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Les hommes de 55 ans et plus : le travail ou la retraite?La lenteur de la croissance démographique a fait de la population âgée de 55 ans et plus une importante source de main-d'ouvre potentielle. En 2001, près du tiers de la population adulte du Canada avait au moins 55 ans. La taille relative de ce groupe est appelée à augmenter à 40 % d'ici 2026, principalement parce que les enfants du baby-boom vieillissent. L'attention du public se concentre généralement sur les personnes en emploi et celles en chômage et on accorde relativement peu d'attention aux personnes qui ne sont pas actives sur le marché du travail (voir Sources de données et définitions). Les inactifs constituent par contre une source de main-d'ouvre potentielle. Par exemple, lorsque l'économie prend de l'expansion, de nombreuses personnes qui avaient abandonné l'idée de se chercher un emploi sont réintégrées sur le marché du travail. Tandis que les enfants du baby-boom ont été suivis par de plus petites générations, l'augmentation de la population active a été comblée par l'immigration et la participation croissante des femmes. Étant donné que les taux d'activité des femmes se rapprochent de ceux des hommes, cette source de croissance potentielle n'existe plus. Les sources qui subsistent sont l'immigration, un sujet bien étudié, et les inactifs plus âgés, un sujet qui ne l'est pas. Quelles sont les caractéristiques des hommes de 55 ans et plus qui ne sont plus actifs sur le marché du travail et pourquoi ont-ils quitté leur dernier emploi? L'inactivité est-elle « volontaire » (retraite, obligations personnelles ou familiales) ou « involontaire » (incapacité, mise à pied ou autres conditions économiques) 1 ? Les tendances internationales sont-elles comparables (voir Comparaisons internationales)? Ces questions abordent les inactifs plus âgés comme une source de main-d'ouvre. L'inactivité augmente chez les hommes plus âgésL'inactivité varie au cours du cycle de vie. Elle est habituellement élevée chez les jeunes (15 à 24 ans) qui sont aux études, et faible durant les années d'activité au travail (25 à 54 ans). L'inactivité augmente continuellement au cours des années suivantes (55 ans et plus) et dépend de divers facteurs personnels, économiques et sociaux. Si l'inactivité des jeunes est généralement temporaire, celle des travailleurs plus âgés constitue souvent un retrait permanent du marché du travail. De 1976 à 2001, le taux d'inactivité des travailleurs âgés de 25 à 54 ans a baissé de 12 points de pourcentage (de 27 % à 15 %), majoritairement à cause de la participation accrue des femmes (graphique A). Par contre, le taux des personnes de 55 ans et plus a progressé de 5 points de pourcentage (de 69 % à 74 %). L'inactivité croissante de la population plus âgée est due tout d'abord à la baisse de participation des hommes plus âgés. L'augmentation de l'inactivité est concentrée chez les hommes de 55 à 64 ans (graphique B). Elle est attribuable en partie à des facteurs extra-économiques, dont l'abaissement de l'âge minimal d'admissibilité aux prestations du Régime de pensions du Canada et du Régime de rentes du Québec à la fin des années 80, la récession du début des années 90 (qui a particulièrement touché les travailleurs plus âgés), la réduction des effectifs de l'État et le recours à la retraite anticipée comme mesure pour le réaménagement des effectifs (Sunter, 2001). D'un autre côté, l'augmentation de la participation au marché du travail chez les femmes s'est étendue aux groupes d'âge plus élevé. L'inactivité a aussi baissé chez les femmes de 55 à 64 ans, alors qu'elle est restée stable chez celles de 65 ans et plus. Les hommes de 55 à 59 ans - le point de mireMême si la décision de prendre sa retraite est une décision personnelle fondée sur de nombreux facteurs, une tendance générale à la retraite anticipée (inactivité accrue) pourrait avoir des conséquences généralisées à mesure que la population vieillit 2 . Le marché du travail perdrait une mine d'expérience et un apport économique potentiel si l'inactivité continue d'augmenter chez les personnes de 55 à 59 ans. Si l'inactivité était involontaire, les hommes de ce groupe d'âge feraient face à des répercussions économiques puisque l'âge minimum pour être admissible aux prestations du Régime de pensions du Canada et au Régime de rentes du Québec est de 60 ans. Selon le calcul de l'espérance de vie, un homme de 55 ans peut s'attendre à vivre, en moyenne, encore vingt ans. Même rajusté en fonction d'une éventuelle incapacité, le calcul montre qu'il a, en moyenne, encore dix ans d'espérance de vie sans incapacité 3 . À un âge donné, les liens avec le marché du travail diminuent de façon spectaculaire ou se rompent carrément. La plupart des personnes de 70 ans et plus entrent dans cette catégorie 4 . On peut donc s'attendre à ce que les Canadiens plus âgés qui s'apprêtent à quitter définitivement le marché du travail comptent pour beaucoup dans l'inactivité des personnes de 55 ans et plus. Par contre, dans le groupe des 55 à 69 ans, la hausse la plus forte de l'inactivité est attribuable aux personnes de 55 à 64 ans. La proportion des hommes inactifs de 55 à 59 ans a augmenté de 2,5 points de pourcentage entre 1976 et 2001, tandis que leur part au sein de la population n'augmentait que de 0,8 point (tableau 1). La part des 60 à 64 ans au sein de la population est demeurée inchangée, mais la proportion des inactifs a augmenté de 2,2 points. Pour ceux âgés entre 65 et 69 ans, la proportion est demeurée constante. Le taux d'inactivité des hommes de 55 à 59 ans s'est amplifié, passant de 16 % en 1976 à 28 % en 2001, après avoir atteint un sommet avec 29 % en 1998 (graphique B). En 1976, 78 000 hommes de 55 à 59 ans n'étaient pas actifs sur le marché du travail. En 2001, ce nombre avait grimpé à 220 000, ce qui est supérieur au nombre annuel moyen d'immigrants (212 000) pour la période de 1997 à 2001. Depuis 1976, le taux d'inactivité a augmenté dans toutes les régions (graphique C). De l'est à l'ouest du pays, le taux diminue, la région de l'Atlantique enregistrant le taux le plus élevé, et les Prairies le plus faible pour 2001. Si le taux d'inactivité est influencé par les conditions du marché du travail à l'échelle régionale, il l'est aussi par une foule de facteurs personnels, économiques et sociaux. Étant donné l'augmentation de longue date de l'inactivité des hommes de 55 à 59 ans, quelles sont leurs caractéristiques et pour quelles raisons ont-ils quitté leur dernier emploi? Les baisses récentes marquent-elles un renversement des tendances à long terme? Observe-t-on ces tendances dans d'autres pays? La plupart ont quitté le marché du travail depuis plus d'un anMême si les facteurs qui sous-tendent l'inactivité ont changé, la majorité des hommes inactifs de 55 à 59 ans, tant en 1989 qu'en 2001, avaient quitté leur dernier emploi plus d'un an auparavant. La proportion d'inactifs récents est passée de 26 % en 1989 à 19 % en 2001, alors que celle des hommes qui avaient travaillé au cours des 13 à 60 derniers mois est restée pratiquement inchangée (40 % en 1989 et 42 % en 2001). La proportion des inactifs de longue date a progressé légèrement (de 34 % en 1989 à 40 % en 2001). Cette hausse pourrait révéler une tendance troublante. Les inactifs de longue date auraient quitté leur emploi entre l'âge de 50 et 54 ans, ce qui supposerait que des travailleurs relativement jeunes pourraient quitter le marché du travail durant une période de croissance démographique lente. De plus, une majorité (93%) d'hommes inactifs en 2001 ne voulaient pas de travail selon l'Enquête sur la population active 5 . Une récente étude a aussi démontré que plus de la moitié des hommes de 55 à 59 ans ayant quitté volontairement leur emploi ne travaillaient toujours pas deux ans plus tard, ce qui donne à penser qu'ils ont quitté définitivement le marché du travail (Pyper et Giles, 2002) 6 . ScolaritéD'importants changements sont survenus au cours des 25 dernières années dans le profil éducationnel des hommes inactifs de 55 à 59 ans. Dans les années 70, l'inactivité était presque exclusivement du domaine des hommes moins éduqués (graphique D). Le taux d'inactivité des hommes de ce groupe d'âge ayant fait des études universitaires est maintenant presque à égalité à celui des hommes ayant fait des études élémentaires seulement. En 1976, l'écart entre les hommes titulaires d'un diplôme universitaire et ceux qui comptaient au plus huit années de scolarité était de plus de 50 points de pourcentage. En 2001, ce dernier était tombé à moins de 2 points de pourcentage avec 18 % des hommes inactifs de ce groupe d'âge détenant un diplôme universitaire. La même année, la proportion des hommes qui comptaient au plus huit années de scolarité était tombée à moins de 20 %, alors qu'elle atteignait près de 60 % en 1976 7 . Ces améliorations reflètent l'augmentation du niveau de scolarité de la population dans son ensemble. Il se peut aussi que les travailleurs qui possèdent un niveau de scolarité élevé aient accès à une retraite plus avantageuse, ce qui rend la retraite anticipée plus attrayante 8 . Quel que soit le motif de l'inactivité, l'augmentation de cette dernière au sein d'un groupe d'âge caractérisé par un niveau d'expérience et de scolarité élevé laisse entrevoir la perte d'une main-d'ouvre qualifiée. Les inactifs récentsÀ l'heure actuelle, les inactifs récents comptent pour près de 20 % du total des inactifs. Bien qu'ils soient relativement peu nombreux, ils constituent un groupe important du point de vue analytique parce qu'on dispose de renseignements sur leur emploi antérieur et sur les raisons de leur départ 9 . La profession, le secteur d'activité et la raison du départ peuvent donner des indices des façons de prolonger leurs liens avec le marché du travail 10 . En outre, contrairement aux personnes qui sont inactives depuis plus longtemps, les inactifs récents pourraient être en mesure de réintégrer le marché du travail assez rapidement. Comparativement à tous les hommes inactifs de 55 à 59 ans en 2001, deux fois plus d'hommes récemment inactifs ont déclaré qu'ils désiraient un emploi. La plupart travaillaient dans le secteur privéLa proportion d'hommes récemment inactifs et qui travaillaient auparavant dans le secteur privé a connu une augmentation supérieure à tout autre groupe au cours de la période de 1989 à 2001. Les secteurs public et privé ont perdu proportionnellement plus d'hommes âgés entre 55 et 59 ans qui sont devenus inactifs en 2001 (25 % et 61 % respectivement), que d'hommes qui ont travaillé dans ces secteurs en 2000 (17 % et 54 %). Le secteur public a été durement touché (tableau 2) 11 . En 2001, la proportion des inactifs récents qui avaient été des travailleurs indépendants a aussi augmenté (14 %) 12 . La hausse de l'inactivité des anciens travailleurs indépendants a de quoi étonner puisqu'en 2000, l'âge médian de la retraite était plus élevé chez les travailleurs indépendants que chez les hommes dans l'ensemble (66,4 ans contre 61,8 ans). Le travail indépendant a augmenté au cours de la période de 1988 à 2000 chez les hommes de 54 à 58 ans (pour les années et âges pendant lesquelles les hommes récemment inactifs travaillaient). Il se peut donc que le travail indépendant aie été une transition entre l'emploi et l'inactivité. Les travailleurs plus âgés ont parfois recours au travail indépendant pour arrondir leurs revenus de pensions ou simplement pour rester sur le marché du travail avant de le quitter définitivement. Une majorité d'inactifs récents étaient précédemment employée dans les services. Par contre, en 2001, proportionnellement plus d'hommes âgés entre 55 et 59 ans ont quitté le secteur des biens pour devenir inactifs (42%) que ceux employés dans ce secteur en 2000 (36 %). La moitié des personnes récemment inactives dans le secteur des biens, et même une proportion plus élevée (64 %) des personnes précédemment employées dans le secteur de la fabrication ont déclaré avoir quitté pour prendre leur retraite (données non-illustrées). La plus forte proportion d'inactifs récents provenait des professions des métiers, du transport et de machinerie (29 %) suivi par les professions des ventes et services; de la transformation, de la fabrication et des services d'utilité publique (12 %); et des professions du secteur des sciences sociales, de l'enseignement et des administrations publiques (10 %). Par contre, pour quatre professions - transformation, fabrication et services d'utilité publique; métiers, transport et machinerie, professions propres au secteur primaire; sciences sociales, enseignement et administrations publiques - la proportion des inactifs récents était significativement plus élevée que leur proportion chez les personnes employées dans ces professions en 2000. La proportion des hommes récemment inactifs dans les professions des sciences sociales, de l'enseignement et des administrations publiques peut refléter les tendances à la retraite anticipée dans le secteur public. Les trois-quarts des hommes récemment inactifs dans ces professions ont indiqué qu'ils avaient quitté leur dernier emploi pour prendre leur retraite. De plus, ces professions avaient l'âge médian de la retraite le plus bas (57,3 ans) en 2000 et comptaient l'une des plus fortes proportions d'employés de 55 ans et plus (Enquête sur la population active, 2001). La retraite - principale raison de départ du dernier emploiEn 2001, la moitié des inactifs récents ont déclaré que la retraite était la raison de leur cessation d'emploi, contre seulement 20 % en 1976 (graphique E). La décision de prendre une retraite anticipée pourrait être influencée par un certain nombre de facteurs d'ordre personnel (santé, revenu et loisirs), économique et social (situation économique, demande de main-d'ouvre et politiques sociales). La protection en matière de pensions constituerait un élément important de cette décision; ainsi, les taux élevés offerts par les régimes de retraite à Terre-Neuve et au Labrador, de même qu'au Québec semblent liés à la tendance à quitter pour la retraite anticipée dans ces provinces (Kieran, 2001) 13 . Par ailleurs, les répondants qui ont invoqué la retraite comme raison pour avoir quitté leur dernier emploi étaient, selon toute vraisemblance, très instruits; or, on a démontré que la protection en matière de pensions augmentait en fonction du niveau de scolarité (Morissette et Drolet, 2001). En 2001, 18 % avaient obtenu un diplôme universitaire, mais le taux grimpait à 23 % chez les retraités, ce qui porte à croire que ce groupe bénéficiait de prestations de retraite plus élevées. Les données fiscales montrent l'importance croissante des pensions; entre 1989 et 1999, le revenu de pension moyen pour tous les hommes de 55 à 59 ans a bondi de plus de 3 000 $, alors que le revenu d'emploi a diminué (graphique F) 14 . Le revenu tiré d'un travail indépendant a également progressé, ce qui semble confirmer que le travail indépendant constitue un mécanisme de transition chez les hommes de ce groupe d'âge. Le revenu d'autres sources et les paiements de transferts ont aussi augmenté, alors que le revenu de placements a diminué. 15 Les conditions économiques sont aussi importantesLes conditions économiques, la deuxième raison pour la cessation d'emploi (graphique E), ont été citées par plus du tiers des personnes qui étaient récemment inactives en 2001 - une proportion presque inchangée par rapport à celle de 1989, une année expansionniste. Des études récentes montrent également que chez les hommes de 50 à 65 ans, la cessation d'emploi est attribuable en bonne partie à un départ involontaire causé par une mise à pied (Rowe et Nguyen, 2002). Parmi ceux qui, en 2001, ont quitté leur dernier emploi pour des raisons économiques, 13 % ont invoqué la situation de l'entreprise (dont la fermeture ou la vente de l'entreprise), 12 % la fin d'un emploi saisonnier et 5 % la fin d'un travail temporaire ou contractuel. IncapacitéEn 1976, chez les hommes de 55 à 59 ans, le quart des inactifs récents ont déclaré que la maladie ou l'incapacité, plutôt que la retraite, était la raison pour laquelle ils avaient quitté leur emploi (graphique E). En 2001, cette proportion avait baissé de près de la moitié pour s'établir à 12 %. Cette tendance pourrait s'expliquer entre autres par l'amélioration globale de la santé au sein de la population. Un autre facteur pourrait être lié à l'association positive entre l'éducation et la santé. Une proportion relativement faible de diplômés universitaires a invoqué l'incapacité comme raison de départ (11 % contre 18 % dans l'ensemble). Le Régime de pensions du Canada (RPC) et le Régime de rentes du Québec (RRQ) constituent le plus important programme canadien de protection contre l'invalidité. À part la prestation de survivant, la prestation d'invalidité est la seule prestation du RPC qui est payable avant l'âge de 60 ans. Les travailleurs qui répondent aux exigences médicales et qui ont cotisé au RPC durant quatre des six dernières années sont éligibles. De 1981 à 2001, le taux de prestations d'invalidité du RPC (le pourcentage des bénéficiaires des prestations d'invalidité du RPC par rapport à la population active) a augmenté de plus de 2 points de pourcentage chez les hommes de 55 à 59 ans (passant de 3,5 % à 5,7 %). Cette tendance est contraire à celle des cas d'incapacité déclarés dans l'Enquête sur la population active, mais les deux taux ne sont pas comparables. Premièrement, l'EPA ne demande pas la raison pour laquelle les gens ne font pas partie de la population active, mais seulement la raison pour laquelle ils ont quitté leur dernier emploi. Deuxièmement, la proportion des bénéficiaires des prestations d'invalidité du RPC est inférieure à celle des répondants qui ont déclaré avoir quitté leur travail pour cause de maladie ou d'incapacité. ConclusionLes hommes de 55 à 59 ans qui ne sont plus actifs sur le marché du travail constituent une importante source potentielle de main-d'ouvre dans une ère de croissance démographique lente. La hausse de l'inactivité chez les hommes plus âgés de plus en plus qualifiés risque d'entraîner une perte économique importante. De 1976 à 2001, les cohortes récentes d'hommes inactifs possédaient des niveaux de scolarité plus élevés. La proportion de titulaires d'un diplôme universitaire a augmenté, passant de 4 % en 1976 à 18 % en 2001, alors que celle des inactifs qui comptaient au plus huit années de scolarité a chuté, passant de 57 % à 19 %. La retraite constitue la principale raison de départ. En 2001, la moitié des hommes de 55 à 59 ans qui avaient travaillé au cours des 12 derniers mois ont déclaré que la retraite était la raison pour laquelle ils avaient quitté leur dernier emploi, alors que le tiers ont invoqué la situation économique. Moins d'inactifs qu'auparavant quittaient leur travail pour cause de maladie ou d'incapacité, cette cause d'inactivité a reculé de près de moitié entre 1976 et 2001. De 1989 à 1999, chez tous les hommes de 55 à 59 ans, le niveau moyen et la proportion du revenu de pension ont augmenté. Ces tendances viennent corroborer les résultats donnant à penser que la retraite anticipée constitue l'une des raisons de l'inactivité. Si une pénurie de main-d'ouvre survient au cours des prochaines années, l'effet incitatif des régimes de pensions publics et privés, des impôts implicites (par exemple, les dispositions de récupération et les facteurs d'équivalence des régimes publics) et d'autres programmes de paiements de transferts gouvernementaux devront être examinés 16 .
Notes
Documents consultés
AuteurRoman Habtu est au service de la Division des enquêtes auprès des ménages et sur le travail. On peut la rejoindre au (613) 951-3830 ou à perspective@statcan.gc.ca.
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