De la recherche aux connaissances : développements récents de la situation économique et sociale

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Date de diffusion : le 2 novembre 2022

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À propos de la série De la recherche aux connaissances

La série de présentations De la recherche aux connaissances présente un large éventail de résultats sur des sujets de recherche sélectionnés. Chaque présentation s’inspire des données probantes de nombreuses études qui utilisent des données et des méthodes novatrices et de grande qualité et les intègre pour mieux comprendre des questions stratégiques pertinentes et complexes.

Fondée sur la recherche appliquée de données précieuses, la série vise à fournir aux décideurs, et plus largement aux Canadiens et aux Canadiennes, une vision globale et horizontale des enjeux sociaux, économiques et de santé actuels auxquels nous sommes confrontés dans un monde en évolution.

Contexte : Après une reprise économique solide, des points de pressions ressortent

  • L’activité économique ralentit alors que les coûts d’emprunt augmentent pour freiner l’inflation.
  • Les déséquilibres du marché du travail persistent malgré une hausse marquée de l’emploi.
  • Le vieillissement de la population pèse de façon constante sur le taux d’activité.
  • Le bilan des ménages demeure positif, mais les pressions sur l’abordabilité augmentent.
  • Le pouvoir d’achat diminue alors que la croissance des salaires accuse un retard par rapport à la croissance des prix à la consommation.
  • La productivité des entreprises accuse un retard alors que les perturbations de l’approvisionnement persistent et que les dépenses en immobilisations tardent à se redresser.
  • Les défis liés à la cohésion sociale demeurent à mesure que les mesures de santé publique sont levées.
  • Les répercussions sur la santé mentale persistent, surtout chez les jeunes Canadiens.

Résilience économique

Croissance soutenue : L’activité économique a augmenté au cours de 12 des 14 derniers mois, sous l’effet d’une forte production de biens et d’une reprise robuste des services offerts directement aux clients.

  • La production de l’ensemble de l’économie a augmenté de 4,3 % au cours de la période de 12 mois se terminant en juillet 2022.

Solide reprise de l’emploi : L’emploi total a augmenté de près d’un million à la suite de l’assouplissement des restrictions de santé publique plus strictes imposées pendant la troisième vague de la pandémie au printemps 2021. En septembre 2022, l’emploi était en hausse de 404 000 par rapport au niveau observé avant la pandémie.

  • Le taux de chômage s’est établi à un creux record de 4,9 % en juin et en juillet 2022.

Optimisme des entreprises : Malgré la pression constante exercée par la hausse des coûts des intrants, les obstacles liés à la main-d’œuvre et les perturbations de l’offre, plus des deux tiers des entreprises sont soit très optimistes, soit plutôt optimistes quant à leur avenir au cours des 12 prochains mois. Près des trois quarts des entreprises s’attendaient à une croissance annuelle moyenne positive au cours des trois prochaines années.

graphique 1 : La croissance de la production et de l’emploi a été robuste au cours de la dernière année, malgré les vents contraires et l’incertitude

Tableau de données 
La croissance de la production et de l’emploi a été robuste au cours de la dernière année, malgré les vents contraires et l’incertitude
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de La croissance de la production et de l’emploi a été robuste au cours de la dernière année Emploi et Produit intérieur brut réel, calculées selon variation en pourcentage, d’une année à l’autre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Emploi Produit intérieur brut réel
variation en pourcentage, d’une année à l’autre
2019
janvier 2,10 2,24
février 2,26 1,64
mars 1,87 1,94
avril 2,54 2,26
mai 2,77 1,97
juin 2,46 2,05
juillet 1,94 1,76
août 2,55 1,56
septembre 2,44 1,59
octobre 2,32 1,45
novembre 1,38 1,63
décembre 1,82 1,93
2020
janvier 1,56 1,99
février 1,42 2,43
mars -3,87 -5,73
avril -14,89 -16,31
mai -13,35 -12,77
juin -8,41 -7,92
juillet -6,14 -5,53
août -5,42 -4,61
septembre -3,65 -3,86
octobre -3,12 -3,43
novembre -2,55 -2,78
décembre -3,09 -3,06
2021
janvier -4,35 -2,84
février -3,06 -2,80
mars 3,88 6,15
avril 15,42 17,84
mai 12,86 12,20
juin 8,06 7,07
juillet 6,05 4,81
août 5,30 4,41
septembre 4,05 3,76
octobre 3,65 4,06
novembre 4,22 3,86
décembre 4,77 3,97
2022
janvier 4,87 3,49
février 5,14 4,05
mars 3,99 3,59
avril 5,18 4,98
mai 5,68 5,50
juin 4,24 4,64
juillet 3,64 4,27
août 3,06 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
septembre 2,23 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

Pour obtenir de plus amples renseignements : « Enquête canadienne sur la situation des entreprises, troisième trimestre de 2022 ».

Une dynamique généralisée est observée dans l’ensemble des secteurs d’activité parallèlement à l’intensification de l’activité économique

L’activité économique dans les services traitant directement avec le public s’est rapidement intensifiée après l’assouplissement des restrictions liées à Omicron au début de l’année 2022.

  • L’activité dans les services d’hébergement et de restauration s’est redressée pour revenir à son niveau d’avant la pandémie de COVID-19 en juin, tandis que celle dans les arts, les spectacles et les loisirs a progressé de façon constante vers le milieu de l’année. Le transport aérien et le transport en commun urbain ont affiché des hausses appréciables au printemps.

Le secteur de l’extraction minière, de l’exploitation en carrière, et de l’extraction de pétrole et de gaz a stimulé la production de l’ensemble de l’économie au deuxième trimestre, la production s’étant redressée après les perturbations et les activités d’entretien au début de l’année.

Défis liés à la chaîne d’approvisionnement : Plus de 2 300 usines ont été touchées par des pénuries de matières premières au premier semestre de 2022, soit près de trois fois plus qu’au cours des six premiers mois de 2019.

La production des usines de montage d’automobiles était en baisse d’environ le tiers par rapport aux niveaux observés avant la pandémie à la mi-2022.

Répercussions de la hausse des coûts d’emprunt : La croissance de la production a ralenti au printemps, l’activité ayant reculé dans les secteurs sensibles aux variations des taux d’intérêt. Le groupe des bureaux d’agents et de courtiers immobiliers et le secteur de la construction ont affiché des reculs importants en raison de la hausse des taux de prêt.

graphique 2 : Produit intérieur brut par industrie

Tableau de données 
Produit intérieur brut par industrie
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Produit intérieur brut par industrie Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz, Fabrication, Commerce de détail et Services d’hébergement et de restauration, calculées selon indice unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz Fabrication Commerce de détail Services d’hébergement et de restauration
indice
2020
février 100,00 100,00 100,00 100,00
mars 96,53 91,19 88,57 64,86
avril 88,32 72,64 70,53 36,82
mai 88,74 79,88 84,04 44,50
juin 84,12 89,30 98,94 57,56
juillet 85,40 93,34 98,74 66,93
août 83,89 94,60 98,69 72,53
septembre 87,69 95,56 101,65 72,71
octobre 88,26 95,19 103,63 67,08
novembre 91,15 97,21 104,76 67,20
décembre 94,61 96,54 99,13 60,30
2021
janvier 95,69 97,28 97,34 61,22
février 94,65 95,40 103,30 65,20
mars 94,53 97,10 108,30 73,58
avril 93,30 95,37 100,17 66,45
mai 93,46 94,47 96,97 63,86
juin 95,04 96,39 102,59 74,57
juillet 97,76 95,42 102,57 83,76
août 97,68 95,77 104,14 89,31
septembre 99,52 94,39 103,63 87,69
octobre 101,55 96,44 104,51 87,49
novembre 98,26 97,70 104,77 89,44
décembre 97,36 98,60 102,03 87,82
2022
janvier 95,15 98,87 105,02 76,55
février 97,58 99,39 104,65 87,35
mars 98,70 101,03 104,64 96,85
avril 101,87 100,94 105,34 97,90
mai 101,87 99,38 105,91 99,31
juin 101,74 99,79 105,87 100,43
juillet 103,63 99,30 103,90 99,46

Pour obtenir de plus amples renseignements : « Tendances dans le secteur de la fabrication liées à la pandémie de COVID-19 et aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement ».

La croissance de l’emploi a été principalement attribuable aux services professionnels et aux professions qui requièrent habituellement une formation universitaire

La proportion de travailleurs du principal groupe d’âge actif qui travaillent actuellement dépasse largement les niveaux observés avant la pandémie. Les groupes de population vulnérables, y compris de nombreuses communautés racisées, ont connu des hausses de l’emploi importantes au cours de la dernière année.

La croissance du nombre d’employés du secteur public (+390 000) a été attribuable aux augmentations enregistrées dans les secteurs des soins de santé et de l’assistance sociale, des administrations publiques et des services d’enseignement.

Dans les industries du secteur privé, les importantes augmentations nettes enregistrées dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+274 000) et dans la finance, les assurances et les services immobiliers (+149 000) ont été partiellement contrebalancées par les baisses observées dans les services d’hébergement et de restauration (-142 000). Le travail autonome reste également bien en deçà des niveaux observés avant la pandémie.

La croissance nette de l’emploi depuis le début de la pandémie s’est entièrement concentrée dans les professions qui requièrent habituellement une formation universitaire (+700 000).

Baisse de l’emploi au milieu de 2022 :De mai à septembre, l’emploi a diminué de 92 000, en raison des reculs observés dans le commerce de gros et de détail, dans les services d’enseignement ainsi que l’information, culture et loisirs. De mai à septembre, presque toutes les baisses nettes de l’emploi ont été enregistrées chez les femmes.

graphique 3 : Variation nette de l’emploi depuis septembre 2019, certaines industries

Tableau de données 
Variation nette de l’emploi depuis septembre 2019, certaines industries
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Variation nette de l’emploi depuis septembre 2019 Public, Privé et Travailleurs autonomes, calculées selon milliers de personnes unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Public Privé Travailleurs autonomes
milliers de personnes
Administrations publiques 110,8 Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique Note x: confidentiel en vertu des dispositions de la Loi sur la statistique
Services d’hébergement et de restauration -0,2 -141,6 -23,7
Information, culture et loisirs -12,7 72,1 4,2
Soins de santé et assistance sociale 136,8 -18,1 -36,0
Services d’enseignement 102,3 18,6 -14,8
Services professionnels, scientifiques et techniques 4,5 273,8 -6,0
Finance, assurances, services immobiliers et de location -6,4 149,1 -22,9
Transport et entreposage 30,0 -62,6 -26,5
Commerce de gros et de détail 2,3 86,2 -19,5
Fabrication 1,2 -15,3 -12,7
Construction 4,5 63,0 -51,6

Pour obtenir de plus amples renseignements : « Enquête sur la population active, août 2022 ».

Les déséquilibres du marché du travail persistent alors que les entreprises continuent de s’adapter

Le nombre de postes vacants continue d’augmenter malgré la hausse de la rémunération : Le nombre de postes vacants a approché la barre des 1 million au deuxième trimestre de 2022, le taux de postes vacants ayant atteint un sommet record (+5,7 %). Le nombre de salariés a augmenté de 258 000 en raison des hausses généralisées enregistrées dans l’ensemble des secteurs.

  • Le ratio chômeurs-postes vacants a diminué pour s’établir à un creux record de 1,0 en juin, en baisse de 1,9 % par rapport à juin de l’année précédente. Au deuxième trimestre, 44 employés ont été embauchés pour chaque tranche de 100 postes vacants.
  • Les salaires horaires offerts, mesurés d’une année à l’autre, ont augmenté de 5,3 %. Les représentants au service à la clientèle et autre personnel de services personnalisés ont connu la plus forte hausse (+12,0 %) des salaires offerts.

Répercussions des obstacles liés à la main-d’œuvre : Près de 4 entreprises sur 10 au deuxième trimestre ont déclaré que des obstacles liés à la main-d’œuvre limiteraient la croissance de leur entreprise, et un pourcentage semblable d’entre elles prévoyaient embaucher des candidats moins qualifiés.

Perfectionnement des entreprises : Environ le quart des entreprises qui s’attendent à des pénuries de main-d’œuvre prévoient offrir de la formation aux employés afin qu’ils puissent occuper d’autres postes dans l’entreprise.

graphique 4 : Ratio chômeurs-postes vacants

Tableau de données 
Ratio chômeurs-postes vacants
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Ratio chômeurs-postes vacants Ratio chômeurs-postes vacants, calculées selon ratio unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Ratio chômeurs-postes vacants
ratio
2020
octobre 2,7
novembre 2,9
décembre 3,4
2021
janvier 3,9
février 3,2
mars 2,6
avril 2,4
mai 2,4
juin 1,9
juillet 1,9
août 1,8
septembre 1,3
octobre 1,3
novembre 1,3
décembre 1,2
2022
janvier 1,6
février 1,4
mars 1,2
avril 1,1
mai 1,1
juin 1,0

Pour obtenir de plus amples renseignements : « Enquête canadienne sur la situation des entreprises, deuxième trimestre de 2022 ».

Le vieillissement de la population est un facteur important pour expliquer les pénuries de main-d’œuvre

Même si les conditions économiques actuelles jouent un rôle important, l’offre de main-d’œuvre est de plus en plus influencée par le vieillissement de la population et les variations dans la structure par âge de la main-d’œuvre au fil du temps. Plus de 1 Canadien sur 5 en âge de travailler approche de l’âge de la retraite.

  • Depuis le début de la pandémie, la population en âge de travailler a progressé d’environ 900 000 personnes. Environ les deux tiers de cette augmentation sont attribuables aux travailleurs qui ont maintenant 55 ans et plus.
  • Les variations démographiques survenues au cours de cette période sont attribuables aux Canadiens plus âgés ayant un taux d’activité beaucoup plus faible. Les taux d’activité des groupes d’âge donnés sont très semblables à leurs niveaux de référence enregistrés avant la pandémie.

En août, 307 000 Canadiens avaient quitté leur emploi pour prendre leur retraite à un moment donné au cours de la dernière année, en hausse par rapport à 233 000 un an plus tôt et par rapport à 273 000 en août 2019.

Limites à la croissance de la population active : Si la contribution de chaque groupe d’âge à la population totale était demeurée constante au cours des trois dernières années, il y aurait eu 374 000 personnes de plus dans la population active que le niveau actuel.

graphique 5 : Variation de la population et des taux d’activité, de août 2019 à août 2021

Tableau de données 
Variation de la population et des taux d’activité, de août 2019 à août 2022
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Variation de la population et des taux d’activité Taux d’activité, août 2019, Taux d’activité, août 2022 et Variation de la population de août 2019 à août 2022, calculées selon pourcentage et en milliers unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Taux d’activité, août 2019 Taux d’activité, août 2022 Variation de la population de août 2019 à août 2022
pourcentage en milliers
15 à 19 ans 61,4 60,8 23,1
20 à 24 ans 83,6 81,2 -34,1
25 à 29 ans 87,4 88,1 5,2
30 à 34 ans 86,9 88,7 167,7
35 à 39 ans 87,1 88,7 118,1
40 à 44 ans 88,4 89,3 143,5
45 à 49 ans 88,9 89,4 -6,6
50 à 54 ans 86,7 86,7 -77,0
55 à 59 ans 75,2 75,6 -131,3
60 à 64 ans 56,3 56,5 120,2
65 à 69 ans 28,0 27,3 206,0
70 ans et plus 7,8 8,0 533,1

Pour obtenir de plus amples renseignements : « Enquête sur la population active, août 2022 ».

Une main-d’œuvre de plus en plus diversifiée alors que l’immigration stimule la croissance démographique

L’immigration demeurerait le principal moteur de la croissance démographique du Canada au cours des prochaines décennies, poursuivant une tendance amorcée au début des années 1990.

  • D’ici 2041, les immigrants pourraient représenter de 29,1 % à 34,0 % de la population du Canada, en hausse par rapport à 23,0 % en 2021. La moitié de la population canadienne serait composée d’immigrants et de leurs enfants nés au Canada.
  • Selon le Recensement de la population de 2021, près des deux tiers des immigrants récents font partie du principal groupe d’âge actif.
  • De 2016 à 2041, le taux de croissance annuel moyen de la population racisée du Canada se situerait entre 2,9 % et 4,2 %, soit bien au-delà du taux de croissance annuel moyen de la population canadienne dans son ensemble (entre 0,7 % et 1,5 %).

Bien que les résultats économiques des immigrants récents se soient améliorés au cours des années qui ont précédé la pandémie, les problèmes de longue date liés à l’utilisation des compétences peuvent demeurer un obstacle.

  • De 2001 à 2016, le pourcentage d’immigrants récents ayant fait des études universitaires qui occupaient des emplois très spécialisés a diminué, passant de 46 % à 38 %.

L’immigration est déjà le moteur des changements dans le marché du travail au Canada : Dans les années 2010, les travailleurs immigrants ont été à l’origine de 84 % de la croissance de la population active totale et de 55 % de la croissance des emplois hautement et moyennement spécialisés et ont permis de compenser la baisse des emplois peu spécialisés chez les travailleurs nés au Canada.

graphique 6 : Population selon le groupe racisé, 2016 (estimée) et 2041 (projetée selon le scénario de référence), Canada

Tableau de données 
Population selon le groupe racisé, 2016 (estimée) et 2041 (projetée selon le scénario de référence), Canada
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Population selon le groupe racisé Estimée en 2016, Projetée en 2041 (scénario de référence), Mininum et Maximum, calculées selon en millions unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Estimée en 2016 Projetée en 2041 (scénario de référence) Mininum Maximum
en millions
Autres groupes racisés ‡ 0,4 0,8 734 000 938 000
Japonias 0,1 0,2 149 000 195 000
Coréen 0,2 0,5 396 000 562 000
Asiatique du Sud-Est 0,3 0,6 506 000 648 000
Asiatique occidental 0,3 0,9 699 000 990 000
Latino-Américain 0,5 1,0 870 000 1 189 000
Arabe 0,5 1,6 1 352 000 1 872 000
Philippin 0,8 2,1 1 724 000 2 375 000
Noir 1,2 3,1 2 654 000 3 565 000
Chinois 1,7 3,1 2 616 000 3 505 000
Sud-Asiatique 2,0 5,7 4 722 000 6 474 000

Pour obtenir de plus amples renseignements : « De la recherche aux connaissances : L’immigration comme source de main-d’œuvre ».

La croissance des salaires s’accentue à mesure que l’activité économique s’accélère

Pression salariale à la hausse : Au début de 2022, les salaires offerts associés aux postes vacants dans certains secteurs étaient inférieurs à ce que les travailleurs étaient prêts à accepter, en particulier dans le commerce de détail (les salaires offerts étaient de 22,4 % plus faibles), dans les services d’hébergement et de restauration (15,8 % plus faibles) ainsi que dans la construction (7,0 % plus faibles).

La croissance des salaires moyens prévue en 2022 est en moyenne de 6,1 % dans les entreprises qui prévoient une pénurie de main-d’œuvre à court terme.

Les salaires ont augmenté plus rapidement pour les employés non syndiqués. Au total, 3 employés sur 10 sont visés par une convention collective.

Augmentation de l’intention de changer d’emploi : Alors que les taux globaux de roulement de la main-d’œuvre sont demeurés stables, le nombre de Canadiens qui envisagent de changer d’emploi est à la hausse. En août 2022, environ 12 % des employés permanents ont déclaré qu’ils prévoyaient quitter leur emploi au cours des 12 prochains mois, ce qui représente près du double du niveau enregistré en janvier 2022.

graphique 7 : Salaires horaires moyens et prix à la consommation

Tableau de données 
Salaires horaires moyens et prix à la consommation
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Salaires horaires moyens et prix à la consommation Salaire horaire moyen et Indice des prix à la consommation, calculées selon indice unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Salaire horaire moyen Indice des prix à la consommation
indice
2018
janvier 100,00 100,00
février 100,34 100,61
mars 100,41 100,91
avril 100,64 101,21
mai 100,22 101,29
juin 99,89 101,44
juillet 99,07 101,97
août 99,25 101,90
septembre 100,52 101,52
octobre 100,71 101,82
novembre 100,82 101,37
décembre 101,31 101,29
2019
janvier 101,91 101,44
février 102,58 102,13
mars 102,88 102,81
avril 103,18 103,26
mai 103,07 103,72
juin 103,70 103,49
juillet 103,59 104,02
août 103,07 103,87
septembre 104,90 103,42
octobre 105,20 103,72
novembre 105,50 103,57
décembre 105,20 103,57
2020
janvier 106,39 103,87
février 106,88 104,33
mars 109,42 103,72
avril 114,47 103,04
mai 113,79 103,34
juin 111,14 104,18
juillet 110,09 104,18
août 109,68 104,02
septembre 110,62 103,95
octobre 110,88 104,40
novembre 110,65 104,56
décembre 110,99 104,33
2021
janvier 113,01 104,94
février 112,04 105,47
mars 111,74 106,00
avril 112,41 106,53
mai 111,93 107,06
juin 111,03 107,37
juillet 110,62 108,05
août 111,14 108,28
septembre 112,52 108,50
octobre 113,12 109,26
novembre 113,64 109,49
décembre 113,98 109,34
2022
janvier 115,70 110,33
février 115,48 111,47
mars 115,59 113,06
avril 116,11 113,74
mai 116,34 115,34
juin 116,79 116,10
juillet 116,41 116,25
août 117,12 115,87
septembre 118,39 115,95

Pour obtenir de plus amples renseignements : « Réponses des employeurs aux pénuries de main-d’œuvre », « Enquête sur la population active, juin 2022 », « Enquête sur la population active, août 2022 ».

Les pressions sur l’abordabilité continuent de s’intensifier à mesure que les coûts d’emprunt augmentent

Même si de nombreux ménages ont profité grandement des programmes de soutien d’urgence, la hausse des prix a une incidence considérable sur leurs portefeuilles.

  • Au Canada, près de 3 personnes sur 4 ont déclaré que la hausse des prix a influé sur leur capacité à assumer leurs dépenses quotidiennes (avril 2022).
  • Au total, 3 Canadiens sur 10 étaient très préoccupés par leur capacité de se payer un logement ou un loyer.

Environ le quart des Canadiens ont déclaré avoir dû emprunter de l’argent à des amis ou des parents, s’endetter davantage ou avoir recours au crédit pour assumer leurs dépenses quotidiennes.

  • Les personnes à faible revenu, les jeunes Canadiens, les ménages comptant des enfants, les personnes handicapées et les Canadiens appartenant à des groupes racisés étaient plus susceptibles d’emprunter de l’argent.

Un récent rapport des Services économiques TD a conclu que l’inflation touche les familles à revenus moyens de façon particulièrement brutale, étant donné que leurs habitudes de dépenses sont davantage axées sur les transports et la nourriture.

La montée des prix des aliments se poursuit :Les prix des articles d’épicerie, mesurés d’une année à l’autre, ont augmenté de 11,4 % en septembre, la hausse annuelle la plus élevée en plus de quatre décennies. Les hausses annuelles des prix des aliments ont dépassé l’inflation globale des prix à la consommation depuis décembre 2021.

graphique 8 : L’inflation pèse lourdement sur les dépenses quotidiennes

Tableau de données 
L’inflation pèse lourdement sur les dépenses quotidiennes
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de L’inflation pèse lourdement sur les dépenses quotidiennes Pourcentage de Canadiens touchés par la hausse des prix (avril 2022) et Variation des prix, d’une année sur l’autre (septembre 2022), calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Pourcentage de Canadiens touchés par la hausse des prix (avril 2022) Variation des prix, d’une année sur l’autre (septembre 2022)
pourcentage
Aliments 43,0 10,3
Transport (y compris l’essence) 32,0 8,7
Logement 9,0 6,8
Dépenses courantes du ménage 8,0 3,3
Loisirs 5,0 5,8
Éducation 2,0 2,6

Pour obtenir de plus amples renseignements : « Répercussions de la hausse des prix sur la population canadienne ».

Les bilans restent solides pour différents profils d’âge et de revenu, mais les risques sont amplifiés parmi les principaux groupes démographiques

Les jeunes ménages sont plus vulnérables à la correction du marché du logement : L’augmentation de la valeur des biens immobiliers a été à l’origine de la totalité de l’augmentation de la richesse nette des jeunes ménages entre le début de 2021 et le début de 2022.

Le taux directeur de la Banque du Canada ayant atteint 3,25 % en septembre, de nombreux acheteurs potentiels doivent maintenant réussir un test de résistance se situant aux alentours de 6 à 7 %.

Malgré les fortes baisses des prix de revente, la mesure de l’abordabilité du logement de la Banque du Canada a continué de se détériorer au deuxième trimestre, atteignant son plus bas niveau depuis trois décennies.

Les taux d’accession à la propriété sont en baisse depuis 2011, la croissance du nombre de ménages locataires dépassant celle des ménages propriétaires. La diminution du taux d’accession est particulièrement apparente chez les jeunes Canadiens.

  • Les taux de propriété des personnes âgées de 25 à 29 ans ont diminué, passant de 44,1 % en 2011 à 36,5 % en 2021, tout comme chez celles âgées de 30 à 34 ans, dont le taux de propriété est passé de 59,2 % en 2011 à 52,3 % en 2021.

Baisse record du patrimoine : Près d’un billion de dollars ont disparu des bilans des ménages au deuxième trimestre, contrebalançant environ le quart de l’augmentation cumulative du patrimoine des ménages accumulé depuis le début de la pandémie. Les jeunes ménages ont connu la baisse proportionnelle la plus marquée de leur patrimoine net au cours du trimestre. L’écart du patrimoine financier entre les ménages s’est creusé pour la première fois depuis le début de la pandémie.

graphique 9 : Variation d’une année à l’autre du patrimoine net, premier trimestre de 2021 et deuxième trimestre de 2022, selon la cohorte d’âge

Tableau de données 
Variation d’une année à l’autre du patrimoine net, premier trimestre de 2021 et deuxième trimestre de 2022, selon la cohorte d’âge
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Variation d’une année à l’autre du patrimoine net Moins de 35 ans, 35 à 44 ans, 45 à 54 ans, 55 à 64 ans, 65 ans et plus, D’une année à l’autre, T1 2022 et D’une année à l’autre, T2 2022, calculées selon dollars unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Moins de 35 ans 35 à 44 ans 45 à 54 ans 55 à 64 ans 65 ans et plus
D’une année à l’autre, T1 2022 D’une année à l’autre, T2 2022 D’une année à l’autre, T1 2022 D’une année à l’autre, T2 2022 D’une année à l’autre, T1 2022 D’une année à l’autre, T2 2022 D’une année à l’autre, T1 2022 D’une année à l’autre, T2 2022 D’une année à l’autre, T1 2022 D’une année à l’autre, T2 2022
dollars
Actifs financiers 36 741 000 000 -7 634 000 000 68 227 000 000 -23 387 000 000 123 186 000 000 -50 000 000 000 162 250 000 000 -74 936 000 000 215 433 000 000 -65 459 000 000
Immobilier 140 195 000 000 75 840 000 000 228 170 000 000 119 425 000 000 286 375 000 000 139 274 000 000 286 807 000 000 138 853 000 000 336 978 000 000 168 659 000 000
Autres actifs non financiers 10 479 000 000 12 295 000 000 16 149 000 000 18 247 000 000 12 139 000 000 13 656 000 000 9 574 000 000 10 225 000 000 15 916 000 000 16 973 000 000
Passif d’hypothèque -46 869 000 000 45 305 000 000 -67 686 000 000 65 618 000 000 -45 686 000 000 42 034 000 000 -20 166 000 000 17 219 000 000 -10 969 000 000 10 045 000 000
Autres éléments de passif -5 364 000 000 7 928 000 000 -8 064 000 000 11 072 000 000 -3 485 000 000 6 164 000 000 565 000 000 1 117 000 000 -2 608 000 000 3 409 000 000

Les petites entreprises peinent à se rétablir à mesure que la demande se stabilise

Alors que les grandes entreprises sont plus susceptibles de faire face à des obstacles liés à la main-d’œuvre, les petites entreprises sont plus exposées au risque lié à une demande insuffisante, ont plus de difficultés avec les flux de trésorerie et s’attendent à une baisse de la rentabilité.

  • Au troisième trimestre 2022, près de 4 entreprises sur 10 comptant moins de 20 employés s’attendent à une baisse de rentabilité au cours des trois prochains mois, comparativement à 1 entreprise sur 5 comptant 100 employés ou plus.
  • Les petites entreprises sont moins optimistes sur leurs perspectives. Moins des deux tiers des entreprises comptant moins de cinq employés étaient optimistes quant aux 12 prochains mois, comparativement à plus de 4 entreprises sur 5 comptant 100 employés ou plus.
  • De récentes recherches menées par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante ont révélé que plus de la moitié des petites entreprises sont toujours en activité avec des revenus sous la normale, tandis qu’environ 6 sur 10 sont endettées — la dette a été contractée pendant la pandémie et dont le montant moyen s’élève à environ 158 000 $.

Dynamique des entreprises : Le taux de fermeture d’entreprises est resté proche de sa moyenne historique au cours du premier semestre de 2022, tandis que le taux d’entrée a diminué de mars à juin, les entreprises continuant de composer avec la hausse des coûts des intrants et les obstacles liés à la main-d’œuvre.

graphique 10 : Faible reprise de l’emploi dans les petites entreprises variation de l'emploi salarié, deuxième trimestre de 2019 au deuxième trimestre de 2022

Tableau de données 
Faible reprise de l’emploi dans les petites entreprises Variation de l'emploi salarié, deuxième trimestre de 2019 au deuxième trimestre de 2022
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Faible reprise de l’emploi dans les petites entreprises Variation de l'emploi salarié Indice(figurant comme en-tête de colonne).
Indice
Toutes les tailles 103,0
De 0 à 4 employés 95,5
De 5 à 19 employés 101,0
De 20 à 49 employés 104,3
De 50 à 99 employés 106,0
De 100 à 299 employés 105,2
De 300 à 499 employés 106,6
500 employés et plus 103,0

Pour obtenir de plus amples renseignements : « Analyse des petites entreprises au Canada, premier trimestre de 2022 ».

La compétitivité des entreprises est un défi clé qui découle de la pandémie

La productivité a une incidence sur le niveau de vie : Au cours des quatre dernières décennies, les augmentations de la productivité du travail ont été à la source de près de 90 % de la hausse du produit intérieur brut par habitant du Canada et ont suivi de près la croissance des salaires réels.

  • Des investissements et une productivité accrue seront nécessaires pour compenser l’incidence du vieillissement de la population sur la main-d’œuvre canadienne afin de maintenir le niveau de vie actuel.

Une productivité plus faible en raison de la pandémie de COVID-19 : Après avoir augmenté fortement au début de la pandémie, la productivité du travail a diminué pendant sept trimestres consécutifs avant de progresser légèrement au deuxième trimestre de 2022. La productivité demeure inférieure de 1,3 % par rapport aux niveaux observés avant la pandémie.

Pressions sur la compétitivité des coûts : Les coûts unitaires de main-d’œuvre, qui mesurent les coûts de la main-d’œuvre nécessaire pour produire une unité de production, poursuivent leur ascension et, au deuxième trimestre de 2022, étaient 14,5 % au-dessus du niveau observé avant la pandémie.

Incidence de la chaîne d’approvisionnement sur la productivité : Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement peuvent entraîner des répercussions plus profondes dans les secteurs axés sur le commerce, tels que la fabrication, qui sont davantage exposés aux chocs externes touchant l’offre. Plus des trois quarts des fabricants canadiens dépendent de l’importation de biens ou de services. Les efforts de relocalisation qui visent à raccourcir les chaînes d’approvisionnement peuvent avoir pour prix le sacrifice de la productivité.

graphique 11 : La reprise des investissements des entreprises dans les actifs qui améliorent la productivité a été lente, tandis que les dépenses en logement demeurent élevées

Tableau de données 
La reprise des investissements des entreprises dans les actifs qui améliorent la productivité a été lente, tandis que les dépenses en logement demeurent élevées
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de La reprise des investissements des entreprises dans les actifs qui améliorent la productivité a été lente Investissements des entreprises par rapport aux niveaux d’avant la COVID-19, calculées selon variation en pourcentage, du T4 2019 au T2 2022 unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Investissements des entreprises par rapport aux niveaux d’avant la COVID-19
variation en pourcentage, du T4 2019 au T2 2022
Investissements totaux des entreprises 1,7
Produits de propriété intellectuelle -4,6
Machines et matériel 4,8
Ouvrages non résidentiels -3,8
Logement 7,3

Pour obtenir de plus amples renseignements : « De la recherche aux connaissances : investissement, productivité et niveaux de vie ».

Les principaux moteurs de l’investissement du secteur privé sont désormais moins certains

Les dépenses en immobilisations dans l’extraction de pétrole et de gaz se sont élevées à 9,3 milliards de dollars au deuxième trimestre de 2022. Bien qu’il s’agisse des dépenses les plus élevées depuis 2018, les dépenses du trimestre représentaient moins de la moitié du sommet atteint à la fin de 2014.

La part des dépenses en capital des organismes du secteur public a connu une tendance à la hausse depuis le milieu des années 2010.

  • Les dépenses des organismes du secteur public représentaient près de 40 % des dépenses prévues en 2022.
  • Alors que les dépenses des organismes du secteur privé sont revenues aux niveaux observés avant la pandémie en 2022, les intentions en matière d’immobilisations au sein des organisations du secteur public étaient supérieures d’un quart à leur niveau de référence affiché avant la pandémie.

Les technologies numériques remodèlent-elles la façon dont on fait les investissements? Les entreprises ont changé la façon dont les intrants de technologies de l’information et des communications (TIC) sont intégrés à leurs systèmes de production. Au cours de la dernière décennie, les dépenses effectuées pour les services des TIC, qui étaient utilisés comme intrants intermédiaires et qui étaient éventuellement liés à l’informatique en nuage et à d’autres avancées dans la gestion des données, ont augmenté à un rythme plus rapide que les dépenses traditionnelles en capital des TIC.

Au début de 2022, environ 1 entreprise sur 5 a déclaré qu’elle prévoit augmenter ses dépenses en technologies numériques nouvelles ou supplémentaires au cours des 12 prochains mois.

graphique 12 : Dépenses en immobilisations, actifs corporels non résidentiels, certaines industries

Tableau de données 
Dépenses en immobilisations, actifs corporels non résidentiels, certaines industries
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Dépenses en immobilisations Toutes les industries, Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz, Fabrication et Toutes les industries sauf extraction minière, exploitation en carrière, extraction de pétrole et de gaz et fabrication, calculées selon index unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Toutes les industries Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz Fabrication Toutes les industries sauf extraction minière, exploitation en carrière, extraction de pétrole et de gaz et fabrication
index
2006 100,0 100,0 100,0 100,0
2007 106,3 103,9 103,2 107,5
2008 113,1 114,1 100,6 114,4
2009 97,4 73,1 70,3 109,7
2010 110,5 111,5 78,3 114,2
2011 119,0 140,8 89,7 114,9
2012 126,2 162,7 88,9 117,7
2013 129,6 174,3 92,4 118,2
2014 137,7 187,9 105,0 123,7
2015 127,2 132,6 109,4 127,6
2016 116,4 100,2 96,5 124,9
2017 121,4 105,1 89,9 131,5
2018 133,3 100,6 124,2 146,4
2019 138,6 95,4 137,3 154,4
2020 126,0 66,1 117,5 148,9
2021 139,0 74,0 127,5 164,2
2022 151,0 89,3 127,4 176,4

Relever les défis à l’innovation

Le Canada traîne loin derrière la plupart de ses pairs du G7 en termes de dépenses des entreprises en recherche et développement. Le bilan comparatif de l’innovation de 2021 du Conference Board du Canada classe le Canada en treizième place sur 16 pays.

Avant la pandémie, un peu plus de la moitié des entreprises au Canada ont indiqué être confrontées à des obstacles liés à l’innovation. Près de 1 de ces entreprises sur 3 a mentionné le manque de compétences, l’incertitude et le risque comme principaux obstacles auxquels elle se heurte.

La grande majorité des entreprises n’ont pas eu recours aux programmes gouvernementaux comme moyen de surmonter les obstacles à l’innovation. Par exemple, environ 1 entreprise sur 5 a fait appel aux programmes gouvernementaux pour surmonter les obstacles liés au financement externe.

Les liens transfrontaliers constituent d’importantes sources d’innovation et de transfert de technologies : Alors que les multinationales étrangères représentent 15 % de la production économique du Canada, elles représentent plus de 70 % du commerce transfrontalier de connaissances techniques et de services technologiques. Une analyse de Statistique Canada a révélé que les exportateurs sont plus d’un tiers à être plus susceptibles d’utiliser des technologies étrangères que les non-exportateurs et que les entreprises qui commencent à exporter sont également plus susceptibles d’effectuer de la recherche et développement.

graphique 13 : Dépenses intérieures brutes en recherche et développement, selon le pourcentage du produit intérieur brut, pays du G7

Tableau de données 
Dépenses intérieures brutes en recherche et développement, selon le pourcentage du produit intérieur brut, pays du G7
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Dépenses intérieures brutes en recherche et développement. Les données sont présentées selon Pays du G7 (titres de rangée) et Taux(figurant comme en-tête de colonne).
Pays du G7 Taux
États-Unis 2,6
Japon 2,6
Allemagne 2,1
France 1,6
Royaume-Uni 1,3
Canada 0,9
Italie 0,9

La COVID-19 pourrait avoir des répercussions durables sur la cohésion sociale

L’augmentation des crimes violents est en partie attribuable à des taux plus élevés d’agressions sexuelles, de harcèlement et de menaces, et d’homicides.

De plus, le nombre de crimes motivés par la haine signalés par la police a augmenté de 27 % pour atteindre 3 360 incidents.

  • Les crimes haineux ciblant la religion et l’orientation sexuelle ont été à l’origine de la majeure partie de la variation observée à l’échelle nationale.

Les groupes racisés étaient plus de deux fois plus susceptibles de déclarer avoir été victimes de discrimination depuis le début de la pandémie comparativement au reste de la population.

Confiance envers les dirigeants : Selon le Baromètre de confiance Edelman, le pourcentage de Canadiens qui pensent que les dirigeants gouvernementaux et les chefs de la direction sont dignes de confiance a légèrement diminué en 2022, pour s’établir à 43 % et 36 %, respectivement.

graphique 14 : Indices de gravité des crimes déclarés par la police, Canada, 2001 à 2021

Tableau de données 
Indices de gravité des crimes déclarés par la police, Canada, 2001 à 2021
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Indices de gravité des crimes déclarés par la police Indice de gravité de la criminalité, Indice de gravité des crimes violents et Indice de gravité des crimes sans violence, calculées selon indice unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Indice de gravité de la criminalité Indice de gravité des crimes violents Indice de gravité des crimes sans violence
indice
2001 105,3 97,2 108,4
2002 104,1 96,2 107,2
2003 106,8 97,6 110,4
2004 104,1 96,0 107,2
2005 101,3 98,5 102,4
2006 100,0 100,0 100,0
2007 95,3 97,8 94,3
2008 90,6 95,1 88,9
2009 87,8 94,3 85,3
2010 82,9 89,2 80,5
2011 77,6 85,7 74,5
2012 75,5 82,0 73,0
2013 68,9 74,0 66,9
2014 66,9 70,7 65,4
2015 70,4 75,3 68,4
2016 72,0 76,9 70,1
2017 73,6 81,3 70,7
2018 75,6 83,6 72,6
2019 79,8 90,3 75,8
2020 73,9 88,0 68,7
2021 73,7 92,5 66,7

Les répercussions de la pandémie sur la santé mentale continuent de persister

La santé mentale ne s’est pas rétablie : Les Canadiens sont plus nombreux à déclarer que leur santé mentale est passable ou mauvaise, les baisses les plus importantes étant observées chez les jeunes.

Les idées suicidaires ont augmenté de manière importante depuis le début de la pandémie. Le taux le plus élevé se retrouve chez les personnes âgées de 18 à 34 ans (8,0 %). Moins de 6 Canadiens sur 10 éprouvent un fort sentiment de sens et de but à la vie, surtout chez les jeunes.

Les populations vulnérables sont plus touchées : Les adultes canadiens qui éprouvaient déjà des difficultés liées à la santé mentale étaient deux fois plus susceptibles de déclarer une détérioration de la santé mentale en raison de la COVID-19.

Les obstacles aux soins : En 2021, 4 personnes sur 5 qui cherchaient à obtenir des soins de santé mentale pour des troubles de stress post-traumatique avaient de la difficulté à obtenir des soins en raison des longs temps d’attente, des rendez-vous annulés en raison de la pandémie et du coût des soins.

graphique 15 : Pourcentage de Canadiens qualifiant leur santé mentale de « passable » ou de « mauvaise », selon la cohorte d’âge, Canada sauf les territoires

Tableau de données 
Pourcentage de Canadiens qualifiant leur santé mentale de « passable » ou de « mauvaise », selon la cohorte d’âge, Canada sauf les territoires
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Pourcentage de Canadiens qualifiant leur santé mentale de « passable » ou de « mauvaise » 2019, 2020 et 2021, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
2019 2020 2021
pourcentage
Total, 12 ans et plus 8,1 9,7 11,7
12 à 17 ans 6,0 8,3 11,9
18 à 34 ans 11,8 13,2 15,7
35 à 49 ans 7,7 10,4 13,1
50 à 64 ans 7,2 9,0 10,3
65 ans et plus 5,2 5,5 6,8

Points à retenir

Le vieillissement de la population amplifie les inquiétudes concernant la pénurie de main-d’œuvre

  • Les postes vacants ont atteint un sommet à la mi-2022 en dépit de l’important redressement de l’emploi salarié. Les Canadiens plus âgés ont entraîné l’augmentation de la population en âge de travailler, ralentissant la croissance du nombre de personnes actives. Le cinquième des Canadiens devraient prendre leur retraite dans les dix prochaines années.

Les pressions sur l’abordabilité continuent de s’intensifier à mesure que les coûts d’emprunt augmentent

  • L’inflation a eu des répercussions sur la majorité des Canadiens, les trois quarts déclarant que la hausse des prix a influé sur leur capacité à assumer leurs dépenses quotidiennes. Le quart des Canadiens ont déclaré emprunter de l’argent ou s’endetter pour payer leurs dépenses, particulièrement les jeunes Canadiens ayant un faible revenu et les ménages ayant les enfants.

La compétitivité des entreprises et les sources d’investissement sont incertaines dans la foulée de la pandémie de COVID-19

  • L’investissement non résidentiel a été lent à se remettre de la pandémie de COVID-19. Il demeure bien inférieur aux sommets enregistrés au milieu des années 2010, lorsque les importantes dépenses en immobilisations dans le secteur de l’énergie avaient alimenté la croissance de l’emploi et des revenus.
  • La productivité des entreprises a chuté sous les niveaux enregistrés avant la pandémie. Une productivité accrue sera nécessaire pour compenser l’incidence du vieillissement de la population sur la main-d’œuvre canadienne afin de maintenir le niveau de vie actuel.

Les tensions sociales persistent par suite du resserrement des mesures de santé publique

  • La santé mentale n’a pas encore atteint les niveaux observés avant la pandémie, en particulier chez les jeunes, alors que moins de 6 Canadiens sur 10 déclarent avoir un fort sentiment de sens ou de but à la vie. L’augmentation de la gravité de la criminalité et la hausse des incidents de discrimination mettent en évidence les tensions sociales qui existent au sein des populations marginalisées.
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