Produit intérieur brut, revenus et dépenses, quatrième trimestre de 2024
Diffusion : 2025-02-28
Le produit intérieur brut (PIB) réel a augmenté de 0,6 % au quatrième trimestre, après avoir progressé de 0,5 % au troisième trimestre. La croissance enregistrée au quatrième trimestre est principalement attribuable à la hausse des dépenses de consommation finale des ménages et à l'augmentation des exportations et de l'investissement des entreprises. La baisse des stocks des entreprises et la hausse des importations ont modéré la croissance globale.
Le PIB réel par habitant a progressé de 0,2 % au quatrième trimestre, après avoir reculé de 0,1 % au trimestre précédent. En 2024, le PIB par habitant a diminué de 1,4 %, après avoir affiché une baisse de 1,3 % en 2023.
Les dépenses des ménages affichent leur plus forte hausse en plus de deux ans
Les dépenses des ménages ont augmenté de 1,4 % au quatrième trimestre de 2024, affichant leur plus forte croissance depuis le deuxième trimestre de 2022. C'est la hausse des dépenses au chapitre des camions, des fourgonnettes et des véhicules utilitaires sport neufs qui a le plus contribué à l'augmentation globale au quatrième trimestre de 2024, suivie de la hausse des dépenses en services financiers et de l'augmentation des dépenses en services de télécommunications.
En 2024, les dépenses des ménages se sont accrues de 2,4 % par rapport à 2023, reflétant la hausse des dépenses en biens (+1,6 %) et en services (+3,0 %). La croissance observée en 2024 est principalement attribuable à l'augmentation des achats de camions, de fourgonnettes et de véhicules utilitaires sport neufs et à la hausse des dépenses consacrées aux loyers, aux services de télécommunications et aux services financiers.
Les dépenses de consommation des ménages, mesurées par habitant, ont augmenté de 1,0 % au quatrième trimestre de 2024, alors que pour l'année dans son ensemble, elles ont diminué de 0,6 %.
Regard sur le Canada et les États-Unis
En 2021, 13,3 % des dépenses de consommation finale totales des ménages au Canada dépendaient des importations en provenance des États-Unis. Cette proportion représente aussi bien les importations directes (7,5 %) que les importations indirectes (5,9 %). Les importations directes comprennent les achats de produits finaux, comme les vêtements et les meubles, provenant des États-Unis. Quant aux importations indirectes, celles-ci représentent les achats de biens qui seront utilisés par la suite dans le processus de production canadien; par exemple, il peut s'agir d'acheter des oranges des États-Unis pour fabriquer du jus d'orange au Canada.
La liste qui suit présente les catégories de dépenses de consommation des ménages qui dépendaient le plus des importations en provenance des États-Unis en 2021, selon la proportion de leurs importations totales en provenance des États-Unis.
• Camions, fourgonnettes et véhicules utilitaires sport neufs : 46,7 %
• Biens durables pour les loisirs de plein air : 42,4 %
• Articles de bijouterie et horlogerie : 36,4 %
• Commissions liées aux transactions d'actions et d'obligations : 32,5 %
• Livres : 32,8 %
• Gros outillage et matériel : 33,3 %
• Jeux, jouets et passe-temps : 28,1 %
• Matériel audiovisuel et photographique : 28,0 %
• Matériel de traitement de l'information : 27,7 %
• Matériel de télécommunication : 23,2 %
• Articles de sport, matériel de camping et matériel pour les activités de plein air : 23,0 %
• Petits appareils électroménagers : 20,8 %
• Voitures neuves : 25,3 %
• Tapis et revêtements de sol divers : 23,2 %
• Meubles et articles d'ameublement : 21,6 %
Source(s) : Totalisation spéciale fondée sur les tableaux des ressources et des emplois et les tableaux sur le commerce à valeur ajoutée de 2021.
Pour consulter les plus récentes données et analyses relatives aux secteurs touchés par la relation socioéconomique entre le Canada et les États-Unis, veuillez consulter la page Web Regard sur le Canada et les États-Unis.
La construction résidentielle affiche sa plus forte croissance en plus d'un an
La construction résidentielle a progressé de 3,9 % au quatrième trimestre de 2024. Il s'agit de la plus forte hausse trimestrielle enregistrée depuis le premier trimestre de 2021. Les trois composantes de la construction résidentielle ont affiché une augmentation au quatrième trimestre de 2024, et c'est celle des coûts de transfert de propriété (+12,5 %), lesquels représentent le marché de la revente, qui a contribué le plus à la hausse. Les nouvelles constructions se sont accrues de 2,2 %, principalement sous l'effet de la croissance enregistrée au chapitre des travaux de mise en place pour des maisons individuelles en Ontario, tandis que les modifications et améliorations domiciliaires ont augmenté de 1,5 %. Ces hausses ont coïncidé avec la croissance de 1,3 % enregistrée pour les prêts hypothécaires en cours détenus par les ménages, qui constitue la plus forte augmentation trimestrielle de l'année.
Malgré des investissements considérables en fin d'année, la construction résidentielle a reculé de 1,1 % en 2024, après avoir diminué de 8,5 % en 2023. Bien que les coûts de transfert de propriété aient affiché une hausse de 2,8 % en 2024, celle-ci a été contrebalancée par la baisse des dépenses au chapitre des modifications et améliorations domiciliaires (-4,7 %). Les nouvelles constructions ont peu varié (+0,1 %) en 2024, après avoir reculé au cours des deux années précédentes.
Les investissements des entreprises augmentent
Les investissements des entreprises en bâtiments non résidentiels ont progressé de 0,7 % au quatrième trimestre, et c'est la construction de bâtiments (+1,6 %) qui a contribué le plus à la hausse. Les investissements en machines et matériel ont augmenté de 4,2 % au quatrième trimestre. Cette croissance a été stimulée par la progression des dépenses en machines et matériel industriels et des dépenses en aéronefs et autres matériel et pièces de transport, ce qui a coïncidé avec une hausse des importations d'aéronefs et de navires. Parallèlement, les dépenses en produits de propriété intellectuelle ont progressé de 0,6 % au quatrième trimestre, principalement sous l'effet de l'augmentation des dépenses en logiciels personnalisés et en logiciels pour compte propre.
En 2024, les investissements des entreprises en bâtiments non résidentiels ont affiché une baisse de 1,8 %, et c'est le recul de la construction de bâtiments (-3,4 %) qui y a le plus contribué. Les investissements des entreprises en ouvrages de génie (-1,1 %) ont également diminué au cours de l'année, les travaux d'agrandissement de l'oléoduc Trans Mountain (un projet pluriannuel) ayant été achevés en mai 2024. L'investissement en machines et matériel a diminué de 2,1 % en 2024, tandis que les dépenses en produits de propriété intellectuelle ont affiché une légère baisse de 0,1 %, la hausse des dépenses en logiciels (+1,3 %) ayant été contrebalancée par la baisse des dépenses en recherche et développement (-2,3 %) et en prospection minière (-4,2 %).
À la suite des reculs enregistrés au troisième trimestre, la croissance des exportations dépasse celle des importations
Les exportations de biens et de services ont augmenté de 1,8 % au quatrième trimestre, après avoir diminué de 0,2 % au troisième trimestre. La hausse enregistrée au quatrième trimestre est principalement attribuable à la progression des exportations d'or, d'argent et de métaux du groupe du platine sous forme brute, des exportations de pétrole brut et de bitume et des exportations de voitures automobiles et de camions légers.
Les importations de biens et de services ont augmenté de 1,3 % au quatrième trimestre, après avoir reculé de 0,3 % au troisième trimestre. C'est la hausse des importations de minerais et de concentrés de métaux qui a contribué le plus à la croissance au quatrième trimestre, suivie de celle des importations de produits pharmaceutiques et médicinaux et de celle des importations d'autres matériel et pièces de transport. La baisse des importations d'or, d'argent et de métaux du groupe du platine sous forme brute a atténué la croissance globale.
Les termes de l'échange, c'est-à-dire le ratio du prix des exportations au prix des importations, se sont accrus de 0,1 % au quatrième trimestre, la hausse des prix des produits énergétiques canadiens ayant dépassé celle des prix des importations. Il s'agit de la première augmentation des termes de l'échange observée depuis le troisième trimestre de 2023.
En 2024, les exportations de biens et de services ont augmenté de 0,6 %. C'est l'augmentation des exportations de pétrole brut et de bitume qui a contribué le plus à la croissance, suivie de celle des exportations de services de voyage et de celle des exportations de produits pharmaceutiques et médicinaux. Parallèlement, les importations totales ont augmenté de 0,6 % en raison de la hausse des importations de services de voyage et de la hausse des importations de vêtements, de chaussures et de produits textiles. Les termes de l'échange ont diminué de 1,0 %, l'augmentation des prix des produits importés (+2,2 %) ayant dépassé celle des prix des produits exportés (+1,2 %).
Réductions généralisées des stocks commerciaux non agricoles
Au quatrième trimestre, il y a eu des réductions généralisées des stocks non agricoles, les secteurs de la fabrication, du commerce de gros et du commerce de détail ayant enregistré des diminutions notables. Le recul des stocks de véhicules automobiles dans les secteurs du commerce de gros et du commerce de détail a contribué le plus à la réduction globale. Le ratio des stocks aux ventes (excluant l'or) a diminué légèrement pour s'établir à 0,88 au quatrième trimestre. Cette baisse s'explique par le recul des stocks en magasin et l'augmentation de la demande.
Sur une base annuelle, les stocks non agricoles ont affiché un ralentissement de l'accumulation en 2024 (16,4 milliards de dollars) par rapport à 2023 (28,2 milliards de dollars).
Déflateur du produit intérieur brut
Le déflateur du PIB a augmenté de 0,9 % au quatrième trimestre de 2024, sous l'effet surtout de la hausse des prix des exportations de produits énergétiques canadiens. Les prix pour les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 0,7 % au cours du trimestre, tandis que les prix des dépenses de consommation finale des administrations publiques se sont accrus de 0,9 %.
En 2024, le déflateur du PIB s'est accru de 3,0 %, après avoir progressé de 1,4 % l'année précédente. Les prix à l'exportation, qui ont augmenté de 1,2 %, après avoir diminué de 3,7 % en 2023, ont contribué le plus à l'accélération en 2024. La hausse des prix des dépenses de consommation finale des ménages (+2,7 %) a également contribué à l'augmentation globale du déflateur du PIB en 2024.
La croissance des salaires ralentit
La rémunération des salariés s'est accrue de 1,0 % au quatrième trimestre, ce qui représente un ralentissement de croissance par rapport au troisième trimestre (+1,7 %).
La croissance enregistrée au quatrième trimestre est principalement attribuable aux industries productrices de services et elle a été contrebalancée en partie par la baisse enregistrée dans les services de transport et d'entreposage à la suite de la grève de Postes Canada survenue durant la période des fêtes.
Au quatrième trimestre, la rémunération des salariés s'est accrue dans l'ensemble des provinces et des territoires. Le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest (+2,9 %) ont affiché la plus forte hausse, tandis que le Manitoba (+0,1 %), l'Île-du-Prince-Édouard (+0,2 %) et la Colombie-Britannique (+0,2 %) ont enregistré les plus faibles augmentations.
La rémunération des salariés a augmenté de 5,9 % en 2024, affichant sa plus faible croissance annuelle depuis les fermetures provoquées par la pandémie de COVID-19, en 2020. En 2024, les salaires et traitements dans les services d'enseignement ont progressé de 13,8 %, par suite des paiements rétroactifs et des augmentations salariales des travailleurs du secteur de l'éducation qui ont découlé des conventions collectives conclues dans plusieurs provinces.
L'épargne nette des ménages recule sous l'effet de la baisse des salaires et des revenus de placements
Le taux d'épargne des ménages a diminué pour passer de 7,3 % au troisième trimestre à 6,1 % au quatrième trimestre, la croissance du revenu disponible (+1,1 %) ayant été inférieure à celle des dépenses (+2,1 % en dollars courants). Malgré la baisse de l'épargne nette observée au quatrième trimestre, le taux d'épargne des ménages s'est établi à 6,1 % en 2024. Il s'agit d'un taux beaucoup plus élevé que celui enregistré en 2023 (3,7 %).
Les revenus de placements des ménages ont reculé de 1,8 % au quatrième trimestre. Cette baisse, qui est la première à avoir été enregistrée depuis le troisième trimestre de 2020, rend compte de la diminution des taux d'intérêt. Les revenus de la propriété payés par les ménages, qui comprennent les dépenses hypothécaires et non hypothécaires, ont fléchi de 3,1 % au quatrième trimestre de 2024. Il s'agit du plus important recul enregistré depuis le troisième trimestre de 2021, les ménages endettés ayant aussi tiré parti de la diminution des taux d'intérêt.
Sur une base annuelle, les revenus de placements des ménages ont affiché une augmentation de 11,0 % en 2024, alors qu'une hausse annuelle de 20,6 % a été enregistrée en 2023. Parallèlement, les revenus de la propriété payés, y compris les paiements d'intérêt, ont augmenté de 11,1 % en 2024. Il s'agit d'un ralentissement considérable par rapport à la progression de 56,6 % observée en 2023. En 2024, la Banque du Canada a abaissé le taux directeur à cinq reprises.
Le revenu des sociétés affiche une reprise
Le revenu des sociétés, mesuré selon l'excédent brut d'exploitation, a progressé de 4,6 % au quatrième trimestre, après avoir reculé de 0,5 % au trimestre précédent. Le secteur non financier a affiché une croissance inégale, et ce sont les secteurs de la fabrication et du commerce de gros qui ont enregistré les plus fortes hausses. Une vigueur notable a été observée dans les industries des véhicules automobiles et dans les industries relatives à la construction et aux fournitures de construction, qui ont été soutenues par la hausse des prix au cours du trimestre. Dans le secteur des services, le revenu était également positif de manière générale. Par ailleurs, l'industrie du transport a été vigoureuse, et cette vigueur était associée à la forte activité des services de messagerie et du transport ferroviaire.
Au quatrième trimestre, la croissance de l'excédent brut d'exploitation des sociétés financières (+0,2 %) a ralenti par rapport au deuxième trimestre (+2,7 %) et au troisième trimestre (+4,3 %). La hausse modeste enregistrée au quatrième trimestre est en grande partie attribuable à l'industrie des services bancaires, la croissance des dépenses d'exploitation ayant exercé une pression sur la production.
Même si les sociétés d'assurance de biens et de risques sont à l'origine de moins de 10 % de l'excédent des sociétés financières, des demandes d'indemnité sans précédent liées aux conditions météorologiques, en particulier au troisième trimestre, ont fait en sorte que l'industrie a eu un effet de baisse démesuré sur l'excédent des sociétés financières pour l'année 2024.
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Objectifs liés au développement durable
Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan est fondé sur 17 objectifs précis liés au développement durable.
Les données sur le produit intérieur brut selon les revenus et les dépenses sont un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès relatifs aux objectifs mondiaux liés au développement durable. Le présent communiqué contribuera à mesurer les objectifs suivants :
Note aux lecteurs
Les données sur le produit intérieur brut (PIB) pour le quatrième trimestre de 2024 ont été diffusées en même temps que les données révisées des trois premiers trimestres de l'année. Les révisions des données des trois premiers trimestres de 2024 sont attribuables à l'intégration des données sources mises à jour, des estimations provisoires tirées de l'Enquête sur les dépenses en immobilisations et réparations et des prévisions de dépenses intérieures brutes en recherche et développement. De plus, les estimations de la balance des paiements pour les services de voyage ont été révisées du premier trimestre au troisième trimestre de 2024 afin d'y intégrer les plus récents renseignements tirés de l'Enquête sur les voyages des visiteurs.
Un nouveau tableau, intitulé « Produit intérieur brut par habitant et autres indicateurs macroéconomiques par habitant », a été diffusé. Toutes les estimations par habitant sont calculées à partir des Estimations de la population, trimestrielles.
Le tableau 36-10-0688-01, anciennement intitulé « Stock en unités de logement par secteur institutionnel, type de logement, occupation du logement, type d'habitation, et type de mode d'occupation » a été renommé « Stock de logements en unités compris dans le produit intérieur brut selon les revenus et les dépenses ». Le nouveau titre reflète l'objectif principal de ces données, qui est d'estimer le revenu de location et les dépenses dans le PIB.
Avis important aux utilisateurs des statistiques sur les importations suivant la mise en œuvre du système de Gestion des cotisations et des recettes de l'Agence des services frontaliers du Canada
En raison de la mise en œuvre de l'initiative numérique de Gestion des cotisations et des recettes de l'Agence des services frontaliers du Canada le 21 octobre 2024, la principale source de données qu'utilise Statistique Canada pour produire les statistiques sur les importations fait l'objet d'une transition majeure. Malgré une amélioration de la couverture depuis la dernière publication des statistiques sur le commerce international de marchandises du Canada, des retards dans la réception des données sur les importations par Statistique Canada continuent d'avoir une incidence sur la qualité et le caractère exhaustif des statistiques sur les importations. Alors que les stratégies visant à produire des estimations qui tiennent compte de la réception tardive de données ont été améliorées afin de veiller à ce que les indicateurs du commerce de marchandises pour ces mois soient les plus complets possibles, la capacité d'intervention de Statistique Canada à cet égard est limitée. Compte tenu des difficultés temporaires touchant la qualité et le caractère exhaustif des statistiques sur le commerce international de marchandises, les utilisateurs doivent faire preuve de prudence et s'attendre à des révisions importantes jusqu'à ce que la situation se stabilise, notamment pour les statistiques sur l'importation sur une base douanière et pour les composantes du PIB qui utilisent les statistiques sur l'importation sur une base douanière à titre d'intrant, comme l'investissement en machines et matériel.
Prise en compte des ententes de règlement avec les Premières Nations
Au moment de la présente diffusion, les comptes des revenus et dépenses tiennent compte des paiements versés par les administrations publiques autochtones aux ménages dans le cadre de l'accord de règlement du Traité Robinson-Huron. Il s'est avéré qu'une partie de ces fonds a été versée à des membres individuels des 21 Premières Nations, ce qui a donné lieu à un transfert courant entre les administrations autochtones et les ménages au cours du troisième trimestre et du quatrième trimestre de 2024. Ces transferts aux ménages, qui ont une incidence sur le revenu disponible et l'épargne des ménages, pourraient être révisés au fur et à mesure que des renseignements supplémentaires sont disponibles.
Prise en compte des opérations du commerce électronique effectuées auprès de vendeurs non résidents
Les indicateurs qui servent à estimer les dépenses de consommation finale des ménages ont fait l'objet d'un rajustement afin de prendre en compte les ventes du commerce électronique réalisées par les vendeurs non résidents. L'Enquête mensuelle sur le commerce de détail permet de recueillir uniquement des données sur les ventes du commerce électronique réalisées par les vendeurs résidents. Le rajustement, qui est appliqué aux indicateurs servant au calcul de la consommation des ménages, lesquels sont tirés essentiellement de l'Enquête sur les marchandises vendues au détail, correspond à une valeur trimestrielle non désaisonnalisée. Ce rajustement est effectué depuis le quatrième trimestre de 2019. Au quatrième trimestre de 2024, le rajustement appliqué aux indicateurs de la consommation des ménages représente 850,1 millions de dollars. Le rajustement est calculé à partir de sources de données comme les opérations douanières détaillées, les remises de la taxe sur les produits et services ainsi que les états financiers de certaines entreprises.
Général
Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses (comme les dépenses des ménages, l'investissement et les exportations) sont calculées à partir de mesures en volume qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux revenus (comme la rémunération des salariés et l'excédent d'exploitation) sont calculées à partir de valeurs nominales, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix. À moins d'indication contraire, les taux de croissance représentent la variation en pourcentage dans la série d'un trimestre à l'autre, par exemple du troisième trimestre de 2024 au quatrième trimestre de 2024.
Pour obtenir des renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.
Révision du produit intérieur brut du Canada
Pour satisfaire aux objectifs parfois contradictoires de l'actualité et de l'exactitude, Statistique Canada met régulièrement à jour (révise) les estimations du PIB du Canada. De plus amples précisions sont fournies dans l'article « Révision du PIB du Canada ».
Tableaux de données en temps réel
Les tableaux de données en temps réel 36-10-0430-01 et 36-10-0431-01 seront mis à jour le 10 mars 2025.
Prochaine diffusion
Les données sur le PIB selon les revenus et dépenses du premier trimestre de 2025 seront diffusées le 30 mai.
Produits
Le produit de visualisation « Produit intérieur brut selon les revenus et les dépenses : outil interactif », qui fait partie de la série Statistique Canada – Produits de visualisation des données (71-607-X), est maintenant accessible.
Le document intitulé « Révisions du PIB du Canada », qui fait partie de la collection Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (13-605-X), est maintenant accessible.
Le portail Statistiques des comptes économiques, accessible sous l'onglet Sujets du site Web de Statistique Canada, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.
Le Guide de l'utilisateur : Système canadien des comptes macroéconomiques (13-606-G) est accessible.
Le Guide méthodologique : Système canadien des comptes macroéconomiques (13-607-X) est accessible.
Coordonnées des personnes-ressources
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).
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