Rapports économiques et sociaux
Développements récents de l’économie canadienne : automne 2021

Date de diffusion : le 27 octobre 2021

DOI : https://doi.org/10.25318/36280001202101000002-fra

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Début du texte

Le présent article fournit un résumé intégré des récents changements survenus dans la production, les prix à la consommation et l’emploi. Il s’appuie également sur de nouvelles sources de données conçues pour évaluer les conditions économiques auxquelles font face les entreprises à mesure que la pandémie de COVID-19 continue d’évoluer. L’article repose sur des données accessibles au public en date du 8 octobre 2021.

Des renseignements mensuels sur l’évolution des marchés gouvernementaux, commerciaux et financiers, y compris les mesures de santé publique liées à la pandémie, sont disponibles à la page Nouvelles économiques canadiennes (Statistique Canada, s.d.). Pour obtenir un aperçu de l’évolution sociale et économique au cours de la première année de la pandémie, consultez La COVID-19 au Canada : le point sur les répercussions sociales et économiques après un an (Statistique Canada, 2021a).

Auteurs 

Sean Clarke et Guy Gellatly travaillent à la Division de l’analyse stratégique, des publications et de la formation, Direction des études analytiques et de la modélisation, de Statistique Canada.

Aperçu

Le rythme de la reprise économique a ralenti au cours du premier semestre de 2021, car les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les restrictions imposées lors de la troisième vague ont pesé sur l’activité économique. Les prix à la consommation ont augmenté de façon constante au cours du premier semestre, alors que l’essence, le logement et les biens durables ont exercé une pression à la hausse sur l’inflation globale. L’emploi a fluctué avec le resserrement et l’assouplissement des mesures de santé publique, et a pris de la vigueur pendant les mois d’été avant de revenir, en septembre, aux niveaux observés avant la pandémie. Le nombre de postes vacants a atteint un niveau record au deuxième trimestre, tandis que les pénuries de main-d’œuvre et la hausse des coûts des intrants continuent d’assombrir les perspectives des entreprises. Le revenu disponible des ménages est demeuré élevé au cours du premier semestre, car le taux d’épargne s’est maintenu dans les deux chiffres. Les ménages ont ajouté 1,3 billion de dollars à leur valeur nette au cours des deux premiers trimestres de 2021.

Le produit intérieur brut réel a diminué à la suite de la baisse des exportations et du logement

Au deuxième trimestre, le produit intérieur brut réel a fléchi de 0,3 %, après avoir augmenté de 1,4 % au premier trimestre. La baisse des volumes des exportations, conjuguée à un repli de l’activité de revente de maisons, a contribué à la baisse globale, alors que les stocks des entreprises, les dépenses courantes des administrations publiques et l’investissement des entreprises en machines et en matériel ont augmenté (graphique 1). Les dépenses des ménages se sont accrues de 0,1 %, et ce, malgré une diminution des dépenses en biens. L’activité économique totale au deuxième trimestre était inférieure de 2,0 % à son niveau observé à la fin de 2019, soit avant la pandémie (graphique 2).

Graphique 1

Tableau de données du graphique 1 
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Certaines composantes (titres de rangée) et T2 2021 et T1 2021, calculées selon contribution en points de pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Certaines composantes T2 2021 T1 2021
contribution en points de pourcentage
Importations de biens et services 0,011 -0,318
Exportations de biens et services -1,210 0,241
Investissements en stocks 0,688 -0,179
Dépenses courrantes du gouvernement 0,322 0,369
Investissements des entreprises en machines et matériel 0,157 -0,136
Investissements des entreprises en ouvrages non résidentiels 0,059 0,022
Investissements des entreprises en bâtiments résidentiels -0,338 0,864
Dépenses de consommation des ménages 0,030 0,353
Produit intérieur brut aux prix du marché -0,289 1,354

Graphique 2

Tableau de données du graphique 2 
Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2. Les données sont présentées selon Agrégats sélectionnés (titres de rangée) et T4 2019, T1 2020, T2 2020, T3 2020, T4 2020, T1 2021 et T2 2021, calculées selon indice (T4 2019=100)
unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Agrégats sélectionnés T4 2019 T1 2020 T2 2020 T3 2020 T4 2020 T1 2021 T2 2021
indice (T4 2019=100)
Dépenses de consommation des ménages 100,0 98,1 84,3 95,4 95,6 96,2 96,3
Investissements des entreprises non-résidentiels 100,0 98,8 81,0 84,9 86,1 84,8 87,3
Exportations de biens et services 100,0 96,8 80,0 91,7 92,6 93,4 89,6
Investissements en bâtiments résidentiels 100,0 99,0 84,9 110,1 114,5 125,0 120,9
Produit intérieur brut aux prix du marché 100,0 98,0 86,9 94,8 96,9 98,3 98,0

Les volumes des exportations ont reculé de 4,0 % sous l’effet d’une diminution des livraisons de véhicules automobiles et de pièces pour véhicule automobile et de produits énergétiques. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement ont continué de toucher les constructeurs automobiles et les fournisseurs de pièces, alors que les exportations liées à l’automobile au deuxième trimestre ont diminué de plus du quart par rapport aux niveaux observés avant la pandémie. Dans l’ensemble, les volumes des exportations ont fléchi de 10,4 % par rapport au quatrième trimestre de 2019.

Les investissements des entreprises dans le secteur de l’habitation ont reculé de 3,3 % au deuxième trimestre. Après trois trimestres de croissance vigoureuse, l’activité de revente de maisons a affiché une baisse qui s’est située dans les deux chiffres. Pendant ce temps, les dépenses en construction de logements neufs et en rénovations ont poursuivi leur hausse. Au cours du trimestre, les dépenses totales en logement étaient supérieures de 20,9 % aux niveaux affichés avant la pandémie.

Les dépenses des entreprises en machines et matériel ont augmenté de 5,7 %, affichant un troisième trimestre de croissance en quatre trimestres, et les dépenses en construction non résidentielle ont aussi augmenté. Néanmoins, les dépenses combinées des entreprises en construction non résidentielle et en machines et matériel étaient inférieures de 12,7 % aux niveaux observés avant la pandémie. Les dépenses relatives à la propriété intellectuelle, qui sont principalement attribuables à l’augmentation des dépenses en recherche et développement, ont augmenté pour un quatrième trimestre consécutif.

Les dépenses des ménages ont légèrement augmenté de 0,1 %, en raison de l’augmentation des dépenses en services. Les dépenses en biens ont baissé pour la première fois depuis le deuxième trimestre de 2020, mais sont demeurées 4,5 % au-dessus des niveaux observés avant la pandémie. Les dépenses totales des ménages étaient de 3,7 % inférieures aux niveaux observés à la fin de 2019, ce qui reflète la baisse des dépenses en services pendant la pandémie.

La productivité du travail dans le secteur des entreprises a augmenté de 0,6 % au deuxième trimestre, car les réductions des heures travaillées ont dépassé les baisses de la production. Cela faisait suite à trois diminutions trimestrielles consécutives, les heures travaillées ayant augmenté plus rapidement que les niveaux de production dans la foulée des premiers confinements. Au deuxième trimestre, la productivité des entreprises était de 2,6 % supérieure aux niveaux observés avant la pandémieNote .

Dans le secteur du commerce de détail, la productivité est demeurée environ 10 % supérieure aux niveaux affichés avant la pandémie, la reprise graduelle du nombre d’heures travaillées accusant un retard important par rapport à la reprise en forme de V de la production (le volume des ventes au détail au troisième trimestre de 2020 avait déjà dépassé les niveaux observés avant la pandémie). La productivité dans le secteur des services d’hébergement et de restauration est demeurée inférieure de 20 % aux niveaux observés avant la pandémie, malgré une hausse à deux chiffres au deuxième trimestreNote .

Les ouvertures d’entreprises ont diminué à mesure que les restrictions de la troisième vague ont été resserrées

Les ouvertures d’entreprises ont diminué au cours du deuxième trimestre alors que le nombre de réouvertures a baissé. Après une baisse de 4,5 % en avril, les ouvertures ont diminué de 3,8 % en mai, alors que les restrictions plus strictes sont demeurées en vigueur dans de nombreux secteurs de compétence à l’échelle du pays. Au cours de ces deux mois, le recul a été généralisé dans l’ensemble des industries. Les ouvertures d’entreprises ont diminué pour un troisième mois consécutif en juin (-1,1 %).

L’entrée nette, soit le nombre d’ouvertures mensuelles moins les fermetures, a continué de diminuer au cours du premier semestre de 2021. Les ouvertures mensuelles au cours des six premiers mois de l’année se sont établies en moyenne à 43 800, comparativement à 50 500 au cours du deuxième semestre de 2020. En revanche, les fermetures mensuelles au cours du premier semestre de 2021 se sont établies en moyenne à 40 800, en hausse par rapport à 34 600 au cours des six derniers mois de 2020Note .

En mai 2021, le nombre d’entreprises actives était revenu aux niveaux enregistrés avant la pandémie, les gains nets réalisés dans les secteurs des services professionnels, scientifiques et techniques et de la construction ayant compensé les pertes nettes subies dans les autres services privés (qui comprennent les services personnels), ainsi que dans les secteurs du commerce de détail et des services d’hébergement et de restauration.

Les services à forte intensité de contact se sont ralliés à mesure que les restrictions ont été assouplies

Après des une augmentation soutenue dans la foulée des premiers confinementsNote , la production à l’échelle de l’économie a diminué en avril et en mai à mesure que les entreprises et les ménages se sont adaptés aux restrictions de la troisième vague (graphique 3). La baisse de l’activité dans les secteurs du commerce de détail et des services d’hébergement et de restauration a pesé lourdement sur la production au printemps, tandis que les volumes de production industrielle ont aussi diminué, la pénurie mondiale de micropuces perturbant encore la productionNote .

Graphique 3

Tableau de données du graphique 3 
Tableau de données du graphique 3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 3. Les données sont présentées selon Certaines industries (titres de rangée) et Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz, Construction, Fabrication, Commerce de détail et Hébergement et services de restauration, calculées selon indice (février 2020=100) unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Certaines industries Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz Construction Fabrication Commerce de détail Hébergement et services de restauration
indice (février 2020=100)
2020
février 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
mars 97,2 95,7 90,7 87,9 64,3
avril 87,2 78,5 71,7 70,5 35,5
mai 88,2 89,1 78,7 84,2 42,3
juin 84,1 95,6 89,3 99,4 55,0
juillet 86,4 94,0 93,4 99,4 63,9
août 84,4 95,1 94,7 99,3 68,6
septembre 87,9 94,6 95,2 101,3 68,1
octobre 88,2 96,2 94,6 102,6 65,2
novembre 91,6 95,6 96,3 104,3 64,7
décembre 94,3 96,8 95,6 99,3 60,8
2021
janvier 97,5 97,7 97,8 98,6 59,6
février 95,4 100,0 95,8 103,6 63,2
mars 96,2 101,9 97,3 108,4 70,0
avril 96,0 103,0 96,2 101,9 64,9
mai 95,4 100,3 95,2 99,2 62,5
juin 97,5 99,5 96,6 103,3 70,0
juillet 97,8 98,5 95,6 102,1 78,7

La production a affiché une reprise partielle en juin, grâce à une hausse à deux chiffres observée dans le secteur des services d’hébergement et de restauration à mesure que les restrictions ont été assoupliesNote . Malgré cette hausse, la production dans ce secteur était de 30 % inférieure à ce qu’elle était avant la pandémie. Les volumes du commerce de détail ont pris de la vigueur en juin, mais sont demeurés à des niveaux inférieurs à ceux observés en mars, avant le début de la troisième vague. Le secteur de la fabrication a également rebondi, soutenu par l’augmentation de la production des constructeurs automobiles et des fournisseurs de pièces pour véhicules automobiles, des fabricants de produits métalliques et des raffineries de pétrole. La production dans les usines de montage de véhicules automobiles, touchée par les perturbations de l’approvisionnement au cours des derniers mois, est demeurée inférieure de plus du tiers aux niveaux observés avant la pandémie à la mi-année.

Les activités des agents et des courtiers immobiliers ont diminué au printemps après le sommet de l’activité enregistré sur le marché de l’habitation en mars. Au cours de ce mois, l’activité des agents et des courtiers dépassait de 46 % les niveaux affichés avant la pandémie. Des baisses consécutives enregistrées entre avril et juin ont ramené les niveaux d’activité à 12 % au-dessus des niveaux observés avant la pandémie à la mi-année. La construction résidentielle a suivi une tendance semblable, augmentant au début de l’année avant de reculer en mai et en juin. Néanmoins, la construction de logements à la mi-année était de 15 % supérieure aux niveaux observés avant le début de la pandémie.

La production à l’échelle de l’économie a diminué de 0,1 % en juillet, les conditions de sécheresse dans l’Ouest canadien ayant fortement touché les cultures agricoles. Le volume de production des usines et l’activité du commerce de gros ont diminué, alors que les volumes du commerce de détail ont diminué parce que les dollars de consommation se sont dirigés vers les dépenses effectuées à l’extérieur du domicile. Les services d’hébergement et de restauration ont présenté un gain à deux chiffres au cours du deuxième mois consécutif, tandis que les arts, les spectacles et les loisirs ont continué à prendre de la vigueur parce que les restrictions relatives à plusieurs activités se sont assouplies. L’activité du transport aérien a aussi augmenté en juillet, le coefficient d’occupation passagers ayant augmenté au-dessus de 50 % pour la première fois depuis le début de la pandémieNote .

La hausse du coût des intrants nuit aux perspectives des entreprises à court terme

Les nouvelles données de l’Enquête canadienne sur la situation des entreprises pour le troisième trimestre, recueillies en juillet et au début d’août, soulignent les améliorations globales des perspectives des entreprises avec l’assouplissement des restrictions de la troisième vague. Les trois quarts des entreprises ont déclaré être plutôt ou très optimistes quant à leurs perspectives pour les 12 prochains mois. La moitié ont indiqué qu’elles pourraient continuer leurs activités à leur niveau actuel de revenus et de dépenses pendant un an ou plus avant d’envisager de mettre à pied du personnel. De même, un peu plus de la moitié des entreprises (54 %) ont déclaré qu’elles pourraient fonctionner à leur niveau actuel de revenus et de dépenses pour un an au moins avant d’envisager la fermeture ou la faillite, et un pourcentage semblable d’entre elles ont indiqué qu’elles avaient la capacité de s’endetter davantage. Moins de 2 % des entreprises ont déclaré qu’elles envisageaient de fermer au cours des 12 prochains mois.

Cependant, la hausse du coût des intrants liés à la main-d’œuvre, au capital, à l’énergie ou aux matières premières continue d’exercer une pression sur les perspectives à court terme. Près de 4 entreprises sur 10 ont indiqué que la hausse du coût des intrants représenterait un obstacle pour elles au cours des trois prochains mois, et plus de 1 entreprise sur 5 s’attend à augmenter ses prix pendant cette période. Les deux chiffres sont semblables à ceux déclarés au deuxième trimestre (graphique 4).

Graphique 4

Tableau de données du graphique 4 
Tableau de données du graphique 4
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 4. Les données sont présentées selon Obstacles attendus à surmonter (titres de rangée) et T2 2021 et T3 2021, calculées selon pourcentage d'entreprises s'identifiant comme un obstacle unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Obstacles attendus à surmonter T2 2021 T3 2021
pourcentage d'entreprises s'identifiant comme un obstacle
Augmentation du coût des intrants 37,8 38,5
Recrutement d'employés qualifiés 27,8 34,6
Pénurie de main-d'œuvre 23,8 30,3
Coût des assurances 26,3 25,3
Maintien en poste des employés qualifiés 22,1 24,5
Coût liés au transport 22,8 22,8
Fluctuations de la demande des consommateurs 26,7 22,6

De nombreuses entreprises prévoient des défis liés à la main-d’œuvre à court terme. Au total, 3 entreprises sur 10 s’attendent à ce que les pénuries de main-d’œuvre soient un obstacle, en hausse comparativement à 22 % au deuxième trimestre. Et plus du tiers des entreprises (+35 %) prévoient des difficultés à recruter des employés qualifiés, soit une augmentation de 7 points de pourcentage. Les entreprises qui ont répondu à l’enquête au cours du troisième trimestre étaient également légèrement plus susceptibles de prévoir des difficultés à retenir les travailleurs qualifiés.

Au total, 8 % des entreprises interrogées en juillet et en août s’attendent à ce qu’il y ait plus de postes vacants au cours des trois prochains mois. Les données sur les postes vacants pour le deuxième trimestre soulignent la forte demande de main-d’œuvre, alors que les entreprises et les travailleurs continuent de s’adapter aux restrictions liées à la COVID-19. Le nombre de postes vacants a atteint un niveau record au deuxième trimestre, en hausse de 25,8 % par rapport aux niveaux déclarés au deuxième trimestre de 2019.

Les postes vacants ont fortement augmenté dans les secteurs des soins de santé et de l’assistance sociale, de la construction, du commerce de détail, de la fabrication, et des services d’hébergement et de restauration. Le taux de postes vacants s’établissait à 4,6 % au deuxième trimestre. Il s’agit du taux le plus élevé depuis que des données comparables ont commencé à être publiées en 2015. Les taux de postes vacants dans les secteurs des services d’hébergement et de restauration ainsi que de la construction étaient de 9,0 % et de 5,8 %, respectivement. Par ailleurs, 60 % du nombre total de postes vacants au deuxième trimestre exigeaient un diplôme d’études secondaires ou l’équivalent, ou aucun niveau de scolarité minimal.

Les prix à la consommation ont augmenté de façon constante au cours du premier semestre de 2021

L’inflation globale des prix à la consommation s’est accélérée pour atteindre 4,1 % en août, soit le rythme le plus rapide depuis plus de 18 ans. Le taux d’inflation globale a été supérieur à 3 % pendant cinq mois consécutifs, en raison de la pression à la hausse exercée par l’essence, le logement et les biens de consommation durables. Mesurés d’un mois à l’autre, les prix à la consommation ont augmenté de façon constante de janvier à août, après avoir affiché peu de mouvement à la hausse au cours du deuxième semestre de 2020 (graphique 5).

Graphique 5

Tableau de données du graphique 5 
Tableau de données du graphique 5
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 5 Ensemble et Ensemble sans l'essence, calculées selon indice (2002=100) unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Ensemble Ensemble sans l'essence
indice (2002=100)
2018
janvier 131,7 130,1
février 132,5 130,9
mars 132,9 131,2
avril 133,3 131,2
mai 133,4 131,2
juin 133,6 131,5
juillet 134,3 132,2
août 134,2 132,2
septembre 133,7 131,7
octobre 134,1 132,3
novembre 133,5 132,2
décembre 133,4 132,5
2019
janvier 133,6 132,8
février 134,5 133,6
mars 135,4 134,1
avril 136,0 134,2
mai 136,6 134,8
juin 136,3 134,9
juillet 137,0 135,4
août 136,8 135,4
septembre 136,2 134,8
octobre 136,6 135,3
novembre 136,4 135,2
décembre 136,4 135,2
2020
janvier 136,8 135,5
février 137,4 136,3
mars 136,6 136,3
avril 135,7 136,0
mai 136,1 135,8
juin 137,2 136,5
juillet 137,2 136,4
août 137,0 136,2
septembre 136,9 136,1
octobre 137,5 136,7
novembre 137,7 137,0
décembre 137,4 136,6
2021
janvier 138,2 137,2
février 138,9 137,6
mars 139,6 138,0
avril 140,3 138,6
mai 141,0 139,2
juin 141,4 139,5
juillet 142,3 140,2
août 142,6 140,6

Les prix de l’essence continuent d’avoir une incidence importante sur le taux d’inflation globale. Le prix de l’essence a augmenté de 32,5 % d’une année à l’autre en août, le troisième mois consécutif où les augmentations annuelles ont oscillé autour de 30 %. Cela fait suite à des augmentations plus marquées d’une année à l’autre plus tôt au printemps, alors que les prix à la pompe ont rebondi à la suite de baisses marquées au début de la pandémie. Le prix de l’essence était revenu aux niveaux observés avant la pandémie en février 2021 et a augmenté de façon constante au cours des derniers mois.

L’augmentation des coûts liés au logement a également contribué à la hausse de l’inflation globale. Les frais de logement se sont accélérés, notamment au cours du printemps et de l’été, en raison de la hausse du coût de remplacement par le propriétaire et des autres dépenses pour le logement, ce qui comprend les commissions et les frais juridiques sur la vente de biens immobiliers. Les prix des logements ont augmenté de 4,8 % d’une année à l’autre en août, et les prix des logements neufs et les coûts d’emprunt ont continué de diverger. L’indice du coût de remplacement par le propriétaire, qui rend compte en partie des prix des logements neufs, a augmenté pendant 18 mois consécutifs, tandis que les coûts d’intérêt hypothécaire ont diminué pendant 16 mois consécutifs, les acheteurs profitant toujours de taux d’intérêt historiquement basNote . Les augmentations de prix des logements locatifs, mesurées d’une année à l’autre, ont dépassé la barre des 2 % de mai à juillet, avant de ralentir en août.

Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale ont exercé une pression à la hausse sur les prix des biens de consommation durables au cours des derniers mois. La pénurie mondiale de puces à semi-conducteur a eu une incidence sur les prix des véhicules pour le transport des passagers, qui ont progressé de 4,1 % d’une année à l’autre en juin jusqu’à 7,2 % en août, soit la plus forte augmentation annuelle depuis plus de deux décennies et demie. Les goulots d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, y compris la hausse des frais d’expédition et les retards à l’importation, ont également exercé une pression à la hausse sur les prix des appareils ménagers, qui ont progressé de 5,3 % au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en août.

D’autres données sur les prix soulignent la hausse des prix en amont au cours du premier semestre de 2021. Les prix des matières brutes, mesurés d’un mois à l’autre, ont augmenté de façon constante au cours des six premiers mois de l’année et étaient de 24 % plus élevés en août qu’à la fin de 2020. Les prix des produits industriels, qui sont représentatifs des prix payés aux fabricants au moment où les produits quittent l’usine, ont augmenté de 12 % au cours de cette période.

L’emploi a pris de la vigueur dans la foulée des restrictions imposées lors de la troisième vague

Après des pertes combinées de 275 000 emplois en avril et en mai, le nombre total d’emplois a augmenté de 415 000 à la fin du printemps et pendant les mois d’été, alors que les restrictions imposées lors de la troisième vague étaient assouplies à l’échelle du pays. Tous les gains cumulatifs de mai à août ont été constatés dans les industries de services, dont plus de la moitié reflétait une hausse de l’emploi dans le secteur des services d’hébergement et de restauration. Les trois quarts de l’augmentation nette au cours de cette période de trois mois était liée au travail à temps partiel, tandis que plus de la moitié de l’augmentation nette était attribuable à la hausse de l’emploi chez les 15 à 24 ans, principalement sous l’effet des hausses enregistrées chez les jeunes femmes. En août, le taux d’emploi chez les jeunes était essentiellement revenu aux niveaux observés avant la pandémie (graphique 6).

Graphique 6

Tableau de données du graphique 6 
Tableau de données du graphique 6
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 6 Hommes et Femmes, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Hommes Femmes
pourcentage
2020
février 56,7 59,4
mars 49,0 48,5
avril 39,1 37,1
mai 40,8 37,5
juin 46,1 44,0
juillet 47,8 48,8
août 48,7 50,6
septembre 51,7 53,3
octobre 52,4 52,8
novembre 52,8 53,2
décembre 51,9 52,3
2021
janvier 50,3 49,2
février 52,8 51,2
mars 55,3 54,0
avril 52,8 52,1
mai 52,6 51,0
juin 54,9 56,4
juillet 56,5 57,7
août 56,0 59,3
septembre 56,0 60,0

Stimulé par l’augmentation globale enregistrée en août, le nombre total d’emplois avait rebondi à moins de 1 % de son niveau observé avant la pandémie (les pertes cumulatives depuis le début de la pandémie s’élevaient à 156 000 ou -0,8 %)Note . Le taux d’emploi en août, soit la proportion de personnes en âge de travailler qui ont un emploi, était de 60,5 %, en baisse de 1,3 point de pourcentage par rapport au taux de février 2020. Le nombre de personnes ayant un emploi qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles en août est demeuré supérieur d’environ 30 % aux niveaux observés avant la pandémie, tandis que le nombre total des heures travaillées est demeuré inférieur de 2,6 % (graphique 7)Note .

Graphique 7

Tableau de données du graphique 7 
Tableau de données du graphique 7
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 7 Pertes d'emplois cumulées, Personnes travaillant moins de la moitié de leurs heures habituelles et Total, calculées selon milliers de personnes
unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Pertes d'emplois cumulées Personnes travaillant moins de la moitié de leurs heures habituelles Total
milliers de personnes
2020
février 0 0 0
mars 997 2 202 3 198
avril 2 989 2 484 5 473
mai 2 686 2 170 4 856
juin 1 745 1 340 3 084
juillet 1 328 944 2 272
août 1 114 684 1 798
septembre 742 574 1 315
octobre 647 428 1 075
novembre 593 444 1 037
décembre 646 485 1 131
2021
janvier 858 529 1 388
février 599 406 1 005
mars 296 247 543
avril 503 534 1 037
mai 571 617 1 188
juin 340 341 681
juillet 246 225 471
août 156 243 399
septembre -1 218 217

Le taux de chômage a diminué pour s’établir à 7,1 % en août, alors que le taux de chômage chez les jeunes s’est maintenu à 11,6 % pour un deuxième mois consécutif après avoir oscillé autour de 16 % en avril et en mai.

Le nombre de travailleurs se trouvant en situation de chômage de longue durée, dont plus de la moitié a perdu ou quitté son emploi pendant la pandémie, demeure à des niveaux élevés. En août, près de 400 000 travailleurs étaient sans emploi depuis 27 semaines ou plus, en baisse par rapport à un peu plus de 500 000 au début de l’année. Malgré les baisses attribuables à l’assouplissement des restrictions imposées pendant la troisième vague, le chômage de longue durée est demeuré plus de deux fois supérieur au niveau observé avant la pandémie (graphique 8). L’augmentation du chômage de longue durée chez les travailleurs du principal groupe d’âge actif représentait près de 60 % de l’augmentation totale, ce qui est principalement attribuable à la hausse du nombre d’hommes du principal groupe d’âge actif. Les personnes se trouvant en situation de chômage de longue durée représentaient 27,4 % de toutes celles en chômage en août, en hausse par rapport aux 15,6 % observés avant le début de la pandémie. Près des deux tiers des chômeurs de longue durée sont sans emploi depuis un an ou plus.

Graphique 8

Tableau de données du graphique 8 
Tableau de données du graphique 8
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 8. Les données sont présentées selon Mois depuis le début du ralentissement (titres de rangée) et Récession de 1981-1982, Récession de 1990 à 1992, Récession de 2008-2009 et Récession causée par la COVID-19, calculées selon indice des chômeurs à la recherche d'un emploi ou en mise à pied temporaire depuis 27 semaines ou plus unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Mois depuis le début du ralentissement Récession de 1981-1982 Récession de 1990 à 1992 Récession de 2008-2009 Récession causée par la COVID-19
indice des chômeurs à la recherche d'un emploi ou en mise à pied temporaire depuis 27 semaines ou plus
1 100,0 100,0 100,0 100,0
2 103,3 102,7 109,6 84,0
3 109,9 100,2 107,8 73,4
4 123,2 105,6 119,9 84,2
5 121,4 107,9 123,6 99,6
6 117,2 115,8 135,5 123,6
7 128,8 118,7 138,8 129,0
8 129,8 124,7 154,0 173,9
9 128,5 143,5 170,8 252,8
10 137,7 143,9 186,3 253,3
11 152,2 145,0 185,8 280,4
12 159,8 152,7 194,1 285,4
13 182,4 169,2 206,6 257,9
14 219,4 170,5 219,0 259,5
15 236,8 185,2 205,2 271,3
16 260,9 191,9 213,9 266,8
17 277,9 199,1 220,7 266,0
18 292,5 196,3 230,7 235,9
19 311,8 193,8 222,4 220,0
20 322,3 195,6 220,4 217,0
21 330,1 200,6 205,5 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
22 346,7 200,4 212,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
23 341,6 211,0 218,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
24 343,6 221,1 225,8 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
25 346,8 224,9 208,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
26 321,2 223,4 209,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
27 316,4 232,5 221,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
28 296,0 231,9 215,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
29 293,5 245,3 216,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
30 294,9 245,5 204,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
31 281,7 251,1 208,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
32 285,0 262,9 194,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
33 293,5 254,4 221,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
34 281,4 256,0 208,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
35 286,9 259,3 202,7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
36 301,4 265,6 200,5 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
37 294,2 256,1 202,1 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
38 292,7 266,2 200,5 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
39 280,2 265,1 212,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
40 284,5 271,3 201,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
41 287,7 261,5 197,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
42 288,8 259,9 177,7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
43 285,2 264,4 176,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
44 273,0 265,1 185,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
45 283,0 258,4 162,1 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
46 294,2 255,7 179,7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
47 283,8 257,9 187,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
48 275,5 236,3 179,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
49 274,7 252,9 187,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
50 258,1 249,2 186,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

En septembre, l’emploi est revenu à son niveau affiché avant la pandémie

L’emploi a augmenté de 157 000 en septembre, en hausse pour un quatrième mois consécutif dans la foulée des restrictions de la troisième vague. Toute l’augmentation nette en septembre s’est concentrée dans le travail à tem plein, et était principalement attribuable aux hausses parmi les femmes du principal groupe d’âge actif. L’emploi plus élevé dans les administrations publiques, dans l’information, la culture et les loisirs et dans les services professionnels, scientifiques et techniques a soutenu l’augmentation globale.

En septembre, le taux de chômage a reculé pour s’établir à 6,9 %, ce qui représente le taux le plus faible depuis le début de la pandémie. Le taux de chômage parmi les travailleurs du principal groupe d’âge actif a diminué pour s’établir à 5,9 %, tandis que celui parmi les jeunes a diminué pour s’établir à 11,3 %.

Le taux d’emploi s’est établi à 60,9 % en septembre, en baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport à son taux de référence avant la pandémie. Les taux d’emploi parmi les jeunes femmes et les femmes du principal groupe d’âge actif étaient tous deux supérieurs à ceux observés avant la pandémie de COVID-19, tandis que ceux parmi les jeunes hommes et les hommes du principal groupe d’âge actif sont demeurés inférieurs aux niveaux enregistrés en février 2020.

En septembre, le nombre de personnes qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles est demeuré élevé (+218 000) relativement aux niveaux observés avant la pandémie, tandis que le nombre total d’heures travaillées est demeuré inférieur de 1,5 %.

Grâce à l’augmentation globale de septembre, l’emploi global est revenu au niveau observé avant la pandémie. L’emploi à temps plein est également complètement revenu à ce niveau, tout comme les niveaux d’emploi parmi les employés des secteurs privé et public. Le nombre de femmes travaillant à temps plein en septembre était de 116 000 supérieur aux niveaux affichés avant la pandémie, tandis que le nombre d’hommes travaillant à temps plein était inférieur de 107 000.

Bien que l’emploi global se soit redressé, des différences appréciables relatives au rythme du redressement demeurent apparentes d’une industrie à l’autre. Les pertes d’emploi cumulatives dans les services d’hébergement et de restauration observées depuis le début de la pandémie étaient de 180 000 en septembre, tandis que celles dans d’autres services privés (y compris les services personnels) étaient de 96 000. Par contre, l’emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques a augmenté de 183 000 depuis février 2020, tandis que celui dans le secteur des administrations publiques a augmenté de 108 000.

L’épargne des ménages se maintient dans les deux chiffres

Soutenu par une augmentation de la rémunération des employés et des transferts gouvernementaux, le revenu disponible des ménages a affiché une croissance de 2,2 % au deuxième trimestre, dépassant la modeste hausse de la consommation. En conséquence, le taux d’épargne des ménages a augmenté pour s’établir à 14,2 %, marquant un cinquième trimestre consécutif dans les deux chiffres.

Graphique 9

Tableau de données du graphique 9 
Tableau de données du graphique 9
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 9 T1 2019, T2 2019, T3 2019, T4 2019, T1 2020, T2 2020, T3 2020, T4 2020, T1 2021 et T2 2021, calculées selon milliards de dollars
unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
T1 2019 T2 2019 T3 2019 T4 2019 T1 2020 T2 2020 T3 2020 T4 2020 T1 2021 T2 2021
milliards de dollars
Crédit à la consommation 4,6 6,7 5,7 3,7 -1,9 -20,2 8,1 -1,3 1,5 2,9
Prêts non hypothécaires 0,7 1,6 1,8 1,8 0,6 0,8 1,1 1,3 1,2 3,7
Hypothèques 14,1 15,2 17,3 20,0 23,0 23,2 28,3 33,3 28,3 57,2

Au deuxième trimestre, le revenu disponible des ménages était supérieur de 12,8 % au niveau observé avant la pandémie. Les emprunts hypothécaires ont affiché une croissance record, tandis que les emprunts non hypothécaires ont aussi augmenté (graphique 9)Note . Les ratios de la dette au revenu et du service de la dette des ménages sont demeurés inférieurs aux niveaux observés avant la pandémie au cours des deux premiers trimestres de 2021, la valeur nette des ménages, soit la valeur des actifs moins les passifs, ayant augmenté de 1,3 billion de dollars (+10,1 %). Stimulée par la hausse des actions et de la valeur des logements, la valeur nette des ménages a augmenté de 2,5 billions de dollars (+21,7 %) depuis le début de la pandémie.

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