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53-218-XIF
Cette publication présente des renseignements sur
la consommation d'essence des véhicules routiers au Canada, y compris
l'essence, le carburant diesel et le gaz de pétrole liquéfié.
La plupart des données ont été obtenues auprès
des organismes provinciaux et territoriaux chargés de la collecte
des taxes sur le carburant pour usage routier. Sont exclus de ce bulletin : Le ministère des Finances entre ces données
dans le calcul des paiements de péréquation fiscaux aux
provinces, conformément à la Loi de 1987 sur les accords
fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces.
Les lecteurs qui veulent se servir de ces données à d'autres
fins devraient consulter les sections : Collecte des données
et méthodologie, Qualité et limites des données ainsi
que Modifications des taxes provinciales sur le carburant pour usage routier.
Les ventes brutes d'essence
au Canada ont atteint les 38 milliards de litres en 1999, ce qui
a représenté une hausse de 2 % par rapport à
1998. L'Ontario et le Québec étant les deux provinces les
plus populeuses du Canada, ce sont les consommateurs de ces deux provinces
qui achètent le plus de carburant. Les ventes brutes d'essence
en Ontario ont atteint les 14 milliards de litres en 1999 et les
8 milliards de litres au Québec. Cependant, ces provinces n'ont pas enregistré les
plus fortes ventes brutes d'essence par personne. Le Québec a présenté
une consommation par personne de 1 314 litres, la plus faible
de toutes les provinces, alors que l'Ontario, avec une consommation par
personne de 1 581 litres, n'était que légèrement
au-dessus de la moyenne canadienne par personne de 1 569 litres
(voir tableau explicatif 1). Les ventes brutes d'essence les
plus fortes par personne ont été enregistrées
au Yukon (3 001 litres par personne), en Alberta (2 112 litres
par personne) et en Saskatchewan (2 058 litres par personne).
De nombreux facteurs peuvent influer sur les résultats comme les
écarts du prix de l'essence, la conjoncture économique provinciale,
les distances de voyage par affaires et agrément, et le choix et
la disponibilité d'autres moyens de transport. Ventes nettes
Les ventes nettes (où
les taxes routières ont été payées) d'essence,
de carburant diesel et de gaz de pétrole liquéfié
(GPL) pour véhicule automobile en 1999 ont atteint 51 milliards
de litres, soit une augmentation de 5 % par rapport à 1998.
Avec 71 %, l'essence domine, suivi par le carburant diesel à
28 %. Le GPL constitue 1 % seulement du volume de ventes totales.
En 1999, les ventes nettes d'essence pour véhicule automobile au
Canada s'élevaient à 1 499 litres par personne. Entre 1998 et 1999, les ventes nettes d'essence ont atteint
36 milliards de litres, soit une augmentation de 3 %. L'Ontario
a enregistré 38 % de toutes les ventes de carburant pour véhicule
automobile au Canada, alors que le Québec en a réalisé
21 %. Ces résultats sont compatibles avec les renseignements
obtenus de la nouvelle Enquête sur les véhicules au Canada
(EVC) de Statistique Canada, au catalogue numéro 53F0004-XIF.
Les estimations de l'EVC quant au total de véhicules-kilomètres
franchis par les véhicules de route de moins de 4 500 kilogrammes
(les motocyclettes et les cyclomoteurs exceptés) semblent indiquer
qu'avec 27 milliards de véhicules-kilomètres, l'Ontario
détient le plus fort taux d'activité automobile avec 38 %
du total au Canada. Le Québec occupe le second rang avec un peu
moins de 15 milliards de véhicules-kilomètres, soit
21 % du total. La consommation de carburant à
long terme semble stable malgré une hausse du nombre d'automobiles
Le transport routier est le mode de transport prédominant
au Canada comme dans de nombreux pays industrialisés.
En dépit de la prédominance et de l'accroissement
du transport automobile, le volume d'essence vendu en 1999 est environ
le même qu'en 1979 (voir figure 3).
Le taux de croissance de l'immatriculation de véhicules automobiles
entre 1976 et aujourd'hui a été environ de 2 % par
année (voir figure 4). Le fait que plus de véhicules utilisent environ
le même volume de carburant peut s'expliquer en partie par l'implantation
et l'adoption graduelle de formes d'énergie de rechange. L'amélioration
au fil des ans de l'efficience énergétique des automobiles
constitue une autre raison. Les quantités d'essence utilisées par personne
et par véhicule immatriculé ont toutes deux diminué
au cours des trois dernières décennies, de façon
plus marquée au début des années 80 (voir les
figures 5 et 6)2. Les ventes brutes constituent les ventes totales
de toutes les catégories d'essence routière pour tous les
véhicules, y compris les usages hors route comme l'agriculture,
la foresterie, la construction ou l'exploitation minière.
Les ventes nettes désignent les ventes d'essence,
de carburant diesel et de gaz de pétrole liquéfié
dont la taxe a été acquittée selon le tarif d'usage
routier en vigueur. Ces chiffres représentent, à quelques
exceptions près, la quantité réelle de carburant
taxable consommé sur les voies publiques du Canada.
Les valeurs par personne ont été
calculées en divisant la quantité de carburant vendu par
le nombre de personnes en âge de conduire, soit de 16 ans et plus.
Les chiffres de population proviennent du tableau CANSIM numéro
051-0001
de Statistique Canada.
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