La COVID-19 au Canada : le point sur les répercussions sociales et économiques après six mois
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Le 20 octobre 2020, une version améliorée de ce livret a été publiée. Cette version comporte du contenu supplémentaire : un aperçu du Canada en statistique, ainsi que des renseignements sur les activités de communication, de diffusion et de rayonnement de l'organisme.
Préface
Anil Arora
Statisticien en chef du Canada
La pandémie de COVID-19 a eu de profondes répercussions sur l'économie et la société canadiennes. En réponse à une crise de santé publique, les politiques adoptées pour contenir la propagation du virus ont entraîné des perturbations sans précédent dans la vie sociale et économique des Canadiens, et elles ont modifié la façon dont ils interagissent, apprennent, travaillent et consomment. Bien que déroutants à court terme, les effets à long terme de ces changements peuvent se révéler transformateurs, accélérant bon nombre des tendances vers la numérisation et l'automatisation de même que les changements dans la qualité du travail qui étaient en cours avant la pandémie. La crise a également mis au jour un grand nombre de difficultés sociales et économiques auxquelles sont confrontés les Canadiens marginalisés, ce qui soulève des questions fondamentales au sujet de l'inclusivité de la reprise.
Pour réagir efficacement à une crise, il faut des renseignements crédibles en temps opportun. La pandémie de COVID-19 a considérablement accru la demande en matière de données et d'analyses qui mettent en lumière les défis que doivent relever les Canadiens au moment où les ménages, les entreprises et les gouvernements s'adaptent à une nouvelle norme. Le présent recueil donne un aperçu des répercussions initiales de la COVID-19 sur la santé, l'économie et la société, d'après les renseignements recueillis pendant la période de confinement à la fin de mars et en avril, et à mesure que les restrictions sociales et économiques ont été assouplies à la fin du printemps et à l'été. Le recueil sera mis à jour régulièrement à mesure que de nouveaux renseignements seront disponibles.
La COVID-19 au Canada : le point sur les répercussions sociales et économiques après six mois
La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions sur la vie de tous les Canadiens.
Depuis le début de la pandémie, Statistique Canada a suivi les répercussions de la COVID-19 afin de fournir des renseignements sur la façon dont celle-ci a touché diverses collectivités partout au pays.
Un portrait des données montre comment les Canadiens se portent après six mois de pandémie :
- Évolution des préoccupations des Canadiens et réponse face à la pandémie de COVID-19 — Réaction des Canadiens, changements des préoccupations en matière de santé, précautions, différences intergénérationnelles
- Répercussions économiques — Production des entreprises, main-d'œuvre, sécurité des travailleurs, changements structurels, survie des entreprises, investissement
- Répercussions de la pandémie sur la santé et la société — Santé mentale, personnes vulnérables, interruptions d'ordre scolaire, rôle parental
- Répercussions sur le système de justice — Services de police, services aux victimes, services correctionnels.
Le saviez-vous?
Le site Web de Statistique Canada abonde d'information sur la COVID-19!
- Les statistiques sur la COVID-19 ont été consultées plus de 1,6 million de fois au cours des six premiers mois de la pandémie.
- Le portail La COVID-19 : sous l'angle des données a été visité plus de 200 000 fois.
- Plus de 85 articles analytiques portant sur la COVID-19 ont été diffusés dans le cadre de la nouvelle publication StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur.
- Les tableaux de données sur les cas confirmés de COVID-19 ont été consultés plus de 170 000 fois.
Le Canada en statistiques
Population
- Population : 38 005 238 (1er juillet 2020)
- Âge moyen : 41,4 ans (1er juillet 2020)
- Espérance de vie à la naissance : 79,9 ans pour les hommes et 84,1 ans pour les femmes (2018)
- Taux de fécondité : 1,47 naissance par femme (2019)
- Population autochtone : 1 673 785 (2016)
- Population des minorités visibles : 7 674 580 (2016; selon la définition de la Loi sur l'équité en matière d'emploi)
Société
- Langues maternelles les plus courantes : français, anglais, chinois, punjabi, tagalog, espagnol, arabe, italien, allemand et ourdou (2016)
- Personnes occupant un emploi : 18,5 millions (septembre 2020)
- Taux de chômage : 9,0 % (septembre 2020)
- Revenu médian après impôt des familles et des Canadiens seuls : 61 400 $ (2018)
- Rémunération hebdomadaire moyenne : 1 118,40 $ (juillet 2020)
- Taux de criminalité : 5 488 pour 100 000 habitants (2018)
Économie
- Produit intérieur brut : 1 879 milliards de dollars en juillet 2020 (dollars enchaînés de 2012 au taux annuel)
- Ventes au détail : 52,9 milliards de dollars (juillet 2020)
- Exportations : 44,9 milliards de dollars (août 2020)
- Importations : 47,4 milliards de dollars (août 2020)
- Revenus de fabrication : 53,1 milliards de dollars (juillet 2020)
- Permis de bâtir : 8,1 milliards de dollars (août 2020)
- Recettes du gouvernement fédéral : 335,1 milliards de dollars (2018)
Évolution des préoccupations des Canadiens et réponse face à la pandémie de COVID-19
Les Canadiens continuent de prendre des précautions relatives à la COVID-19
Les Canadiens continuent de respecter les règles de distanciation physique, de porter des masques et de prendre d'autres précautions pour réduire le nombre de cas et éviter de surcharger le système de santé.
En juillet, plus de 90 % des Canadiens ont déclaré qu'ils continueraient de se laver les mains plus souvent et presque tous les Canadiens ont déclaré qu'ils évitaient les foules et les grands rassemblements et qu'ils gardaient une distance sécuritaire des autres.
- Les résultats étaient semblables, au début de la pandémie.
- Il existe certaines variations d'une province à l'autre. Dans une enquête par panel en ligne réalisée en juin, 90 % des répondants de la Colombie-Britannique et des provinces de l'Atlantique ont déclaré qu'ils éviteraient les foules et les grands rassemblements, par rapport à 71 % des répondants du Québec.
Compte tenu de l'assouplissement des restrictions, certaines précautions étaient moins susceptibles d'être suivies :
- Les Canadiens étaient moins susceptibles de s'approvisionner en produits essentiels — 47 % (juillet) par rapport à 63 % (mars).
- Les Canadiens étaient moins susceptibles d'éviter de quitter la maison — 74 % (juillet) par rapport à 90 % (mars).
Principales précautions prises par les Canadiens en raison de la COVID-19, selon la période de l'enquête par panel en ligne, 2020
Les préoccupations au sujet des répercussions sociales et sanitaires de la COVID-19 se sont amoindries depuis le début de la pandémie
En juillet, les Canadiens étaient moins susceptibles de se dire très ou extrêmement soucieux :
- leur propre santé — 27 % (juillet) par rapport à 36 % (mars)
- la santé d'un membre du ménage — 41 % (juillet) par rapport à 54 % (mars)
- la santé des Canadiens — 42 % (juillet) par rapport à 69 % (mars).
La baisse du niveau de préoccupations en matière de santé a été semblable dans toutes les régions, parmi les personnes immigrantes et les personnes nées au Canada, ainsi que chez les hommes et les femmes. Les Canadiens plus âgés ont affiché des baisses plus importantes.
Après la chute des cas en juin, les préoccupations des Canadiens au sujet des conséquences de la pandémie sur la santé se sont amoindries en juillet. Les plus fortes baisses ont été les préoccupations au sujet des cas qui surchargent le système de santé (baisse de 32 points de pourcentage) et de la santé des Canadiens (baisse de 28 points de pourcentage).
Proportion de Canadiens qui sont beaucoup ou énormément inquiets au sujet de certains enjeux selon la période de l'enquête par panel en ligne, 2020
Préoccupations selon lesquelles de nombreux Canadiens sont plus à risque de subir des effets graves
Les données indiquent que la plupart (74 %) des personnes hospitalisées en raison de la COVID-19 ont déclaré avoir un ou plusieurs problèmes de santé chroniques préexistants.
Au Canada, 38 % (11 millions) des personnes de 18 ans et plus ont au moins un problème de santé qui les expose à un risque plus élevé de subir des effets graves liés à la COVID-19. Les personnes courant un risque plus élevé comprennent :
- les aînés de 80 ans et plus (72 %)
- les personnes vivant dans un ménage à faible revenu (40 %)
- les Premières Nations (48 %) et les Métis (41 %).
Les taux étaient plus faibles chez les groupes de minorités visibles que ceux de la population blanche (40 %) :
- 25 % chez les Canadiens d'origine arabe et asiatique occidentale
- 26 % chez les Canadiens d'origine asiatique de l'Est et du Sud-Est
- 35 % chez les Canadiens noirs.
(Note : taux non désaisonnalisés pour les différences dans la structure par âge)
Proportion de personnes ayant au moins un problème de santé chroniqueNotes de bas de page 1 lié aux symptômes graves de la COVID-19, selon le groupe d'âge et le sexe, Canada, 2017-2018 (population à domicile)
Description - Proportion de personnes ayant au moins un problème de santé chronique lié aux symptômes graves de la COVID-19, Canada, 2017-2018 (population à domicile)
Hommes | Femmes | |
---|---|---|
18 à 39 ans | 19 | 17 |
40 à 59 ans | 42 | 35 |
60 à 79 ans | 64 | 57 |
80 ans et plus | 72 | 72 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2011 à 2014. |
La majorité des Canadiens se soumettraient à un test de dépistage de la COVID-19 s'ils présentaient des symptômes ou s'ils avaient été en contact avec des personnes symptomatiques
Environ 6 Canadiens sur 10 se soumettraient à un test de dépistage s'ils présentaient des symptômes (64 %) ou s'ils étaient en contact avec une personne qui présentait des symptômes ou qui avait obtenu un résultat positif au test de dépistage de la COVID-19 (59 %).
- Les femmes (67 %) sont plus susceptibles de se soumettre à un test de dépistage que les hommes (60 %).
- Les Canadiens qui détiennent un baccalauréat (69 %) sont plus susceptibles de se soumettre à un test de dépistage que ceux qui détiennent un diplôme d'études secondaires (61 %).
- Les personnes vivant dans les provinces de l'Atlantique (72 %) sont plus susceptibles de se soumettre à un test de dépistage qu'en Ontario (65 %) ou en Colombie-Britannique (55 %).
Un peu plus du tiers (36%) des Canadiens ont indiqué qu'ils se soumettraient à un test de dépistage s'ils n'avaient aucun symptôme, mais craignaient d'infecter d'autres personnes.
Raisons pour lesquelles les Canadiens passeraient un test de dépistage de la COVID-19, si les tests étaient offerts à l'ensemble de la population
Description - Raisons pour lesquelles les Canadiens passeraient un test de dépistage de la COVID-19, si les tests étaient offerts à l'ensemble de la population
Raison | Pourcentage |
---|---|
Si je ressentais des symptômes | 63,5 |
Si j'avais été en contact ou je pensais avoir été en contact avec des personnes présentant des symptômes ou qui avaient reçu un diagnostic positif à la COVID-19 | 58,9 |
Si je n'avais aucun symptôme, mais que je craignais d'infecter d'autres personnes | 35,7 |
Autre raison | 5,0 |
Je ne prévois pas passer un test | 7,3 |
Note : Les catégories ne totalisent pas 100 % car les répondants pouvaient sélectionner plus d'une réponse. Source : Statistique Canada, Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes 3 (juin 2020). |
Plus de la moitié des Canadiens sont disposés à utiliser une application de recherche des contacts
Plus de la moitié des Canadiens (56 %) considèrent qu'il est « plutôt probable » ou « très probable » qu'ils utilisent une application de recherche des contacts.
Bien que les jeunes Canadiens soient plus susceptibles d'avoir de plus grands cercles sociaux, seulement 16 % ont déclaré qu'il serait « très probable » qu'ils utilisent une application de recherche des contacts par rapport à 33 % des personnes âgées.
Les préoccupations concernant la protection des renseignements personnels et l'accès du gouvernement aux données de localisation sont les principales raisons pour lesquelles les personnes n'utiliseraient pas d'application de recherche des contacts.
Les résidents des Prairies (17 %) et du Québec (21 %) étaient moins susceptibles de déclarer qu'il serait « très probable » qu'ils utilisent une application de recherche des contacts par rapport aux résidents des provinces de l'Atlantique (28 %), de l'Ontario (28 %) et de la Colombie-Britannique (30 %).
Raisons pour lesquelles les personnes peu susceptibles d'utiliser une application de recherche des contacts ne l'installeraient pas, juin 2020
Description - Raisons pour lesquelles les personnes peu susceptibles d'utiliser une application de recherche des contacts ne l'installeraient pas, juin 2020
Raison de ne pas installer d'application de recherche des contacts | Pourcentage |
---|---|
Je pense que c'est une atteinte à la vie privée | 64 |
Je ne veux pas que le gouvernement ait accès à mes données de localisation | 44 |
Je ne crois pas que suffisamment de personnes vont l'installer | 24 |
Je ne possède pas de téléphone intelligent ou je n'ai pas de plan de données | 17 |
Cela aurait des répercussions négatives sur ma santé mentale | 15 |
Autre raison | 10 |
Il serait trop compliqué d'installer l'application | 8 |
Je ne crois pas que je vais contracter le virus | 4 |
Source : Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes, juin 2020. |
La plupart des Canadiens sont disposés à se faire vacciner contre la COVID-19 lorsqu'un vaccin sera disponible
Plus de la moitié des Canadiens (58 %) ont déclaré qu'ils seraient très susceptibles de se faire vacciner contre la COVID-19 lorsqu'un vaccin sera disponible.
En revanche, 44 % des Canadiens sont très peu susceptiblesNotes de bas de page 2 de se faire vacciner. Les personnes les moins susceptibles de se faire vacciner sont
- les personnes de moins de 65 ans;
- les personnes ayant atteint un niveau de scolarité inférieur au baccalauréat;
- les immigrants reçus et non reçus.
Les principales raisons invoquées pour ne pas se faire vacciner sont :
- le manque de confiance à l'égard de la sécurité du vaccin (54 %)
- les inquiétudes relatives aux risques et aux effets secondaires (52 %).
- attendre jusqu'à ce que ce soit sécuritaire (35 %)
- ne considère pas le vaccin nécessaire (26 %).
Proportion de Canadiens très peu susceptibles de se faire vacciner, selon certaines caractéristiques, juin 2020
Le saviez-vous?
Statistique Canada partage son expertise avec les médias traditionnels pour aider les Canadiens à accéder aux données et à les utiliser!
Depuis le 17 mars, l'organisme a tenu 55 séances d'information par téléconférence avec les médias sur un certain nombre de sujets :
- l'emploi;
- les prix;
- la fabrication;
- la vente au détail;
- la production économique.
Les données de Statistique Canada ont été citées dans plus de 65 000 articles de presse au cours des cinq derniers mois.
Répercussions économiques
La COVID-19 entraîne des baisses sans précédent de la production des entreprises
Les restrictions imposées par la COVID-19 ont entraîné de graves reculs dans la plupart des secteurs industriels, y compris dans de nombreuses industries de services qui soutiennent habituellement l'économie pendant les ralentissements.
La voie de la reprise nécessitera des adaptations majeures de la part des entreprises et des ménages, ce qui pose des défis pour une reprise équitable et durable.
Produit intérieur brut réel
Description - Produit intérieur brut réel
Produit intérieur brut réel | |
---|---|
2007 | 0,6 |
1,0 | |
0,4 | |
0,1 | |
2008 | 0,1 |
0,4 | |
0,8 | |
-1,2 | |
2009 | -2,3 |
-1,1 | |
0,4 | |
1,2 | |
2010 | 1,2 |
0,5 | |
0,7 | |
1,1 | |
2011 | 0,8 |
0,2 | |
1,4 | |
0,8 | |
2012 | 0,1 |
0,3 | |
0,1 | |
0,2 | |
2013 | 0,9 |
0,6 | |
0,8 | |
1,1 | |
2014 | 0,2 |
0,9 | |
1,0 | |
0,7 | |
2015 | -0,5 |
-0,3 | |
0,4 | |
0,1 | |
2016 | 0,5 |
-0,5 | |
1,0 | |
0,6 | |
2017 | 1,2 |
1,2 | |
0,4 | |
0,4 | |
2018 | 0,5 |
0,4 | |
0,6 | |
0,2 | |
2019 | 0,3 |
0,8 | |
0,3 | |
0,1 | |
2020 | -2,1 |
-11,5 | |
La récession de 2008-2009 s'est accompagnée de réductions marquées des investissements des entreprises et du commerce. Le PIB annuel a diminué de 2,9 % en 2009. La croissance économique a connu une reprise rapide en 2010 et 2011, en raison des investissements et des échanges dans le domaine de l'énergie. La vigueur économique dans l'Ouest du Canada est venue appuyer la reprise. Choc pétrolier : Reculs marqués des dépenses d'investissement. L'économie de l'Alberta a affiché une baisse de 3,5 % en 2015 et de 3,6 % en 2016. La création d'emploi s'améliore du milieu de 2016 à la fin de 2017, la croissance se déplaçant vers l'Ontario, le Québec et la Colombie-Britannique. La croissance économique connaît un ralentissement en 2018 et 2019, par suite de la réduction des dépenses des ménages et des investissements des entreprises. Pandémie de COVID-19 : Baisses marquées touchant les dépenses des ménages, les investissements des entreprises et le commerce. Notes : Données disponibles dans l'ECDS. Les variations en pourcentage d'un trimestre à l'autre sont calculées et présentées dans le graphique. Source : PIB trimestriel, dépenses et revenus Date de diffusion : 28 août 2020. |
La pandémie entraîne de graves baisses dans la plupart des types d'activité économique
Les familles étant confrontées à l'incertitude de l'emploi et du revenu, les dépenses des ménages ont affiché une baisse sans précédent de 13 % au deuxième trimestre de 2020.
Les revenus d'emploi ont diminué de près de 9 %. Le revenu disponible des ménages a augmenté de près de 11 %, en raison des transferts gouvernementaux et des soutiens au revenu.
La hausse du revenu disponible et la diminution des dépenses ont fait augmenter le taux d'épargne des ménages, qui est passé d'environ 8 % au premier trimestre à un peu plus de 28 %.
Les chiffres élevés des ventes au détail en mai et juin et les chiffres du logement en juillet montrent que les consommateurs dépensent davantage, mais des questions subsistent quant aux répercussions à long terme de la pandémie sur les ménages à revenu moyen et faible. Les perspectives d'investissement des entreprises demeurent faibles et les perspectives commerciales sont mitigées, du fait qu'elles dépendent pour une large part de l'évolution de la situation aux États-Unis.
Baisses historiques des dépenses des ménages, des investissements des entreprises et du commerce international, par suite d'un recul de 11,5 % de l'économie au deuxième trimestre
Description - Baisses historiques des dépenses des ménages, des investissements des entreprises et du commerce international, par suite d'un recul de 11,5 % de l'économie au deuxième trimestre
T2 2020 | T1 2020 | T4 2019 | T3 2019 | |
---|---|---|---|---|
Produit intérieur brut réel aux prix du marché | -11,5 | -2,1 | 0,1 | 0,3 |
Dépenses des ménages | -13,1 | -3,2 | 0,4 | 0,5 |
Investissement des entreprises | -16,2 | -0,6 | -0,7 | 1,7 |
Exportations | -18,4 | -2,2 | -1,1 | -0,1 |
Importations | -22,6 | -2,6 | -0,8 | 0 |
Notes : Données disponibles dans l'ECDS. Les variations en pourcentage d'un trimestre à l'autre sont calculées et présentées dans le graphique. |
À mesure que les entreprises rouvrent, on constate des différences marquées entre les secteurs
La reprise du secteur des entreprises dans le contexte de la pandémie de COVID-19, particulièrement dans les services, est très inégale. De nombreux services professionnels connaissent une reprise rapide, tandis que d'autres services peinent à se rétablir. Certains secteurs, en particulier le tourisme et l'accueil, font face à d'importants défis logistiques. En juin, la production dans les services d'hébergement et de restauration se situait à 55 % de son niveau d'avant la pandémie.
La reprise de la production économique se poursuit à mesure que les entreprises rouvrent
Description - La reprise de la production économique se poursuit à mesure que les entreprises rouvrent
Février | Mars | Avril | Mai | Juin | |
---|---|---|---|---|---|
Totale | 100 | 93 | 82 | 86 | 91 |
Industries productrices de biens | 100 | 94 | 79 | 85 | 92 |
Industries productrices de services | 100 | 92 | 83 | 86 | 91 |
Notes : Données disponibles dans l'ECDS. Les variations en pourcentage d'un trimestre à l'autre sont calculées et présentées dans le graphique. |
Produit intérieur brut réel, exprimé en pourcentage des niveaux avant la COVID-19, certaines industries de services
Description - Produit intérieur brut réel, exprimé en pourcentage des niveaux avant la COVID-19, certaines industries de services
Activité pendant le ralentissement économique attribuable à la COVID-19 (avril 2020) | Activité pendant le mois de référence courant (juin 2020) | |||
---|---|---|---|---|
Industries de services | 83 | 91 | ||
Finance et assurances | 99 | 101 | ||
Services professionnels, scientifiques et techniques | 87 | 91 | ||
Commerce de détail | 71 | 101 | ||
Transport et entreposage | 68 | 74 | ||
Services d'hébergement et de restauration | 34 | 55 | ||
Source: Statistique Canada, tableau 36-10-0434-01. |
Les fermetures causées par la COVID-19 entraînent des baisses historiques de l'activité sur le marché du travail
De février à avril, 5,5 millions de travailleurs canadiens ont été touchés par la crise économique liée à la pandémie. En août, ce nombre avait diminué pour s'établir à 1,8 million.
Indicateurs du marché du travail :
Taux de chômage
- 10,2 % (août)
- 10,9 % (juillet)
- 13,7 % (mai)
- 5,6 % (février)
Taux d'emploi
- 58,0 % (août)
- 57,3 % (juillet)
- 52,1 % (avril)
- 61,8 % (février)
Les pertes d'emploi ont totalisé 3 millions de février à avril, dont près de 2 millions d'emplois à temps plein.
L'emploi a augmenté de 1,9 million d'avril à août. En août, l'emploi total était inférieur de 5,3 % à son niveau d'avant la pandémie.
Emploi selon le type de travail
Description - Emploi selon le type de travail
Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Total | 100,0 | 94,7 | 84,3 | 85,9 | 90,8 | 93,0 | 94,3 |
Temps plein | 100,0 | 97,0 | 87,5 | 88,9 | 92,1 | 92,5 | 93,9 |
Temps partiel | 100,0 | 85,0 | 70,4 | 72,4 | 85,4 | 95,0 | 96,1 |
Source: Statistique Canada, tableau 14-10-0287-01. |
L'emploi se redresse, mais des pertes importantes persistent dans certains secteurs
L'emploi dans plusieurs industries durement touchées (p. ex., construction, fabrication) a fait un rebond pour atteindre plus de 90 % des niveaux antérieurs à la COVID-19.
Par contre, l'emploi total dans les services d'hébergement et de restauration demeure inférieur de plus de 20 % aux niveaux enregistrés en février.
Pertes nettes d'emploi, février à août 2020
Description - Pertes nettes d'emploi, février à août 2020
en milliers de personnes | |
---|---|
Agriculture | -28 |
Foresterie, pêche, extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz | -13 |
Services publics | -2 |
Construction | -121 |
Fabrication | -83 |
Commerce de gros et de détail | -124 |
Transport et entreposage | -106 |
Finance, assurances, services immobiliers, services de location et services de location à bail | -23 |
Services professionnels, scientifiques et techniques | -19 |
Gestion d'entreprises, gestion de bâtiments et autres services de soutien | -62 |
Services d'enseignement | -33 |
Soins de santé et assistance sociale | -53 |
Information, culture et loisirs | -101 |
Services d'hébergement et de restauration | -260 |
Autres services | -49 |
Administrations publiques | -24 |
Source: Statistique Canada, tableau 14-10-0355-01. |
Les immigrants et les groupes de minorités visibles courent un risque beaucoup plus élevé d'arrêts de travail liés à la COVID-19
Les immigrants récents étaient plus susceptibles que les travailleurs nés au Canada de perdre leur emploi en mars et en avril, principalement parce qu'ils sont souvent nouveaux sur le marché du travail et qu'ils sont plus susceptibles d'occuper des emplois moins bien rémunérés.
Taux de pauvreté en 2015 chez les familles de travailleurs, selon l'origine ethnique du soutien principal
Description - Taux de pauvreté en 2015 chez les familles de travailleurs, selon l'origine ethnique du soutien principal
Percent | |
---|---|
Blanc | 5,3 |
Phillipin | 7,9 |
Autres minorités visibles | 9,4 |
Sud-Asiatique | 10,8 |
Latino-Américain | 10,8 |
Asiatique du Sud-Est | 10,8 |
Noir | 11,3 |
Japonais | 12,3 |
Chinois | 13,7 |
Arabe | 14,3 |
Asiatique occidental | 18,8 |
Coréen | 23,2 |
Note : Les personnes non désignées comme minorité visible sont identifiées par la couleur rouge. Source: Statistique Canada, Recensement de la population de 2016. |
Pourcentage de travailleurs dans les secteurs des services d'hébergement et de restauration et des arts, spectacles et loisirs, 2016
Description - Pourcentage d'entreprises à forte croissance selon le secteur
Pourcentage | |
---|---|
Sud-Asiatique | 9.7 |
Chinois | 12.5 |
Noir | 9.2 |
Phillipin | 15.5 |
Latino-Américain | 9.6 |
Arabe | 9.2 |
Asiatique du Sud-Est | 15.3 |
Asiatique occidental | 10.8 |
Coréen | 20.6 |
Japonais | 15.8 |
Autres minorités visibles | 10.8 |
Autochtones | 10.4 |
Blanc | 8.0 |
Total | 8.8 |
Note : Les personnes non désignées comme minorité visible sont identifiées par la couleur rouge. Source: Statistique Canada, Recensement de la population de 2016. |
Les travailleurs à faible revenu ont été beaucoup plus touchés par les fermetures liées à la COVID-19 que par la récession de 2008-2009
Taux mensuels moyens de mise à pied d'employés, selon le décile de rémunération, 2007, 2009 et 2020Notes de bas de page 3
Description - Taux mensuels moyens de mise à pied d'employés, selon le décile de rémunération, 2007, 2009 et 2020
2007 | 2009 | 2020 | |
---|---|---|---|
Décile inférieur | 1.6 | 2.0 | 12.9 |
2e | 1.5 | 1.7 | 11.3 |
3e | 1.4 | 1.8 | 9.0 |
4e | 1.2 | 1.6 | 7.1 |
5e | 1.1 | 1.5 | 5.8 |
6e | 0.9 | 1.5 | 4.5 |
7e | 0.8 | 1.2 | 4.1 |
8e | 0.8 | 1.2 | 3.5 |
9e | 0.8 | 1.2 | 2.9 |
Décile supérieur | 0.6 | 0.7 | 1.9 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. |
Variation en pourcentage, de 2019 à 2020, du nombre d'employés travaillant au moins la moitié de leurs heures habituelles, selon le décile de rémunération de 2019
Description - Variation en pourcentage, de 2019 à 2020, du nombre d'employés travaillant au moins la moitié de leurs heures habituelles, selon le décile de rémunération de 2019
Avril | Juillet | |
---|---|---|
Décile inférieur | -65,1 | -39,4 |
2 | -52,7 | -20,1 |
3 | -43,4 | -11,1 |
4 | -24,1 | -0,6 |
5 | -34,3 | -12,6 |
6 | -25,8 | -9,9 |
7 | -16,4 | -3,4 |
8 | -9,7 | 2,7 |
9 | -0,5 | 8,0 |
Décile supérieur | 13,7 | 16,0 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. |
Les jeunes, les travailleurs moins scolarisés, les femmes, les immigrants récents et les employés temporaires ont été plus durement touchés par la pandémie
Parmi les employés temporaires âgés de 25 à 54 ans, l'emploi comportant un nombre important d'heures était inférieur de 20 % en août 2020 par rapport à août 2019.
Parmi les employés permanents âgés de 25 à 54 ans, l'écart était de 3 %.
Les employés qui occupent des postes dont le travail peut se faire à partir de la maison s'en sont mieux tirés pendant la pandémie
Variation en pourcentage, de 2019 à 2020, dans la proportion de la population en emploi et travaillant au moins la moitié de ses heures normales de travail
Personnes âgées de 15 à 24 ans par rapport aux autres
Description - Personnes âgées de 15 à 24 ans par rapport aux autres
15 à 24 ans | 25 à 44 ans | Tous | |
---|---|---|---|
Février | 101,8 | 100,8 | 101 |
Mars | 67,3 | 82,3 | 80 |
Avril | 51,7 | 72,8 | 70 |
Mai | 57,3 | 77,4 | 75 |
Juin | 75,3 | 85,2 | 83 |
Juillet | 83,2 | 91,3 | 89 |
Août | 85,7 | 93,5 | 91 |
Source : Totalisations spéciales, Enquête sur la population active. |
Femmes par rapport aux hommes
Description - Femmes par rapport aux hommes
Hommes | Femmes | |
---|---|---|
Février | 100,9 | 100,6 |
Mars | 84,9 | 74,8 |
Avril | 72,8 | 67,5 |
Mai | 77,5 | 71,2 |
Juin | 86,0 | 80,4 |
Juillet | 90,4 | 87,9 |
Août | 92,4 | 89,4 |
Source : Totalisations spéciales, Enquête sur la population active. |
Personnes âgées de 25 à 54 ans, selon le niveau de scolarité
Description - Personnes âgées de 25 à 54 ans, selon le niveau de scolarité
Sans diplôme d'études secondaires | Études secondaires | Baccalauréat et niveau supérieur | |
---|---|---|---|
Février | 101,6 | 102,2 | 100,1 |
Mars | 76,6 | 81,7 | 84,4 |
Avril | 58,4 | 65,0 | 82,8 |
Mai | 67,7 | 70,7 | 85,4 |
Juin | 82,6 | 81,5 | 89,1 |
Juillet | 91,3 | 86,3 | 94,5 |
Août | 95,6 | 88,6 | 95,7 |
Source : Totalisations spéciales, Enquête sur la population active. |
Personnes âgées de 15 ans et plus, selon le statut l'immigrant
Description - Personnes âgées de 15 ans et plus, selon le statut d'immigrant
Immigrants récents | Autres | |
---|---|---|
Février | 101,5 | 100,7 |
Mars | 84,1 | 79,9 |
Avril | 66,0 | 70,7 |
Mai | 70,7 | 74,9 |
Juin | 82,1 | 83,5 |
Juillet | 88,9 | 89,4 |
Août | 91,1 | 91,3 |
Source : Totalisations spéciales, Enquête sur la population active. |
Défis structurels dans les secteurs durement touchés — transport
Perturbations sans précédent dans le secteur du transport aérien au Canada
Les pourcentages indiquent les variations d'une année à l'autre.
Baisse marquée de l'utilisation du transport en commun alors que les travailleurs s'adaptent à la nouvelle normalité
Description - Baisse marquée de l'utilisation du transport en commun alors que les travailleurs s'adaptent à la nouvelle normalité
2019 | 2020 | |
---|---|---|
Janvier | 159 | 163,4 |
Février | 153,5 | 160,9 |
Mars | 163,5 | 94,8 |
Avril | 156,5 | 23,4 |
Mai | 152,7 | 26,2 |
Juin | 149,5 | 37,9 |
Source: Statistique Canada, tableau 23-10-0521-01. |
Défis structurels dans les secteurs fortement touchés — biens immobiliers commerciaux
Les loyers commerciaux ont diminué de 3,1 % au deuxième trimestre de 2020, après avoir connu une baisse légère de 0,2 % au premier trimestre. Les reculs ont été généralisés dans tous les types de bâtiments et dans l'ensemble des provinces et territoires.
À la fin du deuxième trimestre, un faible pourcentage de propriétaires de bâtiments commerciaux ont indiqué qu'ils avaient demandé l'Aide d'urgence du Canada pour le loyer commercial pour le compte de leurs locataires.
Les perspectives à long terme du marché de l'immobilier commercial demeurent changeantes. Les locataires d'immeubles évaluent leurs besoins futurs en locaux à bureaux, en raison du grand nombre d'employés qui continuent de travailler à partir de la maison. Cela pourrait exercer une pression à la baisse sur les taux de location de nouveaux immeubles de bureaux.
La pandémie a fait baisser les loyers commerciaux partout au Canada
Description - La pandémie a fait baisser les loyers commerciaux partout au Canada
T1 2019 | T2 2019 | T3 2019 | T4 2019 | T1 2020 | T2 2020 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Immeubles de bureaux | 99,9 | 99,4 | 100,1 | 100,6 | 100,5 | 97,4 |
Immeubles de vente au détail | 99,4 | 99,4 | 100,3 | 100,9 | 99,9 | 96,9 |
Immeubles industriels et entrepôts | 98,9 | 99,8 | 100,4 | 100,9 | 101,4 | 98,2 |
Source: Statistique Canada, tableau 18-10-0260-01. |
Défis structurels dans les secteurs durement touchés — commerce de détail
Le secteur du commerce de détail a connu une reprise rapide par suite des fermetures de magasins, à mesure que les entreprises ont développé ou amélioré leurs plateformes en ligne. De février à mai 2020, les ventes au détail totales ont diminué de 18 %, tandis que les ventes électroniques ont doublé. En juin, le volume d'activité du commerce de détail avait dépassé les niveaux observés avant la COVID-19, tandis que l'emploi salarié dans les industries du commerce de détail était inférieur de 15 % au niveau de février.
Les ventes au détail en ligne atteignent des sommets inégalés
Description - Les ventes au détail en ligne atteignent des sommets inégalés
Commerce électronique | Commerce en magasin | |
---|---|---|
2016 | 100 | 100 |
110,8 | 99,5 | |
105,1 | 96 | |
105,8 | 100,1 | |
104,3 | 93,6 | |
105,6 | 96,9 | |
107,8 | 97,6 | |
111,1 | 96,4 | |
120 | 99,3 | |
115,6 | 99,4 | |
117,9 | 98,9 | |
165 | 103 | |
2017 | 140,9 | 103 |
136,5 | 103,1 | |
142,8 | 103,1 | |
150,8 | 105,1 | |
147 | 103,2 | |
147,8 | 105 | |
152,9 | 104,9 | |
152,5 | 105 | |
151,9 | 105 | |
156,1 | 106,9 | |
169,7 | 105,7 | |
165,7 | 106,5 | |
2018 | 165,7 | 105,2 |
159,2 | 105,5 | |
163,8 | 107,3 | |
167,6 | 104,5 | |
174,2 | 107,9 | |
178,6 | 108,1 | |
167,9 | 105,9 | |
180,5 | 107,8 | |
172 | 108,4 | |
188 | 108,4 | |
207,4 | 107,5 | |
177,8 | 108,1 | |
2019 | 189,1 | 107,9 |
188,7 | 107,5 | |
204 | 108,9 | |
203,4 | 107,7 | |
217,7 | 108,4 | |
232,5 | 107,7 | |
225,8 | 108,8 | |
223,6 | 109,9 | |
228 | 107,6 | |
217,7 | 108,4 | |
220,2 | 108,9 | |
244,5 | 108,3 | |
2020 | 213,6 | 110,2 |
230,2 | 111,4 | |
273,8 | 97,8 | |
448,6 | 73 | |
459 | 85,9 | |
Source: Statistique Canada, Enquête mensuelle sur le commerce de détail. |
Les ventes en ligne ont augmenté davantage chez les détaillants de biens non essentiels
Description - Les ventes en ligne ont augmenté davantage chez les détaillants de biens non essentiels
Commerce en magasin | Commerce électronique | |
---|---|---|
Commerce de détail | -34,5 | 94,8 |
Magasins de meubles et d'accessoires de maison | -69,6 | 191,2 |
Magasins de marchandises diverses | -15,1 | 170,1 |
Magasins d'articles de sport, d'articles de passe-temps, d'articles de musique et de livres | -79 | 154,9 |
Magasins d'alimentation | 3,3 | 107 |
Magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires | -84,2 | 83,3 |
Magasins de produits de santé et de soins personnels | -16,1 | 55,6 |
Magasins de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage | -15,8 | 40,5 |
Source: Statistique Canada, Enquête mensuelle sur le commerce de détail. |
La numérisation entraîne un changement structurel
La croissance de l'emploi dans l'économie numérique a dépassé même les secteurs à forte croissance dans les services. Les industries à forte intensité numérique affichent des taux d'innovation plus élevés et comptent un plus grand nombre d'entreprises à forte croissance que les autres secteurs.
Croissance de l'emploi dans certains secteurs depuis la récession de 2008-2009
Description - Croissance de l'emploi dans certains secteurs depuis la récession de 2008-2009
2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Toutes les industries | 100 | 102 | 103 | 105 | 106 | 107 | 108 | 110 | 113 | 115 |
Technologie propre et environnement | 100 | 105 | 107 | 110 | 112 | 119 | 118 | 123 | 125 | |
Économie numérique | 100 | 103 | 105 | 118 | 121 | 125 | 132 | 137 | ||
Industries du savoir | 100 | 103 | 106 | 107 | 109 | 110 | 110 | 114 | 119 | 123 |
Soins de santé et aide sociale | 100 | 101 | 103 | 105 | 107 | 109 | 112 | 114 | 117 | 121 |
Sources : Statistique Canada, totalisations spéciales, « Mesurer les activités économiques numériques au Canada : estimations initiales »; Compte des produits environnementaux et de technologies propres; et Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail. |
Pourcentage d'enterprises à forte croissance selon le secteur
Description - Pourcentage d'enterprises à forte croissance selon le secteur
Pourcentage | |
---|---|
Numérique | 18,58 % |
Information et industries culturelles | 11,87 % |
Agriculture, foresterie, pêche et chasse | 11,17 % |
Extraction minière, expl. Carrière, extr. pétrole, gaz, et services publics | 10,06 % |
Finances, assurances, immobilier et location et location à bail | 9,44 % |
Construction | 9,33 % |
Fabrication | 9,07 % |
Services administratifs et de soutien, gestion des déchets | 8,98 % |
Services professionnels, scientifique et techniques | 7,96 % |
Commerce de gros | 7,23 % |
Transport et entreposage | 6,84 % |
Arts, spectacles et loisirs et hébergement et restauration | 6,71 % |
Commerce de détail | 6,20 % |
Autres services (excl. administration publique) | 5,49 % |
Source : Statistique Canada, totalisations spéciales, Fichier de microdonnées longitudinales des comptes nationaux. |
Les risques et les possibilités liés à la numérisation du milieu de travail ne sont pas répartis également
Les travailleurs à faible revenu ont un plus grand risque que leur emploi soit automatisé et ont moins de possibilités de télétravail.
Pourcentage de travailleurs affichant un risque élevé de transformation de leur emploi liée à l'automatisation, selon le centile de revenu d'emploi
Description - Pourcentage de travailleurs affichant un risque élevé de transformation de leur emploi liée à l'automatisation, selon le centile de revenu d'emploi
Pourcentage | |
---|---|
Inférieur à 10 (le plus faible) | 26,8 |
10 à 24 | 16,6 |
25 à 49 | 13,7 |
50 à 74 | 5,5 |
75 à 89 | 3,1 |
90 ou plus (le plus élevé) | 2,1 |
Sources : Statistique Canada, Enquête sur la population active, 2019, et Étude longitudinale et internationale des adultes, 2016. |
Pourcentage d'adultes qui occupent des emplois pouvant être effectués à partir de la maison, selon la baisse du revenu de la famille, familles comptant deux soutiens, 2019
Description - Pourcentage d'adultes qui occupent des emplois pouvant être effectués à partir de la maison, selon la baisse du revenu de la famille, familles comptant deux soutiens, 2019
Maris | Femmes | Tous | |
---|---|---|---|
1er (le plus faible) | 18,7 | 28,6 | 8,1 |
2e | 23,5 | 36,5 | 10,9 |
3e | 27,3 | 45,1 | 14,7 |
4e | 28,3 | 49,9 | 16,3 |
5e | 33,8 | 55,8 | 21,7 |
6e | 38 | 57,1 | 24,6 |
7e | 40,5 | 63,2 | 27,6 |
8e | 50,7 | 65,9 | 36,9 |
9e | 53,1 | 66,9 | 39,1 |
10e (le plus élevé) | 66,1 | 74,8 | 53,9 |
Source : Statistique Canada, totalisations spéciales, Enquête sur la population active; O*NET. |
Produits et services environnementaux et de technologies propres — investir dans la résilience et la croissance
Les produits et services environnementaux et de technologie propres (ETP) comprennent l'électricité propre, des produits fabriqués liés aux technologies propres, des services scientifiques et de recherche-développement, des services de construction et des services de soutien.
- La production d'électricité propre représente plus de 40 % du produit intérieur brut (PIB) de ce secteur.
- Les produits et services ETP représentent 3,2 % du PIB et 1,9 % des exportations canadiennes et 2,6 % des importations canadiennes.
- L'activité ETP représente environ 320 000 emplois.
Part du total des emplois attribuables aux activités ETP
Produit intérieur brut, activités ETP
Le saviez-vous?
Statistique Canada établi des partenariats avec les universités pour élargir l'accès à ses données et aider les chercheurs à répondre aux questions soulevées par la pandémie de COVID-19.
L'Université de la Colombie-Britannique a exploité la puissance des microdonnées pour produire l'outil d'évaluation des risques et des avantages de la COVID-19 (en anglais seulement) de la Vancouver School of Economics. Cet outil aide les analystes des politiques et les entreprises à prendre des décisions éclairées concernant la relance de l'économie dans le contexte de la pandémie.
L'Université du Québec à Montréal, l'Université McGill et l'Université Dalhousie ont accès à des microdonnées pour évaluer les compromis économiques inhérents aux décisions stratégiques liées à la crise de la COVID-19.
L'Université Western travaille avec les données de l'Enquête sur la population active de Statistique Canada pour examiner les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur l'emploi selon le genre.
L'Université de Toronto utilise les données de l'Enquête sur la population active et de nouvelles enquêtes par panel en ligne pour étudier les répercussions économiques de la pandémie et l'adoption de comportements pour contenir la propagation de la COVID-19 au Canada.
Répercussions de la pandémie sur la santé et la société
La pandémie a eu des répercussions majeures sur la qualité de vie des Canadiens
La pandémie a entraîné le plus faible niveau de satisfaction à l'égard de la vie déclaré par les Canadiens depuis le début de la série chronologique en 2003.
Les finances, la santé et les contacts sociaux — trois piliers de la qualité de vie — ont tous été touchés par la COVID-19.
La satisfaction moyenne à l'égard de la vie au Canada a diminué, passant de 8,1 en 2018 à 6,7 en juin 2020, ce qui représente une baisse de 1,4 point sur une échelle de 0 à 10. C'est environ trois fois l'ampleur de la baisse associée au fait d'être en chômage par opposition au fait d'occuper un emploi (lorsqu'il n'y a pas de pandémie).
La proportion de Canadiens qui ont évalué leur satisfaction à l'égard de la vie à 8 ou plus a diminué, passant de 72 % en 2018 à 40 % en juin 2020.
Les résultats sont semblables au Royaume-Uni, où la satisfaction à l'égard de la vie a diminué de 1,2 point.
Évaluations des Canadiens au sujet de leur satisfaction à l'égard de la vie, 2018 et juin 2020, Canada
Description - Évaluations des Canadiens au sujet de leur satisfaction à l'égard de leur vie en général au moment de l'enquête, répartition des réponses en 2018 et en juin 2020, Canada
2018 | Juin 2020 | |
---|---|---|
0-2 | 0,8 % | 3,9 % |
3 | 0,6 % | 4,9 % |
4 | 1,1 % | 4,9 % |
5 | 4,3 % | 14,3 % |
6 | 5,1 % | 11,9 % |
7 | 15,8 % | 20,6 % |
8 | 31,6 % | 19,5 % |
9 | 20,1 % | 10,1 % |
10 | 20,6 % | 9,9 % |
Sources: Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2018 et Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes, juin 2020 |
Face à la COVID-19, les jeunes et les immigrants ont connu les plus fortes baisses de la satisfaction à l'égard de la vie
Depuis le début de la pandémie, la satisfaction moyenne à l'égard de la vie chez les jeunes a diminué de 1,8 point, alors que la baisse a été de 1,2 point chez les Canadiens plus âgés.
Avant la pandémie, les immigrants et les personnes nées au Canada affichaient généralement des niveaux semblables de satisfaction à l'égard de la vie.
Après la COVID-19, la satisfaction moyenne à l'égard de la vie a diminué davantage chez les personnes immigrantes originaires d'Asie (-1,8 point) et les personnes immigrantes originaires des États-Unis ou d'Europe (-1,7 point) que chez les personnes nées au Canada (-1,3 point).
Les baisses de la satisfaction moyenne à l'égard de la vie ont été plus faibles dans les provinces de l'Atlantique, au Manitoba et en Saskatchewan (-1,1 point) et plus importantes en Colombie-Britannique (-1,5 point).
La satisfaction moyenne à l'égard de la vie déclarée par les femmes et les hommes ne différait pas de façon significative avant ou pendant la pandémie.
Satisfaction moyenne à l'égard de la vie, selon le groupe d'âge, Canada, 2018 et juin 2020
Description - Satisfaction moyenne à l'égard de la vie, selon le groupe d'âge, Canada, 2018 et juin 2020
Groupe d'âge | 2018 | Juin 2020 |
---|---|---|
15 à 29 ans | 8,2 | 6,4 |
30 à 59 ans | 8,0 | 6,7 |
60 ans et plus | 8,1 | 6,9 |
Sources : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2018 et Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes, juin 2020. |
Satisfaction moyenne à l'égard de la vie, selon le statut d'immigrant, Canada, 2018 et juin 2020
Description - Satisfaction moyenne à l'égard de la vie, selon le statut d'immigrant, Canada, 2018 et juin 2020
Immigration Status | 2018 | Juin 2020 |
---|---|---|
Personnes nées au Canada | 8,1 | 6,8 |
Personnes immigrantes originaires des États-Unis, de l'Europe ou de l'Océanie | 8,1 | 6,4 |
Personnes immigrantes originaires d'Asie | 8,0 | 6,2 |
Personnes immigrantes originaires d'autres régions | 8,1 | 6,9 |
Sources : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2018 et Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes, juin 2020. |
Depuis le début de la pandémie, les jeunes Canadiens ont connu la plus forte baisse au chapitre de la santé mentale
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le nombre de Canadiens déclarant avoir une excellente ou une très bonne santé mentale a diminué — 55 % en juillet 2020 par rapport à 68 % en 2019 avant la COVID-19.
Avant la pandémie, les jeunes de 15 à 24 ans étaient les moins susceptibles de déclarer avoir une excellente ou une très bonne santé mentale. Au cours de la pandémie, les jeunes ont déclaré la plus forte baisse au chapitre de la santé mentale – 40 % (juillet) par rapport à 60 % (avant la COVID-19).
Les personnes de 65 ans et plus sont le seul groupe pour lequel aucune baisse au chapitre de la santé mentale depuis le début de la pandémie n'a été observée.
Les femmes continuent de déclarer des niveaux de santé mentale inférieurs à ceux des hommes — 52 % par rapport à 58 %.
Proportion de Canadiens ayant déclaré être en excellente ou en très bonne santé mentale avant et après le début de la pandémie de COVID-19 selon le groupe d'âge, Canada, 2019, mars et juillet 2020*
Description - Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir une excellente ou une très bonne santé mentale avant et après le début de la pandémie de COVID-19 selon le groupe d'âge, Canada, 2019, mars et juillet 2020
ESCC - 2019 | SEPC1 | SEPC4 | |
---|---|---|---|
15 à 24 ans | 59,3 | 41,0 | 39,9 |
25 à 34 ans | 63,3 | 46,2 | 45,8 |
35 à 44 ans | 65,8 | 45,9 | 50,4 |
45 à 54 ans | 68,3 | 49,5 | 58,0 |
55 à 64 ans | 70,2 | 60,6 | 61,5 |
65 ans et plus | 70,8 | 67,5 | 70,0 |
Sources: Statistics Canada, Canadian Community Health Survey, 2019; Canadian Perspectives Survey Series 1; Canadian Perspectives Survey Series 4; *not seasonally adjusted |
Les groupes de minorités visibles sont plus susceptibles de déclarer avoir une mauvaise santé mentale et de faire état de répercussions sur leur capacité de respecter leurs obligations financières
Dans le cadre d'une enquête reposant sur l'approche participative pendant la pandémie, les membres de minorités visibles* étaient plus susceptibles que les participants blancs de déclarer avoir :
- une santé mentale autoévaluée « passable » ou « mauvaise » (28 % par rapport à 23 %);
- des symptômes correspondant à un trouble d'anxiété généralisée « modéré » ou « grave » (30 % par rapport à 24 %).
Les groupes de minorités visibles étaient plus susceptibles de déclarer que la pandémie a eu une incidence « modérée » ou « majeure » sur leur capacité à respecter leurs obligations financières comparativement aux participants blancs (35 % par rapport à 22 %). Les taux les plus élevés ont été observés chez :
- les participants sud-asiatiques — 44 %
- les participants noirs — 38 %
- les participants philippins — 36 %.
Proportion des participants selon les résultats en matiére de santé mentale et des groupes spécifiques de population désignés comme minorités visibles
Description - Proportion des participants selon les résultats en matiére de santé mentale et des groupes spécifiques de population désignés comme minorités visibles
Autoévaluation d'une santé mentale passable ou mauvaise | Santé mentale un peu moins bonne ou bien moins bonne depuis l'adoption des mesures de distanciation physique | Symptômes correspondant à un trouble d'anxiété généralisée modéré ou sévère dans les deux semaines précédant la participation à l'enquête | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
Blancs | 22,9 | 52,2 | 24,2 |
Sud-Asiatiques | 30,3 | 55,3 | 34,6 |
Chinois | 25,7 | 48,1 | 22,0 |
Noirs | 27,9 | 48,1 | 32,0 |
Philippins | 26,9 | 45,5 | 37,2 |
Arabes | 21,0 | 48,6 | 30,0 |
Source : Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens - Santé mentale (du 24 avril au 11 mai 2020). |
Les immigrants occupent un nombre disproportionné d'emplois où ils sont plus exposés à la COVID-19
Les immigrants sont plus susceptibles d'être des travailleurs de première ligne ou des travailleurs des services essentiels, y compris des travailleurs du secteur des soins de longue durée, où la majorité des décès au Canada sont survenus.
La proportion d'immigrants employés comme aides-infirmiers, aides-soignants et préposés aux bénéficiaires est passée de 22 % à 36 % de 1996 à 2016.
Avant la COVID-19, les minorités visibles étaient surreprésentées dans ce secteur, 34 % des travailleurs s'identifiant comme membres d'une minorité visible (comparativement à 21 % dans d'autres secteurs).
Cette tendance s'est maintenue pendant la pandémie de COVID-19. En juillet, 24 % des Canadiens d'origine philippine et 20 % des Canadiens noirs qui occupaient un emploi travaillaient dans cette industrie, comparativement à 14 % de tous les travailleurs.
Proportion d'immigrants parmi les aides-infirmiers, les aides-soignants et les préposés aux bénéficiaires, Canada, 1996, 2006 et 2016
Description - Proportion d'immigrants parmi les aides-infirmiers, les aides-soignants et les préposés aux bénéficiaires, Canada, 1996, 2006 et 2016
Aides-infirmiers, aides-soignants et préposés aux bénéficiaires | Toutes les autres professions | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
1996 | 2006 | 2016 | 1996 | 2006 | 2016 | |
pourcentage | ||||||
Femmes | 18,5 | 22,7 | 30,6 | 8,5 | 11,4 | 12,6 |
Hommes | 3,2 | 3,5 | 5,2 | 10,6 | 9,7 | 11,1 |
Source : Statistique Canada, Recensement de la population, 1996, 2006 et 2016. |
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les minorités visibles sont plus susceptibles de déclarer avoir été victimes de harcèlement, d'attaques et de stigmatisation
En plus des répercussions de la COVID-19 sur la santé et l'économie, certaines personnes craignent le harcèlement ou les attaques fondées sur la race, l'origine ethnique ou la couleur de la peau.
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les membres des minorités visibles qui ont participé à une enquête reposant sur l'approche participative étaient trois fois plus susceptibles de déclarer une augmentation perçue de la fréquence du harcèlement ou des attaques comparativement au reste des répondants (18 % par rapport à 6 %).
La différence était plus marquée chez les participants chinois, coréens et asiatiques du Sud-Est.
De plus, 27 % des participants des minorités visibles à une enquête reposant sur l'approche participative sur la sécurité ne se sentaient pas en sécurité lorsqu'ils marchaient seuls dans leur quartier après la tombée de la nuit, par rapport à 15 % des participants qui ne sont pas désignés comme membres des minorités visibles.
Augmentation perçue du nombre d'incidents de harcèlement ou d'attaques fondés sur la race, l'origine ethnique ou la couleur de la peau dans le voisinage depuis le début de la pandémie de COVID-19, selon le groupe de minorité visible, Canada, 2020
Description - Augmentation perçue du nombre d'incidents de harcèlement ou d'attaques fondés sur la race, l'origine ethnique ou la couleur de la peau dans le voisinage depuis le début de la pandémie de COVID-19, selon le groupe de minorité visible, Canada, 2020
Aucun symptôme | Symptômes minimes | Symptômes légers | Symptômes modérés | Symptômes sévères | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
Immigrants récents (0 à 5 ans depuis l'admission) | 9 | 28 | 33 | 17 | 14 |
Immigrants établis (6 ans ou plus depuis l'admission) | 16 | 33 | 29 | 12 | 9 |
Personnes nées au Canada | 12 | 31 | 30 | 15 | 11 |
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Votre santé mentale. |
Depuis la pandémie, les Autochtones signalent une détérioration de la santé mentale, y compris une augmentation de l'anxiété et du stress
Des pourcentages relativement élevés de participants autochtones ont déclaré une détérioration de leur santé mentale.
Les femmes autochtones sont particulièrement touchées : 46 % ont déclaré que leurs journées sont assez stressantes ou extrêmement stressantes et 48 % ont déclaré des symptômes correspondant à un trouble d'anxiété généralisée modéré ou sévère.
Répercussions sur la santé mentale depuis le début de la pandémie, participants autochtones et non autochtones, selon le genre, 24 avril au 11 mai 2020
Description - Répercussions sur la santé mentale depuis le début de la pandémie, participants autochtones et non autochtones, selon le genre, 24 avril au 11 mai 2020
Déclarant des journées assez stressantes ou extrêmement stressantes | Déclarant une santé mentale un peu moins bonne ou beaucoup moins bonne depuis la mise en place des mesures d'éloignement physique | Déclarant des symptômes de trouble d'anxiété généralisée modéré ou sévère | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | Femmes | Hommes | |
Participants autochtones | 46 | 32 | 64 | 54 | 48 | 31 |
Participants non autochtones | 30 | 24 | 57 | 47 | 29 | 21 |
Source: Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens — Santé mentale |
Depuis la pandémie, les Autochtones signalent des répercussions économiques plus importantes
Bien que les pertes d'emplois aient été semblables, les Autochtones ressentent les répercussions financières de la COVID-19 plus fortement que les non-Autochtones.
Parmi les participants autochtones, 37 % ont perdu leur emploi ou ont vu leurs heures de travail réduites, comparativement à 35 % des participants non autochtones.
Plus du tiers (36 %) des participants autochtones ont déclaré que la pandémie de COVID-19 avait une incidence sur leur capacité de respecter leurs obligations financières ou de répondre à leurs besoins essentiels, comparativement à 25 % des participants non autochtones.
Parmi ceux qui ont subi une perte d'emploi ou une réduction de leurs heures de travail, 65 % des participants autochtones ont déclaré des conséquences financières majeures ou modérées, comparativement à 56 % chez les participants non autochtones.
Données autodéclarées sur l'emploi et les répercussions financières de la pandémie de COVID-19, 26 mai au 8 juin 2020
Description - Données autodéclarées sur l'emploi et les répercussions financières de la pandémie de COVID-19, 26 mai au 8 juin 2020
Participants autochtones | Participants non autochtones | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Tous | Femmes | Hommes | Tous | Femmes | Hommes | |
Perte d'emploi ou heures de travail réduites chez les participants occupant un emploi avant la COVID-19 | 37 | 38 | 36 | 35 | 37 | 33 |
Incidence majeure ou modérée de la pandémie de COVID-19 sur la capacité de respecter les obligations financières ou de répondre aux besoins essentiels | 36 | 36 | 36 | 25 | 25 | 24 |
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens - Confiance à l'égard des autres |
Depuis la pandémie, les Autochtones signalent des préoccupations en matière de sécurité
Parmi les participants autochtones, 17 % ont déclaré croire que le taux de criminalité avait augmenté dans leur voisinage depuis le début de la pandémie, par rapport à 11 % chez les participants non autochtones.
En outre, 22 % des participants autochtones ont l'impression que les gens de leur quartier sont harcelés ou attaqués « souvent » ou « parfois » en raison de leur race, de leur origine ethnique ou de la couleur de leur peau. Cette proportion est de 11 % chez les participants non autochtones.
Parmi les participants autochtones, 50 % ont fait état d'un niveau de confiance élevé à l'égard du gouvernement fédéral en ce qui concerne les décisions relatives au moment et à la façon de rouvrir les entreprises et les espaces publics. Cette proportion est de 62 % chez les participants non autochtones.
Pourcentage de participants déclarant un niveau d'inquiétude concernant les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la violence familiale dans leur logement, 24 avril au 11 mai 2020
Description - Pourcentage de participants déclarant un niveau d'inquiétude concernant les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la violence familiale dans leur logement, 24 avril au 11 mai 2020
Participants autochtones | Participants non autochtones | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Tous | Femmes | Hommes | Tous | Femmes | Hommes | |
Pourcentage de participants déclarant un niveau d'inquiétude concernant les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la violence familiale dans leur logement | 11 | 13 | 9 | 5 | 5 | 4 |
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens — Santé mentale. |
Lorsque les participants ont été interrogés sur les répercussions de la COVID-19 :
- 47 % des femmes autochtones ont déclaré être « très » ou « énormément » inquiètes par le stress familial dû au confinement.
- 13 % des femmes autochtones ont déclaré un certain niveau d'inquiétude (quelque peu, beaucoup ou énormément inquiètes) concernant la violence familiale dans leur logement.
Depuis le début de la pandémie, de nombreux parents se sont dits très ou extrêmement préoccupés pour leurs enfants et leur famille
Préoccupations pour leurs enfants :
Description - Préoccupations pour leurs enfants
Pourcentage | |
---|---|
Occasions de socialiser avec des amis | 71 |
Temps passé devant un écran | 64 |
Solitude ou isolement | 54 |
Santé mentale générale | 46 |
Année scolaire et réussite scolaire | 40 |
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Être parent durant la pandémie, juin 2020. |
Les préoccupations liées à la conciliation des soins aux enfants, de l'enseignement et du travail sont les plus élevées chez les parents ayant des enfants d'âge scolaire de 4 à 11 ans.
Description - Les préoccupations liées à la conciliation des soins aux enfants, de l'enseignement et du travail sont les plus élevées chez les parents ayant des enfants d'âge scolaire de 4 à 11 ans
Pourcentage | |
---|---|
Enfants d’âge préscolaire seulement | 70 |
Enfants d’âge scolaire (4 à 11 ans) | 80 |
Enfants d’âge scolaire (12 à 14 ans) | 55 |
Enfants de différents groupes d’âge | 76 |
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Être parent durant la pandémie, juin 2020. |
Préoccupations pour leur famille :
Description - Pourcentage de participants qui étaient très ou extrêmement préoccupés pour leur famille en ce qui concerne les facteurs suivants :
Pourcentage | |
---|---|
Conciliation des soins aux enfants, de l’enseignement et du travail | 74 |
Gestion des comportements, des niveaux de stress, de l’anxiété et des émotions de leurs enfants | 61 |
Tendance à avoir moins de patience, à élever la voix, à réprimander leurs enfants ou à crier après eux | 46 |
Maintien des contacts avec la famille ou les amis | 43 |
Entente entre les membres de la famille et entraide | 37 |
Sentiment de solitude dans leurs propre demeure | 30 |
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Être parent durant la pandémie, juin 2020. |
Préoccupations liées à la conciliation du travail et des soins aux enfants : la majorité des familles ont besoin des services de garde pour travailler
À la réouverture des services de garde d'enfants, y enverrez-vous votre ou vos enfants?
- Enfants d'âge préscolaire
- Oui : 56 %
- Non : 24 %
- Jeunes enfants d'âge scolaire (4 à 11 ans)
- Oui : 27 %
- Non : 30 %
Raison invoquée pour ne pas confier leurs enfants à la garderie…
Description - Raison invoquée pour ne pas confier leurs enfants à la garderie
pourcentage | |
---|---|
Je m’inquiète pour la santé de mon enfant ou de celle d’un autre membre du ménage | 49 |
Je ne peux plus payer les services de garde d’enfants | 6 |
Des membres de ma famille ou des amis prendront soin de mon enfant ou de mes enfants | 13 |
Je n’aurai plus besoin de services de garde d’enfants | 32 |
Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Être parent durant la pandémie, juin 2020. |
Parmi le tiers des participants qui ont indiqué que leurs enfants retourneraient à la garderie, 88 % ont dit avoir besoin des services de garde pour travailler.
À mesure que certaines écoles adoptent des options d'apprentissage en ligne, le manque d'accès à Internet et à des appareils peut désavantager certains enfants des ménages à faible revenu
Même si seulement 1,2 % des ménages canadiens comptant des enfants n'ont pas accès à Internet à domicile, ce taux est plus élevé chez les ménages à faible revenu (4,2 %) que chez les ménages à revenu élevé (0,2 %).
De plus, les ménages à faible revenu (63 %) sont plus susceptibles d'avoir moins d'un appareil pour chaque membre du ménage que les ménages à revenu élevé (56 %).
Pourcentage de ménages ayant des enfants de moins de 18 ans qui ont moins d'un appareil connecté à Internet par membre du ménage
Description - Pourcentage de ménages ayant des enfants de moins de 18 ans qui ont moins d'un appareil connecté à Internet par membre du ménage
Pourcentage | |
---|---|
Quartile inférieur | 63,0 |
Deuxième quartile | 60,7 |
Troisième quartile | 56,9 |
Quartile supérieur | 56,2 |
Total | 58,4 |
Source : Statistique Canada, Enquête canadienne sur l'utilisation de l'Internet, 2018. |
Pourcentage de ménages ayant des enfants de moins de 18 ans qui n'ont pas d'accès à Internet à domicile
Description - Pourcentage de ménages ayant des enfants de moins de 18 ans qui n'ont pas d'accès à Internet à domicile
Pourcentage | |
---|---|
Quartile inférieur | 4,2 |
Deuxième quartile | 1,9 |
Troisième quartile | 0,4 |
Quartile supérieur | 0,2 |
Total | 1,2 |
Source : Statistique Canada, Enquête canadienne sur l'utilisation de l'Internet, 2018. |
Les familles d'enfants ayant une incapacité affichent des taux de préoccupation plus élevés en ce qui concerne les répercussions de la COVID-19
Une proportion plus élevée de parents d'enfants ayant une incapacité sont très ou extrêmement préoccupés par le temps que leurs enfants passent devant un écran, leur solitude ou leur isolement, leur santé mentale générale, leur année scolaire et leur réussite scolaire.
Préoccupations des participants à l'initiative d'approche participative pour leurs enfants âgés de 0 à 14 ans en raison de la pandémie de COVID-19, selon la présence d'enfants ayant une incapacité dans le foyer
Description - Préoccupations des participants à l'initiative d'approche participative pour leurs enfants âgés de 0 à 14 ans en raison de la pandémie de COVID-19, selon la présence d'enfants ayant une incapacité dans le foyer
Enfants sans incapacité | Enfants ayant une incapacité | |
---|---|---|
pourcentage | ||
Santé physique générale | 21,6 | 27,6 |
Santé mentale générale | 42,8 | 60,4 |
Solitude ou isolement | 51,6 | 63,0 |
Année scolaire et réussite scolaire | 35,6 | 57,6 |
Occasions de socialiser avec des amis | 70,2 | 73,8 |
Temps passé devant un écran | 61,7 | 72,6 |
Sécurité en ligne | 22,3 | 34,4 |
Manque d'activité physique | 35,5 | 49,4 |
Consommation de malbouffe ou de sucreries | 20,0 | 28,3 |
Note : Les pourcentages ont été calculés en excluant les réponses « N'ayant pas lieu de figurer » et « Non déclaré » . Les résultats étaient semblables lorsque les réponses « N'ayant pas lieu de figurer » ont été incluses. Source : Série de collecte de données : Répercussions de la COVID-19 sur les Canadiens – Être parent durant la pandémie (5323). |
La pandémie de COVID-19 a perturbé les études postsecondaires, surtout pour les étudiants dans les domaines des services, des métiers et des soins de santé
Au début de la pandémie, 26 % des étudiants de niveau postsecondaire qui ont répondu à un questionnaire reposant sur l'approche participative (100 000 participants) ont indiqué que leurs études avaient été perturbées.
Les répercussions de la COVID-19 variaient selon la discipline, les étudiants des programmes liés aux services (56 %), aux métiers (53 %) ou aux soins de santé (41 %) étant les plus durement touchés.
Presque tous les participants (92 %) ont déclaré que certains ou la totalité de leurs cours ont été convertis en apprentissage en ligne.
- Une proportion de 7 % des répondants ayant suivi des cours en ligne a déclaré avoir été incapable de terminer une partie ou la totalité des travaux.
- Les taux d'inachèvement étaient plus élevés dans les domaines des services (10 %), des métiers (13 %) et des soins de santé (9 %) que dans ceux des sciences et de l'éducation (6 %).
Description - Pour de nombreux étudiants, les travaux académiques ont été retardés, reportés ou annulés
Pourcentage | |
---|---|
Certains cours ont été annulés ou reportés | 26 % |
N'a pas été en mesure de terminer certains cours ou l'ensemble de ses cours | 10 % |
Le placement prévu en milieu de travail a été retardé ou annulé | 35 % |
N'a pas été en mesure de terminer son grade, certificat ou diplôme comme prévu | 11 % |
Certains cours ou tous les cours ont été convertis en ligne | 92 % |
Source: Impacts of the COVID pandemic on post secondary students |
Les étudiants de niveau postsecondaire sont très préoccupés par leur situation financière
Dans le cadre d'une enquête reposant sur l'approche participative sur les études postsecondaires au début de la pandémie, les étudiants ont déclaré qu'ils étaient très ou extrêmement préoccupés par leurs finances, même après l'annonce de la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE).
- Épuisement des économies — 73 % (avant la PCUE); 61 % (après la PCUE)
- Paiement des frais de scolarité de la prochaine session — 56 % (avant la PCUE); 48 % (après la PCUE)
- Augmentation de la dette étudiante — 73 % (avant la PCUE) ; 61 % (après la PCUE).
Les facteurs liés au ralentissement du remboursement de la dette comprennent l'accroissement de la dette jusqu'à l'obtention du diplôme. le fait d'être une personne monoparentale, de souffrir d'une incapacité et d'être un immigrant reçu ou un membre d'une minorité visible (diplômés de niveau collégial seulement).
Description - Dette d'études au moment de l'obtention du diplôme, selon le niveau de scolarité, promotion de 2015
Selon la plus récente Enquête nationale auprès des diplômés, environ la moitié des diplômés postsecondaires ayant terminé leurs études en 2015 avaient une dette d'études au moment de l'obtention de leur diplôme.
Niveau de scolarité | PourcentageNote de bas de page 1 |
---|---|
Total | 50 |
Diplôme collégial | 48 |
Baccalauréat | 53 |
Maîtrise | 46 |
Doctorat | 36 |
Diplôme professionnelNote de bas de page 2 | 85 |
|
Niveau de scolarité | Dollars constants |
---|---|
Total | 17 496 |
Diplôme collégial | 11 467 |
Baccalauréat | 20 004 |
Maîtrise | 19 735 |
Doctorat | 25 401 |
Diplôme professionnelImage 2 -Note de bas de page 1 | 60 287 |
|
Les effets de la pandémie sur l'emploi des jeunes peuvent se faire sentir pendant de nombreuses années
La crise économique a eu d'énormes répercussions sur les jeunes Canadiens. En avril, un peu plus de 38 % des jeunes de 15 à 24 ans travaillaient : il s'agit d'une baisse par rapport à 58 % en février. En août, le taux d'emploi s'était en partie rétabli pour atteindre un peu plus de 49 %.
La récente croissance de l'emploi chez les jeunes a été enregistrée dans le travail à temps partiel. Le travail à temps plein a diminué depuis avril et a fléchi de près du quart par rapport aux niveaux d'avant la pandémie en raison des pertes d'emplois chez les jeunes femmes.
La promotion de 2020 pourrait perdre de 23 000 $ à 44 000 $ en gains cumulatifs au cours des cinq prochaines années si le taux de chômage chez les jeunes atteint 28 % en 2020 et de 8 000 $ à 15 000 $ si le taux est de 19 %.
Taux de chômage, jeunes de 15 à 24 ans, Canada, février à août 2020
Description - Taux de chômage, jeunes de 15 à 24 ans, Canada, février à août 2020
Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Hommes | 11,7 | 15,6 | 25,9 | 29,5 | 28,1 | 26,7 | 25,6 |
Femmes | 8,8 | 18,2 | 28,6 | 29,3 | 26,8 | 21,3 | 20,2 |
Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active. |
Depuis la pandémie, les jeunes sont plus susceptibles d'avoir augmenté leur consommation de substances, en particulier le cannabis
Il a été démontré que les problèmes de santé mentale sont liés à une consommation accrue de substances pendant la pandémie.
Les jeunes de 15 à 34 ans demeurent les plus susceptibles d'avoir augmenté leur consommation de cannabis pendant la pandémie (12 %).
Avant la COVID-19, 14 % des Canadiens déclaraient consommer du cannabis — le taux était de 24 % chez les jeunes de 15 à 24 ans.
Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir augmenté leur consommation de substances pendant la pandémie de COVID-19, selon le groupe d'âge, juillet 2020
Description - Proportion de Canadiens ayant déclaré avoir augmenté leur consommation de substances pendant la COVID-19, selon le groupe d'âge, juillet 2020
Cannabis | Alcool | Tabac | |
---|---|---|---|
15 à 34 ans - augmentation | 12,0 | 16,3 | 5,6 |
35 à 54 ans - augmentation | 5,5 | 21,7 | 5,1 |
55 ans et plus - augmentation | 1,5 | 11,5 | 3,9 |
Source : Statistique Canada, Série d'enquêtes sur les perspectives canadiennes (SEPC), vague 4, juillet 2020. |
Le saviez-vous?
Statistique Canada continue d'aider les Canadiens à comprendre et à utiliser les statistiques!
Les webinaires aident les Canadiens à tirer le meilleur parti des données de Statistique Canada pendant la pandémie :
- une analyse des problèmes récents auxquels est confrontée l'industrie canadienne du porc;
- les répercussionss de la pandémie de COVID-19 sur les Indices des prix des services de transport;
- les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur le secteur du commerce de gros : ventes et prix;
- un bref aperçu de l'Explorateur géospatial des statistiques canadiennes.
Inscrivez-vous en ligne pour assister au prochain webinaire!
L'organisme a aussi diffusé plusieurs vidéos pour aider les Canadiens à utiliser ses données :
- Consultez les vidéos de formation pour la littératie en matière de données ainsi que la chaîne YouTube de l'organisme.
Répercussions sur le système de justice
Le nombre de demandes d'intervention policière a augmenté, tandis que le nombre de crimes déclarés par la police a diminué
Au cours des quatre premiers mois de la pandémie de COVID-19, 17 services de police au Canada ont déclaré une diminution de 16 % de certaines affaires criminelles, comparativement à la même période de l'année précédente.
La police a déclaré une diminution :
- d'affaires de vol à l'étalage (-6 %), d'introductions par effraction dans une résidence (-22 %) et de vol de véhicules à moteur (-5 %), ainsi que de voies de fait (-11 %) et d'agressions sexuelles (-27 %), y compris celles commises par un membre de la famille.
Le nombre de demandes d'intervention a augmenté de 7 % :
- vérification du bien-être (+12 %), querelle de ménage (+12 %) et santé mentale, comme une personne en crise émotionnelle (+11 %).
Toronto, Ontario, municipal (35304) | Regina, Saskatchewan, municipal (47603) | Vancouver, Colombie-Britannique, municipal (59023) | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'affaires réel | Nombre d'affaires réel | Nombre d'affaires réel | ||||||||||
Infractions et demandes d'intervention | mars 2020 | avril 2020 | mai 2020 | juin 2020 | mars 2020 | avril 2020 | mai 2020 | juin 2020 | mars 2020 | avril 2020 | mai 2020 | juin 2020 |
Nombre | ||||||||||||
Total des voies de fait (niveaux 1, 2, 3) | 1 220 | 889 | 1 110 | 1 202 | 161 | 127 | 156 | 164 | 414 | 365 | 424 | 398 |
Total des affaires d'introduction par effraction | 718 | 616 | 489 | 482 | 125 | 125 | 159 | 112 | 523 | 559 | 368 | 309 |
Querelles de ménage et conflits familiaux | 1 881 | 1 649 | 1 879 | 1 859 | 371 | 386 | 427 | 445 | 514 | 502 | 497 | 506 |
Source : Statistique Canada, tableau 35-10-0169-01, Certains crimes déclarés par la police et demandes d'intervention pendant la pandémie de COVID-19, mars 2020 à juin 2020. |
Évolution du paysage de la vulnérabilité — les services aux victimes s'adaptent à la COVID-19
L'isolement social, la perte d'emploi et la baisse du revenu sont des facteurs reconnus pour augmenter le risque de violence familiale. Ces conditions se sont accentuées pendant la pandémie.
Un peu plus de la moitié (54 %) des services aux victimes participants ont déclaré une hausse du nombre de victimes de violence familiale qu'ils ont servies entre la mi-mars et le début de juillet.
La plupart des services aux victimes ont trouvé des façons de s'adapter à la pandémie de COVID-19 afin de continuer à servir leurs clients, par exemple en adoptant des pratiques de nettoyage accrues, en demandant à leur personnel de travailler à domicile ou en utilisant la technologie pour communiquer avec leurs clients.
Changement perçus quant au nombre de victimes qui ont reçu des services depuis le début de la pandemie de COVID-19, 2020
Description - Changement perçus quant au nombre de victimes qui ont reçu des services depuis le début de la pandemie de COVID-19, 2020
Changements perçus selon le type de client | Hausse | Aucun changement | Baisse |
---|---|---|---|
pourcentage de répondants | |||
Changement quant au nombre total de victimes d'actes criminels qui ont reçu des services | 31 | 50 | 19 |
Changement quant au nombre de victimes de violence familiale qui ont reçu des services | 54 | 29 | 17 |
Note : En raison de la nature non représentative de l'échantillon, les résultats de cette étude ne représentent pas tous les services aux victimes au Canada. Les répondants ayant déclaré « Je ne sais pas » sont exclus. Source : Statistique Canada, Répercussions de la COVID-19 sur les services aux victimes au Canada. |
Les services correctionnels réduisent la population carcérale afin d'atténuer les risques pour la santé liés à la COVID-19
Tout en tenant compte des préoccupations en matière de sécurité publique, les établissements correctionnels ont pris des mesures afin de réduire les risques pour la santé publique liés à la COVID-19 en réduisant le nombre de personnes détenues.
Cette mesure a entraîné une baisse sans précédent de 16 % du nombre quotidien moyen d'adultes en détention de février à avril. Par le passé, les variations mensuelles des chiffres étaient rarement supérieures à 1 %.
Au début d'août, 1 496 tests de dépistage de la COVID-19 avaient été effectués sur la population carcérale des établissements fédéraux, et environ le quart (24 %) des résultats étaient positifs.
Le nombre moyen d'adultes en détention dans un établissement fédéral a diminué de 1 %, tandis que le nombre moyen d'adultes en détention dans un établissement provincial ou territorial a reculé du quart (25 %).
Population carcérale adulte totale selon l'année (2019 et 2020) et le mois (février, mars et avril)
Description - Population carcérale adulte totale selon l'année (2019 et 2020) et le mois (février, mars et avril)
2019 | 2020 | |
---|---|---|
Février | 37 967 | 37 976 |
Mars | 38 314 | 36 960 |
Avril | 38 484 | 31 901 |
Source : Statistique Canada, Centre canadien de la statistique juridique et de la sécurité des collectivités, Rapazport sur les indicateurs clés des services correctionnels pour adultes, article du Quotidien. |
Le saviez-vous?
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D'avril à septembre 2020, Statistique Canada :
- a publié 4 463 messages dans les médias sociaux;
- a enregistré 18 361 193 expositions totales;
- a eu 512 209 interactions sur ses plateformes de médias sociaux;
- a vu son nombre d'abonnés augmenter de 38 689.
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