Territoire (titres de rangée) et 2015-16, 2016-17 et 2017-18, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Province / TerritoireTableau de Note 1 2015-16 2016-17 2017-18
pourcentage
CANTableau de Note 2 88 89 89
T.-N.-L. 93 93 93
Î.-P.-É. 94 90 89
N.B. 93 87 91
Qc 83 83 84
Ont. 92 93 92
Man. 89 89 90
Sask. 87 87 86
Alb. 83 86 88
C.-B. 89 88 89
  • Au Canada, le taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé a été de 88 % en 2015-2016 et a augmenté de 1 point de pourcentage pour s’établir à 89 % en 2017-2018.
  • Les tendances à l’échelle provinciale sont plus variées que celles des taux d’obtention de diplôme à temps. L’Alberta a affiché l’augmentation la plus importante de son taux d’obtention de diplôme à temps prolongé, soit une hausse de 5 points de pourcentage de 2015-2016 à 2017-2018. D’autres provinces, notamment l’Île-du-Prince-Édouard et le Nouveau-Brunswick, ont affiché une diminution de 5 et de 2 points de pourcentage, respectivement, de leurs taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé de 2015-2016 à 2017-2018.
  • Dans d’autres provinces, les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé sont demeurés relativement stables de 2015-2016 à 2017-2018, y compris en Colombie-Britannique (aucune variation), en Saskatchewan (-1 point de pourcentage), au Manitoba (+1 point de pourcentage) et au Québec (+1 point de pourcentage).Terre-Neuve-et-Labrador et l’Ontario ont affiché les taux d’obtention de diplôme à temps prolongé les plus élevés au pays, qui sont demeurés stables et se sont chiffrés à 93 % pendant cette période.

A.2.2 Des taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps aux taux à temps prolongé

Graphique A.2.2.1 Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps et à temps prolongé, provinces et territoires¹, 2015-2016 et 2017-2018

Tableau de données du graphique A.2.2.1 
Tableau de données du graphique A.2.2.1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.2.2.1. Les données sont présentées selon Province / Territoire (titres de rangée) et Taux d’obtention (%) du diplôme d’études secondaires à temps (2015-2016) et Differénce (points de pourcentage) entre le taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé (2017-2018) et à temps (2015-2016), calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Province / TerritoireTableau de Note 1 Taux d’obtention (%) du diplôme d’études secondaires à temps (2015-2016) Differénce (points de pourcentage) entre le taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé (2017-2018) et à temps (2015-2016)
pourcentage
CANTableau de Note 2 79 10
T.-N.-L. 87 6
N.-É. 86 9
Î.-P.-É. 83 6
N.B. 86 5
Qc 74 10
Ont. 81 11
Man. 82 8
Sask. 77 9
Alb. 79 9
C.-B. 80 9
  • En moyenne, dans tout le Canada, deux années supplémentaires pour terminer les études secondaires ont une incidence importante sur les taux d’obtention de diplôme. La cohorte d’élèves ayant commencé la 10e année (secondaire 3) en 2013-2014 a affiché une augmentation de 10 points de pourcentage de son taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé (89 %), comparativement à son taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps (79 %).
  • La proportion supplémentaire d’élèves ayant obtenu leur diplôme après la période de prolongement de deux ans présentait une différence allant de 5 points de pourcentage au Nouveau-Brunswick à 11 points de pourcentage en Ontario.

A.2.3 Écart entre les genres dans les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps et à temps prolongé

Graphique A.2.3.1 Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps, Canada, provinces et territoires canadiens¹, certains pays de l’OCDE, selon le genre, 2015-2016

Tableau de données du graphique A.2.3.1 
Tableau de données du graphique A.2.3.1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.2.3.1. Les données sont présentées selon Pays / Province / Territoire (titres de rangée) et Genre total, Genre masculin et Genre féminin, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Pays / Province / TerritoireTableau de Note 1 Genre total Genre masculin Genre féminin
pourcentage
Moy. de l'OCDETableau de Note 2 76 72 79
FinlandeTableau de Note 3 81 81 81
FranceTableau de Note 3 77 74 80
Italie 77 74 79
É-UTableau de Note 4 93 91 94
CANTableau de Note 5 79 76 83
T.-N.-L. 87 86 89
N.-É. 86 84 89
Î.-P.-É. 83 79 87
N.B. 86 82 90
QcTableau de Note 6 74 68 80
Ont. 81 77 85
Man. 82 79 85
Sask. 77 75 80
Alb. 79 77 81
C.-B. 80 77 82
T.N.-O 54 50 59
  • Au Canada, une plus grande proportion de femmes (83 %) que d’hommes (76 %) avaient terminé leurs études secondaires à temps en 2015-2016. On a observé cette tendance dans l’ensemble des provinces et des territoires.
  • La différence la plus marquée entre les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps des hommes et des femmes a été observée au Québec (différence de 12 points de pourcentage), suivi des Territoires du Nord-Ouest (différence de 9 points de pourcentage). Terre-Neuve-et-Labrador et l’Alberta affichaient des écarts beaucoup plus faibles entre les taux d’obtention du diplôme à temps des femmes et des hommes, c’est-à-dire des écarts entre les genres de 3 et de 4 points de pourcentage, respectivement.
  • Le taux global d’obtention de diplôme à temps au Canada (79 %) était légèrement supérieur à la moyenne de l’OCDE (76 %) pour les programmes généraux, mais l’écart entre les genres était dans les deux cas de 7 points de pourcentage en 2015-2016. Le Canada affichait un taux global d’obtention de diplôme à temps supérieur à celui de pays comparables de l’OCDE, comme la France (77 %) et l’Italie (77 %), pour les programmes généraux. Cependant, le Canada affichait un taux inférieur à celui de la Finlande (81 %) et des États-Unis (93 %). La Finlande, la France, l’Italie et les États-Unis présentaient tous un écart entre les genres plus faible que celui du Canada pour les programmes généraux.

Graphique A.2.3.2 Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé, Canada, provinces et territoires canadiens¹, certains pays de l’OCDE, selon le genre, 2017-2018

Tableau de données du graphique A.2.3.2 
Tableau de données du graphique A.2.3.2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.2.3.2. Les données sont présentées selon Pays / Province / Territoire (titres de rangée) et Genre total, Genre masculin et Genre féminin, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Pays / Province / TerritoireTableau de Note 1 Genre total Genre masculin Genre féminin
pourcentage
Moy. de l'OCDETableau de Note 2 86 83 88
FinlandeTableau de Note 3 93 92 95
FranceTableau de Note 3 96 95 96
Italie 88 87 89
É-UTableau de Note 4 96 95 97
CANTableau de Note 5 89 87 92
T.-N.-L. 93 92 94
N.-É. 95 93 96
Î.-P.-É. 89 87 92
N.B. 91 89 94
QcTableau de Note 6 84 80 88
Ont. 92 90 94
Man. 90 87 92
Sask. 86 84 89
Alb. 88 86 90
C.-B. 89 87 91
  • Au Canada, une proportion plus élevée d’élèves de genre féminin (92 %) ont obtenu leur diplôme après une période prolongée de deux ans, par rapport aux élèves de genre masculin (87 %) en 2017-2018. On a observé la même tendance dans l’ensemble des provinces et des territoires.
  • Les différences entre les genres étaient plus visibles au Québec : le taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé des femmes était environ 8 points de pourcentage supérieur à celui des hommes. Terre-Neuve-et-Labrador et la Nouvelle-Écosse présentaient les plus faibles écarts entre les genres, soit 2 et 3 points de pourcentage respectivement.
  • En 2017-2018, le Canada a affiché un taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps prolongé plus élevé (89 %) que la moyenne de l’OCDE (86 %). Néanmoins, le taux d’obtention de diplôme à temps prolongé moyen au Canada était inférieur à celui de certains pays comparables de l’OCDE, y compris la Finlande (93 %), la France (96 %) et les États-Unis (96 %). Ces trois pays, ainsi que l’Italie, présentaient aussi de plus faibles écarts entre les genres que le Canada.

Graphique A.2.3.3 Taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps et à temps prolongé, écart entre les genres en faveur des élèves de genre féminin diplômées comparativement aux élèves de genre masculin diplômés, Canada, provinces et territoires¹, certains pays de l’OCDE, 2015-2016 et 2017-2018

Tableau de données du graphique A.2.3.3 
Tableau de données du graphique A.2.3.3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.2.3.3. Les données sont présentées selon Pays / Province / Territoire (titres de rangée) et À temps et À temps prolongé, calculées selon points de pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Pays / Province / TerritoireTableau de Note 1 À temps À temps prolongé
points de pourcentage
Moy. de l'OCDETableau de Note 2 7 5
FinlandeTableau de Note 3 0 3
FranceTableau de Note 3 6 1
Italie 5 2
É-UTableau de Note 4 3 2
CANTableau de Note 5 7 5
T.-N.-L. 3 2
N.-É. 5 3
Î.-P.-É. 8 5
N.B. 8 5
QcTableau de Note 6 12 8
Ont. 8 4
Man. 6 5
Sask. 5 5
Alb. 4 4
C.-B. 5 4
T.N.-O.Tableau de Note 7 9 Note ..: indisponible pour une période de référence précise
  • En moyenne au Canada, le taux d'obtention du diplôme d’études secondaires des femmes était plus élevé que celui des hommes en 2015/2016 et 2017/2018.  Cet écart entre les sexes a diminué de 2 points de pourcentage entre 2015/2016 (obtention du diplôme à temps) et 2017/2018 (obtention du diplôme à temps prolongé) pour la cohorte entrant en 10e année (3e secondaire) en 2013/2014.  Le Québec et l’Ontario ont chacun affiché les diminutions les plus marquées (-4 points de pourcentage dans les deux cas). Même si l’écart a diminué dans la plupart des provinces, la Saskatchewan et l’Alberta n’ont affiché aucune variation de l’écart entre les genres entre les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires à temps et à temps prolongé.
  • La diminution de l’écart entre les genres entre les taux d’obtention de diplôme à temps et à temps prolongé au Canada reflétait l’écart entre les genres moyen de l’OCDE, qui avait également diminué de 2 points de pourcentage. La France et l’Italie ont affiché une diminution plus marquée de leur écart entre les genres entre les taux d’obtention de diplôme à temps et à temps prolongé pour les programmes généraux que le Canada, qui a affiché des diminutions de 5 et de 3 points de pourcentage respectivement.

Définitions, sources et méthodologie

Cet indicateur fournit le taux d’obtention du diplôme d’études secondaires, en utilisant une méthodologie de vraie cohorte pour les élèves qui fréquentent des écoles publiques et privées.

La méthodologie de vraie cohorte permet de suivre une cohorte d’élèves de la 10e année (le secondaire 3 au Québec) à la fin de leur troisième année d’études secondaires, et ensuite, pendant une période de deux années supplémentaires. De nombreux élèves obtiendront leur diplôme de 12e année (secondaire 5 au Québec) après trois années, mais certains élèves prendront plus de temps pour terminer leurs études secondaires. La 10e année (le secondaire 3) est utilisée comme point de départ, car c’est l’année où les élèves commencent à accumuler des crédits en vue de l’obtention du diplôme de 12e année dans la plupart des provinces et territoires. Un ajustement est apporté au taux d’obtention de diplôme (au moyen d’une méthode de déperdition d’effectifs scolaires) afin de tenir compte des élèves qui ne peuvent plus faire l’objet d’un suivi relativement à l’obtention de leur diplôme pour les raisons suivantes : un déménagement à l’extérieur de la province ou du territoire, dans une école de bande ou dans une école privée exclue, ou un enseignement à domicile. Ces élèves n’ont pas abandonné l’école, mais ils ne seraient plus suivis jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

Diplôme

L’un des objectifs de la collecte de données sur les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires est de mieux comprendre les différences en ce qui concerne les diplômes dans les provinces et territoires, ainsi que la prévalence de la délivrance de ces diplômes pour permettre de comparer les résultats à l’échelle pancanadienne. Le tableau suivant (mis à jour depuis la publication du Programme d’indicateurs pancanadiens de l’éducation l’année dernière) montre les diplômes compris dans le taux d’obtention du diplôme d’études secondaires (c.-à-d. 12e année ou secondaire 5).


Section 2A Table
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Section 2A Table. Les données sont présentées selon Province/territoire (titres de rangée) et Titre d’études secondaires(figurant comme en-tête de colonne).
Province/territoire Titre d’études secondaires
Colombie-Britannique Diplôme de fin d’études secondaires en Colombie-Britannique (« Dogwood »)
Alberta Diplôme d’études secondaires de l’Alberta
Certificat de réussite d’études secondaires
Diplôme d’équivalence d’études secondaires
Saskatchewan Politique de 24 crédits « régulière »
Politique « Adulte 12 »
Manitoba Diplôme d’études secondaires « régulier »
Diplôme d’étudiant adulte
Ontario Diplôme d’études secondaires de l’Ontario (DESO)
Diplôme d’études secondaires 2 de l’Ontario (DESO2)
Diplôme d’études secondaires (DES)
Diplôme d’études secondaires de l’Ontario (DESO) / Majeure Haute Spécialisation (MHS)
Québec DES — Diplôme d’études secondaires, secteur des jeunes
DES — Diplôme d’études secondaires, secteur des adultes
DEP — Diplôme d’études professionnelles, secteur de la formation professionnelle
ASP — Attestation de spécialisation professionnelle
AEP — Attestation d’études professionnelles
CFMS — Certificat de formation à un métier semi-spécialisé, secteurs des jeunes et des adultes
CFPT — Certificat de formation préparatoire au travail
Nouveau-Brunswick Diplôme d’études secondaires du Nouveau-Brunswick
Nouvelle-Écosse Diplôme d’études secondaires de la Nouvelle-Écosse
Île-du-Prince-Édouard Certificat de fin d’études secondaires de deuxième cycle
Terre-Neuve-et-Labrador Diplôme de fin d’études secondaires
Yukon Note ..: indisponible pour une période de référence précise
Territoires du Nord-Ouest Diplôme d’études secondaires des T. N.-O.
Nunavut Diplôme d’études secondaires du Nunavut

A3 Étudiants internationaux

Contexte

Cet indicateur présente les étudiants internationaux en proportion des inscriptions au niveau tertiaire selon les quatre catégories de la Classification internationale type de l’éducation (CITE)Note , qui représentent les effectifs au niveau collégial et universitaireNote . L’indicateur présente également leur distribution selon la province d’études et la région d’origine.

Il existe de nombreuses raisons pour un étudiant de poursuivre ses études à l’étranger. Certains étudiants peuvent choisir cette voie pour découvrir différentes cultures, sociétés et langues, tout en améliorant leurs perspectives d’emploi. Une reconnaissance accrue de l’importance de ce niveau d’études comme facteur déterminant pour assurer une rémunération élevée et favoriser l’employabilité, a entraîné une hausse de la demande, à laquelle les établissements d’enseignement de certains pays peinent à satisfaire. Parallèlement, la mondialisation des marchés a fait augmenter la demande de travailleurs possédant des connaissances et des compétences étendues, et les équipes de travail comptent de plus en plus de personnes provenant de diverses régions et de divers pays.

Plusieurs facteurs peuvent contribuer au choix du pays d’accueil. La langue parlée et employée dans l’enseignement, la qualité de la formation offerte, les frais de scolarité et le coût de la vie, de même que la politique d’immigration du pays de destination sont tous des facteurs importants. D’autres facteurs ont une incidence sur le choix du pays d’accueil, soit la reconnaissance des diplômes étrangers, les perspectives d’emploi et les relations géographiques, commerciales et culturelles qui existent entre les pays.

Les étudiants internationaux sont bien reçus par les établissements qu’ils fréquentent, car ils représentent pour eux une source de revenu supplémentaire. Ils peuvent aussi contribuer à la viabilité des programmes lorsque les effectifs nationaux sont quelque peu limités. Au Canada, tout comme dans d’autres pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de nombreux établissements et administrations publiques font activement la promotion de leurs programmes d’enseignement pour attirer ce type d’étudiants. En plus des bénéfices économiques qu’ils peuvent procurer, les étudiants internationaux contribuent aussi à l’enrichissement social et culturel des communautés dans lesquelles ils étudient. Ils pourraient devenir des citoyens du pays ou en devenir des ambassadeurs au moment de retourner dans leur pays d’origine.

Observations

Étudiants internationaux dans l’enseignement tertiaire

Graphique A.3.1 Nombre d'étudiants internationaux au niveau d’enseignement tertiaire, par province, 2017-2018

Tableau de données du graphique A.3.1 
Tableau de données du graphique A.3.1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.3.1 nombre(figurant comme en-tête de colonne).
nombreTableau de Note 1
T.-N.-L. 2 853
Î.-P.-É. 1 044
N.-É. 8 049
N.-B. 2 760
Qc 42 756
Ont. 122 166
Man. 7 386
Sask. 4 503
Alb. 16 209
C.-B. 46 842
  • En 2017-2018, 254 571 étudiants internationaux étudiaient au Canada. L’Ontario a attiré la plus forte proportion d’étudiants internationaux (48 %), suivi de la Colombie-Britannique (18 %) et du Québec (17 %).

Graphique A.3.2 Répartition des étudiants internationaux dans l'enseignement tertiaire, selon le niveau d'enseignement, Canada et provinces, 2017-2018

Tableau de données du graphique A.3.2 
Tableau de données du graphique A.3.2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.3.2 Enseignement tertiaire de cycle court (collège), Niveau licence (Baccalauréat) ou équivalent, Niveau Master (Maitrise) ou équivalent et Niveau Doctorat ou équivalent, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Enseignement tertiaire de cycle court (collège) Niveau licence (Baccalauréat) ou équivalent Niveau Master (Maitrise) ou équivalent Niveau Doctorat ou équivalent
pourcentage
CAN 27 52 14 7
T.-N.-L. 2 53 29 16
Î.-P.-É. 15 67 17 2
N.-É.Tableau de Note 1 Note ..: indisponible pour une période de référence précise 80 16 4
N.-B. 14 66 14 6
Qc 9 48 28 15
Ont. 41 45 11 4
Man. 15 67 11 7
Sask. 6 54 25 16
Alb. 25 46 15 14
C.-B. 18 67 10 6
  • La majorité des étudiants internationaux inscrits aux études tertiaires au Canada étaient dans des programmes de baccalauréat ou de niveau équivalent. La plus forte proportion d’étudiants était concentrée à ce niveau dans chaque province.
  • La proportion d’étudiants internationaux inscrits à un programme d’enseignement tertiaire de cycle court (collège) variait grandement selon la province, représentant près de la moitié en Ontario (41 %) et seulement 2 % à Terre-Neuve-et-Labrador.

Graphique A.3.3a Proportion d'étudiants internationaux dans l'ensemble de l'effectif tertiaire, selon le niveau d'enseignement, OCDE, Canada et provinces, 2017-2018

Tableau de données du graphique A.3.3a 
Tableau de données du graphique A.3.3a
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.3.3a Enseignement tertiaire de cycle court (collège), Niveau licence (Baccalauréat) ou équivalent, Niveau Master (Maitrise) ou équivalent et Niveau Doctorat ou équivalent, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Enseignement tertiaire de cycle court (collège) Niveau licence (Baccalauréat) ou équivalent Niveau Master (Maitrise) ou équivalent Niveau Doctorat ou équivalent
pourcentage
OCDE 3 5 13 22
CAN 18 13 18 35
T.-N.-L. 2 11 24 52
Î.-P.-É. 10 20 27 35
N.-É.Tableau de Note 1 Note ..: indisponible pour une période de référence précise 20 17 35
N.-B. 10 12 19 33
Qc 4 10 17 39
Ont. 25 12 19 24
Man. 19 13 16 49
Sask. 10 9 19 44
Alb. 11 8 15 47
C.-B. 24 22 22 44
  • Bien que la proportion d’étudiants internationaux inscrits à des programmes de doctorat ou de niveau équivalent au Canada (35 %) soit plus élevée que celle de l’ensemble des pays de l’OCDE (22 %), des différences sont observées entre les provinces : cette proportion varie de 24 % en Ontario à 52 % à Terre-Neuve-et-Labrador.
  • Au niveau universitaire, la proportion d’étudiants internationaux augmente en fonction du niveau d’études, sauf en Nouvelle-Écosse où la proportion d’étudiants internationaux au baccalauréat (20 %) était supérieure à celle pour la maîtrise (17 %).
  • Les proportions les plus élevées d’étudiants internationaux au niveau de l’enseignement tertiaire de cycle court (collège) ont été observées en Ontario (25 %), en Colombie-Britannique (24 %) et au Manitoba (19 %), tandis que la proportion dans les autres provinces était de 11 % ou moins.

Graphique A.3.3b Proportion d’étudiants internationaux dans l'ensemble de l'effectif tertiaire, selon le niveau d’enseignement, OCDE, pays du G7 et Australie, 2017-2018

Tableau de données du graphique A.3.3b 
Tableau de données du graphique A.3.3b
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.3.3b Enseignement tertiaire de cycle court (collège), Niveau licence (Baccalauréat) ou équivalent, Niveau Master (Maitrise) ou équivalent et Niveau Doctorat ou équivalent, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Enseignement tertiaire de cycle court (collège) Niveau licence (Baccalauréat) ou équivalent Niveau Master (Maitrise) ou équivalent Niveau Doctorat ou équivalent
pourcentage
OCDETableau de Note 1 3 5 13 22
CAN 18 13 18 35
JPN 8 3 9 19
USA 2 5 13 25
DEU 0 7 16 12
FRA 3 7 12 38
AUSTableau de Note 2 32 16 53 34
GBR 4 15 35 41
  • En comparaison avec les autres pays du G7, au Canada les étudiants internationaux présentait une plus forte proportion des étudiants postsecondaires que les proportions observées en Allemagne, au Japon et aux États-Unis. Dans les pays du G7, comme c’est le cas au Canada, les proportions les plus élevées d’étudiants étrangers ont été observées au doctorat.
  • Bien qu’elle ne fasse pas partie du G7, l’Australie est comprise dans la comparaison, car elle accueille aussi un grand nombre d’immigrants. En comparaison avec le Canada, l’Australie affichait des proportions plus élevées d’étudiants internationaux à tous les niveaux d’enseignement, à l’exception du doctorat, et particulièrement à la maîtrise, où la proportion d’étudiants internationaux (53 %) dépassait celles de tous les pays du G7.

Graphique A.3.4 Répartition des étudiants internationaux dans l'enseignement tertiaire, selon la région d’origine, Canada et provinces, 2017-2018

Tableau de données du graphique A.3.4 
Tableau de données du graphique A.3.4
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.3.4 Asie, Europe, Afrique, Amérique latine et les Caraïbes, Amériquedu Nord et Océanie, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Asie Europe Afrique Amérique latine et les Caraïbes Amériquedu Nord Océanie
pourcentage
CAN 68 11 10 6 4 0
T.-N.-L. 53 7 25 10 4 0
Î.-P.-É. 43 3 23 17 13 0
N.-É. 71 3 10 12 4 0
N.-B. 29 5 36 25 4 0
Qc 28 42 17 6 7 0
Ont. 80 4 7 6 2 0
Man. 61 3 26 6 3 0
Sask. 70 4 17 6 3 0
Alb. 75 5 9 8 3 1
C.-B. 77 6 4 6 6 0
  • La majorité des étudiants internationaux au Canada venaient de l’Asie (68 %). C’était le cas pour toutes les provinces, sauf au Nouveau-Brunswick et au Québec.
  • Au Nouveau-Brunswick, la principale région d’origine était l’Afrique (36 %), suivie de l’Asie (29 %) et de l’Amérique latine et des Caraïbes (25 %).
  • Au Québec, la principale région d’origine était l’Europe (42 %), suivie de l’Asie (28 %), puis de l’Afrique (17 %).
  • L’Afrique était la deuxième région d’origine en importance dans six provinces, en plus d’être la principale région d’origine au Nouveau-Brunswick.

Graphique A.3.5 Pourcentage d’étudiants internationaux des cinq principaux pays d’origine dans l’enseignement tertiaire au Canada, selon le niveau d’enseignement, 2017-2018

Tableau de données du graphique A.3.5 
Tableau de données du graphique A.3.5
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.3.5. Les données sont présentées selon Niveau d'enseignement (titres de rangée) et Pays d'origine et Pourcentage des étudiants internationaux(figurant comme en-tête de colonne).
Niveau d'enseignement Pays d'origine Pourcentage des étudiants internationaux
Ensemble du tertiaire Niger 3
États-Unis 4
France 7
Inde 22
Chine 29
Enseignement tertiaire de cycle court (collège) Brésil 3
Vietnam 3
Corée du Sud 4
Chine 12
Inde 55
Niveau licence (baccalauréat)
ou équivalent
Niger 4
États-Unis 5
France 7
Inde 8
Chine 42
Niveau master (maitrise) ou équivalent Iran 4
États-Unis 5
France 10
Inde 20
Chine 23
Niveau doctorat ou équivalent Inde 6
États-Unis 8
France 9
Iran 13
Chine 17
  • La Chine était le principal pays d’origine de l’ensemble des étudiants internationaux (30 %) à chaque niveau d’enseignement tertiaire, à l’exception du niveau collégial, pour lequel l’Inde (55 %) était en tête.
  • La Chine, l’Inde et la France se sont classées parmi les cinq principaux pays d’origine des étudiants internationaux à tous les niveaux d’enseignement supérieur, sauf l’enseignement tertiaire de cycle court.

Graphique A.3.6 Proportion d’étudiants internationaux dans l’ensemble des effectifs de l'effectif tertiaire, Canada1 et les provinces, 2000, 2010 et 2017

Tableau de données du graphique A.3.6 
Tableau de données du graphique A.3.6
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.3.6 2000, 2010 et 2017, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
2000 2010 2017
pourcentage
CANTableau de Note 1 5 8 15
T.-N.-L. 2 6 14
Î.-P.-É. 3 8 18
N.-É. 6 10 17
N.-B. 7 13 13
Qc 4 7 11
Ont. 4 7 16
Man. 3 6 15
Sask. 4 7 12
Alb. 5 8 11
C.-B. 6 12 23
  • Le pourcentage d’étudiants internationaux par rapport à l’ensemble des étudiants de l’enseignement supérieur au Canada a augmenté pour passer de 5 % en 2000 à 15 % en 2017.
  • La proportion d’étudiants internationaux a le moins varié au Nouveau-Brunswick de 2010 à 2017 (13 % dans les deux cas) et a culminé à 15 % en 2014.

Graphique A.3.7 Les 10 pays les plus populaires pour les Canadiens qui étudient à l’étranger, 2017-2018

Tableau de données du graphique A.3.7 
Tableau de données du graphique A.3.7
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.3.7 Pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).
Pourcentage
États-Unis 55
Royaume-Uni 13
Australie 6
Irlande 3
Allemagne 3
France 2
Arabie saoudite 1
Corée du Sud 1
Suisse 1
Nouvelle-Zélande 1
  • En 2017-2018, les pays les plus populaires pour les Canadiens qui sont allés étudier à l’étranger sont les États-Unis (55 %), le Royaume-Uni (13 %), l’Australie (6 %), l’Irlande (3 %) et l’Allemagne (3 %).

Définitions, sources et méthodologie

Cet indicateur présente la proportion d’étudiants internationaux à différents niveaux d’enseignement tertiaire.

Les étudiants internationaux sont ceux qui étudient dans un pays différent de leur pays de résidence ou de scolarisation antérieure. Au Canada, le concept d’« étudiants internationaux » comprend les résidents non permanentsNote , tels que les détenteurs de permis d’études. Les étudiants internationaux comprennent également ceux inscrits dans un programme canadien d’un établissement canadien qui n’est pas situé au Canada (étudiants aussi appelés « étudiants extraterritoriaux ») de même que les étudiants non canadiens qui étudient par Internet.

Les étudiants étrangers correspondent à un concept plus large qui comprend les étudiants qui poursuivent des études dans un pays dont ils ne sont pas citoyens. Au Canada, le concept d’« étudiants étrangers » comprend tous les « étudiants internationaux », de même que tous les étudiants qui sont immigrants reçus ou résidents permanentsNote .

La proportion des effectifs que représentent les étudiants internationaux à un certain niveau de scolarité s’obtient en divisant le nombre d’étudiants qui ne sont ni citoyens canadiens ni résidents permanents du Canada par les effectifs totaux à ce niveau, puis en multipliant le quotient par 100. Les effectifs totaux comprennent toutes les personnes qui poursuivent des études au pays, qu’il s’agisse de citoyens canadiens, de résidents permanents, de ressortissants étrangers ou d’étudiants extraterritoriaux, mais excluent tous les citoyens canadiens et les résidents permanents qui poursuivent des études à l’étranger.

Les données canadiennes proviennent du Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP) de Statistique Canada, qui couvre uniquement les établissements d’enseignement postsecondaire publics. Les résultats pour certaines administrations provinciales ou territoriales se fondent en partie sur des estimations produites pour des établissements non répondants. En raison de certains ajustements de nature méthodologique apportés à l’outil de collecte du SIEP visant à améliorer la précision des données recueillies et la correspondance à la CITE, les données présentées dans ce chapitre ne doivent pas être comparées avec celle des années précédentes.

Les données de l’OCDE sur les étudiants étrangers et les étudiants internationaux se rapportent à la même année scolaire que celle au Canada et proviennent de l’exercice UOE de collecte de données statistiques sur l’éducation réalisée par l’OCDE. Au Canada et dans d’autres pays de l’OCDE, les étudiants nationaux et internationaux sont recensés habituellement à une date ou pendant une période précise de l’année (par exemple, le SIEP permet de dénombrer les étudiants inscrits dans les universités et collèges publics du Canada en fonction des effectifs à une date précise choisie par l’établissement, se situant entre le 30 septembre et le 1er décembre). Cette procédure pourrait ne pas représenter le nombre total d’étudiants internationaux, car certains étudiants peuvent étudier à l’étranger pendant moins d’une année scolaire complète (par exemple, les étudiants qui commencent leur programme à l’hiver ou au printemps).

Note : L’indicateur correspondant de l’OCDE est B6 (« Quel est le profil des étudiants en mobilité internationale? »).

A4 Transitions au marché du travail

Contexte

Cet indicateur porte sur le passage des études au monde du travail. Il présente le pourcentage de personnes âgées de 15 à 29 ans qui sont considérées « aux études » ou « pas aux études », ainsi que leurs situations d’emploi respectives. Cette information peut être utile pour comprendre comment les jeunes adultes peuvent combiner les études et le travail, ou comment ils peuvent faire la transition entre les deux. La partie de cette population qui n’est ni aux études, ni en emploi ou en formation, un groupe qu’on appelle parfois la population « NEET » en anglais (Not in Education, Employment or Training) fait l’objet d’un examen plus approfondi.

Dans la plupart des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont le Canada, la politique en matière d’éducation vise à encourager les jeunes à terminer au moins leurs études secondaires. Puisque la réussite de cette étape est maintenant la norme parmi les étudiants dans la majorité des pays de l’OCDE, ceux qui ne réussissent pas à l’atteindre auront probablement beaucoup plus de difficulté quand ils arriveront sur le marché du travail. Le fait de ne pas avoir obtenu un diplôme d’études secondaires constitue généralement un obstacle pour trouver un emploi.

On reconnaît de plus en plus l’importance des études postsecondaires pour la réussite économique et sociale sur les plans individuel et collectif. Toutefois, les décisions que prennent les jeunes gens relativement à leurs études dépendent souvent de la conjoncture économique. À titre d’exemple, ils peuvent être portés à quitter l’école et à intégrer la population active lorsque le marché du travail est vigoureux, ou ils peuvent décider de poursuivre leurs études ou de retourner aux études lorsque le marché du travail est faible et qu’il est plus difficile de trouver un emploi.

La transition entre l’école et la vie active n’est pas toujours un passage facile et un ensemble de facteurs incluant des circonstances personnelles, le type et la durée de la scolarité reçue, les conditions du marché du travail et la conjoncture économique globale peuvent y ajouter de la complexité. Il est aussi important de trouver des moyens de comprendre comment cette complexité peut influer sur le groupe des NEET, particulièrement ses plus jeunes membres, puisque les adolescents âgés de 15 à 19 ans auront à la fois un niveau d’éducation inférieur et moins d’expérience de travail que les jeunes adultes dans la vingtaine.

Comme les résultats présentés dans ce chapitre reflètent la moyenne des trois premiers mois de 2020, ils mettent principalement en évidence la situation pré-pandémique de janvier et février, avec un impact à partir de mars.  Pour plus d'informations sur la manière dont le taux de NEET a été affecté dans les mois qui ont suivi directement le début de la pandémie au Canada, veuillez-vous référer au feuillet d'information : Répercussions de la pandémie de COVID-19 sur l’indicateur NEET (ni en emploi, ni aux études, ni en formation), mars et avril 2020.

Observations

Les jeunes adultes aux études, n’étant pas aux études

Graphique A.4.1 Portrait des jeunes Canadiens âgés de 15 à 29 ans selon leur groupe d'âge, leur situation scolaire et leur situation dans la population active, 2020

Tableau de données du graphique A.4.1 
Tableau de données du graphique A.4.1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.4.1 Aux études, Pas aux études, actifs occupés et Pas aux études, chômeurs ou inactifs (NEET), calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Aux études Pas aux études, actifs occupés Pas aux études, chômeurs ou inactifs (NEET)
pourcentage
15 à 19 ans 80 11 9
18 à 24 ans 49 38 13
20 à 24 ans 42 44 14
25 à 29 ans 12 72 17
  • En 2020, la majorité des jeunes Canadiens âgés de 15 à 19 ans, soit 80 %, était aux études. Parmi les jeunes adultes de 18 à 24 ans, une proportion plus élevée était toujours aux études (49 %) comparativement à ceux qui avaient effectué leur transition sur le marché du travail et occupaient un emploi (38 %). Chez les adultes de 20 à 24 ans, des proportions similaires ont été observées entre ceux qui étaient à l'école (42%) et ceux qui avaient un emploi (44%). Pour les adultes âgés de 25 à 29 ans, la majorité (72 %) n’était plus à l’école et occupait un emploi. 
  • En 2020, la proportion des jeunes Canadiens qui n’étaient ni en emploi ni aux études ou en formation (ou le taux « NEET ») était plus élevée pour les jeunes adultes de 25 à 29 ans (17 %) que pour les jeunes âgés de 18 à 24 ans (13 %), de 20 à 24 ans (14 %) ou de 15 à 19 ans (9 %).

Graphique A.4.2 Répartition des jeunes âgés de 18 à 24 ans selon leur situation scolaire et leur situation dans la population active, OCDE, Canada, provinces et territoires, 2020

Tableau de données du graphique A.4.2 
Tableau de données du graphique A.4.2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.4.2 Aux études, Pas aux études, actifs occupés et Pas aux études, chômeurs ou inactifs (NEET), calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Aux études Pas aux études, actifs occupés Pas aux études, chômeurs ou inactifs (NEET)
pourcentage
OCDE 53 33 14
CAN 49 38 13
T.-N.-L 43 38 20
Î.-P.-É 44 43 13
N.É. 43 40 17
N.B. 39 47 14
Que. 50 38 13
Ont. 52 35 13
Man. 44 43 14
Sask. 39 46 15
Alta. 42 43 15
C.B. 48 38 14
Yn 32 49 19
T.N.-O 36 33 32
Nt 24 29 48
  • Au niveau national, une proportion plus élevée de jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans était toujours aux études (49 %) en comparaison à celle des adultes qui avaient effectué leur transition sur le marché du travail et qui occupaient un emploi (38 %). En ce qui concerne la moyenne des pays de l’OCDE, une proportion plus élevée d’adultes de 18 à 24 ans était aux études (53 %) par rapport aux adultes qui occupaient un emploi (33 %). Au niveau des provinces et des territoires, une plus grande variation a été observée.
  • La proportion de jeunes Canadiens qui était aux études variait considérablement entre les provinces et territoires allant de 24 % au Nunavut à 52 % en Ontario.
  • La proportion de jeunes Canadiens qui ont fait la transition vers le marché du travail et qui ont un emploi variait de 29 % au Nunavut à 49 % au Yukon.
  • Au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique, la proportion de jeunes de 18 à 24 ans qui étaient encore à l'école était plus importante que celle des jeunes qui avaient fait la transition vers le marché du travail. L'inverse était vrai en Saskatchewan. Dans toutes les autres provinces et territoires, cette différence n'était pas significative.
  • Le taux NEET pour les 18 à 24 ans variait de 13 % à l’Île-du-Prince-Édouard, au Québec et en Ontario, à 48% au Nunavut. La moyenne canadienne était de 13 %, plus basse que la moyenne de l’OCDE s'établissant à 14 %.

Le taux NEET au Canada par rapport à celui des autres pays

Graphique A.4.3 Distribution de la population âgée de 18 à 29 ans qui n'est pas aux études et sans emploi (NEET), OCDE et les pays du G7, 2020

Tableau de données du graphique A.4.3 
Tableau de données du graphique A.4.3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.4.3 Pas aux études, chômeurs ou inactifs (NEET), 18 à 24 et 25 à 29 , calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Pas aux études, chômeurs ou inactifs (NEET)
18 à 24 25 à 29
pourcentage
OCDE 14 17
CAN 13 17
DEU 8 12
FRA 17 21
GBR 13 13
ITA 26 31
USA 14 16
  • En 2020, les taux NEET des jeunes âgés de 18 à 24 ans et de 25 à 29 ans étaient similaires au Canada et pour la moyenne de l’OCDE pour les deux groupes d’âge.
  • Cependant, il y a une plus grande variabilité entre les pays. Parmi les pays du G7, l’Italie avait le plus haut taux NEET pour les deux groupes d’âge (26% pour le groupe plus jeune et 31 % pour le groupe plus vieux) tandis que l’Allemagne affichait les plus bas taux NEET (8 % et 12 %).

Les taux NEET selon le sexe

Graphique A.4.4.1 Répartition de la population âgée de 18 à 24 ans qui n'est pas aux études et sans emploi (NEET), selon le sexe, OCDE, Canada, provinces et territoires, 2020

Tableau de données du graphique A.4.4.1 
Tableau de données du graphique A.4.4.1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.4.4.1 Inactifs seulement et Chômeurs seulement, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Inactifs seulement Chômeurs seulement
pourcentage
OCDE Hommes 7 7
Femmes 11 5
CAN Hommes 9 7
Femmes 8 4
T.-N.-L Hommes 10 13
Femmes 12 4
Î.-P.-É Hommes 8 6
Femmes 5 Note F: trop peu fiable pour être publié
N.É. Hommes 8 10
Femmes 11 5
N.B. Hommes 7 9
Femmes 8 4
Que. Hommes 9 7
Femmes 5 4
Ont. Hommes 9 6
Femmes 7 4
Man. Hommes 8 6
Femmes 10 3
Sask. Hommes 6 9
Femmes 10 6
Alta. Hommes 7 9
Femmes 9 6
C.B. Hommes 9 6
Femmes 9 4
T.N.-O Hommes 23 X
Femmes 24 X
Nt Hommes 37 17
Femmes 34 X

Graphique A.4.4.2 Répartition de la population âgée de 25 à 29 ans qui n'est pas aux études et sans emploi (NEET), selon le sexe, OCDE, Canada, provinces et territoires, 2020

Tableau de données du graphique A.4.4.2 
Tableau de données du graphique A.4.4.2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.4.4.2 Inactifs seulement et Chômeurs seulement, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Inactifs seulement Chômeurs seulement
pourcentage
OCDE Hommes 6 5
Femmes 17 6
CAN Hommes 9 7
Femmes 13 5
T.-N.-L Hommes 11 13
Femmes 19 6
Î.-P.-É Hommes 9 9
Femmes 16 X
N.É. Hommes 8 14
Femmes 9 9
N.B. Hommes 11 12
Femmes 16 Note F: trop peu fiable pour être publié
Que. Hommes 9 6
Femmes 9 4
Ont. Hommes 9 7
Femmes 14 5
Man. Hommes 6 9
Femmes 17 4
Sask. Hommes 7 8
Femmes 14 3
Alta. Hommes 8 11
Femmes 17 6
C.B. Hommes 10 6
Femmes 12 5
T.N.-O Hommes 16 X
Femmes 18 X
Nt Hommes 36 X
Femmes 33 X
  • Au Canada en 2020, les taux NEET pour les 18 à 24 ans étaient 12% pour les femmes et 16 % pour les hommes.  Aussi, on observe qu’une plus grande proportion d’hommes (7 %) que de femmes (4 %) était au chômage. Cette situation était aussi vraie à Terre-Neuve-et-Labrador (13 % pour les hommes contre 4 % pour les femmes) et au Québec (7 % pour les hommes contre 4 % pour les femmes).
  • La proportion d’hommes et de femmes inactifs variait selon la province et le territoire, allant de 8 % au Manitoba à 37 % au Nunavut pour les hommes, et de 5 % au Québec et à l’Île-Du-Prince-Édouard à 34 % au Nunavut pour les femmes. Au Québec, la proportion des femmes qui n’étaient pas sur le marché du travail était inférieure à celle des hommes (5 % contre 9 %).
  • Pour les 25 à 29 ans une plus grande proportion de femmes n’étaient pas sur le marché du travail (13 %) comparativement aux hommes (9%). Cette situation était particulièrement vraie en Ontario (14 % contre 9 %), au Manitoba (17 % contre 6 %), en Saskatchewan (14 % contre 7 %) et en Alberta (17 % contre 8 %).

Les tendances des taux NEET

Graphique A.4.5 Tendances des proportions des jeunes âgés de 18 à 24 ans aux études, NEET (pas aux études et sans emploi), Canada 2005, 2010, 2015 et 2020

Tableau de données du graphique A.4.5 
Tableau de données du graphique A.4.5
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.4.5 2005, 2010, 2015 et 2020, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
2005 2010 2015 2020
pourcentage
Total aux études 45 46 49 49
Pas aux études, actifs occupés 41 39 38 38
Pas aux études, sans emploi 14 15 13 13
  • De 2005 à 2020, il y a eu une augmentation de la proportion de jeunes âgés de 18 à 24 ans qui étaient aux études au Canada (45 % en 2005 à 49 % en 2020).
  • En 2020, une proportion similaire de jeunes Canadiens (13 %) n'étaient pas aux études et étaient sans emploi qu'en 2005 (14 %).

Le taux NEET par niveau d’éducation

Graphique A.4.6 Taux NEET (pas aux études et sans emploi) des jeunes âgés de 25 à 29 ans, selon le plus haut niveau d'éducation atteint, Canada, provinces et territoires, 2020

Tableau de données du graphique A.4.6 
Tableau de données du graphique A.4.6
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique A.4.6 Inférieur au deuxième cycle du secondaire, Deuxième cycle du secondaire et postsecondaire non tertiaire et Tertiaire, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Inférieur au deuxième cycle du secondaire Deuxième cycle du secondaire et postsecondaire non tertiaire Tertiaire
pourcentage
CAN 48 21 12
T.-N.-L 69 31 16
Î.-P.-É 51 27 11
N.É. 39 30 14
N.B. 55 30 13
Que. 36 15 9
Ont. 57 24 12
Man. 55 19 10
Sask. 42 19 8
Alta. 55 22 16
C.B. 48 18 13
T.N.-O 56 25 X
Nt 72 X X
  • Au Canada, en 2020, le taux NEET des jeunes de 25 à 29 ans était la plus grande pour ceux dont le plus haut niveau d’étude était inférieur au deuxième cycle du secondaire (48 %), plus basse pour ceux qui possédaient un niveau d’étude égal au deuxième cycle du secondaire ou postsecondaire non-tertiaire (21 %) et au plus bas pour ceux qui possédaient un niveau d’étude tertiaire (12%). Cette tendance était la même pour toutes les provinces et les territoires.

Définitions, sources et méthodologie

Cet indicateur est calculé à l’aide de tableaux croisés contenant les variables suivantes : la fréquentation scolaire, la situation d’emploi, le sexe, l’âge (ensemble des 15 à 29 ans ; 15 à 19 ans ; 18 à 24 ans; 20 à 24 ans ; et 25 à 29 ans) et le plus haut niveau d’éducation atteint. Les personnes sont catégorisées selon leur situation à l’égard de l’éducation (aux études ou pas aux études) et de l’emploi (actifs occupés, chômeurs ou inactifs). L’indicateur présente également des données historiques.

Le groupe « aux études » comprend les étudiants à temps plein et à temps partiel, alors que le groupe « pas aux études » représente ceux qui ont interrompu leurs études. Suivant la définition de l’OCDE, les établissements scolaires qui sont considérés pour cet indicateur sont les établissements d’enseignement primaire et secondaire, les collèges et les universités. La situation d’emploi est définie selon les lignes directrices de l’Organisation internationale du travail (OIT). Les actifs occupés sont les personnes qui, durant la semaine de référence : (i) ont effectué un travail d’une durée d’une heure au moins moyennant un salaire (travailleurs salariés) ou en vue d’un bénéfice (travailleurs indépendants et travailleurs familiaux non rémunérés), ou (ii) avaient un emploi, mais étaient temporairement absentes de leur travail (pour raison de maladie ou d’accident, de congé, de conflit de travail ou de grève, de congé d’études ou de formation, de congé de maternité ou parental, etc.). Par chômeurs, on entend les personnes qui, durant la semaine de référence de l’enquête, étaient sans travail, étaient disponibles pour travailler et recherchaient activement un emploi. La catégorie inactifs inclut les personnes qui ne travaillent pas et qui ne sont pas au chômage, soit celles qui ne sont pas à la recherche d’un emploi.

La partie de la population des 15 à 29 ans qui ne sont pas aux études comprend les personnes ayant un emploi, mais aussi les personnes qui ne sont ni aux études ni en emploi ou en formation. Ces personnes sont parfois désignées par l’acronyme « NEET » en anglais. Il s’agit d’un groupe hétérogène de jeunes gens se trouvant dans diverses situations possibles. Certains font peut-être partie de ce groupe par choix, parce qu’ils prennent congé du travail et/ou de l’école pour voyager ou pour fonder une famille ou pour s’occuper de leurs jeunes enfants. Certains préfèreraient peut-être travailler, mais ils ont abandonné temporairement la recherche d’emploi. Ces individus ne font pas partie de la « population active »Note  comparativement à ceux qui recherchent un emploi mais qui sont au chômage. Le groupe des personnes qui ne sont ni aux études ni en emploi ou en formation représente une population qui pourrait être à risque de connaître des difficultés sociales et économiques.

Les données proviennent de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada. Elles portent sur le premier trimestre ou sur la moyenne des trois premiers mois de l’année civile, ce qui exclut l’emploi d’été. L’EPA ne recueille pas de données sur les programmes officiels emploi-études auxquels les étudiants pourraient participer; au Canada, ces programmes seraient considérés comme des études utilisant une formule coopérative ou de stages.

Note: L’indicateur correspondant de l’OCDE est A2, La transition entre les études et la vie active : Où en sont les jeunes d’aujourd’hui?.

A5 Résultats sur le marché du travail

Contexte

Cet indicateur montre le lien entre le niveau de scolarité et le marché du travail en examinant les taux d’emploi de la population âgée de 25 à 64 ans. La relation est analysée par sexe et par groupe d’âge (25 à 34 ans et 55 à 64 ans). Il présente également les tendances des taux d’emploi selon le niveau de scolarité atteint. Le niveau de scolarité correspond au plus haut niveau d’études atteint avec succès, selon les catégories de la Classification internationale type de l’éducation (CITE)Note .

L’un des principaux objectifs d’un système d’éducation consiste à préparer les citoyens à participer à une économie et à une société axée sur le savoir. Pour les individus, les perspectives et les taux d’emploi ont tendance à croître avec le niveau d’éducation.

Observations

Le taux d’emploi augmente avec le niveau de scolarité

Graphique A.5.1 Taux d’emploi de la population âgée de 25 à 64 ans, selon le niveau de formation le plus élevé atteint et le sexe, OCDE et Canada, 2019

Tableau de données du graphique A.5.1 
Tableau de données su graphique A.5.1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données su graphique A.5.1 Inférieur au deuxième cycle du secondaire, Premier cycle du secondaire, Deuxième cycle du secondaire, Enseignement tertiaire de cycle court, Baccalauréat ou équivalent et Maîtrise, Doctorat ou équivalent, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Inférieur au deuxième cycle du secondaire Premier cycle du secondaire Deuxième cycle du secondaire Enseignement tertiaire de cycle court Baccalauréat ou équivalent Maîtrise, Doctorat ou équivalent
pourcentage
Hommes(OCDE) 69 72 83 87 89 Note ..: indisponible pour une période de référence précise
Femmes (OCDE) 48 50 69 77 81 Note ..: indisponible pour une période de référence précise
Hommes (Canada) 65 67 78 86 87 87
Femmes (Canada) 45 49 64 79 81 83
  • Les taux d’emploi ont augmenté avec la hausse des niveaux de scolarité, tant au Canada que pour la moyenne des pays de l’OCDE.
  • Au Canada et pour la moyenne des pays de l’OCDE, les taux d’emploi des femmes sont systématiquement plus faibles que ceux des hommes.
  • Au Canada, cette différence entre les sexes était la plus prononcée (20 points de pourcentage) au sein des populations les moins instruites, et la plus faible (6 points de pourcentage) pour les hommes et les femmes détenant les niveaux du baccalauréat ou l’équivalentNote . Dans les pays de l’OCDE, l’écart le plus marqué entre les sexes a été observé chez les personnes ayant atteint le premier cycle du secondaire (22 points de pourcentage) tandis que le plus petit écart a été observé chez les personnes ayant atteint le niveau Baccalauréat ou équivalent (8 points de pourcentage).

Graphique A.5.2 Taux d’emploi de la population âgée de 25 à 64 ans, selon le niveau de formation le plus élevé atteint, OCDE, certains pays du G7, provinces et territoires, 2019

Tableau de données du graphique A.5.2 
Tableau de données su graphique A.5.2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données su graphique A.5.2 Inférieur au 2e cycle du secondaire, Deuxième cycle du secondaire, Postsecondaire non tertiaire et Tertiaire, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Inférieur au 2e cycle du secondaire Deuxième cycle du secondaire Postsecondaire non tertiaire Tertiaire
pourcentage
DEU 62 82 87 89
FRA 53 73 68 86
GBR 65 83 Note ..: indisponible pour une période de référence précise 87
ITA 53 71 75 82
USA 56 71 Note ..: indisponible pour une période de référence précise 83
OCDE 59 76 81 86
CAN 57 71 81 83
T.-N.-L. 39 61 67 77
Î.-P.-É. 56 73 77 82
N.-É. 53 69 71 81
N.-B. 46 68 71 83
Qc 60 70 82 84
Ont. 52 70 79 83
Man. 58 75 82 84
Sask. 58 77 84 85
Alb. 62 74 83 83
C.-B. 60 75 83 83
Yn 66 81 89 88
T.N.-O. 42 73 83 87
Nt 37 72 78 87
  • Les taux d’emploi ont également augmenté avec les niveaux de scolarité à travers toutes les provinces, tous les territoires, tous les pays du G7 ainsi que pour la moyenne des pays de l’OCDE. Toutefois, l’ampleur et la nature des avantages de l’éducation diffèrent entre les provinces et les territoires.
  • Les diplômés de l’enseignement tertiaire avaient généralement le taux d’emploi le plus élévé (83 %) en 2019, mais ce taux variait à travers le pays. De l’Ontario vers l’est, les diplômés de l’enseignement tertiaire avaient le taux d’emploi le plus élevé.  Dans le reste du pays (c’est-à-dire du Manitoba vers l’ouest, et des territoires), les différences étaient négligeables entre les taux d’emploi des diplômés de l’enseignement tertiaire et les adultes ayant un niveau d’études postsecondaire non tertiaire comme leur plus haut niveau de scolarité atteint.
  • Les taux d’emploi des Canadiens possédant un diplôme d’études tertiaires étaient comparables à ceux des pays du G7. Le taux d’emploi du Canada était identique à celui des États-Unis, supérieur à celui de l’Italie mais inférieur à celui de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni.
  • Les taux d’emploi des Canadiens ne possédant pas de diplôme de deuxième cycle du secondaire ont grandement varié dans l’ensemble du pays, allant de 37% au Nunavut à 66 % au Yukon.

Taux d’emploi et niveau de scolarité et groupe d’âge

Graphique A.5.3.1 Taux d'emploi de la population âgée de 25 à 34 ans qui a atteint des études tertiaires, selon le sexe, OCDE, les pays du G7 provinces et territoires, 2019

Tableau de données du graphique A.5.3.1 
Tableau de données su graphique A.5.3.1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données su graphique A.5.3.1 Total, Hommes et Femmes, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Total Hommes Femmes
pourcentage
DEU 88 92 85
FRA 87 89 86
GBR 90 93 89
ITA 68 69 67
JPN 88 94 82
USA 85 89 83
OCDE 85 89 81
CAN 86 89 84
T.-N.-L 82 87 79
Î.-P.-É 87 87 86
N.É. 86 88 85
N.B. 87 88 86
Que. 86 87 86
Ont. 86 89 83
Man. 86 89 83
Sask. 87 93 84
Alta. 84 87 81
C.B. 87 90 85
Yn 94 94 94
T.N.-O 87 90 86
Nt 84 94 77
  • L’écart du taux d’emploi entre les jeunes hommes et  femmes Canadiens qui ont atteint des études tertiaires était inférieur à la moyenne de l’OCDE (5 points de pourcentage contre 8 points de pourcentage), mais similaire à celui du Royaume-Uni. L’écart le plus important du taux d’emploi entre les hommes et les femmes a été observé au Japon (12 points de pourcentage).
  • En 2019, on observe un taux d’emploi élevé chez les jeunes adultes ayant fait des études tertiaires au Canada (86 %). Cette hausse est plus marquée au Yukon pour ce groupe d’âge (94 %)
  • Au niveau national, le taux d’emploi des hommes âgés de 25 à 34 ans  (85 %, tous les niveaux d’éducation confondus) était plus élevé que celui des femmes du même groupe d’âge (79 %).Toutefois, cette différence n’était significative qu’en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique.

Graphique A.5.3.2 Taux d'emploi de la population âgée de 55 à 64 ans qui a atteint des études tertiaires, selon le sexe, OCDE, les pays du G7, provinces et territoires, 2019

Tableau de données du graphique A.5.3.2 
Tableau de données su graphique A.5.3.2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données su graphique A.5.3.2 Total , Hommes et Femmes, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Total Hommes Femmes
pourcentage
DEU 83 86 80
FRA 67 71 64
GBR 70 73 67
ITA 83 88 79
JPN 79 90 67
USA 72 77 68
OCDE 74 79 69
CAN 68 72 64
T.-N.-L 56 61 52
Î.-P.-É 66 72 63
N.É. 62 65 60
N.B. 63 68 60
Que. 65 70 60
Ont. 69 74 65
Man. 69 73 66
Sask. 70 76 66
Alta. 70 73 67
C.B. 68 73 64
Yn 70 71 70
T.N.-O 77 75 77
Nt 79 75 83
  • Pour la population d’adultes âgée de 55 à 64 ans qui ont atteint des études tertiaires, le taux d’emploi des hommes (72 %) était supérieur à celui des femmes (64 %) au Canada et pour la moyenne de l’OCDE. L’écart du taux d’emploi entre les deux sexes au Canada (8 points de pourcentage) était inférieur à la moyenne de l’OCDE (10 points de pourcentage), mais supérieur à celui de l’Allemagne, du Royaume-Uni, (6 points de pourcentage chacun) et de la France (7 points de pourcentage). L’écart le plus marqué a été observé au Japon (23 points de pourcentage)
  • En 2019 le taux d’emploi de la population âgée de 55 à 64 ans ayant fait des études tertiaires variaient de 56 % (Terre-Neuve-et-Labrador) à 79 % (Nunavut) à travers les provinces et les territoires.

Graphique A.5.3.3 Taux d'emploi de la population âgée de 25 à 34 ans selon le plus haut niveau de scolarité atteint, OCDE, provinces et territoires, 2019

Tableau de données du graphique A.5.3.3 
Tableau de données su graphique A.5.3.3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données su graphique A.5.3.3 Inférieur au 2e cycle du secondaire, Deuxième cycle du secondaire, Postsecondaire non tertiaire et Tertiaire, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Inférieur au 2e cycle du secondaire Deuxième cycle du secondaire Postsecondaire non tertiaire Tertiaire
pourcentage
OCDE 60 Note ..: indisponible pour une période de référence précise Note ..: indisponible pour une période de référence précise 85
CAN 57 74 88 86
T.-N.-L 40 61 73 82
Î.-P.-É 48 75 84 87
N.É. 58 72 79 86
N.B. 51 67 81 87
Que. 64 76 88 86
Ont. 51 70 89 86
Man. 51 76 88 86
Sask. 52 77 86 87
Alta. 60 77 89 84
C.B. 62 79 90 87
Yn Note ..: indisponible pour une période de référence précise 79 99 94
T.N.-O 35 68 88 87
Nt 35 68 71 84
  • En 2019, le taux d’emploi des jeunes adultes était plus élevé au Canada que dans les pays de l’OCDE pour tous les niveaux de formation (82 % contre 79 %).
  • Le taux d’emploi le plus bas a été observé chez les jeunes ayant un niveau d’étude inférieur au deuxième cycle du secondaire comme leur plus haut niveau de scolarité atteint. Ces taux variaient de 35 % (Nunavut, territoires-du-Nord-Ouest) à 64 % (Québec). Au niveau du Canada et en Alberta et au Yukon, les taux d’emploi pour les jeunes adultes ayant une qualification postsecondaire non-tertiaire était plus haut que pour les jeunes ayant une qualification tertiaire. 

Graphique A.5.3.4 Taux d'emploi de la population âgée de 55 à 64 ans selon le plus haut niveau de scolarité atteint, OCDE, provinces et territoires, 2019

Tableau de données du graphique A.5.3.4 
Tableau de données su graphique A.5.3.4
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données su graphique A.5.3.4 Inférieur au 2e cycle du secondaire, Deuxiéme cycle du secondaire, Postsecondaire non tertiaire et Tertiaire, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Inférieur au 2e cycle du secondaire Deuxiéme cycle du secondaire Postsecondaire non tertiaire Tertiaire
pourcentage
OCDE 48 Note ..: indisponible pour une période de référence précise Note ..: indisponible pour une période de référence précise 74
CAN 50 60 66 68
T.-N.-L 34 52 53 56
Î.-P.-É 53 66 64 66
N.É. 47 57 58 62
N.B. 41 59 61 63
Que. 53 57 64 65
Ont. 47 60 69 69
Man. 55 62 71 69
Sask. 57 68 72 70
Alta. 55 62 69 70
C.B. 51 61 69 68
Yn 51 70 74 70
T.N.-O 44 70 78 77
Nt 44 80 Note ..: indisponible pour une période de référence précise 79
  • Contrairement aux jeunes adultes, il n’y avait pas de différence significative entre le taux d’emploi des personnes âgées de 55 à 64 ans ayant complété des études tertiaires et des diplômés du postsecondaire non tertiaire en 2019.

Définitions, sources et méthodologie

Cet indicateur, qui traite des résultats sur le marché du travail, étudie la relation entre le niveau de scolarité et les taux d’emploi des personnes âgées de 25 à 64 ans, de façon globale, selon le sexe et selon l’âge. Il donne aussi un aperçu de la façon dont cette relation a évolué au fil du temps. 

Le taux d’emploi correspond au pourcentage de personnes occupées dans la population en âge de travailler. Pour calculer le taux d’emploi d’un groupe de personnes ayant atteint un certain niveau de scolarité, on divise le nombre de personnes occupées ayant atteint un certain niveau de scolarité par le nombre total de personnes ayant atteint ce même niveau de scolarité dans la population âgée de 25 à 64 ans, et on multiplie ce quotient par 100.

Les concepts et définitions d’« emploi » et de « chômage » adoptés par l’Enquête sur la population active (EPA) reposent sur ceux qui sont approuvés par l’Organisation internationale du travail (OIT). Les personnes occupées sont celles qui, au cours de la semaine de référence : (1) ont fait un travail quelconque dans le cadre d’un emploi ou dans une entreprise, c’est-à-dire tout travail rémunéré accompli pour un employeur ou à son propre compte; cela comprend aussi le travail familial non rémunéré, c’est-à-dire un travail (non rémunéré) qui contribue directement à l’exploitation d’une ferme, d’une entreprise ou d’un cabinet de professionnel appartenant à un membre apparenté du même ménage et exploité par lui; ou (2) avaient un emploi, mais n’étaient pas au travail à cause d’une maladie ou d’une incapacité, pour obligations personnelles ou familiales, pour des vacances, par suite d’un conflit de travail ou du fait de tout autre facteur (cela n’inclut pas les personnes mises à pied, celles qui étaient inactives entre deux emplois occasionnels et celles qui avaient un emploi devant commencer à une date ultérieure). Le niveau de scolarité correspond au plus haut niveau d’études atteint par une personne.

Les données pour le Canada proviennent de l’Enquête sur la population active (EPA), une enquête mensuelle portant sur environ 56 000 ménagesNote . L’EPA exclut du champ de l’enquête les personnes qui vivent dans les réserves ou dans d’autres peuplements autochtones des provinces, les membres à temps plein des Forces canadiennes et les pensionnaires d’établissement. Le taux d’emploi selon l’EPA est fondé sur une moyenne mensuelle de janvier à décembre. Quant aux données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il s’agit des chiffres publiés par l’OCDE; ils proviennent des bases de données de l’OCDE et d’Eurostat et sont compilés à partir des enquêtes nationales sur la population active des pays membres de l’OCDE.

Note : L’indicateur correspondant de l’OCDE est A3, Dans quelle mesure le niveau de formation affecte-t-il le taux d’emploi ?.


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