Diversité ethnique et immigration
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Information pertinente
Pour la plupart des immigrants au Canada, se trouver un emploi est une priorité, mais plusieurs d'entre eux ont de la difficulté à y arriver. Ainsi, l'écart se creuse entre les immigrants et les Canadiens de naissance sur le plan de l'emploi et des gains.
En 1980, les immigrants récents de sexe masculin (arrivés au pays dans les cinq années précédentes) ayant un revenu d'emploi gagnaient 85 cents pour chaque dollar de revenu d'emploi des hommes nés au Canada. En 2005, ils n'en gagnaient plus que 63 cents. Chez les immigrantes récentes, les chiffres correspondants étaient de 85 cents et de 56 cents respectivement. Ces écarts se sont élargis même si le niveau de scolarité des immigrants récents gagnant un revenu a augmenté beaucoup plus rapidement que celui de leurs homologues nés au Canada.
Durant cette période de 25 ans, la proportion d'immigrants de longue date diplômés de l'université qui occupaient des postes de faible scolarité, tels que commis, camionneurs, vendeurs, caissiers et chauffeurs de taxi, a constamment augmenté.
Certains écarts sont liés aux niveaux de compétence et à la connaissance du français ou de l'anglais. Les immigrants récents sont beaucoup moins susceptibles que ceux des générations précédentes d'avoir le français ou l'anglais comme langue maternelle. Beaucoup d'entre eux ont fait leurs études dans leur pays d'origine, souvent dans une autre langue que le français ou l'anglais.
Reconnaissance des compétences
D'autres facteurs, à savoir la non-reconnaissance des titres de compétences, du niveau de scolarité ou de l'expérience acquise en sol étranger et la qualité de l'éducation reçue par les ressortissants de certains pays, ont aussi une incidence. De plus, les immigrants arrivés entre 1990 et 1994 ont intégré le marché du travail pendant une dure récession et la reprise était caractérisée par une faible croissance de l'emploi. Le fait d'amorcer sa carrière lorsque les taux de chômage sont élevés peut avoir des effets à long terme sur les gains.
Voir la source des données du graphique 9.1
Situation sur le marché du travail
Les immigrants nés en Asie du Sud-Est, notamment ceux des Philippines, obtenaient les meilleurs résultats sur le marché du travail en 2006 (taux d'activité et d'emploi élevés et faible taux de chômage) parmi tous les immigrants, peu importe leur période d'établissement.
Parmi les immigrants établis au Canada entre 2001 et 2006, ceux nés en Asie du Sud-Est avaient des taux de chômage, d'emploi et d'activité proches de ceux de la population née au Canada.
Les immigrants nés ailleurs en Asie (y compris au Moyen-Orient) et ceux nés en Amérique latine, en Europe et en Afrique affichaient, en 2006, des taux de chômage supérieurs et des taux d'emploi inférieurs à ceux des Canadiens de naissance.
Les immigrants en âge de travailler nés en Europe et arrivés avant 2001 se trouvaient dans une situation sur le marché du travail semblable à celle de la population née au Canada. Cependant, les immigrants plus récents ont affiché des taux de chômage supérieurs à ceux de la population née au Canada.
Les immigrants nés en Afrique éprouvaient des difficultés sur le marché du travail, peu importe leur période d'établissement au Canada. En 2006, le taux de chômage des 70 000 immigrants nés en Afrique et arrivés entre 2001 et 2006 s'élevait à près de 21 %, soit plus de quatre fois le taux de la population née au Canada.
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