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Release date: October 20, 2020

Les répercussions de la COVID-19 sur la santé vont au-delà des effets du virus

La pandémie a eu des répercussions sans précédent sur la qualité de vie des Canadiens, qui ont déclaré leur plus faible niveau de satisfaction à l'égard de la vie depuis que les données ont été rendues accessibles en 2003.

Un moins grand nombre de Canadiens ont indiqué avoir une très bonne ou une excellente santé mentale. Ce sont les jeunes Canadiens qui ont enregistré la baisse la plus marquée.

Surmortalité —le nombre de décès au Canada était plus élevé que prévu de mars à mai, ce qui reflète à la fois les décès liés à la COVID-19 et ceux qui n'y sont pas liés, avant que le nombre ne revienne à des niveaux normaux en juin.

43 % des Canadiens ont attribué une note de 8 ou plus sur une échelle de 10points quant à leur niveau de satisfaction à l'égard de la vie, comparativement à 73 % des Canadiens en 2018.

55 % des Canadiens ont déclaré avoir une très bonne ou une excellente santé mentale, comparativement à 68 % avant la pandémie. C'est chez les jeunes que l'on observe la baisse la plus marquée —le taux est passé de 60 % (avant la COVID-19) à 40 % (juillet2020), soit une baisse de 20 points de pourcentage.

Les répercussions économiques de la COVID-19 ont été inégales selon les groupes de population

chute historique de l'activité économique a touché de façon disproportionnée de nombreux Canadiens vulnérables, y compris les femmes, les jeunes, les nouveaux immigrants, les minorités visibles et les travailleurs à faible revenu.

Les minorités visibles sont surreprésentées dans les secteurs les plus durement touchés par la pandémie, notamment les services d'hébergement et de restauration, ce qui contribue à des taux de chômage élevés.

Les données obtenues au moyen de l'approche participative révèlent que les Autochtones ont été plus touchés par les répercussions économiques de la pandémie de COVID-19.

Le taux de chômage chez les jeunes Canadiens était de 23,1 % en août, soit plus du double du taux observé en février.

En août, le taux de chômage variait entre 12,7 % et 17,9 % chez certains groupes de minorités visibles, comparativement à 9,4 % chez la population non autochtone et ne faisant pas partie d'une minorité visible.

36 % des participants autochtones ont déclaré que la pandémie avait eu une incidence sur leur capacité de répondre à leurs obligations financières ou à leurs besoins essentiels, comparativement à 25 % des participants non autochtones.

L'incidence de la COVID-19 sur l'activité économique a été sans précédent et très inégale d'un secteur à l'autre

L'incidence de la COVID-19 sur certains secteurs, en particulier ceux qui offrent des services aux consommateurs et qui comptent davantage sur les voyages et le tourisme, a été particulièrement grave. Les services à faible rémunération ont été beaucoup plus touchés que les services à salaire élevé.

La reprise de l'emploi dépendra en grande partie de la capacité de nombreuses entreprises à s'adapter à l'évolution des conditions financières et opérationnelles, y compris une demande plus incertaine pour leurs produits et services.

La pandémie aura probablement pour effet de transformer les modèles d'affaires existants, accélérant ainsi les tendances vers plus de télétravail, de numérisation et d'automatisation.

Le nombre de passagers aériens, mesuré d'une année à l'autre, est demeuré en baisse de 94 % en juin.

En juillet, le taux d'emploi salarié dans les secteurs des services d'hébergement et de restauration était d'environ les deux tiers de son niveau observé avant la COVID-19.

En mai 2020, près de 25 % des entreprises ayant des paiements de loyer ou d'hypothèque avaient obtenu des reports.

Plus d'un cinquième des entreprises s'attendent à ce qu'au moins 10 % de leur main-d'oeuv

Les répercussions sociales ont également été inégales : les groupes de population présentant des vulnérabilités préexistantes sont ceux qui ont été les plus touchés

Les immigrants et les membres des minorités visibles sont surreprésentés parmi les travailleurs de première ligne, ce qui les expose davantage aux risques liés à la COVID-19.

Les minorités visibles ont perçu une augmentation du harcèlement, des attaques et de la stigmatisation depuis le début de la pandémie: les taux les plus élevés ont été observés chez les participants originaires de la Chine, de la Corée et de l'Asie du Sud-Est.

L'isolement social attribuable à la COVID-19 a accru le risque de violence familiale.

24 % des Canadiens d'origine philippine et 20 % des Canadiens noirs qui occupent un emploi travaillent dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale, comparativement à 14 % des travailleurs.

Les répondants appartenant à une minorité visible étaient trois fois plus susceptibles que les autres participants de déclarer une augmentation perçue de la fréquence des incidents de harcèlement ou des attaques fondés sur la race, l'origine ethnique ou la couleur de la peau.

54 % des services aux victimes qui ont répondu ont fait état d'une hausse du nombre de victimes de violence familiale entre la mi-mars et le début de juillet.

Gestion de la pandémie à l'avenir — les Canadiens sont prêts à prendre des précautions pour ralentir la propagation de la COVID-19, mais on constate des différences entre les groupes.

Les Canadiens continuent de prendre les précautions nécessaires pour ralentir la propagation de la COVID-19, même s'ils sont moins préoccupés par les répercussions sociales et sanitaires du virus depuis le début de la pandémie.

Il existe un lien clair entre le niveau de préoccupation et la volonté de prendre des précautions —les personnes moins préoccupées à cet égard sont moins susceptibles de prendre certaines précautions.

La plupart des Canadiens sont prêts à se faire tester, à utiliser une application et à se faire vacciner, lorsque le vaccin sera disponible, mais ils s'inquiètent de la sécurité et des risques mentionnés par ceux qui ne veulent pas se faire vacciner (14 %).

Les personnes les moins susceptibles de se faire vacciner sont celles qui ont un niveau de scolarité plus faible, ainsi que les immigrants reçus et non reçus.

Au moins 90 % des Canadiens ont déclaré qu'ils prendraient des précautions, comme se laver les mains, éviter les rassemblements et porter un masque.

64 % des Canadiens les moins préoccupés sont disposés à éviter les foules et les grands rassemblements, comparativement à 96 % de ceux qui sont les plus préoccupés.

63 % des Canadiens ont déclaré qu'ils subiraient un test s'ils éprouvaient des symptômes.

56 % des Canadiens ont déclaré qu'ils seraient susceptibles d'avoir recours à une application de recherche des contacts.

58 % des Canadiens ont déclaré qu'ils seraient très susceptibles de se faire vacciner contre la COVID-19 lorsqu'un vaccin sera disponible.

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