Postes vacants, quatrième trimestre de 2018
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Diffusion : 2019-03-25
Faits saillants
Le nombre de postes vacants et le taux de postes vacants ont tous deux augmenté au quatrième trimestre, ce qui marque une neuvième hausse consécutive d'une année à l'autre.
Du quatrième trimestre de 2017 au quatrième trimestre de 2018, le nombre et le taux de postes vacants ont augmenté dans toutes les provinces, sauf en Saskatchewan.
Le nombre de postes vacants a augmenté dans la majorité des régions économiques.
Le nombre de postes vacants s'est accru dans les 10 principaux secteurs d'activité.
La proportion de postes vacants qui n'avaient pas été pourvus après 90 jours ou plus a augmenté de 1,9 point de pourcentage pour s'établir à 12,6 %.
Le nombre et le taux de postes vacants augmentent pour un neuvième trimestre consécutif
Le nombre de postes vacants s'est chiffré à 548 000 au quatrième trimestre, en hausse de 78 000 (+16,6 %) par rapport au quatrième trimestre de 2017. Parallèlement, le taux de postes vacants a augmenté de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 3,3 %, dépassant ainsi la barre des 3,0 % pour un troisième trimestre consécutif. Il s'agit également du neuvième trimestre consécutif au cours duquel le nombre et le taux de postes vacants augmentent d'une année à l'autre.
Le taux de postes vacants désigne le nombre de postes vacants exprimé en pourcentage de la demande de travail, c'est-à-dire la somme de tous les emplois occupés et vacants.
Le nombre de postes vacants au Canada (non désaisonnalisé) a peu varié du troisième trimestre au quatrième trimestre de 2018. Le nombre de postes vacants avait aussi peu varié du troisième trimestre au quatrième trimestre de 2017, alors qu'il avait diminué du troisième trimestre au quatrième trimestre de 2016.
Graphique 1
Les nombres de postes vacants les plus élevés enregistrés depuis le début de la série en 2015 l'ont été au cours des trois derniers trimestres de 2018, données non désaisonnalisées
Le nombre de postes vacants augmente dans toutes les provinces, sauf en Saskatchewan
D'une année à l'autre, le nombre et le taux de postes vacants ont tous deux augmenté dans neuf provinces au quatrième trimestre. Les hausses les plus marquées du nombre de postes vacants ont été observées en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique. La Saskatchewan est la seule province où le nombre et le taux de postes vacants ont diminué. Le nombre et le taux de postes vacants ont également augmenté au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest, alors qu'ils ont peu varié au Nunavut.
Graphique 2
Hausse des postes vacants dans la majorité des provinces et des territoires au quatrième trimestre
En Ontario, le nombre de postes vacants a augmenté de 27 000 (+14,1 %) comparativement au quatrième trimestre de 2017. Cette hausse a été répartie entre plusieurs secteurs. Les soins de santé et l'assistance sociale, les services administratifs et de soutien et la construction ont été à l'origine de plus de la moitié de la croissance du nombre de postes vacants dans la province. Au quatrième trimestre, ces trois secteurs comptaient un peu moins du quart des emplois salariés de la province, selon l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH). Comparativement au même trimestre un an plus tôt, le taux de postes vacants de la province a augmenté de 0,3 point de pourcentage pour se situer à 3,3 %.
Le salaire horaire offert en Ontario a augmenté de 1,55 $ (+7,6 %), ce qui constitue la hausse la plus prononcée parmi l'ensemble des provinces. La croissance la plus marquée de la moyenne du salaire horaire offert dans la province a été observée dans les services d'hébergement et de restauration (+14,9 %). Le salaire offert pour les postes vacants dans le secteur du commerce de détail (+10,4 %) a également augmenté de façon prononcée. Ces hausses ont coïncidé avec l'augmentation du salaire minimum dans la province, lequel est passé de 11,60 $ à 14,00 $ le 1er janvier 2018. D'une année à l'autre au quatrième trimestre, le nombre de postes vacants a peu varié dans ces deux secteurs en Ontario, alors que le nombre d'emplois a augmenté.
Le nombre de postes vacants au Québec a inscrit une hausse de 25 000 (+27,5 %) d'une année à l'autre au quatrième trimestre. La province a ainsi enregistré le troisième plus important taux de croissance des postes vacants parmi les provinces, derrière l'Île-du-Prince-Édouard (+58,1 %) et le Nouveau-Brunswick (+29,9 %). La hausse du nombre de postes vacants au Québec s'est principalement concentrée dans les secteurs de la santé et de l'assistance sociale, du commerce de détail et de la fabrication. Le taux de croissance d'une année à l'autre le plus élevé a été observé dans le secteur de la construction (+59,3 %). D'une année à l'autre, le taux de postes vacants a augmenté de 0,6 point de pourcentage pour s'établir à 3,2 %, tandis que le salaire horaire offert a affiché une croissance de 0,40 $ (+2,0 %) pour s'établir à 19,95 $.
En Colombie-Britannique, le nombre de postes vacants a augmenté de 16 000 (+18,1 %) au quatrième trimestre comparativement au même trimestre l'année précédente. Les hausses du nombre de postes vacants les plus prononcées ont été enregistrées dans les secteurs des services professionnels, scientifiques et techniques, du transport et de l'entreposage, ainsi que de l'agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse. D'une année à l'autre, le taux de postes vacants dans la province a augmenté de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 4,5 %, ce qui constitue le taux le plus élevé au pays. L'augmentation de 1,40 $ (+7,1 %) du salaire horaire offert n'a été devancée que par la hausse enregistrée en Ontario. Le 1er juin 2018, le salaire minimum dans la province est passé de 11,35 $ à 12,65 $.
En Alberta, le nombre de postes vacants a augmenté de 3 800 (+7,3 %) par rapport au quatrième trimestre de 2017, et la hausse s'est concentrée dans le secteur des services administratifs et de soutien et dans celui du transport et de l'entreposage. Par ailleurs, une baisse notable du nombre de postes vacants a été observée dans le secteur de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière et de l'extraction de pétrole et de gaz. Au cours de cette période, le taux de postes vacants a augmenté de 0,1 point de pourcentage au quatrième trimestre pour s'établir à 2,7 %, ce qui a placé la province au quatrième rang des taux les plus bas parmi les provinces. De plus, le salaire horaire offert a augmenté de 1,20 $ (+5,4 %) pour atteindre 23,25 $, ce qui représente le salaire horaire offert le plus élevé parmi l'ensemble des provinces.
Les employeurs dans l'ensemble des quatre provinces de l'Atlantique ont déclaré avoir plus de postes vacants comparativement au quatrième trimestre de 2017. Il s'agit de la troisième hausse consécutive d'une année à l'autre du nombre de postes vacants dans toutes les quatre provinces. La hausse la plus marquée a été observée au Nouveau-Brunswick, où les employeurs ont dit avoir 2 100 (+29,9 %) postes vacants de plus par rapport quatrième trimestre de 2017. De plus, le nombre de postes vacants a augmenté en Nouvelle-Écosse (+1 000 ou +10,3 %), à Terre-Neuve-et-Labrador (+900 ou +25,6 %) et à l'Île-du-Prince-Édouard (+800 ou +58,1 %). Ces hausses ont coïncidé avec les baisses du taux de chômage enregistrées du quatrième trimestre de 2017 au quatrième trimestre de 2018 dans trois de ces quatre provinces (le taux de chômage a peu varié au Nouveau-Brunswick), selon les données de l'Enquête sur la population active.
Le nombre de postes vacants en Saskatchewan a diminué de 500 (-5,7 %) d'une année à l'autre au quatrième trimestre, soit la seule baisse enregistrée parmi l'ensemble des provinces. Le taux de postes vacants a aussi diminué, en baisse de 0,1 point de pourcentage, pour se situer à 1,9 %, ce qui constitue le taux le plus bas parmi l'ensemble des provinces. Parallèlement, le salaire horaire offert a augmenté de 0,80 $ (+4,0 %) pour atteindre 20,95 $.
Le nombre de postes vacants augmente dans la majorité des régions économiques
Les données sur les régions économiques mettent en évidence la diversité des marchés du travail régionaux au Canada.
Au quatrième trimestre, 41 des 69 régions économiques ont enregistré des hausses du nombre de postes vacants d'une année à l'autre. La région économique de la Côte-Nord et Nechako, en Colombie-Britannique (+80,1 % ou +700), a affiché l'augmentation la plus marquée. Parallèlement, des taux de croissance prononcés du nombre de postes vacants ont également été observés dans les régions économiques de l'Île-du-Prince-Édouard (+58,1 % ou +800), de Fredericton–Oromocto, au Nouveau-Brunswick (+54,7 % ou +600), et de London, en Ontario (+51,6 % ou +3 900). Des 10 régions économiques ayant les taux de croissance les plus marqués du nombre de postes vacants, 4 étaient situées au Québec, à savoir l'Abitibi-Témiscamingue (+51,5 % ou +900), Lanaudière (+50,4 % ou +1 400), la Mauricie (+47,6 % ou +900), et l'Outaouais (+40,4 % ou +1 000). Au quatrième trimestre de 2017, 49 des 69 régions économiques avaient enregistré une augmentation des postes vacants par rapport au même trimestre en 2016.
En revanche, par rapport au quatrième trimestre de 2017, le nombre de postes vacants a diminué dans quatre régions économiques, à savoir Wood Buffalo–Cold Lake, en Alberta (-23,5 % ou -700), Swift Current–Moose Jaw, en Saskatchewan (-23,5 % ou -200), la région économique du Nord-ouest, en Ontario (-13,7 % ou -500), et Regina–Moose Mountain, en Saskatchewan (-13,4 % ou -400). Le nombre de postes vacants dans les 24 autres régions économiques du pays a peu varié d'une année à l'autre au quatrième trimestre.
Les postes vacants sont en hausse dans les 10 principaux secteurs d'activité
Le nombre de postes vacants a augmenté dans les 10 principaux secteurs d'activité (du point de vue de l'emploi) du quatrième trimestre de 2017 au quatrième trimestre de 2018. Le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale a enregistré la hausse la plus élevée.
Dans l'ensemble des secteurs, seul le secteur de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière et de l'extraction de pétrole et de gaz a fait état d'une diminution.
Graphique 3
Les postes vacants sont en hausse dans les 10 principaux secteurs d'activité au quatrième trimestre
Comparativement au quatrième trimestre de 2017, les employeurs du secteur des soins de santé et de l'assistance sociale ont déclaré une hausse de 12 000 postes vacants (+26,7 %) au quatrième trimestre. Presque toute la croissance a été observée en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique. Selon les données de l'EERH, le nombre d'emplois salariés dans le secteur a également augmenté de la fin de 2017 à la fin de 2018. Au cours de la même période, le taux de postes vacants dans le secteur s'est accru de 0,6 point de pourcentage pour se chiffrer à 2,9 %.
Dans les services administratifs et de soutien, le nombre de postes vacants a augmenté de 9 900 (+29,4 %) par rapport au quatrième trimestre de 2017. Les provinces qui ont contribué le plus à cette hausse sont l'Ontario, la Colombie-Britannique et l'Alberta. Selon l'EERH, au cours de la même période, le nombre d'emplois salariés a aussi augmenté dans ce secteur, principalement dans ces trois provinces. Le taux de postes vacants dans ce secteur a augmenté de 0,9 point de pourcentage pour s'établir à 4,9 %, soit le taux le plus élevé parmi les 10 principaux secteurs d'activité. Au cours de cette période, le salaire horaire offert a augmenté de 1,90 $ (+11,5 %) pour atteindre 18,45 $, ce qui constitue la croissance la plus prononcée parmi les 10 principaux secteurs d'activité.
Dans le secteur de la construction, le nombre de postes vacants a augmenté de 8 600 (+29,7 %) d'une année à l'autre au quatrième trimestre. Il s'agit du taux de croissance le plus élevé parmi l'ensemble des secteurs au cours de cette période, lequel est principalement attribuable aux taux de croissance relativement élevés du nombre de postes vacants en Ontario (+65,7 %) et au Québec (+59,3 %). Parallèlement, le taux de postes vacants s'est accru de 0,7 point de pourcentage pour s'établir à 3,3 %. Selon les données de l'EERH, le nombre d'emplois salariés a également enregistré une croissance relativement élevée dans ce secteur du quatrième trimestre de 2017 au même trimestre de 2018.
Le nombre de postes vacants dans le secteur de la fabrication a augmenté de 8 400 (+20,9 %) au quatrième trimestre. La majeure partie de l'augmentation a été enregistrée en Ontario et au Québec, tandis que l'Alberta a enregistré le taux de croissance le plus élevé du nombre de postes vacants (+28,0 %). Au cours de la même période, le taux de postes vacants a augmenté de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 3,0 %. Cette hausse a coïncidé avec une croissance du nombre d'emplois salariés dans ce secteur d'une année à l'autre au quatrième trimestre, selon les données de l'EERH.
Dans le commerce de détail, le nombre de postes vacants a augmenté de 6 700 (+9,7 %) pour atteindre le niveau le plus élevé depuis le début de la série en 2015. Un peu plus de la moitié de la hausse est survenue au Québec. Parallèlement, le taux de postes vacants a connu une hausse de 0,3 point de pourcentage pour s'établir à 3,6 %. Le salaire horaire offert a augmenté de 1,05 $ (+7,6 %) pour atteindre 14,80 $ dans ce secteur. La croissance dans ce secteur à faible salaire a coïncidé avec des hausses notables du salaire minimum en 2018 dans certaines provinces, dont l'Ontario.
Les employeurs des services professionnels, scientifiques et techniques ont fait état d'une hausse de 6 700 (+22,8 %) postes vacants au quatrième trimestre. Plus du tiers de la croissance est survenue en Colombie-Britannique. Le taux de postes vacants a augmenté de 0,6 point de pourcentage pour s'établir à 3,7 %, ce qui constitue l'un des taux les plus élevés de tous les secteurs. Selon les données de l'EERH, le nombre d'emplois salariés dans ce secteur s'est également accru. Parallèlement, le salaire horaire offert a augmenté de 1,05 $ (+3,6 %) pour atteindre 30,25 $, ce qui représente le salaire horaire offert le plus élevé parmi les 10 principaux secteurs d'activité.
La proportion d'emplois vacants pendant trois mois ou plus augmente
La durée d'un poste vacant renvoie au nombre de jours depuis lesquels le poste était vacant au moment de l'enquête. En général, de nombreux facteurs peuvent influer sur la durée des postes vacants, y compris les caractéristiques du poste, le salaire offert, les compétences requises, les processus de recrutement et les conditions du marché du travail local. Depuis le début de la série en 2015, la proportion de postes vacants qui n'avaient pas été pourvus après de plus longues périodes a augmenté, tandis que la proportion de postes vacants qui n'avaient pas été pourvus après une courte période a diminué, comme l'indique le graphique 4.
Graphique 4
Proportion de tous les postes vacants selon la durée de la vacance du poste, quatrième trimestre de 2015 au quatrième trimestre de 2018
Au quatrième trimestre, la proportion de postes vacants qui, au moment de l'enquête, n'avaient pas été pourvus après 90 jours ou plus a augmenté de 1,9 point de pourcentage pour s'établir à 12,6 %, soit la hausse la plus prononcée en points de pourcentage parmi les catégories de durée des postes vacants au cours de cette période. Il s'agit également de la proportion la plus élevée de postes vacants qui n'avaient pas été pourvus après 90 jours ou plus observée au cours d'un quatrième trimestre depuis le début de la série en 2015. De plus, cette proportion a augmenté dans 7 des 10 grandes catégories professionnelles comparativement au quatrième trimestre de 2017, et le secteur des ressources naturelles, de l'agriculture et de la production connexe a affiché la hausse la plus importante.
La proportion croissante de plus longues périodes de vacances, combinée à d'autres indicateurs du marché du travail au cours de cette période, indique une forte demande de main-d'œuvre et un marché où il devient de plus en plus difficile pour les employeurs de pourvoir les postes vacants. Par exemple, le taux de postes vacants a augmenté au quatrième trimestre, de même que le nombre d'emplois salariés au cours de la même période selon les données de l'EERH. Selon les données de l'Enquête sur la population active, le taux de chômage en novembre et en décembre 2018 s'est établi à 5,6 %, ce qui constitue le taux de chômage le plus bas enregistré depuis le début de la série en 1976.
Note aux lecteurs
L'Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) fournit des données exhaustives sur les postes vacants et les salaires selon le secteur d'activité et les professions détaillées pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques. Les données sur les postes vacants et les salaires offerts sont diffusées trimestriellement.
En ce qui concerne le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN), les estimations du premier trimestre de 2015 au deuxième trimestre de 2018 sont fondées sur la version 2.0 du SCIAN 2017, tandis que les estimations des troisième et quatrième trimestres de 2018 sont fondées sur la version 3.0 du SCIAN 2017. Les données sur les postes vacants fondées sur les deux versions du SCIAN 2017 sont entièrement comparables. Les estimations du premier trimestre de 2015 au premier trimestre de 2018 sont fondées sur la Classification géographique type (CGT) de 2011, tandis que les estimations des deuxième, troisième et quatrième trimestres de 2018 sont fondées sur la CGT de 2016.
La collecte du volet sur les salaires a été interrompue en janvier 2018. Une étude cherchant à trouver une manière de fournir de l'information plus détaillée par région et profession est en cours. La collecte de renseignements sur les salaires reprendra en fonction des résultats de l'étude.
Les données de l'EPVS ne sont pas désaisonnalisées. Une certaine prudence est donc de mise dans l'interprétation des comparaisons d'un trimestre à l'autre, puisque celles-ci pourraient refléter des mouvements saisonniers.
La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.
Les statistiques sommaires relatives aux séries chronologiques sur les postes vacants tirées de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail sont disponibles dans les tableaux 14-10-0224-01, 14-10-0225-01, 14-10-0226-01 et 14-10-0227-01.
La Classification nationale des professions (CNP) est une structure hiérarchique à quatre niveaux de groupes de professions, comportant des niveaux successifs de désagrégation. La structure est la suivante : 1) 10 grandes catégories professionnelles (CNP à un chiffre); 2) 40 grands groupes (CNP à deux chiffres); 3) 140 groupes intermédiaires (CNP à trois chiffres); 4) 500 groupes de base (CNP à quatre chiffres). Les estimations du premier trimestre de 2015 au troisième trimestre de 2018 sont fondées sur la version 1 de la CNP de 2016, tandis que les estimations du quatrième trimestre de 2018 sont fondées sur la version 1.1 de la CNP de 2016.
Qualité des données de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires
La population cible de l'enquête comprend tous les emplacements commerciaux au Canada, à l'exclusion de ceux dont l'activité principale relève des secteurs des organismes religieux et des ménages privés. Bien que les administrations publiques fédérale, provinciales et territoriales soient également exclues de l'enquête à l'heure actuelle, elles y seront intégrées à une date ultérieure.
Prochaine diffusion
Les données sur les postes vacants de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires pour le premier trimestre seront diffusées le 18 juin.
Produits
Il est possible d'obtenir plus de renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation des données de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires dans le Guide de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (75-514-G).
Le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économique, données non désaisonnalisées » (71-607-X) est également disponible. Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail de Statistique Canada, pour le Canada, selon les provinces, les territoires et les régions économiques et permet aux utilisateurs d'obtenir un aperçu des indicateurs clés du marché du travail, de consulter le classement géographique pour chaque indicateur en utilisant une carte et un tableau interactifs, ainsi que d'insérer facilement les données dans d'autres programmes.
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