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Étude : Volonté de se faire vacciner contre la COVID-19 parmi les groupes de population au Canada

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Diffusion : 2021-03-26

Cette année, des millions de Canadiens se retrousseront les manches pour se faire vacciner contre la COVID-19. De septembre à décembre 2020, un peu plus des trois quarts des Canadiens nous ont dit qu'il était plutôt ou très probable qu'ils se fassent vacciner, des différences marquées ayant été observées dans le niveau de volonté en fonction de l'âge, de la province et des sous-groupes de population. Ces constatations sont présentées dans une nouvelle étude diffusée aujourd'hui, « Volonté de se faire vacciner contre la COVID-19 parmi les groupes de population au Canada », qui est fondée sur les réponses à l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes.

La volonté de se faire vacciner contre la COVID-19 augmente et la santé mentale se détériore en novembre 2020

Après un répit pendant l'été, les cas de COVID-19 ont recommencé à augmenter à l'automne pendant la deuxième vague de la pandémie. Puis, la nouvelle prometteuse sur le développement et l'approbation de vaccins contre la COVID-19 est arrivée en décembre.

L'acceptation généralisée des vaccins est importante pour aider à contrôler la propagation de la COVID-19. La réticence à la vaccination est une question complexe définie par l'Organisation mondiale de la Santé comme un « report ou refus des vaccins malgré la disponibilité de services de vaccination ». De novembre à la mi-décembre, 80,4 % des Canadiens ont indiqué qu'il était plutôt ou très probable qu'ils se fassent vacciner contre la COVID-19. Cela représente une augmentation par rapport à septembre, lorsque 75,5 % des Canadiens ont indiqué qu'ils étaient disposés à se faire vacciner.

On a également observé une augmentation de la proportion de Canadiens ayant déclaré qu'ils ont pris certaines précautions pendant cette période : plus des quatre cinquièmes ont indiqué qu'ils avaient évité de quitter la maison pour des raisons non essentielles de novembre à la mi-décembre (80,8 %), en hausse par rapport aux deux tiers en septembre (67,0 %). Toujours pendant la même période, plus du tiers des Canadiens nous ont dit que leur santé mentale s'était détériorée comparativement à la période avant la pandémie (37,2 %), ce qui représente une hausse par rapport à septembre (29,7 %).

La volonté de se faire vacciner était plus élevée à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et en Colombie-Britannique

La volonté de se faire vacciner n'était pas uniforme dans tout le pays. De septembre à la mi-décembre, par rapport à la moyenne canadienne, une proportion plus élevée de résidents de l'Île-du-Prince-Édouard (89,2 %), de la Nouvelle-Écosse (81,5 %) et de la Colombie-Britannique (81,4 %) ont indiqué qu'ils étaient disposés à se faire vacciner. Les différences entre le Canada et toutes les autres provinces n'étaient pas statistiquement significatives.

La volonté de se faire vacciner contre la COVID-19 varie considérablement pour divers groupes de Canadiens

Statistique Canada a déclaré précédemment que, pour un certain nombre de raisons, les groupes de population désignés comme minorités visibles courent un risque accru de contracter la COVID-19 ou d'en mourir. Bon nombre de ces groupes de population ont des taux de pauvreté plus élevés, sont surreprésentés dans les quartiers socioéconomiques défavorisés ou vivent dans des conditions de logement surpeuplées. En outre, certains groupes de minorités visibles sont surreprésentés dans les secteurs d'emploi où il y a un risque plus élevé d'exposition à la COVID-19, comme les employés noirs et philippins du secteur des soins de santé et de l'assistance sociale. Parmi les groupes désignés comme minorités visibles, la volonté de se faire vacciner contre la COVID-19 variait entre 56,4 % parmi la population noire et 82,5 % parmi la population sud-asiatique.

Au moment de l'enquête de l'automne dernier, les immigrants reçus et les résidents non permanents (74,6 %) étaient moins susceptibles que les Canadiens nés au Canada (77,8 %) de déclarer qu'il était plutôt ou très probable qu'ils se fassent vacciner. Aucune différence statistiquement significative n'a été observée entre les immigrants récents et les immigrants établis.

Parmi les Autochtones, 72 % ont indiqué qu'ils étaient disposés à se faire vacciner

Près des trois quarts des Premières Nations vivant hors réserve (74,4 %) et des Inuits (73,2 %E) vivant à l'extérieur de l'Inuit Nunangat ont indiqué qu'il était plutôt ou très probable qu'ils se fassent vacciner, comparativement à un peu plus des deux tiers des Métis (67,8 %).

À titre de comparaison, un peu plus des trois quarts des répondants non autochtones (77,1 %) étaient plutôt ou très disposés à se faire vacciner.

De récentes données obtenues par approche participative par Statistique Canada montrent que les participants autochtones ont également été touchés de façon disproportionnée par la pandémie, surtout en ce qui concerne leur santé mentale et leurs conditions socioéconomiques.

Les Canadiens LGBTQ2+ sont plus susceptibles de se faire vacciner que les Canadiens qui ne sont pas LGBTQ2+

Compte tenu de multiples facteurs socioéconomiques, y compris leur plus forte représentation dans les groupes à faible revenu et en situation de logement précaire, les Canadiens LGBTQ2+ pourraient être plus vulnérables aux répercussions de la COVID-19 que les autres Canadiens. Chez les Canadiens LGBTQ2+ âgés de 15 ans et plus, 83,3 % ont indiqué l'automne dernier qu'il était plutôt ou très probable qu'ils se fassent vacciner, comparativement à 76,9 % des Canadiens qui ne sont pas LGBTQ2+.

Les Canadiens plus âgés sont plus disposés à se faire vacciner contre la COVID-19

Les aînés constituent le groupe d'âge le plus à risque de subir des conséquences plus graves de la COVID–19, et c'est la raison pour laquelle ils font d'objet d'une priorité plus élevée en ce qui concerne la vaccination.

Il n'est donc peut-être pas surprenant que l'automne dernier, plus des quatre cinquièmes des Canadiens âgés de 65 ans et plus (82,5 %) vivant dans des ménages aient déclaré qu'il était plutôt ou très probable qu'ils se fassent vacciner contre la COVID-19 comparativement aux trois quarts des Canadiens de 12 à 64 ans (75,5 %). Les répondants noirs de 65 ans et plus (78,1 %) étaient beaucoup plus susceptibles que ceux de 12 à 64 ans (54,8 %) de dire qu'ils étaient plutôt ou très disposés à se faire vacciner contre la COVID-19. Il n'y avait aucune différence statistique dans la volonté de se faire vacciner en fonction du groupe d'âge chez les personnes LGBTQ2+ et les Autochtones.

  Note aux lecteurs

L'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) est une enquête annuelle qui a été rajustée pendant la pandémie afin de produire des estimations plus opportunes liées à la COVID-19. La présente analyse est fondée sur les données de l'ESCC recueillies de septembre à la mi-décembre 2020. L'échantillon de plus de 20 000 personnes est représentatif de la population canadienne de 12 ans et plus vivant dans les provinces. L'échantillonnage et la collecte pour la période utilisée dans cette analyse n'ont pas une couverture suffisante pour représenter l'ensemble de la population des territoires.

Les répondants ont été inclus dans l'analyse de la population autochtone en fonction de leur réponse autodéclarée à « Êtes-vous un(e) Autochtone, c'est-à-dire, Première Nation, Métis(se) ou Inuk (Inuit)? Première Nation comprend les Indiens(nes) avec statut et les Indiens(nes) sans statut. » L'ESCC ne recueille pas de données sur les réserves. Par conséquent, les résultats relatifs aux Premières Nations excluent ceux qui vivent dans les réserves, ainsi que les Autochtones dans les territoires ou les régions nordiques éloignées des provinces qui comprennent l'Inuit Nunangat.

Les Canadiens LGBTQ2+ comprennent les lesbiennes, les gais, les bisexuels, les transgenres, les personnes queers ou bispirituelles ainsi que les personnes ayant déclaré une autre identité de genre non binaire ou une identité sexuelle minoritaire.

Même si les membres de ces communautés diffèrent au chapitre des types de difficultés et de discrimination auxquels ils sont confrontés selon l'endroit où ils se trouvent sur le spectre de l'orientation sexuelle et de genre, l'article les regroupe en raison de la petite taille de l'échantillon.

Les répondants ont été inclus dans la population LGBTQ2+ en fonction de l'orientation sexuelle autodéclarée, du sexe à la naissance et de l'identité de genre autodéclarée (personnes transgenres et personnes ayant une identité non binaire, notamment celles de genre queer, de genre fluide ou non-genre).

À l'heure actuelle, les vaccins contre la COVID-19 qui ont été approuvés au Canada n'ont pas été testés pour une utilisation chez les enfants et ne sont disponibles que pour les personnes de 16 ans et plus. L'ESCC inclut les répondants de 12 ans et plus, et l'analyse présentée dans le présent article inclut l'ensemble de la population, car il sera utile de connaître la volonté des Canadiens de 12 à 16 ans à se faire vacciner lorsque les vaccins seront disponibles pour ce groupe d'âge.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les définitions et les méthodes d'enquête, veuillez consulter la page de renseignements sur l'enquête de Statistique Canada : Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes.

Le symbole E qui figure à côté d'une estimation indique que le coefficient de variation de cette estimation se situe entre 15,1 % et 35,0 %, et que la qualité est marginale. Les utilisateurs doivent donc faire preuve de prudence au moment d'interpréter ces résultats.

Produits

Pour faciliter la détermination des tendances relatives aux indicateurs liés à la COVID-19 en fonction du groupe d'âge et du genre, ainsi qu'en fonction de la province et de la région, nous avons mis à jour l'outil visuel interactif « Santé des Canadiens et COVID-19 : tableau de bord interactif » avec les estimations de novembre.

L'étude intitulée « Volonté de se faire vacciner contre la COVID-19 parmi les groupes de population au Canada » est maintenant accessible dans le cadre de la série StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur (Numéro au catalogue45280001).

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca) ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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