Le salaire d'entrée médian de l'ensemble des nouveaux immigrants continue de croître en 2022
Diffusion : 2024-12-09
Le salaire d'entrée médian, c'est-à-dire le salaire médian des nouveaux immigrants au Canada un an après leur admission, peut être un bon prédicteur de leur situation économique future. De 2021 à 2022, le salaire d'entrée médian réel des nouveaux arrivants a augmenté de 6,7 %, ce qui représente un taux de croissance semblable à celui enregistré en moyenne au cours des 10 années précédentes pour cette population. L'augmentation observée chez les immigrants s'est produite dans le contexte d'une baisse de 1,6 % du salaire médian réel de l'ensemble de la population canadienne en 2022. Cette hausse peut s'expliquer en partie par une augmentation marquée de la proportion d'immigrants ayant acquis de l'expérience de travail au Canada avant leur admission, une population qui touche généralement un salaire d'entrée plus élevé que les personnes qui viennent s'installer au Canada pour la première fois.
Cet article porte sur les résultats économiques des immigrants récents dans la Base de données longitudinales sur l'immigration (BDIM) de 2023. Il présente les variations en ce qui concerne les résultats économiques des nouveaux arrivants selon la catégorie d'admission, l'expérience préalable à l'admission, le pays de naissance et le sexe. La BDIM est le fruit d'une collaboration entre Statistique Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et les provinces.
Le salaire d'entrée médian des nouveaux immigrants continue d'augmenter en 2022
Le salaire d'entrée médian des immigrants a fluctué considérablement de 2019 à 2021 en raison des répercussions économiques de la pandémie de COVID-19. En 2019, avant la pandémie, le salaire médian des immigrants admis un an plus tôt s'est chiffré à 35 500 $. Il a diminué pour s'établir à 33 100 $ en 2020, s'est redressé pour s'élever à 40 200 $ en 2021, puis a augmenté de nouveau pour atteindre 42 900 $ en 2022. De 2021 à 2022, il a affiché une augmentation de 6,7 % d'une année à l'autre, ce qui correspond à l'augmentation annuelle moyenne observée de 2013 à 2022 (+6,6 %). À titre de comparaison, le salaire médian de l'ensemble de la population canadienne s'est établi à 45 380 $ en 2022, en baisse de 1,6 % par rapport à l'année précédente après ajustement pour tenir compte de l'inflation.
Malgré la baisse observée en 2022, le salaire d'entrée médian des demandeurs principaux de la catégorie de l'expérience canadienne reste l'un des plus élevés parmi toutes les catégories d'admission
Les demandeurs principaux de la catégorie économique, qui sont sélectionnés pour leur capacité à contribuer au développement économique du Canada, ont invariablement affiché le salaire d'entrée médian le plus élevé parmi les quatre principales catégories d'admission. En 2022, le salaire médian des immigrants de cette catégorie admis un an auparavant s'élevait à 52 400 $, soit 4,2 % de moins que l'année précédente (54 700 $). Cependant, il était tout de même plus élevé que le salaire d'entrée médian observé avant la pandémie (48 400 $ en 2019).
Il a été démontré que l'acquisition d'une expérience de travail au Canada avant l'admission contribue à hausser les salaires d'entrée des immigrants au moment de leur établissement au pays. Ce résultat n'est pas surprenant, car la majorité des immigrants ayant de l'expérience de travail au Canada avant leur admission ont déjà un emploi au pays au moment de leur admission, alors que les immigrants qui s'installent au Canada pour la première fois ont peut-être besoin de temps pour se trouver un emploi et, un an après leur admission, toucheraient des salaires moins élevés.
Les demandeurs principaux de la catégorie de l'expérience canadienne (CEC), qui sont sélectionnés en fonction de leur expérience de travail canadienne, ont connu une baisse de leur salaire d'entrée médian, celui-ci ayant diminué de 17,4 % par rapport à 2021 pour s'établir à 56 400 $ en 2022, soit le salaire d'entrée le plus bas enregistré au cours des 10 années précédentes. Cette baisse pourrait s'expliquer par des changements dans les caractéristiques des immigrants admis dans cette catégorie, comme leur niveau de scolarité, leurs compétences linguistiques ou leur profil professionnel. Malgré la diminution du salaire d'entrée médian des demandeurs principaux de la CEC de 2021 à 2022, leur salaire d'entrée médian est demeuré le plus élevé parmi toutes les catégories d'admission, et il se situait au même niveau que celui des demandeurs principaux à titre de travailleurs qualifiés ou de métiers spécialisés.
En 2021, IRCC a explicitement invité les candidats d'Entrée express, qui « étaient plus susceptibles d'être déjà au Canada et donc moins touchés par les restrictions frontalières liées à la pandémie », à présenter une demande de résidence permanente. Cela a été fait, en partie, en augmentant le nombre d'immigrants admis dans le cadre du programme de la CEC, qui est passé de 25 000 en 2020 à 130 000 en 2021, ce qui représente une hausse de 420 %. Même si une baisse du salaire d'entrée médian des demandeurs principaux de la CEC a été observée en 2022, la forte augmentation en 2021 du nombre d'immigrants admis dans le cadre de la CEC a contribué à la croissance du salaire d'entrée médian de tous les nouveaux immigrants en 2022, puisque les personnes de cette catégorie ont continué d'afficher le salaire d'entrée médian le plus élevé.
Parmi les autres sous-catégories de demandeurs principaux de la catégorie économique, les immigrants admis en tant que candidats d'une province ou d'un territoire se classaient au troisième rang au chapitre du salaire d'entrée médian en 2022 (47 700 $), suivis de ceux admis en tant qu'aides familiaux ou personnes soignantes (35 400 $) et dans le cadre de programmes de gens d'affaires (24 500 $).
En 2022, les conjoints et les personnes à charge d'immigrants de la catégorie économique affichaient un salaire d'entrée médian de 35 700 $, soit légèrement supérieur à celui observé un an plus tôt (34 600 $). En outre, les réfugiés et les immigrants parrainés par un membre de leur famille, qui sont sélectionnés pour d'autres raisons que leur potentiel économique, ont vu leur salaire d'entrée médian augmenter de plus de 10 %. De 2021 à 2022, le salaire médian des réfugiés admis un an auparavant a crû de 14,4 % pour se chiffrer à 25 400 $. Quant au salaire d'entrée médian des immigrants parrainés par un membre de leur famille, il a augmenté de 10,1 % pour atteindre 30 400 $.
Le salaire d'entrée médian des immigrants a diminué en 2022 pour la plupart des catégories d'expérience avant l'admission
Le nombre de nouveaux immigrants admis détenant à la fois un permis de travail et un permis d'études avant leur admission a quadruplé de 2020 à 2021. La majeure partie de cette augmentation (71,6 %) est attribuable à l'augmentation du nombre de demandeurs principaux de la CEC qui avaient à la fois acquis une expérience de travail et poursuivi des études au Canada avant leur admission. De façon similaire à ce qui a été observé chez les demandeurs principaux de la CEC, le salaire d'entrée médian des immigrants qui avaient à la fois un permis de travail et un permis d'études avant l'admission a baissé de 6,9 %, celui-ci passant de 51 900 $ en 2021 à 48 300 $ en 2022.
Les immigrants sans expérience de travail canadienne ont aussi connu une baisse de leurs salaires d'entrée médians. Le salaire d'entrée médian des immigrants ayant uniquement un permis d'études avant leur admission (-6,5 % pour se situer à 17 400 $) et celui des immigrants n'ayant aucune expérience préalable à l'admission (-9,4 % pour se situer à 27 900 $) ont diminué.
En revanche, les immigrants qui avaient uniquement un permis de travail avant l'admission ont constaté une légère augmentation (+2,0 %) de leur salaire d'entrée médian en 2022 par rapport à l'année précédente. En 2022, ils affichaient le salaire d'entrée médian le plus élevé (52 000 $) de toutes les catégories d'expérience avant l'admission. Les immigrants qui étaient des demandeurs d'asile avant leur admission ont également vu leur salaire d'entrée médian augmenter en 2022, celui-ci ayant atteint 31 000 $, en hausse de 20,1 % par rapport à l'année précédente.
Les immigrants admis en 2012 voient leurs salaires médians augmenter de 74,1 % au cours d'une période de 10 ans
Si le salaire d'entrée est un bon indicateur de la situation économique des nouveaux immigrants, il est aussi important de considérer l'évolution des salaires au cours de périodes plus longues. Les immigrants admis en 2012 ont vu leur salaire médian augmenter, celui-ci passant de 25 900 $ en 2013 à 45 100 $ en 2022, ce qui correspond à une hausse de 74,1 %.
L'évolution des salaires des immigrants au fil du temps dépend de plusieurs facteurs. À titre d'exemple, la trajectoire salariale des immigrants admis en 2012 variait considérablement entre les cinq principaux pays de naissance. En 2013, le salaire médian des immigrants admis un an auparavant nés aux Philippines (31 800 $), en Inde (25 300 $), au Pakistan (19 800 $) et en Chine (16 690 $) était plus élevé que celui des immigrants admis un an auparavant nés en Iran (15 600 $). Toutefois, 10 ans plus tard, en 2022, les immigrants nés en Iran touchaient un salaire médian de 49 400 $, soit un salaire médian supérieur à celui que touchaient les immigrants nés dans l'un des quatre autres pays (Philippines, 46 800 $; Inde, 44 900 $; Pakistan, 32 100 $; Chine, 35 900 $). La croissance marquée des salaires des immigrants nés en Iran peut être en partie liée au fait qu'un grand nombre d'entre eux sont admis dans des catégories dont la croissance des salaires au fil du temps est supérieure à la moyenne. Il s'agit notamment des catégories des travailleurs qualifiés et de métiers spécialisés et des réfugiés pris en charge par le gouvernement.
L'augmentation du salaire d'entrée médian en 2022 est trois fois plus importante chez les femmes que chez les hommes
L'écart salarial entre les genres tend à être plus prononcé chez les immigrants admis à l'âge adulte que dans la population née au Canada. Selon les données les plus récentes de la BDIM, le salaire d'entrée médian des hommes a augmenté de 3,8 %, passant de 47 000 $ en 2021 à 48 800 $ en 2022. À titre de comparaison, l'augmentation du salaire médian des femmes admises un an auparavant était trois fois plus importante (+13,2 %), celui-ci étant passé de 32 600 $ en 2021 à 36 900 $ en 2022. Ainsi, l'écart au chapitre du salaire médian obtenu au cours de la première année suivant l'admission entre les femmes immigrantes et les hommes immigrants en 2022 (24,4 %) était nettement plus faible que celui observé 10 ans auparavant (36,7 %). Le niveau de scolarité de plus en plus élevé des immigrantes et l'évolution de leur profil selon les branches d'activité et les professions ont été soulignés comme des facteurs importants à l'origine du rétrécissement de l'écart salarial entre les genres chez les immigrants.
Cet écart salarial entre les genres tend également à diminuer à mesure qu'augmente le temps passé au Canada. Pour les immigrants admis en 2012, le salaire médian des femmes a augmenté de 93,4 % sur une période de 10 ans, atteignant 38 300 $ en 2022. Celui des hommes s'est accru de 69,6 % pour s'élever à 53 100 $ en 2022. L'écart salarial entre les genres pour la cohorte d'immigrants admis en 2012 a diminué, passant de 36,7 % en 2013 à 27,9 % en 2022.
Cette analyse portait sur les principaux résultats économiques des immigrants de la BDIM de 2023 publiés aujourd'hui. Pour comprendre les nuances relatives aux résultats économiques des nouveaux arrivants au Canada, il est nécessaire d'effectuer une analyse intersectionnelle qui peut tenir compte de nombreux facteurs, comme l'âge au moment de l'immigration, le nombre d'années depuis l'admission, le sexe, la catégorie d'admission, l'expérience avant l'admission et la maîtrise des langues. Ce genre d'analyse est possible lorsque la BDIM est utilisée à son plein potentiel.
Un deuxième article fondé sur les données de la BDIM sera publié le 19 décembre 2024 et traitera de la mobilité des immigrants. Cet article, combiné aux estimations de la population du Canada du troisième trimestre de 2024 qui seront diffusées le 17 décembre, permettra de faire la lumière sur les plus récentes tendances en matière d'immigration.
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Note aux lecteurs
Définitions et concepts
La Base de données longitudinales sur l'immigration (BDIM) est une source complète de données qui permet de mieux comprendre le comportement économique des immigrants et des résidents non permanents. Il s'agit du seul ensemble annuel de données canadiennes permettant d'étudier les caractéristiques des immigrants au Canada au moment de leur admission ainsi que leur situation économique et leur mobilité régionale sur plus de 40 ans.
La BDIM est le fruit d'un partenariat entre Statistique Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et les provinces. La BDIM combine des fichiers de données administratives sur les admissions d'immigrants et sur les permis de résidence non permanente provenant d'IRCC à des fichiers de données fiscales provenant de l'Agence du revenu du Canada. Les dossiers administratifs d'IRCC contiennent des renseignements exhaustifs sur les immigrants admis au Canada depuis 1952. Ils contiennent aussi des renseignements sur les résidents non permanents ayant obtenu un permis de résidence temporaire depuis 1980. Les déclarations de revenus sont disponibles pour les immigrants depuis 1982.
La BDIM permet d'établir un lien entre les résultats à court et à long terme et les caractéristiques au moment de l'admission, comme la catégorie d'admission de la personne immigrante, le pays de naissance et la connaissance des langues officielles. La BDIM fournit également des renseignements sur l'expérience canadienne avant l'admission et l'obtention de la citoyenneté depuis 2004.
Il convient de souligner que la BDMI est mise à jour chaque année. D'une année à l'autre, des changements ont été apportés au traitement des données. Chaque mise à jour annuelle est indépendante.
L'analyse du revenu présentée dans le présent communiqué est fondée sur des valeurs médianes des salaires (pour la population ayant déclaré des revenus provenant de salaires, traitements et commissions, excluant les revenus du travail autonome). La médiane est le seuil de revenu auquel la moitié des déclarants immigrants enregistre un revenu plus élevé et l'autre moitié, moins élevé. Les valeurs nulles ne sont pas incluses dans le calcul des médianes chez les particuliers. Les estimations du revenu sont exprimées en dollars constants de 2022, afin de tenir compte de l'inflation et de permettre des comparaisons au fil du temps, en termes réels.
Le salaire d'entrée médian correspond, aux fins de l'analyse, au salaire médian déclaré un an après l'admission au Canada en tant que résident permanent.
Dans cet article, la comparaison de l'évolution du salaire d'entrée médian des immigrants et du salaire médian de l'ensemble de la population canadienne n'a pas tenu compte des différences relatives aux caractéristiques des deux populations, comme l'âge et le niveau de scolarité. Cependant, les résultats économiques globaux observés pour la population canadienne demeurent un élément important de contexte lors de l'étude de l'évolution des salaires d'entrée des immigrants.
Le pays de naissance désigne le nom de l'emplacement géographique où la personne est née. L'emplacement géographique est défini selon les limites géographiques en vigueur au moment de la collecte de données, et non pas les limites géographiques au moment de la naissance.
Les immigrants déclarants sont les immigrants qui ont produit une déclaration de revenus pour une année d'imposition donnée.
Les catégories d'admission des immigrants économiques comprennent les immigrants qui ont été sélectionnés pour leur capacité à contribuer à l'économie canadienne en raison de leur capacité à répondre aux besoins en matière de main-d'œuvre, à posséder et gérer ou à mettre sur pied une entreprise, à investir une somme importante, à créer leur propre emploi ou à répondre à des besoins provinciaux ou territoriaux précis en matière de main-d'œuvre.
Les catégories des immigrants parrainés par la famille comprennent les immigrants qui ont été parrainés par un citoyen canadien ou un résident permanent et qui ont reçu le statut de résident permanent en raison de leur lien, soit comme conjoint, partenaire, parent, grand-parent, enfant ou autre lien de parenté avec ce parrain. Les termes « catégorie de la famille » ou « réunification familiale » sont parfois utilisés pour désigner cette catégorie.
Les catégories des réfugiés comprennent les immigrants qui ont reçu le statut de résident permanent en raison d'une crainte fondée de retourner dans leur pays d'origine. Cette catégorie inclut les personnes qui craignaient avec raison d'être persécutées pour des motifs liés à leur race, leur religion, leur nationalité, leur appartenance à un groupe social particulier ou leurs opinions politiques (réfugiés au sens de la Convention de Genève), de même que les personnes qui ont subi des conséquences graves et personnelles en raison d'une guerre civile, d'un conflit armé ou d'une violation massive des droits de la personne. Certains réfugiés étaient au Canada lorsqu'ils ont demandé l'asile pour eux-mêmes et pour les membres de leur famille (soit avec eux au Canada soit à l'étranger). D'autres étaient à l'étranger et ont été recommandés aux fins de réinstallation au Canada par l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, un autre organisme de recommandation désigné ou des répondants du secteur privé.
Le demandeur principal est la personne qui présente une demande d'immigration et la personne qui est évaluée selon les critères d'admission dans chacune des catégories d'admission, tandis que son conjoint et les personnes à sa charge qui l'accompagnent sont admis automatiquement avec le demandeur principal.
Pour obtenir une description plus détaillée des catégories d'admission des immigrants, consultez le glossaire d'IRCC.
Produits
La Base de données longitudinales sur l'immigration de 2023, y compris le module sur les salaires et les traitements (1997 à 2023), est maintenant accessible sur demande.
La publication « Base de données longitudinales sur l'immigration (BDIM) Rapport technique, 2023 », qui fait partie de la série Études analytiques : méthodes et références (11-633-X), est également accessible.
L'outil de visualisation de données « Base de données longitudinales sur l'immigration (BDIM), application interactive : résultats économiques » est maintenant offert dans le cadre de la série Statistique Canada - Produits de visualisation des données (71-607-X).
Les produits sont accessibles sur le portail Statistiques sur les immigrants et les résidents non permanents. Ce portail a été conçu pour permettre un accès facile et gratuit aux données et publications relatives aux immigrants et aux résidents non permanents.
L'information est organisée selon de grandes catégories qui comprennent les produits analytiques, les produits de données, les produits de référence et les applications interactives.
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