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Comptes du bilan nationalDeuxième trimestre de 2006La croissance de la valeur nette nationale ralentitLa valeur nette nationale a atteint 4,7 billions de dollars à la fin du deuxième trimestre, soit 142 900 $ par personne. La progression de la valeur nette est attribuable à une hausse du patrimoine national (les actifs non financiers de l’ensemble de l’économie), laquelle a été en partie annulée par une augmentation de la dette extérieure nette. La croissance de la valeur nette nationale a ralenti pour s’établir à 1,2 % au deuxième trimestre, soit en deçà de la moyenne de 1,6 % observée au cours des quatre trimestres précédents. La croissance de la valeur nette nationale
ralentit La croissance du patrimoine national a crû de +1,7 % au deuxième trimestre par rapport au 1,0 % au premier trimestre. La progression de la valeur marchande des biens immobiliers résidentiels a continué d’être le principal facteur à l’origine de cette croissance. Elle a représenté environ les deux tiers de la hausse du patrimoine national durant le trimestre. L’accroissement de la valeur des autres actifs non financiers, y compris de celle de la construction non résidentielle, a également contribué à l’augmentation du patrimoine national au cours du trimestre. La croissance de la valeur nette des ménages stagneLa progression de la valeur nette des ménages a stagné au cours du trimestre, affichant le plus faible taux de croissance en sept trimestres. Notamment, la correction des marchés boursiers a entraîné une baisse de la valeur des actions des sociétés et des fonds communs de placement et a atténué la hausse de la valeur des avoirs de retraite. La progression soutenue de la valeur des biens immobiliers résidentiels, attribuable surtout à des hausses de prix, a compensé seulement en partie cette situation. Étant donné la hausse constante de l’endettement des ménages et l’augmentation modeste de leur valeur nette, les ménages avaient 0,18 dollars de dettes pour chaque dollar de valeur nette à la fin du deuxième trimestre, en légère hausse par rapport au premier trimestre. Les frais de service de la dette représentent environ 8 % du revenu personnel disponible. Hausse légère de l’endettement
des ménages L’endettement des sociétés diminueLa croissance de l’endettement sur le marché du crédit des sociétés non financières a ralenti au cours du deuxième trimestre, et le ratio d’endettement a repris sa tendance à la baisse. Les sociétés ont continué de dégager des fonds excédentaires sur une base nette et sont demeurées des bailleurs de fonds du reste de l’économie, tendance qui s’est amorcée en 2000. L’endettement des sociétés s’atténue La dette des administrations publiques continue de diminuerLa dette nette des administrations publiques (le total des passifs moins le total des actifs financiers) a baissé de façon marquée au deuxième trimestre, grâce à un important excédent dans le secteur des administrations publiques. La dette nette des administrations publiques (à valeur comptable), exprimée en pourcentage du PIB, a poursuivi sa baisse progressive pour atteindre environ 45 %, ce qui représente le plus bas niveau en plus de 20 ans. Progression de la dette extérieure nette à la suite d'une forte diminutionLa croissance des actifs canadiens à l’étranger a été inf érieure à celle de la dette des Canadiens envers les non‑résidents. Cette situation est attribuable dans une large mesure aux répercussions négatives du raffermissement du dollar canadien sur les actifs du Canada à l’étranger, qui étaient supérieures aux répercussions de la valeur du dollar canadien sur les passifs à l’étranger. En outre, l’investissement de non‑résidents au Canada a dépassé l’investissement canadien à l’étranger au cours du trimestre. Par conséquent, la dette extérieure nette du Canada (les sommes dues aux non‑résidents moins les actifs des Canadiens à l’étranger) a augmenté sensiblement au deuxième trimestre, après avoir fortement diminué au premier trimestre. Cela a ralenti la croissance de la valeur nette nationale au deuxième trimestre.
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