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Indice des prix à la consommation : revue annuelle, 2021

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Diffusion : 2022-01-19

IPC annuel moyen

141,6

2021

3,4 % hausse

(variation annuelle)

Sur une base annuelle moyenne, l'Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 3,4 % en 2021 et il s'agit de sa croissance la plus rapide depuis 1991 (+5,6 %), après avoir enregistré une hausse de 0,7 % en 2020. Sans l'énergie, l'IPC annuel moyen s'est accru de 2,4 % en 2021, ce qui correspond à une croissance plus rapide qu'en 2020 (+1,3 %) et à un rythme légèrement plus rapide qu'en 2019 (+2,3 %).

Faits saillants

Sur une base annuelle moyenne, l'IPC affiche sa croissance la plus rapide depuis 1991

Après avoir enregistré une hausse de 0,7 % en 2020, l'IPC a augmenté de 3,4 % sur une base annuelle moyenne en 2021; il s'agit de sa croissance la plus rapide depuis 1991 (+5,6 %).

Sans l'énergie, l'IPC moyen annuel a augmenté de 2,4 % en 2021, soit à un rythme plus rapide qu'en 2020 (+1,3 %) et légèrement plus rapide qu'en 2019 (+2,3 %).

Sept des huit composantes principales de l'IPC ont augmenté en 2021

Parmi les huit composantes principales, les prix des transports (+7,2 %) ont enregistré leur croissance la plus rapide. Les prix des vêtements et des chaussures ont diminué de 0,3 % en 2021, la seule composante principale à avoir diminué au cours de la dernière année.

Des prix plus élevés dans toutes les provinces et capitales territoriales

Les prix annuels moyens ont affiché la hausse la plus rapide à l'Île-du-Prince-Édouard (+5,1 %), suivie de la Nouvelle-Écosse (+4,1 %). Parmi les provinces, la croissance des prix a été la plus lente en Saskatchewan (+2,6 %).

Parmi les capitales territoriales, les prix annuels moyens ont augmenté au rythme le plus rapide à Whitehorse (+3,3 %), suivi de Yellowknife (+2,2 %), tandis que la croissance la plus lente des prix a été enregistrée à Iqaluit (+1,4 %).

Les prix des biens et des services augmentent à un rythme plus rapide

Sur une base annuelle moyenne, les prix des biens ont augmenté de 4,7 % en 2021, après avoir enregistré une baisse de 0,2 % en 2020.

Sur une base annuelle moyenne, les prix des services ont augmenté de 2,3 % en 2021, après avoir progressé de 1,4 % en 2020.

Graphique 1  Graphique 1: Variation annuelle moyenne de l'Indice des prix à la consommation (IPC) et de l'IPC excluant l'énergie, 2007 à 2021
Variation annuelle moyenne de l'Indice des prix à la consommation (IPC) et de l'IPC excluant l'énergie, 2007 à 2021

Consultez l'infographie sur la revue annuelle de 2021

Statistique Canada publie aujourd'hui l'infographie intitulée « L'Indice des prix à la consommation: 2021 en revue », qui met en évidence l'inflation annuelle moyenne des prix à la consommation au Canada et dans les régions en 2021. Elle montre également les fluctuations moyennes notables des prix des produits de base observée au cours de l'année dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

En 2021, la pandémie de COVID-19 est restée l'un des principaux facteurs à l'origine de l'augmentation des prix des biens et services achetés par les Canadiens. Les pressions inflationnistes ont découlé d'une combinaison de contraintes généralisées relatives à la chaîne d'approvisionnement mondiale et de la demande refoulée des consommateurs à mesure que l'économie reprenait. La reprise de l'économie a été rendue possible à mesure que les vaccins contre la COVID-19 étaient offerts à grande échelle et que les restrictions en matière de santé publique commençaient à s'assouplir. Les Canadiens ont pu sortir, magasiner, aller au restaurant et voyager davantage qu'en 2020. De plus, un plus grand nombre de Canadiens sont retournés au travail. En septembre 2021, l'emploi avait retrouvé son niveau d'avant la pandémie, et les Canadiens consommaient davantage, surtout pendant les mois où les mesures de santé publique étaient assouplies.

Parallèlement, l'économie mondiale a été confrontée à d'importantes perturbations de la chaîne d'approvisionnement tout au long de l'année 2021, notamment les pénuries d'intrants, les goulots d'étranglement de la production, l'encombrement aux principaux ports, l'augmentation des coûts et les délais de livraison plus longs. Ces contraintes ont restreint l'offre de biens et de services.

Les consommateurs canadiens ont été confrontés à des prix plus élevés en 2021, notamment pour les nécessités de tous les jours, dont les aliments (+2,5 %), le transport (+7,2 %) et le logement (+3,9 %).

Alors que la croissance annuelle moyenne a été de 3,4 % en 2021, la croissance des prix a différé entre le premier et le deuxième semestre de l'année. Le rythme de la croissance des prix d'une année sur l'autre a été plus rapide au cours du deuxième semestre, en particulier d'août à décembre, où la croissance des prix a dépassé 4 % chaque mois. L'IPC mensuel a suivi une tendance constante à la hausse tout au long de 2021, et la seule baisse mensuelle a eu lieu en décembre 2021.

Bien que les prix annuels moyens aient augmenté à un rythme plus rapide dans chaque province en 2021, certaines régions ont ressenti les répercussions de façon plus importante. Les Canadiens de la région de l'Atlantique ont été confrontés aux augmentations les plus prononcées des prix à la consommation en raison de l'afflux de personnes en provenance des autres provinces. L'Île-du-Prince-Édouard (+5,1 %) et la Nouvelle-Écosse (+4,1 %) ont enregistré les taux d'inflation les plus élevés, tandis que la croissance des prix dans toutes les provinces de l'Atlantique a dépassé la moyenne nationale. De plus, les Canadiens vivant au Québec (+3,8 %) et en Ontario (+3,5 %) ont également connu une hausse des prix supérieure à la moyenne nationale. À l'inverse, la croissance des prix dans les provinces de l'Ouest s'est située sous la moyenne nationale, et la Saskatchewan (+2,6 %) a enregistré le taux d'inflation le plus faible au pays.

Graphique 2  Graphique 2: Les prix à la consommation affichent un rythme de croissance plus rapide dans toutes les provinces
Les prix à la consommation affichent un rythme de croissance plus rapide dans toutes les provinces

Graphique 3  Graphique 3: Les prix sont en hausse dans sept des huit composantes principales
Les prix sont en hausse dans sept des huit composantes principales

Les effets de glissement annuel et l'IPC en 2022

À l'avenir, les variations des prix d'un mois à l'autre relativement importantes qui ont été observées de janvier 2021 à juillet 2021 cesseront d'influencer les variations des prix d'une année à l'autre en 2022. La hausse généralisée des prix, principalement attribuable aux prix des produits énergétiques, aura un effet à la baisse sur le taux d'inflation des prix à la consommation d'une année à l'autre du premier semestre de 2022, car les prix plus élevés enregistrés en 2021 serviront de référence pour les comparaisons d'une année à l'autre.

C'est le contraire de ce qui a été observé au printemps 2021, lorsque la baisse généralisée des prix observée au début de la pandémie en 2020, qui était principalement attribuable aux prix des produits énergétiques et des services de voyage, a eu un effet à la hausse sur le taux d'inflation des prix à la consommation d'une année à l'autre. Pour plus de renseignements sur les effets de glissement annuel et leur incidence sur l'IPC en 2021, consultez les communiqués du Quotidien de mars 2021 et d'avril 2021.

Les utilisateurs devraient tenir compte de l'incidence des effets de glissement annuel au moment d'interpréter les variations des prix sur 12 mois au cours des mois à venir en 2022.

Les variants de la COVID-19 et l'IPC

La pandémie de COVID-19 influence l'IPC du Canada depuis son apparition en mars 2020. Comme la pandémie continue d'évoluer, l'apparition de nouveaux variants, y compris la propagation du variant Omicron, pourrait influencer les prix des biens et services au Canada en 2022. Statistique Canada continuera de suivre de près l'évolution de la COVID-19 et son incidence potentielle sur l'inflation des prix à la consommation.

La hausse des prix de l'énergie soutient l'inflation globale

Les prix du pétrole brut sur les marchés internationaux ont une incidence directe sur les prix que paient les Canadiens pour certains produits, comme l'essence, le mazout et d'autres combustibles. Ils ont une incidence indirecte sur les prix d'autres biens et services de consommation, étant donné que le pétrole est un facteur important dans le processus de production. Les prix du pétrole ont fortement rebondi en 2021, à la suite de la reprise progressive des économies du monde entier et du renforcement de la demande des consommateurs.

Les automobilistes canadiens ont dû débourser 31,2 % de plus à la pompe sur une base annuelle moyenne en 2021, en raison des prix de l'essence qui ont affiché leur croissance la plus rapide depuis 1981 (+36,1 %). Les Néo-Écossais ont payé leur essence 39,3 % plus cher en 2021 par rapport à 2020 : il s'agit d'une hausse de 8,1 points de pourcentage par rapport à la moyenne nationale. Bien que les prix de l'essence en Colombie-Britannique aient enregistré la croissance la plus lente parmi les provinces, les prix moyens annuels ont augmenté de 24,2 %.

Par ailleurs, les prix du mazout et des autres combustibles ont augmenté de 24,4 % sur une base annuelle moyenne, après avoir diminué de 17,3 % en 2020. Les Canadiens de l'Atlantique ont déboursé davantage pour le mazout et les autres combustibles que les Canadiens vivant dans les autres provinces, et les prix ont augmenté au rythme le plus rapide à l'Île-du-Prince-Édouard (+46,1 %). Le mazout est utilisé plus fréquemment pour chauffer les maisons dans le Canada atlantique.

Les consommateurs de gaz naturel au Canada ont payé 16,1 % de plus en moyenne comparativement à un an plus tôt, l'offre limitée ayant entraîné des augmentations de prix. Les prix du gaz naturel ont augmenté de 26,5 % au Manitoba et de 23,9 % en Alberta par rapport à un an plus tôt.

Graphique 4  Graphique 4: Hausse des prix de l'essence en 2021, le deuxième rythme annuel le plus rapide jamais enregistré après 1981
Hausse des prix de l'essence en 2021, le deuxième rythme annuel le plus rapide jamais enregistré après 1981

Les prix des produits alimentaires augmentent, mais à un rythme plus lent qu'en 2020

Les Canadiens ont payé 2,2 % de plus pour leur épicerie en 2021, après avoir connu une hausse de 2,4 % en 2020. Les prix des articles importants pour le petit-déjeuner ont augmenté en 2021 : les prix des œufs (+6,3 %), du bacon (+12,5 %), du pain et des petits pains (+0,6 %) ainsi que des fruits frais (+2,6 %) étaient tous plus élevés en 2021.

Les prix moyens annuels des produits laitiers ont augmenté de 2,8 % en 2021, après avoir augmenté de 2,5 % en 2020. Cette hausse est partiellement attribuable à l'augmentation des prix du beurre (+6,3 %). Les prix du beurre ont affiché les croissances les plus rapides au Québec (+7,4 %) et au Nouveau-Brunswick (+7,4 %), tandis que la croissance la plus lente des prix a été enregistrée au Manitoba (+3,7 %). Les prix de la margarine (+7,4 %) ont également progressé par rapport à un an plus tôt.

Les prix des aliments que l'on retrouve communément sur nos tables sont devenus plus dispendieux pour les Canadiens, tandis que les prix d'autres aliments ont reculé par rapport à un an plus tôt. Sur une base annuelle moyenne, les Canadiens qui ont acheté de la viande ont payé 4,3 % de plus en 2021, après avoir connu une augmentation de 4,5 % en 2020, au moment où les fermetures temporaires d'usines en raison de la COVID-19 ont fait grimper les prix de la viande à l'été 2020. Les pénuries de main-d'œuvre, les problèmes de production ainsi que la hausse des coûts des intrants et du transport, conjugués à la forte demande de viande en Amérique du Nord, ont contribué à la hausse des prix en 2021.

Les prix des fruits de mer et des autres produits de la mer ont augmenté de 3,4 % sur une base annuelle moyenne, après avoir enregistré une augmentation de 2,1 % un an plus tôt.

En revanche, les Canadiens ont économisé sur les légumes frais, puisque les prix ont baissé de 2,6 % en 2021. Sur une base annuelle moyenne, les prix des tomates ont diminué de 19,5 %, ce qui s'explique par les conditions favorables dans les régions productrices ainsi que par l'offre abondante. Les prix de la laitue ont diminué de 1,8 % en 2021, après avoir enregistré une hausse de 3,8 % en 2020.

Graphique 5  Graphique 5: Prix de certains aliments
Prix de certains aliments

Les frais de logement augmentent partout au Canada

En 2021, les frais de logement (+3,9 %) sur une base annuelle moyenne ont affiché leur croissance la plus rapide depuis 2008 (+4,4 %). Partout au pays, les gens ont voulu avoir plus d'espace de vie et de commodités extérieures dans le contexte de la pandémie. Ce changement dans les préférences, jumelé à des taux d'intérêt historiquement bas et à d'autres facteurs liés à la pandémie, comme l'augmentation des coûts de construction, a contribué à la hausse des frais liés à la possession d'une propriété au Canada en 2021. Les prix du logement à l'Île-du-Prince-Édouard (+8,5 %) et en Nouvelle-Écosse (+4,8 %) ont affiché les augmentations les plus prononcées au Canada par rapport à l'année précédente. De fortes hausses des prix du logement ont également été observées au Manitoba (+4,6 %), en Ontario (+4,3 %) et en Colombie-Britannique (+4,3 %). Les Canadiens vivant en Saskatchewan ont payé 0,8 % de plus pour le logement, ce qui correspond au taux de croissance des prix le plus faible.

L'augmentation des prix du logement est plus marquée pour les propriétaires que pour les locataires

En 2021, l'indice des prix du logement en propriété (+4,1 %) a augmenté à un rythme plus rapide que l'indice des prix du logement locatif (+1,7 %).

Le coût associé à l'entretien d'une propriété, aussi appelé le coût de remplacement par le propriétaire, a augmenté de 11,4 % sur une base annuelle moyenne, comparativement à la hausse de 2,0 % en 2020. Le coût de remplacement par le propriétaire, un facteur clé de la croissance des prix du logement en propriété, est associé au prix des logements neufs. Les prix des logements neufs ont augmenté de façon constante en 2021. Bien que le coût de remplacement par le propriétaire ait augmenté le plus au Manitoba (+17,6 %), celui de l'Île-du-Prince-Édouard (+14,7 %), du Québec (+14,3 %) et de la Nouvelle-Écosse (+12,1 %) a également enregistré des variations moyennes annuelles importantes.

À l'inverse, la baisse du coût de l'intérêt hypothécaire (-7,7 %) a contrebalancé partiellement l'augmentation des coûts associés à la propriété d'une maison, les Canadiens ayant renouvelé ou obtenu des prêts hypothécaires à des taux d'intérêt historiquement faibles en 2021.

À l'échelle nationale, les prix des loyers ont augmenté de 1,6 % par rapport à l'année précédente, après avoir augmenté de 1,7 % en 2020. La hausse des prix des loyers a été plus prononcée dans les provinces de l'Atlantique, soit au Nouveau-Brunswick (+7,2 %), à l'Île-du-Prince-Édouard (+6,4 %) et en Nouvelle-Écosse (+4,2 %), qu'ailleurs au Canada. Les prix des loyers ont augmenté au rythme le plus lent en Saskatchewan (+0,4 %) et en Alberta (+0,4 %), comparativement à l'année précédente.

Graphique 6  Graphique 6: Le coût de remplacement par le propriétaire et les autres dépenses pour le logement en propriété augmentent, tandis que le coût de l'intérêt hypothécaire diminue
Le coût de remplacement par le propriétaire et les autres dépenses pour le logement en propriété augmentent, tandis que le coût de l'intérêt hypothécaire diminue

Les prix des véhicules automobiles sont en hausse en raison de la pénurie de puces à semi-conducteur et de l'augmentation de la demande

Les Canadiens qui ont acheté de nouvelles voitures particulières ont payé 5,1 % de plus en 2021 comparativement à un an plus tôt, en grande partie en raison de la pénurie mondiale de puces à semi-conducteur. Cette pénurie a limité la capacité des constructeurs automobiles à répondre à la demande accrue.

En revanche, les coûts des assurances d'un véhicule automobile ont diminué en 2021. Les Canadiens qui conduisent ont vu les prix de leurs primes d'assurance baisser de 3,4 %. Les conducteurs en Colombie-Britannique (-17,8 %) ont connu la plus forte baisse des prix.

Les consommateurs déboursent davantage pour les meubles et les articles ménagers

Les consommateurs qui ont acheté des articles coûteux, notamment des meubles (+7,3 %) et des articles ménagers (+3,6 %), ont payé davantage en 2021 par rapport à 2020. Les prix des réfrigérateurs et des congélateurs ont augmenté de 9,6 % en 2021. Les effets des perturbations de la chaîne d'approvisionnement, notamment l'approvisionnement limité, des frais d'expédition plus élevés et des retards dans les livraisons d'appareils électroménagers importés, ont été ressentis par les acheteurs d'articles coûteux utilisés à la maison.

En revanche, les prix de l'équipement de sport et de conditionnement physique, y compris l'équipement de golf et le matériel de conditionnement physique à domicile, ont chuté de 4,8 % en 2021.

Graphique 7  Graphique 7: Les prix des articles ménagers et des meubles augmentent en 2021
Les prix des articles ménagers et des meubles augmentent en 2021

Les consommateurs paient moins pour les téléphones intelligents et les forfaits de téléphonie mobile

Les consommateurs ont payé moins pour les dispositifs numériques multifonctionnels, y compris les téléphones intelligents et les ordinateurs ainsi que les logiciels et les fournitures informatiques. Les prix des dispositifs numériques multifonctionnels ont diminué de 10,4 % sur une base annuelle moyenne, après avoir enregistré une baisse de 13,4 % en 2020. Les prix des ordinateurs, des logiciels et des fournitures informatiques ont baissé de 3,1 % en 2021 par rapport à 2020 (-1,1 %).

Les prix des services de téléphonie cellulaire (-16,9 %) ont baissé pour une deuxième année consécutive. Les fournisseurs de services de téléphonie cellulaire ont offert davantage de données aux consommateurs, ce qui a contribué à la baisse des prix.

Les prix des vêtements et des chaussures diminuent pour une deuxième année consécutive

Bien que les gens aient pu pratiquer davantage d'activités sociales et professionnelles à l'extérieur de leur domicile, les prix des vêtements et des chaussures (-0,3 %) ont diminué en 2021; il s'agit de la seule composante principale à avoir enregistré une baisse au cours de la dernière année. Les prix des vêtements et des chaussures ont baissé pour une deuxième année consécutive, les mesures de santé publique ayant continué de peser sur les ventes dans les magasins traditionnels pendant les diverses vagues de la pandémie.

Graphique 8  Graphique 8: La diminution des prix des vêtements et des chaussures est moins prononcée en 2021
La diminution des prix des vêtements et des chaussures est moins prononcée en 2021

Les consommateurs paient des prix plus élevés pour les services

Les prix des services au Canada ont augmenté à un rythme plus rapide en 2021 (+2,3 %) qu'en 2020 (+1,4 %). Cela s'explique en partie par les prix plus élevés de certains services, pour lesquels la distanciation est difficile à respecter, qui ont graduellement repris leurs activités au cours des mois d'été.

Hausse des prix des aliments achetés au restaurant et des services de soins personnels

Les prix des aliments achetés au restaurant (+3,1 %) et des services de soins personnels (+5,4 %), dont les services de coiffure, ont augmenté à mesure que les secteurs pour lesquels la distanciation est difficile à respecter reprenaient graduellement leurs activités en 2021. Les prix ont augmenté dans le contexte des restrictions relatives à la capacité et de l'augmentation des coûts engagés par les entreprises pour mettre en place les mesures de santé et de sécurité.

Les voyageurs paient plus pour les hôtels

L'envie de voyager s'est intensifiée pendant les mois d'été, parallèlement à l'assouplissement des mesures de santé publique et à la reprise progressive de l'économie. En 2021, les voyageurs ont payé 2,2 % de plus pour l'hébergement pendant leurs déplacements, y compris les chambres d'hôtel. Ceux qui ont voyagé à destination et à l'intérieur de la Colombie-Britannique ont été confrontés à la croissance la plus rapide des prix pour l'hébergement des voyageurs (+5,9 %). Par contre, les Canadiens ont payé moins cher pour l'hébergement des voyageurs s'ils ont séjourné au Manitoba (-1,5 %), en Saskatchewan (-0,5 %) ou à l'Île-du-Prince-Édouard (-0,5 %).

  Note aux lecteurs

Le présent communiqué porte sur la variation en pourcentage de l'Indice des prix à la consommation (IPC) annuel moyen entre 2020 et 2021.

Les indices annuels moyens s'obtiennent en calculant la moyenne des 12 valeurs mensuelles de l'indice selon l'année civile. Il ne faut pas confondre les variations annuelles moyennes en pourcentage avec la variation sur 12 mois en pourcentage, qui est publiée chaque mois, au moment de la diffusion de l'IPC. Contrairement à la variation annuelle moyenne, la variation sur 12 mois permet de comparer le niveau de l'indice mensuel à celui du même mois de l'année précédente.

Deux façons d'explorer l'IPC

Visitez le Portail de l'Indice des prix à la consommation pour accéder, en un seul endroit pratique, à l'ensemble des données de l'IPC, des publications, des outils interactifs et des annonces se rapportant aux nouveaux produits et aux changements à venir en ce qui concerne l'IPC.

Vous pouvez aussi consulter l'Outil de visualisation des données de l'Indice des prix à la consommation pour accéder aux données actuelles et historiques de l'IPC dans un format visuel personnalisable.

COVID-19 et IPC

Statistique Canada continue de suivre les répercussions de la COVID-19 sur l'IPC au Canada.

Les biens et les services de l'IPC qui n'étaient pas offerts aux consommateurs en 2021 en raison des restrictions liées à la COVID-19 ont fait l'objet de traitements spéciaux, ce qui a permis d'éliminer efficacement leurs effets sur l'IPC mensuel et annuel moyen.

Lorsqu'un bien ou un service pouvait de nouveau être consommé, un facteur d'ajustement était calculé pour effacer l'incidence des imputations et ainsi permettre aux indices de rendre compte uniquement des variations de prix observées. En novembre 2021, tous les traitements spéciaux appliqués aux biens et services qui n'étaient pas offerts aux consommateurs en raison des restrictions liées à la COVID-19 ont été retirés.

Les renseignements concernant ces traitements d'avril 2020 à mars 2021 sont fournis dans des suppléments techniques accessibles dans la Série analytique des prix. Les précisions et d'autres renseignements sur les traitements qui ont été effectués à partir d'avril 2021 sont fournis sur demande.

Statistique Canada continue de collaborer avec des experts en prix, d'autres organismes nationaux de statistique et des intervenants pour s'assurer que les données et les méthodes utilisées pour le calcul de l'IPC officiel sont conformes aux normes et aux pratiques exemplaires internationales.

Produits

Il est possible de consulter l'Outil de visualisation des données de l'Indice des prix à la consommation sur le site Web de Statistique Canada.

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements concernant les concepts et l'utilisation de l'Indice des prix à la consommation en consultant le Document de référence de l'Indice des prix à la consommation canadien (Numéro au catalogue62-553-X).

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

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