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Profil d’écorégion : Îles-de-la-Madeleine

Doug Trant et Hugo Larocque, Division des comptes et de la statistique de l’environnement

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Les Îles-de-la-Madeleine (carte 3) sont l’une des écorégions les plus petites et les plus isolées des 194 écorégions du Canada. Elles sont situées dans le golfe du Saint-Laurent et, malgré leur taille et leur isolement, elles forment la cinquième écorégion la plus densément peuplée du pays. En 2006, la densité de population était de 57 personnes par km2, soit 13 091 résidents permanents vivant sur une superficie d’environ 230 km2.

La géographie de l’écorégion des Îles-de-la-Madeleine est en constante évolution en raison des vents, de la force des marées et de l’action des vagues. Les Îles sont formées de roches sédimentaires tendres (grès, conglomérat et schiste argileux) qui s’érodent facilement et fournissent ainsi le matériau nécessaire à la formation des plages entourant une bonne partie de cette écorégion.

Environnement

Forêts, affleurements rocheux, dunes, lagunes, terres humides, climat maritime doux, tous ces éléments se combinent pour former les écosystèmes qui supportent une grande variété de plantes et d’oiseaux dans l’écorégion des Îles-de-la-Madeleine. Très peu de mammifères sauvages vivent dans les Îles.

Grâce à ses caractéristiques uniques, l’écorégion des Îles-de-la-Madeleine abrite un certain nombre d’espèces végétales et animales rares. Des espèces comme le Pluvier siffleur (Charadrius melodus) et la Sterne de Dougall (Sterna Dougallii) figurent parmi les espèces en voie de disparition dans l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril, alors que l’aster du golfe Saint-Laurent (Symphyotrichum laurentianumi) est considéré comme une espèce menacée 13 .

La forêt couvre 31 % de l’écorégion, la végétation herbacée, 21 %, et les terres exposées, 20 %. Ces dernières comprennent les plages et les dunes. Seulement 2 % de l’écorégion est constituée de terres aménagées (graphique 3, tableau 2 et carte 4).

Une grande partie de l’écorégion des Îles-de-la-Madeleine est protégée par les gouvernements fédéral et provincial. Quarante-neuf km2 (21,1 %) de la superficie totale sont protégés par des organismes gouvernementaux (tableau 2). Cette superficie ne représente cependant pas l’intégralité du territoire protégé, car d’autres réglementations et conventions protègent des terres appartenant à des particuliers et des municipalités.

Population et économie

La pêche et le tourisme sont les deux principales industries de l’écorégion des Îles-de-la-Madeleine. Ces industries favorisent la création d’emplois dans d’autres secteurs, notamment le transport et les services publics.

Population active

En 2006, plus de 7 000 personnes travaillaient dans l’écorégion des Îles-de-la-Madeleine (tableau 2). Les emplois les plus courants se trouvaient dans les ventes et les services, qui englobent l’hôtellerie, et ils occupaient 23 % de la population active totale. Le secteur primaire, qui comprend l’industrie de la pêche, se classait au deuxième rang selon le nombre d’emplois. Ce secteur employait 17 % de la population active de l’écorégion, comparativement à 4 % seulement de celle de l’ensemble du Canada (graphique 4). Ces chiffres reflètent bien la dépendance de l’économie locale à l’égard de l’industrie de la pêche.

Pêche

Malgré la baisse du volume des débarquements de poissons de fond, attribuable en partie au moratoire imposé sur la pêche à la morue en 1993, la valeur des poissons débarqués est en hausse depuis 1984 (graphique 5). En 2005, elle a dépassé 46 millions de dollars. Cette année-là, les mollusques et crustacés à valeur élevée ont formé 69 % de tous les débarquements (selon le poids) dans l’écorégion des Îles-de-la-Madeleine, comparativement à 17 % en 1990 (tableau 2).

Population et tourisme

La population résidentielle permanente est demeurée assez stable dans l’écorégion depuis 1971, variant entre 13 000 et 14 000 habitants. Au cours de l’été, la saison du tourisme donne lieu à l’arrivée d’un grand nombre de visiteurs. En 2006, les 13 091 résidents permanents ont accueilli 50 500 visiteurs (3,86 visiteurs par habitant) (tableau 2 et graphique 6). Pendant la même période, l’ensemble du Canada accueillait 18,3 millions de visiteurs de l’étranger, soit un peu moins de 0,58 visiteur par Canadien (tableau 2).