Statistique Canada | Statistics Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

Environnement

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Contenu archivé

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Chaque ménage contribue de deux principales façons aux émissions de gaz à effet de serre (GES). Les émissions directes provenant de la consommation de carburants et de combustibles de chauffage constituent le tiers des émissions des ménages au Canada. Les émissions indirectes liées à la production de biens et services consommés par les ménages représentent les deux autres tiers.

Ensemble, les émissions directes et indirectes des ménages ont représenté 46 % de toutes les émissions de GES du Canada en 2004. Le reste, soit 54 %, a découlé de la production industrielle de biens et services pour d’autres consommateurs (par exemple, les exportations à l’étranger) et des émissions liées aux activités gouvernementales.

Émissions directes

Les émissions de GES attribuables aux ménages ont augmenté de 13 %, passant de 285 884 kilotonnes en 1990 à 321 727 kilotonnes en 2004. En 2005, le Canada s’est classé au troisième rang des pays du G8, juste derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne, quant aux émissions directes de GES résidentielles par habitant.

Les émissions de GES par habitant n’ont presque pas changé de 1990 à 2004, en dépit de l’amélioration du rendement par industrie et de l’efficacité énergétique des habitations. Les carburants constituent la plus grande source d’émissions directes de GES liées aux ménages. Les émissions issues de carburants ont grimpé de 29 % (55 770 kilotonnes en 1990 à 71 873 kilotonnes en 2004); cette hausse ayant dépassé la croissance de la population de 16 %, cela témoigne de la popularité des gros véhicules automobiles plus énergivores. Les ventes de camions légers, de mini-fourgonnettes et de véhicules utilitaires à caractère sportif ont monté de 74 % de 1990 à 2004.

En 2004, 58 % de l’énergie consommée par les Canadiens dans leur logement provenait du gaz naturel et du mazout dechauffage, lesquels représentent 99 % des émissions issues de combustibles domestiques. (L’électricité représente 42 % du total de l’énergie consommée à domicile, mais sa consommation n’entraîne pas directement d’émissions de GES.) Les émissions issues de la consommation de combustibles à la maison sont restées stables de 1990 à 2004.

Les ménages qui ont changé du mazout de chauffage au gaz naturel ont aidé à stabiliser ces émissions. Le mazout de chauffage produit 47 % de dioxyde de carbone de plus par unité d’énergie que le gaz naturel lorsqu’il est brûlé.

Émissions indirectes

Les deux tiers des émissions indirectes de GES (137 074 kilotonnes) étaient liés à la production de biens en 2004, et le reste (72 174 kilotonnes) à la production de services. Les biens et services générant les plus fortes émissions indirectes de GES sont l’électricité, les aliments et les boissons, les repas au restaurant et l’hébergement, les carburants pour véhicules et les lubrifiants. Ces catégories ont représenté 54 % des émissions indirectes de GES des ménages en 2004, et 21 % des dépenses des ménages.

En 2004, la consommation d’électricité a donné lieu aux plus fortes émissions indirectes de la part des ménages, même si elle représentait une fraction modeste (2 %) de toutes les dépenses des ménages. Cette situation est attribuable aux émissions élevées associées à la production de l’électricité.