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Culture et loisirs

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Le Canada est fier de sa longue tradition artistique, culturelle et sportive. Nous sommes reconnus sur la scène internationale pour la qualité de nos productions musicales, la spécificité de nos œuvres cinématographiques, nos romans primés et nos sports, comme le hockey. Le Canada est également riche d’une multitude de galeries d’art, de lieux historiques et de musées qui attirent des millions de visiteurs.

Les arts d’interprétation, comme le théâtre et les événements musicaux, restent populaires en 2005. Toutefois, les Canadiens préfèrent le cinéma comme divertissement à l’extérieur de la maison : les ménages y ont consacré en moyenne 106  $. Les résidents des Territoires du Nord-Ouest sont ceux qui dépensent le plus à ce chapitre : en moyenne 132 $ par ménage.

Les sports-spectacles sont aussi très prisés. En 2005, les ménages ont dépensé en moyenne 44 $ pour assister à de tels événements, et les résidents de la Colombie-Britannique y ont consacré les montants les plus élevés : 70  $ par ménage. Afin de se divertir et pour garder la forme, les Canadiens participent à des activités telles que le golf, le soccer, la course et la natation.

Les Canadiens passent également beaucoup de temps à lire des livres ou des magazines, à regarder la télévision et à écouter de la musique. Ils sont de plus en plus nombreux à utiliser Internet pour regarder et télécharger des films, des émissions de télévision, de la musique et des émissions de radio. Les jeux vidéo et les jeux de hasard en ligne sont populaires eux aussi, particulièrement auprès des jeunes.

Retombées économiques de la culture et des loisirs

Les entreprises de la culture et des loisirs ont introduit 54 milliards de dollars dans l’économie canadienne en 2005, soit une hausse substantielle de 19 % par rapport à 2000, une hausse supérieure à la croissance de 13 % du produit intérieur brut (PIB) global au cours de la même période. Le secteur de l’information et des industries culturelles (l’édition, le film et l’enregistrement sonore, la radiodiffusion et les télécommunications, les services d’information et les bibliothèques) a affiché la progression la plus forte au cours de cette période (+22 %). La contribution de ce secteur au PIB s’est chiffrée à 44 milliards de dollars en 2005.

Les arts, les spectacles et les loisirs (les arts d’interprétation, les sports-spectacles, les musées, les sites patrimoniaux, les zoos, les parcs d’attractions, les jeux de hasard, les terrains de golf, les centres de ski, les centres de conditionnement physique et les salles de quilles) ont généré 9 milliards de dollars en 2005, une hausse de 9 % par rapport à 2000.

En 2005, la contribution de l’industrie de l’édition à l’économie canadienne s’est chiffrée à près de 8,8 milliards de dollars, comparativement à 8,3 milliards de dollars l’année précédente.

L’industrie de l’édition de magazines a prospéré en 2003-2004; elle a fait paraître 2 383 titres et a vendu 758  millions d’exemplaires. Dix ans plus tôt, les éditeurs canadiens de magazines avaient produit 1 678 titres et vendu 575 millions d’exemplaires.

En 2004, les éditeurs de livres ont fait paraître 16 776 nouveaux titres, une augmentation de près de 7 % par rapport à 2000, et ont réimprimé 12 387 titres existants, en hausse de 19 % sur une période de quatre ans. Les romans et les ouvrages d’intérêt général destinés aux adultes ont représenté plus de la moitié des nouveaux titres publiés en 2004. Les éditeurs canadiens ont lancé 2 228 nouveaux livres pour enfants en 2004 et en ont réimprimé 1 961. Toujours en 2004, l’industrie de l’édition du livre a enregistré des bénéfices totaux de 235 millions de dollars.

Légère hausse des dépenses en activités récréatives

Le regain d’intérêt porté au bien-être, particulièrement par la génération du baby-boom, conjugué à l’augmentation du revenu personnel, s’est traduit par des dépenses accrues relativement à la santé et à la forme physique en 2005. Ce phénomène a stimulé l’aménagement de nouveaux centres récréatifs et de conditionnement physique partout au pays. Le golf jouit également de la faveur des Canadiens, et la popularité croissante de cette activité s’explique peut-être par l’arrivée des baby-boomers retraités sur les terrains de golf.

En 2005, les ménages ont dépensé en moyenne 3 918  $ pour leurs activités récréatives, ce qui représente une légère hausse par rapport aux dépenses de 3 678 $ observées en 2004. Les chiffres de 2005 comprennent notamment des dépenses moyennes de 166 $ relativement au matériel de sport et à l’athlétisme; de 665 $ pour l’achat et l’utilisation de véhicules récréatifs comme les motoneiges, les bicyclettes ou les caravanes; et de 299 $ pour l’utilisation d’installations sportives et récréatives.

En 2005, les Canadiens de 15 ans et plus ont consacré en moyenne 1,1 heure par jour aux activités sportives et récréatives, soit 1,3 heure par jour pour les hommes et 0,9 heure pour les femmes.

Par ailleurs, les sports-spectacles (les clubs et les équipes de sports professionnels et semi-professionnels ainsi que les courses de chevaux) restent une attraction de taille. En 2005, les Canadiens ont dépensé en moyenne 44 $ dans les sports-spectacles, soit un peu plus que l’année précédente.

Les arts d’interprétation continuent de jouir d’appuis solides

En 2004, les arts d’interprétation au Canada ont continué de jouir d’un appui public solide, tant au guichet que sous la forme d’octrois, de subventions et de dons de diverses sources publiques et privées.

Les spectacles sur scène ont généré près de la moitié des recettes des sociétés d’arts d’interprétation à but lucratif et à but non lucratif en 2004, comme c’était le cas en 2001. Les recettes totales de ces sociétés se sont élevées à plus de 1,2 milliard de dollars en 2004, en hausse de 4 % par rapport à 2003 et d’environ 26 % par rapport à 2001. Les sociétés à but lucratif ont produit un peu plus de la moitié du total.

Les compagnies de théâtre, le secteur d’activité prédominant, ont touché 28 % des recettes totales; viennent ensuite les formations musicales de toutes sortes, qu’il s’agisse d’orchestres ou de groupes rock, qui ont obtenu 25 % des recettes. Les 47 % restants se sont répartis entre les compagnies de comédie musicale (qui comprennent les compagnies d’opéra), de danse et les autres compagnies d’arts d’interprétation (qui produisent notamment des spectacles de cirque et de patinage artistique).

Les octrois, les subventions et les dons de diverses sources publiques et privées ont représenté 27 % des recettes totales, en légère baisse par rapport au pourcentage enregistré trois ans plus tôt (28 %). Dans le secteur des organismes à but non lucratif, les octrois, les subventions et les dons ont progressé de 6 % par rapport à 2003. Les contributions versées par les administrations publiques ont augmenté de 7 %, soit plus du double du taux de croissance de 3 % pour les dons de sources privées.

Les administrations publiques provinciales ont été les principaux bailleurs de fonds des sociétés à but non lucratif en 2004. Elles ont versé à ces sociétés 75 millions de dollars, soit 46 % du soutien total du secteur public.