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Commerce

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Que ce soit comme travailleurs ou comme consommateurs, nous contribuons tous les jours aux échanges commerciaux du Canada. Nous buvons du jus d’orange de la Floride ou nous achetons des hamburgers faits avec du bœuf de l’Alberta pour le repas du midi. Nous travaillons dans un magasin de mode ou nous exportons des voitures aux États‑Unis. Bien que les Canadiens aient toujours pratiqué les échanges commerciaux, ils étendent maintenant leurs réseaux au pays et à l’étranger plus que jamais.

Le Canada a toujours été très actif sur le marché international. Nous exportons plus que nous n’importons, et nous avons enregistré un excédent commercial chaque année depuis 1976. En 2004, les exportations du Canada représentaient au total 429 milliards de dollars de marchandises, tandis que les importations s’élevaient à 363 milliards de dollars, ce qui s’est traduit par un excédent commercial de 66 milliards de dollars.

Cet excédent commercial était principalement attribuable aux produits énergétiques et forestiers. En 2004, nous avons exporté environ 44 milliards de dollars de plus en produits énergétiques et 36 milliards de dollars de plus en produits forestiers que nous n’en avons importé. Les États‑Unis représentent l’une des principales destinations pour ces deux types de produits.

Commerce international

Graphique : Balance commerciale, conformément à la balance des paiementsLes États‑Unis constituent le partenaire commercial le plus important du Canada. En outre, les échanges commerciaux sont en plein essor depuis la signature de l’Accord de libre-échange entre le Canada et les États‑Unis. Ces échanges ont excédé 550 milliards de dollars en marchandises en 2004, ce qui représente une moyenne de 1,5 milliard de dollars de biens ayant traversé la frontière canado-américaine chaque jour.

Depuis 1994, les exportations vers les États‑Unis ont presque doublé et les importations provenant de ce pays ont grimpé de 61 %. En 2004, notre excédent commercial avec les États‑Unis a atteint le niveau record de 139 milliards de dollars.

En 2003, la Chine a dépassé le Japon en devenant le deuxième partenaire commercial en importance du Canada. En 2004, le Canada a importé des marchandises en provenance de la Chine d'une valeur de 24 milliards de dollars et exporté pour près de 7 milliards de dollars de biens vers ce pays. Notre déficit commercial avec la Chine a été plus important qu’avec tout autre pays ; en 2004, il s’est élevé à 17,4 milliards de dollars.

Le déficit commercial du Canada avec le Japon a chuté pour se situer à 4,9 milliards de dollars en 2004; c’était la première fois depuis 1997 qu’il fléchissait sous la barre des 5 milliards de dollars. Alimentées par les exportations de bois et de métaux, les exportations vers le Japon ont augmenté pour atteindre 8,6 milliards de dollars. Ainsi, le Japon a conservé sa position en tant que deuxième grand acheteur de biens canadiens après les États‑Unis.

En raison de l’accélération de la mondialisation et de l’expansion du libre-échange qui ont caractérisé les deux dernières décennies, les échanges commerciaux du Canada deviennent davantage internationaux qu’interprovinciaux. Bien que le commerce entre les provinces ait progressé de 40 % de 1994 à 2004, il a été éclipsé par la croissance du commerce international, qui a presque doublé. En 1984, le commerce international et le commerce interprovincial étaient presque à égalité, mais en 2004, le volume du commerce international était plus de deux fois plus élevé que celui du commerce entre les provinces.

Commerce interprovincial

Graphique : Commerce de marchandises avec les États-UnisLes échanges commerciaux avec les autres provinces ont toujours été essentiels pour l’économie canadienne. Dans un pays marqué par la diversité comme le Canada, le commerce entre provinces permet aux Canadiens de bénéficier de certains produits particuliers à chaque province, par exemple, le blé de la Saskatchewan, le bœuf de l’Alberta, le poisson des provinces de l’Atlantique et les produits manufacturés de l’Ontario et du Québec.

En 2004, la seule province ayant affiché un excédent au chapitre du commerce interprovincial était l’Ontario qui avait enregistré un excédent de près de 25 milliards de dollars. Les exportations nationales les plus importantes en Ontario étaient liées aux produits de l’industrie automobile et s’établissaient à 82 milliards de dollars. L’Ontario était aussi la province qui dépendait le moins du commerce interprovincial, car ses échanges commerciaux avec d’autres pays —principalement avec des États frontaliers comme le Michigan —étaient trois fois plus importants que ses échanges interprovinciaux. Le Manitoba et le Nunavut ont été les seules provinces à exporter davantage vers d’autres provinces que vers d’autres pays en 2004.

Commerce de gros

Les grossistes sont avant tout des intermédiaires dans le processus commercial, c’est-à‑dire qu’ils établissent un lien entre le fabricant et le marché. Les marchands en gros achètent surtout de la marchandise auprès de fabricants pour la revendre à des détaillants à d’autres entreprises ou à d’autres pays.

En 2004, les grossistes ont vendu 450 milliards de dollars de marchandises, soit près du double des ventes enregistrées en 1994. Plus de la moitié des ventes de 2004 provenaient de grossistes de l’Ontario. Les grossistes de produits alimentaires ont réalisé la majeure partie de ces ventes, soit une valeur de 78 milliards de dollars. Les ventes de véhicules à moteur ont suivi de près, s’établissant à 73 milliards de dollars.

La marge bénéficiaire brute —le rendement que les grossistes obtiennent sur leurs achats —représentait 19 % en 2003, en légère baisse par rapport à 1999, où elle se situait à 21 %. Les secteurs dans lesquels les grossistes ont enregistré les marges bénéficiaires brutes les plus élevées étaient l’équipement de bureau et le matériel professionnel (33 %), et les vêtements (32 %). Les grossistes de produits pétroliers et de véhicules à moteur ont enregistré les marges les plus faibles en 2003, soit 7 % et 8 % respectivement.

Commerce de détail

Graphique : Ventes des magasins de détail, certains groupes de produitsLa vente au détail consiste essentiellement à vendre des biens de consommation et des services connexes au grand public. Il existe toutes sortes de détaillants, dont les grandes chaînes de magasins, les concessionnaires d’automobiles et les petits commerces indépendants.

En 2004, les ventes de l’ensemble des magasins de détail s’établissaient à 347 milliards de dollars, en hausse de 62 % depuis 1994. Les ventes les plus importantes ont été celles des concessionnaires d’automobiles neuves et de voitures d’occasion qui ont totalisé 83 milliards de dollars en 2004. Les centres de rénovation et les quincailleries ont connu la croissance la plus marquée au cours des 10 dernières années, les ventes ayant plus que doublé de 1994 à 2004.

Les ventes des magasins de matériel informatique et de logiciels ont monté en flèche à la fin des années 1990, atteignant 2,2 milliards de dollars en 2000, mais elles ont diminué progressivement ces dernières années pour se fixer à 1,6 milliard de dollars en 2004.

La marge brute globale des détaillants en 2003 était de 26 %, pourcentage qui n’a pas changé en cinq ans. Cette année‑là, les chaînes de magasins ont enregistré une marge bénéficiaire brute de 10 % supérieure à celle des commerces indépendants. Toutefois, ces derniers ont tout de même réalisé la majeure partie des ventes au détail, avec des recettes de 207 milliards de dollars, comparativement à 150 milliards de dollars pour les chaînes de magasins.