L'éducation, l'apprentissage et la formation : Série de documents de recherche
Étudiants du niveau postsecondaire recevant des paiements de la Prestation canadienne d'urgence (PCU) et de la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE) en 2020
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En 2020, le gouvernement fédéral a mis en œuvre la Prestation canadienne d’urgence (PCU) et la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE) dans le but d’aider financièrement les employés, les travailleurs autonomes et les étudiants directement touchés par la COVID-19.
La PCU était accessible aux personnes qui avaient cessé de travailler ou dont les heures de travail avaient été réduites en raison de la COVID-19, et qui répondaient à divers autres critères d’admissibilitéNote . Les demandeurs de la PCU recevaient 2 000 $ pour une période initiale de quatre semaines et pouvaient présenter une nouvelle demande pour des périodes supplémentaires, pouvant atteindre jusqu’à 28 semaines, pour une prestation maximale de 14 000 $. Le programme couvrait la période allant du 15 mars au 26 septembre 2020.
La PCUE était accessible aux étudiants inscrits à un programme d’études postsecondaires menant à un grade, à un diplôme ou à un certificat, qui n’étaient pas admissibles à la PCU ou à l’assurance-emploi et qui répondaient à divers autres critères d’admissibilitéNote . La prestation a été offerte du 10 mai au 29 août 2020. Les demandeurs de la PCUE admissible recevaient 1 250 $ pour une période initiale de quatre semaines et pouvaient présenter une nouvelle demande pour des périodes supplémentaires, soit jusqu’à 16 semaines, jusqu’à concurrence de 5 000 $. De plus, les demandeurs ayant une incapacité ou une ou des personnes à charge pouvaient bénéficier d’une prestation complémentaire, auquel cas ils étaient admissibles à recevoir 2 000 $ toutes les quatre semaines, pour une prestation maximale de 8 000 $.
La PCUE a comblé un vide laissé par la PCU, qui excluait les étudiants qui n’avaient pas d’emploi au début de la pandémie, mais qui auraient normalement cherché du travail durant l’été 2020. Par exemple, en 2019, l’Enquête sur la population active a révélé que 69 % des étudiants âgés de 20 à 24 ans inscrits à temps plein en mars 2019 et ayant l’intention de retourner aux études à l’automne, occupaient un emploi en août 2019.
Le présent article permet de mieux comprendre les différences dans le taux d’obtention de la PCU et de la PCUE pour les étudiants postsecondaires qui ont reçu des paiements de prestations d’urgence en 2020. L’obtention des prestations d’urgence est examinée selon diverses caractéristiques sociodémographiques et niveaux de scolarité, pour mettre en évidence certaines des principales différences. L’analyse se limite aux citoyens canadiens et aux résidents permanents qui étaient inscrits à temps plein ou à temps partiel dans un établissement d’enseignement postsecondaire public à l’automne 2019 dans un programme menant à l’obtention d’un grade, d’un diplôme ou d’un certificatNote .
Dans le présent article, « prestations d’urgence » est le terme général pour désigner soit la PCU, la PCUE ou les deux.
La majorité des étudiants du niveau postsecondaire ont reçu des prestations d’urgence
Près des deux tiers des étudiants du niveau postsecondaire (65,4 %) ont reçu des prestations d’urgence. C’est probablement parce qu’au début de la pandémie les étudiants travaillaient dans des secteurs d’industries qui ont été fortement affectés, et par l’été, ces industries n'avaient pas suffisamment récupéré pour permettre aux étudiants de trouver des emplois d'été. Le nombre d’étudiants âgés de 20 à 24 ans qui occupaient un emploi en mai 2020 (276 200) était 42,3 % plus bas qu’en mai 2019 (478 600).
Plus d’étudiants ont reçu la PCU (41,9 %) que la PCUE (28,7 %), ce qui était probablement attribuable, en partie, au fait que l’une des exigences d’admissibilité à la PCUE était que la personne ne pouvait pas avoir demandé ou reçu la PCU ou y avoir été admissible pendant la même période d’admissibilité, mais elle pouvait être admissible à différents types de prestations au cours de différentes périodes d’admissibilité. Par conséquent, seuls les étudiants qui n’étaient pas admissibles à la PCU pouvaient présenter une demande de PCUE. Il était rare (5,2 %) que les étudiants reçoivent les deux prestations.
Tableau de données du graphique 1
Type des prestations d'urgence reçu | Nombre de personnes |
---|---|
compte | |
Seulement la PCU | 564 200 |
Seulement la PCUE | 362 010 |
Les deux | 80 090 |
Ni la PCU, ni la PCUE | 533 000 |
Sources : Statistique Canada, Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2019-2020, Prestations d’urgence et de la relance économique (PURE), mars à septembre 2020, et données du feuillet T4A, 2020. |
En ce qui concerne les personnes qui ont reçu la PCUE, le montant moyen reçu (4 200 $) correspond à environ trois à quatre des quatre périodes d’admissibilité de prestations de la PCUE reçues par les étudiants. En ce qui concerne les personnes qui ont reçu la PCU, le montant moyen reçu (8 200 $) correspond à environ quatre à cinq des sept périodes d’admissibilité de prestations de la PCU reçues par les étudiants. Comme l’indique le Tableau 1, en moyenne, les étudiants qui n’ont reçu que la PCU ont reçu un montant deux fois plus élevé (8 800 $) que ceux qui n’ont reçu que la PCUE (4 400 $).
Groupe | Individus | Montant moyen de la PCU reçu | Montant moyen de la PCUE reçu | |
---|---|---|---|---|
nombre | pourcentage du total | dollars | ||
Tous les étudiants inscrits à un programme à l’automne 2019 | 1 539 300 | 100 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Étudiants qui ont des prestations d'urgence (PCU, PCUE ou les deux) | 1 006 300 | 65,4 | 5 300 | 1 900 |
Étudiants qui ont reçu la PCU | 644 280 | 41,9 | 8 200 | 400 |
Étudiants qui n'ont reçu que la PCU | 564 200 | 36,7 | 8 800 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
Étudiants qui ont reçu à la fois la PCU et la PCUE | 80 090 | 5,2 | 4 000 | 3 500 |
Étudiants qui ont reçu la PCUE | 442 100 | 28,7 | 700 | 4 200 |
Étudiants qui n'ont reçu que la PCUE | 362 010 | 23,5 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | 4 400 |
Étudiants qui ont reçu à la fois la PCU et la PCUE | 80 090 | 5,2 | 4 000 | 3 500 |
Étudiants qui ont reçu le montant complémentaire de la PCUE pour incapacité ou personne à charge pendant au moins une période d’admissibilité | 58 980 | 3,8 | 1 000 | 6 500 |
Étudiants qui n'ont pas reçu de prestations d'urgence | 533 000 | 34,6 | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer | Note ...: n'ayant pas lieu de figurer |
... n'ayant pas lieu de figurer Note : En raison de l'arrondissement, il se peut que les totaux ne correspondent pas à la somme de leurs éléments. Note : Le montant complémentaire de la PCUE, pour les étudiants qui avaient une incapacité ou au moins un enfant de moins de 12 ans ou d’autres personnes à charge, est inclus dans le montant moyen de la PCUE reçue. Note : Le "Montant moyen de la PCU reçue" comprend des observations de 0 $ dans certains cas et exclut des observations de 0 $ dans d’autres cas, selon le groupe. Par exemple, dans cette colonne, la valeur pour le groupe « Étudiants qui ont reçu la PCU » n’inclut pas d’observations de 0 $, mais la valeur pour le groupe « Étudiants qui ont reçu la PCUE » comprend, elle, des observations de 0 $. Note : Le "Montant moyen de la PCUE reçue" comprend des observations de 0 $ dans certains cas et exclut des observations de 0 $ dans d’autres cas, selon le groupe. Par exemple, dans cette colonne, la valeur pour le groupe « Étudiants qui ont reçu la PCUE » n’inclut pas d’observations de 0 $, mais la valeur pour le groupe « Étudiants qui ont reçu la PCU » comprend, elle, des observations de 0 $. Sources : Statistique Canada, Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2019-2020, Prestations d’urgence et de la relance économique (PURE), mars à septembre 2020, et données du feuillet T4A, 2020. |
Les femmes ont reçu la PCU plus que les hommes, mais les hommes ont reçu la PCUE plus que les femmes
Le pourcentage d’étudiantes du niveau postsecondaire ayant reçu la PCU est plus élevé (43,0 %) que celui enregistré chez leurs homologues masculins (40,3 %). En revanche, un pourcentage plus élevé d’étudiants postsecondaire (30,6 %) ont reçu la PCUE que leurs homologues féminines (27,4 %). Cela pourrait être dû au fait que les femmes ont été plus durement touchées par les pertes d’emploi dans le secteur des services que les hommes pendant la pandémie de COVID-19 et étaient donc plus susceptibles d’être admissibles à la PCU.
De plus, comme le montre l’Enquête sur la population active, les jeunes travailleurs ont été plus durement touchés au cours des premiers stades de la pandémie. Comme le montre le graphique 2, les étudiants plus jeunes étaient plus susceptibles de recevoir des prestations d’urgence. Cela pourrait partiellement être dû au fait que les étudiants plus âgés participaient davantage à la vie active auparavant et étaient moins susceptibles de voir leur statut d’emploi touché par la pandémie.
Tableau de données du graphique 2
Groupe | PCU | PCUE |
---|---|---|
pourcent | ||
Homme | 40,3 | 30,6 |
Femme | 43,0 | 27,4 |
15 à 24 ans | 45,2 | 33,3 |
25 ans et plus | 33,8 | 17,7 |
Sources : Statistique Canada, Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2019-2020, Prestations d’urgence et de la relance économique (PURE), mars à septembre 2020, et données du feuillet T4A, 2020. |
Les étudiants des programmes d’études supérieures étaient moins susceptibles de recevoir des prestations d’urgence
Pour tous les titres scolaires sélectionnésNote , à l’exception des doctorats, les étudiants ont reçu des paiements de la PCU en plus forte proportion que de paiements de la PCUE. Les étudiants des programmes d’études supérieures (maîtrise et doctorat) étaient moins susceptibles de recevoir des prestations d’urgence que les étudiants inscrits à un programme menant à un grade de premier cycle ou à un certificat de niveau collégial. Cependant, les étudiants inscrits à des programmes d’études supérieures ont reçu la PCUE en plus forte proportion que les étudiants inscrits à un certificat de niveau collégial. Ce sont les étudiants de premier cycle qui ont reçu des paiements de la PCUE en plus forte proportion (34,4 %), tandis que pour les paiements de la PCU, ce sont les étudiants inscrits au diplôme de niveau collégial (48,3 %). Une étude récente a révélé des tendances semblables pour les paiements de la PCU selon le titre scolaire pour les récents diplômés.
Tableau de données du graphique 3
Titre scolaire | PCU | PCUE |
---|---|---|
pourcent | ||
Certificat de niveau collégial | 43,8 | 17,1 |
Diplôme de niveau collégial | 48,3 | 24,4 |
Grade de premier cycle | 43,1 | 34,4 |
Maîtrise | 25,0 | 19,1 |
Doctorat | 19,0 | 19,1 |
Source : Statistique Canada, Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2019-2020, Prestations d’urgence et de la relance économique (PURE), mars à septembre 2020, et données du feuillet T4A, 2020. |
Étant donné que les diplômes de niveau collégial et les grades de premier cycle représentent les titres scolaires les plus nombreux au Canada et puisque les étudiants qui cherchaient à obtenir ces titres scolaires ont eu recours à des prestations d’urgence en plus grande proportion, le reste de la présente analyse porte sur les étudiants inscrits à ces deux titres scolaires durant l’automne 2019.
Un pourcentage plus élevé d’étudiants du niveau postsecondaire a reçu la PCU par rapport à la PCUE dans toutes les provinces et pour presque tous les domaines d’études
Dans l’ensemble des provinces et des territoires, les étudiants du niveau postsecondaire inscrits à un diplôme de niveau collégial ou un grade de premier cycle étaient plus susceptibles de recevoir la PCU que la PCUE. Le pourcentage d’étudiants qui ont reçu des prestations d’urgence variait selon la province de leur établissement d’enseignement. Pour les deux titres scolaires, les étudiants des établissements d’enseignement postsecondaire de l’Île-du-Prince-Édouard ont reçu la PCU en plus forte proportion. Les personnes cherchant à obtenir un grade de premier cycle en Ontario ont reçu la PCUE en plus grande proportion que les étudiants des établissements des autres provinces et territoires. Les différences entre les provinces peuvent être attribuables à des différences dans les mesures de santé publique ou dans les possibilités d’emploi dans diverses régions du pays à des moments précis de la pandémie. Statistique Canada a élaboré des indices des restrictions liées à la COVID-19 pour mesurer la sévérité des mesures de santé publique par province. L’indice révèle que l’Île-du-Prince-Édouard avait pris des mesures de santé publique parmi les plus strictes au début de la pandémie, qui recoupe les deux premières périodes d’admissibilité à la PCU. De plus, au cours d’une partie de l’été 2020, alors que les étudiants pouvaient présenter une demande de PCUE, c’est en Ontario que l’indice des restrictions liées à la COVID-19 était le plus élevé.
Tableau de données du graphique 4
Province de l’établissement d’enseignement | Titre scolaire | PCU | PCUE |
---|---|---|---|
pourcent | |||
Terre-Neuve-et-Labrador | Diplôme de niveau collégial | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique | Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique |
Terre-Neuve-et-Labrador | Grade de premier cycle | 44,3 | 33,5 |
Île-du-Prince-Édouard | Diplôme de niveau collégial | 58,4 | 24,8 |
Île-du-Prince-Édouard | Grade de premier cycle | 57,1 | 23,8 |
Nouvelle-Écosse | Diplôme de niveau collégial | 45,1 | 30,7 |
Nouvelle-Écosse | Grade de premier cycle | 45,4 | 35,2 |
Nouveau-Brunswick | Diplôme de niveau collégial | 43,9 | 32,8 |
Nouveau-Brunswick | Grade de premier cycle | 52,0 | 30,2 |
Québec | Diplôme de niveau collégial | 45,6 | 19,5 |
Québec | Grade de premier cycle | 44,1 | 24,5 |
Ontario | Diplôme de niveau collégial | 50,5 | 25,8 |
Ontario | Grade de premier cycle | 42,2 | 39,9 |
Manitoba | Diplôme de niveau collégial | 40,0 | 25,2 |
Manitoba | Grade de premier cycle | 43,9 | 26,5 |
Saskatchewan | Diplôme de niveau collégial | 38,6 | 33,2 |
Saskatchewan | Grade de premier cycle | 41,9 | 30,9 |
Alberta | Diplôme de niveau collégial | 47,9 | 25,7 |
Alberta | Grade de premier cycle | 44,5 | 32,5 |
Colombie-Britannique | Diplôme de niveau collégial | 45,9 | 26,4 |
Colombie-Britannique | Grade de premier cycle | 41,9 | 33,5 |
Territoires | Diplôme de niveau collégial | 42,9 | 28,6 |
Territoires | Grade de premier cycle | 33,3 | 22,2 |
x confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique Note : Les collèges de Terre-Neuve-et-Labrador ont été retirés de l’analyse en raison de lacunes statistiques. Note : En raison des petits nombres et des arrondissements, les données des Territoires doivent être utilisées avec prudence. Sources : Statistique Canada, Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2019-2020, Prestations d’urgence et de la relance économique (PURE), mars à septembre 2020, et données du feuillet T4A, 2020. |
Les étudiants qui visaient l’obtention d’un diplôme collégial étaient plus susceptibles de recevoir la PCU que la PCUE dans tous les domaines d’études. Pour les grades de premier cycle, les étudiants étaient plus susceptibles de recevoir la PCU que la PCUE, à l’exception de ceux qui poursuivaient des études en « sciences physiques et de la vie et technologies », en « mathématiques, informatique et sciences de l’information » et en « architecture, génie et services connexes ».
Les étudiants inscrits à un grade de premier cycle ont reçu des paiements de la PCUE dans une plus forte proportion que les étudiants inscrits à un diplôme de niveau collégial dans tous les domaines d’études.
Tableau de données du graphique 5
Domaine d'études | Titre scolaire | PCU | PCUE |
---|---|---|---|
pourcent | |||
Éducation | Diplôme de niveau collégial | 46,5 | 15,2 |
Éducation | Grade de premier cycle | 58,6 | 21,2 |
Arts visuels et d'interprétation, et technologie des communications | Diplôme de niveau collégial | 45,5 | 33,4 |
Arts visuels et d'interprétation, et technologie des communications | Grade de premier cycle | 48,4 | 37,2 |
Sciences humaines | Diplôme de niveau collégial | 51,2 | 23,0 |
Sciences humaines | Grade de premier cycle | 45,4 | 33,7 |
Sciences sociales et de comportements, et droit | Diplôme de niveau collégial | 55,4 | 23,9 |
Sciences sociales et de comportements, et droit | Grade de premier cycle | 49,7 | 32,2 |
Commerce, gestion et administration publique | Diplôme de niveau collégial | 52,1 | 22,3 |
Commerce, gestion et administration publique | Grade de premier cycle | 45,5 | 29,0 |
Sciences physiques et de la vie, et technologies | Diplôme de niveau collégial | 42,3 | 31,2 |
Sciences physiques et de la vie, et technologies | Grade de premier cycle | 37,9 | 45,9 |
Mathématiques, informatique et sciences de l'information | Diplôme de niveau collégial | 38,4 | 30,9 |
Mathématiques, informatique et sciences de l'information | Grade de premier cycle | 29,6 | 40,8 |
Architecture, génie et services connexes | Diplôme de niveau collégial | 47,4 | 26,7 |
Architecture, génie et services connexes | Grade de premier cycle | 33,3 | 40,2 |
Agriculture, resources naturelles et conservation | Diplôme de niveau collégial | 41,8 | 20,7 |
Agriculture, resources naturelles et conservation | Grade de premier cycle | 40,0 | 28,7 |
Santé et domaines connexes | Diplôme de niveau collégial | 43,9 | 22,9 |
Santé et domaines connexes | Grade de premier cycle | 38,9 | 33,3 |
Services personnels, de protection et de transport | Diplôme de niveau collégial | 54,0 | 20,9 |
Services personnels, de protection et de transport | Grade de premier cycle | 47,6 | 25,6 |
Autres | Diplôme de niveau collégial | 40,2 | 34,8 |
Autres | Grade de premier cycle | 41,8 | 38,1 |
Note : Les étudiants dont les renseignements étaient insuffisants pour être classés dans un domaine d’études ont été retirés du graphique. Source : Statistique Canada, Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP), 2019-2020, Prestations d’urgence et de la relance économique (PURE), mars à septembre 2020, et données du feuillet T4A, 2020. |
Conclusion
Parmi les étudiants inscrits aux études postsecondaires durant l’automne 2019, près des deux tiers (65,4 %) ont reçu des prestations d’urgence en réponse à la pandémie de COVID-19. Cela s'explique en partie par les difficultés qu'ils ont rencontrées sur le marché du travail. Les étudiants étaient plus susceptibles de recevoir la PCU que la PCUE, peu importe leur genre, leur groupe d’âge et la province où ils étudiaient. Parmi les titres scolaires sélectionnés, les étudiants des programmes menant à un diplôme de niveau collégial étaient les plus susceptibles de recevoir des paiements de la PCU, tandis que les étudiants au doctorat étaient les moins susceptibles d’en recevoir. De plus, les étudiants de premier cycle sont ceux qui ont reçu, en plus forte proportion, des paiements de la PCUE et les étudiants des programmes de certificat de niveau collégial sont ceux qui en ont reçu le moins. La proportion d’étudiants ayant reçu des paiements de la PCU était comparativement élevée à l’Île-du-Prince-Édouard. De futures recherches pourraient permettre de comprendre davantage pourquoi les groupes désignés ont eu recours aux prestations d’urgence en proportions différentes de celles des autres groupes.
Melissa Van Bussel, George Marshall et Eric Fecteau sont analystes au Centre canadien de la statistique de l’éducation à Statistique Canada.
Notes aux lecteurs
Le présent rapport utilise la Plateforme longitudinale entre l’éducation et le marché du travail (PLEMT), un environnement qui permet d’intégrer les données administratives sur la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE) et sur la Prestation canadienne d’urgence (PCU) au Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP). Les données sur la PCUE utilisées dans le présent communiqué proviennent du feuillet T4A de 2020 de l’Agence du revenu du Canada (ARC). Les données sur la PCU utilisées dans le présent communiqué proviennent d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) et contiennent des renseignements sur les paiements initiaux reçus dans le cadre des deux volets du programme, l’un administré par EDSC et l’autre par l’ARC en son nom.
La population étudiée se limite aux « citoyens canadiens » et aux « résidents permanents »Note , aux étudiants inscrits à temps plein ou à temps partiel dans un établissement d’enseignement postsecondaire public à l’automne 2019Note , aux étudiants qui suivaient un programme menant à l’obtention d’un grade, d’un diplôme ou d’un certificatNote et aux étudiants qui ne suivaient pas un « programme d’éducation de base » ou « d’apprentissage ». Les personnes dont les renseignements étaient insuffisants pour créer une clé anonyme afin d’intégrer les données sur la PCU et sur la PCUE au SIEP ont également été retirées de l’analyse.
Un seul dossier a été conservé pour chaque personne. Comme les étudiants peuvent être inscrits à plusieurs programmes en même temps, un ensemble de règles séquentielles a été appliqué dans l’ordre suivant pour choisir l’enregistrement le plus pertinent à conserver pour l’analyse : 1) conserver l’enregistrement comportant un indicateur d’obtention de diplôme (c.-à-d. prioriser l’obtention de diplôme par rapport à l’inscription); 2) conserver l’enregistrement avec le type de programme le plus élevé (p. ex. un programme d’études supérieures a la priorité sur un programme de premier cycle); 3) si les types de programmes sont les mêmes, conserver l’enregistrement dont le type de sanction d’études est le plus élevé (p. ex. un grade a la priorité sur un diplôme). Si, après ce processus, une personne avait encore plusieurs enregistrements, un enregistrement était sélectionné aléatoirement.
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