Profil d'écorégion : Basses terres d'Annapolis-Minas

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Iman Mustapha, Division des comptes et de la statistique de l'environnement

L'écorégion des basses terres d'Annapolis-Minas fait partie de l'écozone maritime de l'Atlantique, qui s'étend sur tout le Nouveau-Brunswick, toute la Nouvelle-Écosse, toute l'Île-du-Prince-Édouard et une partie du Québec. Cette écorégion, qui inclut la vallée de l'Annapolis et la majorité des basses terres des Minas, est protégée des influences côtières directes 1 . Le taux annuel moyen de précipitations varie entre 1 100 et 1 300 mm, soit environ le double de ce que reçoit le sud de l'Ontario. L'écorégion couvre une superficie de 4 391 km2, ce qui est moins que la superficie moyenne des écorégions du Canada (45 000 km2).

La couverture terrestre dominante consiste en forêts de conifères, qui couvrent 43,0 % de la superficie de l'écorégion (graphique 1, carte 1 et tableau 2). Les forêts de conifères sont composées notamment d'épinette noire, d'épinette rouge et d'épinette blanche, de sapin baumier, de pruche de l'Est, et de pin blanc. Les terres en culture et les pâturages couvrent 23,4 % de l'écorégion. Les forêts mixtes couvrent 9,9 % de la superficie et les forêts de feuillus en couvrent 4,6 %. Les forêts de feuillus sont constituées de hêtre, d'érable rouge et d'érable à sucre, et de bouleau jaune.

Cette région se classait au neuvième rang parmi les écorégions les plus densément peuplées du Canada en 2006 (26 personnes par km2). Cette même année, la population s'élevait à 115 355 personnes, un chiffre en hausse de 1,4 % par rapport à 2001 (tableau 2). Les principales collectivités de l'écorégion comprennent Kentville et Windsor (carte 1).

La population active dans l'écorégion était constituée de plus de 56 700 travailleurs en 2006, soit une augmentation de 2,1 % par rapport à 2001. Au cours de la même période, le taux de croissance de la population active dans l'ensemble du Canada s'est établi à 8,0 % (tableau 2). Ce sont les services financiers, scientifiques et immobiliers qui ont connu la croissance la plus rapide de l'emploi, ayant affiché une hausse de 20,4 % par rapport à 2001.

Les secteurs de l'administration publique, de la gestion et d'autres services ont également connu une forte croissance, représentant la plus grande proportion de la population active en 2006, soit 18,1 % du total; venaient ensuite les services d'enseignement et de soins de santé (17,5 %) et le commerce de détail et le commerce de gros (16,0 %) (graphique 2).

C'est la catégorie des industries primaires (agriculture, foresterie, pêche, chasse, extraction minière et extraction de pétrole et de gaz) qui a connu la baisse la plus importante de la population active (-12,9 %) entre 2001 et 2006.

Le tableau 3 illustre les estimations de la population active dans les industries primaires dans l'ensemble de la Nouvelle-Écosse de 1990 à 2011. À l'échelle provinciale, la population active dans le secteur de l'agriculture a diminué de 33,7 %, tandis que le secteur de la foresterie, de l'exploitation forestière et des activités de soutien connexes a connu une baisse de 44,7 % et celui de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière et de l'extraction de pétrole et de gaz, une baisse de 5,3 % entre 2001 et 2006. Par ailleurs, la population active des secteurs de la pêche, de la chasse et du piégeage a augmenté de 25,7 % au cours de la même période.

L'agriculture dans l'écorégion a généré 231,8 millions de dollars, soit 0,5 % des ventes agricoles canadiennes totales de 42,2 milliards de dollars en 2005 (tableau 2). La superficie totale des terres agricoles – ce qui comprend les terres en culture, les terres en jachère et les pâturages – a diminué de 7,6 % dans l'écorégion, passant de 107 303 hectares en 2001 à 99 114 en 2006. Entre 2001 et 2006, le nombre d'exploitations agricoles dans l'écorégion a diminué de 6,8 % pour s'établir à 1 150. La superficie des terres en culture a baissé de 7,1 % entre 2001 et 2006 pour s'établir à 40 136 hectares. La superficie totale consacrée aux fruits de verger et aux petits fruits a baissé de 18,7 %, passant de 3 638 hectares en 2001 à 2 956 hectares en 2006. Au cours de la même période, le nombre de bovins a aussi diminué de 4,8 % pour s'établir à 38 842 bêtes.

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