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Enquête nationale sur le cannabis, quatrième trimestre de 2018

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Diffusion : 2019-02-07

Environ 4,6 millions (15 %) de Canadiens de 15 ans et plus ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des trois derniers mois. Il s'agit d'un pourcentage semblable à celui qui a été observé avant la légalisation. De plus, près de 1 Canadien sur 5 pense qu'il consommera du cannabis au cours des trois prochains mois.

Les résultats du quatrième trimestre de l'Enquête nationale sur le cannabis, qui a été menée de la mi-novembre à la mi-décembre 2018 et conçue pour suivre la consommation de cannabis et les comportements connexes avant et après la légalisation du cannabis, sont maintenant accessibles et comprennent des résultats pour chaque province.

La consommation de cannabis à des fins médicales ou non médicales avait d'importantes répercussions sur les habitudes de consommation. Par exemple, les personnes qui consommaient du cannabis à des fins médicales étaient plus susceptibles de le consommer tous les jours ou presque tous les jours, et moins susceptibles de choisir de le consommer en le fumant. Elles étaient également plus susceptibles de déclarer des dépenses liées au cannabis que les personnes qui ont dit avoir consommé du cannabis à des fins non médicales.

Les Canadiens ont mentionné un certain nombre de facteurs qu'ils prenaient en considération au moment de choisir une source d'approvisionnement en cannabis. Le principal facteur déclaré par plus des trois quarts des consommateurs de cannabis était la qualité et la sécurité (76 %), suivies du prix le plus bas (38 %) et de l'accessibilité (33 %).

Le taux de consommation de cannabis demeure plus élevé chez les hommes

Les taux de consommation de cannabis déclarés au quatrième trimestre (données recueillies de la mi-novembre à la mi-décembre, en faisant référence aux trois mois précédents) étaient inchangés par rapport au troisième trimestre. Les taux sont demeurés plus élevés en Nouvelle-Écosse par rapport au reste du Canada.

Les taux de consommation ont également continué d'être plus élevés chez les hommes (19 %) que chez les femmes (11 %), ce qui est conforme aux données des trimestres précédents. La prévalence de la consommation de cannabis au cours des trois mois précédents a été plus élevée chez les 18 à 24 ans (33 %) que chez les autres groupes d'âge (la prévalence allant de 5 % à 21 %). Les personnes qui ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des trois mois précédents avaient en moyenne 38 ans.

Trois Canadiens sur dix sont d'anciens consommateurs de cannabis

Plus de la moitié (55 %) des Canadiens de 15 ans et plus ont indiqué n'avoir jamais consommé de cannabis, tandis que 3 Canadiens sur 10 sont d'anciens consommateurs de cannabis qui ont déclaré ne pas consommer du cannabis au moment de l'enquête.

Plus de Canadiens prévoient consommer du cannabis au cours des trois prochains mois

Dans l'ensemble, 19 % des Canadiens prévoyaient consommer du cannabis au cours des trois mois suivant l'enquête, comparativement à la proportion de 15 % des Canadiens qui ont déclaré en consommer au moment de l'enquête.

Le fait que les répondants prévoyaient ou non consommer du cannabis au cours de la première partie de 2019 était en grande partie influencé par le fait qu'ils en consommaient au moment de l'enquête ou en avaient déjà consommé auparavant, et par la fréquence de cette consommation.

Par exemple, la grande majorité (98 %) de ceux qui n'avaient jamais consommé de cannabis ont indiqué qu'ils n'en consommeraient pas au cours des trois prochains mois. En revanche, la plupart des personnes qui avaient consommé du cannabis tous les jours ou presque tous les jours (93 %) et hebdomadairement (84 %) prévoyaient qu'ils continueraient d'en consommer au cours des mois suivants à la même fréquence.

Les anciens consommateurs et les personnes qui ont déclaré avoir consommé du cannabis mensuellement (ou moins souvent) (la proportion variant de 13 % à 33 %) étaient plus susceptibles de déclarer que leur consommation de cannabis augmenterait que les personnes qui n'avaient jamais consommé de cannabis (2 %).

Près de la moitié des consommateurs ont dit avoir consommé du cannabis à des fins non médicales seulement

On a demandé aux Canadiens d'indiquer la principale raison de leur consommation de cannabis, c'est-à-dire la consommation à des fins non médicales, la consommation à des fins médicales avec un document médical, la consommation à des fins médicales sans document médical ou la consommation à des fins médicales et non médicales.

Parmi la proportion de 15 % des Canadiens qui ont déclaré consommer du cannabis au moment de l'enquête, 7 % (ou près de la moitié) ont déclaré en avoir consommé à des fins non médicales exclusivement, 4 % (environ le quart) ont indiqué en avoir consommé à des fins médicales seulement (avec ou sans document médical) et 4 % (également environ le quart) ont dit en avoir consommé à des fins médicales et non médicales à la fois (consommation mixte).

Alors que la consommation à des fins non médicales et la consommation mixte étaient deux fois plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes (10 % et 6 % comparativement à 5 % et à 3 %, respectivement), les pourcentages de personnes qui ont déclaré avoir consommé du cannabis à des fins médicales — avec ou sans document médical — avaient tendance à ne pas différer (environ 2 % respectivement).

Les consommateurs de cannabis à des fins non médicales avaient en moyenne 35 ans, ce qui est inférieur à l'âge moyen des consommateurs de cannabis à des fins médicales ayant un document médical (50 ans en moyenne) et à celui des consommateurs mixtes qui ont dit avoir consommé du cannabis à des fins médicales et non médicales à la fois (38 ans en moyenne).

Le taux de consommation à des fins non médicales était trois fois plus élevé chez les 15 à 24 ans (18 %) que chez les 25 ans et plus (6 %).

La plupart des personnes qui consomment du cannabis à des fins médicales et qui ont un document médical en consomment tous les jours ou presque tous les jours

Parmi les personnes qui ont consommé du cannabis à des fins non médicales, 1 sur 5 a déclaré avoir consommé du cannabis tous les jours ou presque tous les jours, une proportion considérablement inférieure à celle observée chez les personnes qui ont consommé du cannabis à des fins médicales et qui avaient un document médical (70 %), chez celles qui ont consommé du cannabis à des fins médicales sans document médical (46 %) et chez les consommateurs mixtes (46 %).

Ainsi, la consommation régulière est probablement liée à la consommation de cannabis à des fins médicales ou de gestion et d'atténuation de symptômes. Il est également possible que les consommateurs réguliers développent une tolérance et aient ainsi besoin de doses plus fréquentes ou plus élevées.

L'accès au cannabis auprès de sources légales est plus fréquent chez les personnes qui en consomment à des fins médicales et qui ont un document médical que chez celles qui en consomment à des fins non médicales

La source auprès de laquelle les personnes ont obtenu du cannabis dépendait en grande partie de la raison de leur consommation. Un peu plus du quart (26 %) des consommateurs de cannabis à des fins non médicales ont déclaré avoir obtenu du cannabis auprès de détaillants légalement autorisés ou de producteurs autorisés en ligne, comparativement à 86 % des consommateurs de cannabis à des fins médicales ayant un document médical, à 47 % des consommateurs de cannabis à des fins médicales n'ayant pas de document médical et à 44 % des consommateurs mixtes.

Par ailleurs, les consommateurs de cannabis à des fins non médicales (42 %) étaient plus susceptibles que les consommateurs de cannabis à des fins médicales (19 %) d'avoir obtenu du cannabis auprès de sources illégales, dont des vendeurs de drogues, des clubs de compassion, des dispensaires ou des comptoirs de services non autorisés, des sites Web non autorisés ou des connaissances. Une proportion relativement élevée de consommateurs à des fins médicales n'ayant pas de document médical (42 %) et de consommateurs mixtes (55 %) ont également déclaré avoir obtenu du cannabis auprès de sources illégales.

Plus de la moitié (54 %) des consommateurs de cannabis à des fins non médicales ont également déclaré avoir obtenu du cannabis auprès d'un membre de la famille ou d'un ami, une proportion plus élevée que celle observée chez les consommateurs de cannabis à des fins médicales n'ayant pas de document médical (26 %) et les consommateurs mixtes (33 %). Les consommateurs de cannabis à des fins médicales ont rarement déclaré utiliser cette source, ce qui rend l'estimation trop peu fiable pour être publiée.

Dans l'ensemble, 8 % des consommateurs — presque exclusivement des consommateurs de cannabis à des fins non médicales et des consommateurs mixtes — ont déclaré qu'ils ont cultivé leur propre cannabis ou que quelqu'un l'a cultivé pour eux.

Les consommateurs de cannabis à des fins médicales sont plus susceptibles d'acheter du cannabis que les consommateurs de cannabis à des fins non médicales

Lorsqu'on leur a demandé combien ils avaient dépensé en cannabis au cours des trois mois précédents, près du tiers des consommateurs de cannabis ont répondu que le cannabis qu'ils avaient consommé ne leur avait rien coûté. En revanche, 8 % des consommateurs ont dépensé plus de 500 $ en cannabis (ce qui équivaut à une moyenne d'environ 40 $ par semaine), ce qui est conforme à la tendance des dépenses observée au trimestre précédent.

Les dépenses en cannabis ont tendance à être liées à la consommation à des fins médicales. Par exemple, 95 % des consommateurs de cannabis à des fins médicales ayant un document médical, 87 % des consommateurs mixtes et 85 % des consommateurs de cannabis à des fins médicales n'ayant pas de document médical ont déclaré avoir dépensé de l'argent en cannabis au cours des trois mois précédents. Par comparaison, une proportion relativement moins élevée des consommateurs de cannabis à des fins non médicales (57 %) ont déclaré avoir effectué de telles dépenses.

Les consommateurs de cannabis à des fins non médicales ont rarement dépensé plus de 250 $ au cours des trois mois précédents (ce qui fait que les estimations sont trop peu fiables pour être publiées), tandis que près de la moitié (46 %) des consommateurs de cannabis à des fins médicales ayant un document médical et 18 % des consommateurs mixtes ont déclaré ce niveau de dépenses. Les écarts au chapitre du prix ou de la quantité consommée peuvent expliquer en partie cette variation.

Les personnes qui consomment du cannabis à des fins médicales sont moins susceptibles de choisir de le consommer en le fumant que les autres types de consommateurs

Chaque méthode de consommation du cannabis présente des risques pour la santé. Choisir de ne pas consommer de cannabis demeure la seule façon de les éviter. Le fait de fumer le cannabis est considéré comme la méthode de consommation du cannabis la plus nocive, alors que le vapotage (à l'aide d'un vaporisateur et sans combustion) et la consommation d'aliments ou de boissons contenant du cannabis sont considérés comme des méthodes moins nocives.

La méthode choisie pour consommer du cannabis peut dépendre des raisons de sa consommation. Par exemple, 83 % des personnes qui ont consommé du cannabis à des fins non médicales ont dit l'avoir habituellement consommé en le fumant, une proportion plus élevée que la proportion observée chez les consommateurs de cannabis à des fins médicales ayant un document médical (37 %), les consommateurs à des fins médicales n'ayant pas de document (58 %) et les consommateurs mixtes (73 %).

Peu de différences ont été observées en ce qui concerne les méthodes de consommation autres que le fait de fumer le cannabis entre les divers types de consommateurs, à l'exception des « autres méthodes », qui peuvent inclure l'application de produits sur la peau (transdermiques) ou sous la langue (sublinguaux), lesquelles ont été utilisées par des proportions relativement élevées de consommateurs de cannabis à des fins médicales ayant un document médical (43 %) et n'ayant pas de document médical (19 %).

La qualité et la sécurité constituent le principal facteur pris en considération par les consommateurs au moment de choisir une source d'approvisionnement en cannabis

Les renseignements sur les facteurs que les consommateurs de cannabis jugent importants lorsqu'ils choisissent une source d'approvisionnement en cannabis peut aider les gouvernements et les organisations à élaborer des politiques et des initiatives efficaces qui encouragent les gens à acheter du cannabis auprès de sources légales.

Dans le cycle du quatrième trimestre de l'Enquête nationale sur le cannabis, on a demandé aux personnes qui ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des trois mois précédents d'indiquer les trois facteurs les plus importants dont elles ont tenu compte au moment de choisir une source d'approvisionnement en cannabis.

Le facteur le plus souvent mentionné a été la qualité et la sécurité, lequel a été déclaré par 76 % des consommateurs de cannabis, suivi du plus bas prix (38 %) et de l'accessibilité (33 %). Plus du quart des consommateurs ont indiqué que l'emplacement (proximité de leur résidence) ou l'accessibilité dans une puissance ou une formulation préférée étaient d'autres facteurs importants.










  Note aux lecteurs

La Loi sur le cannabis (issue du projet de loi C-45) est entrée en vigueur le 17 octobre 2018. En préparation à cette modification, Statistique Canada a ajusté le système statistique national afin de mesurer les répercussions sociales et économiques de la légalisation du cannabis.

Dans cette optique, Statistique Canada mène l'Enquête nationale sur le cannabis (ENC) tous les trois mois (c.-à-d. tous les trimestres) depuis février 2018. Le principal objectif de l'ENC est de suivre les changements dans les habitudes de consommation du cannabis chez les adultes au cours de la période antérieure et postérieure à la légalisation du cannabis pour consommation à des fins non médicales le 17 octobre 2018.

Le présent communiqué comporte les données les plus récentes sur l'évolution de la consommation de cannabis et des habitudes connexes au Canada. Le cycle du quatrième trimestre de l'enquête comprend la collecte de nouveaux renseignements sur la consommation de cannabis à des fins non médicales, à des fins médicales (avec ou sans document médical) et à des fins mixtes (c.-à-d. médicales et non médicales à la fois). L'ENC s'inscrit dans le cadre du nouveau programme Rapidonnées, offert par la Division des enquêtes spéciales de Statistique Canada dans le but de répondre plus rapidement aux besoins de données urgents.

Les données du quatrième trimestre ont été recueillies auprès des provinces en novembre et en décembre 2018. Les données du premier trimestre ont été recueillies en février et mars 2018 (auprès des provinces seulement), celles du deuxième trimestre ont été recueillies en mai et en juin (auprès des provinces et des capitales territoriales), tandis que les données du troisième trimestre ont été recueillies en août et en septembre 2018.

La population cible de l'enquête est la population à domicile de 15 ans et plus et exclut les personnes vivant en établissement, les sans-abri et les personnes vivant dans des réserves autochtones.

Le taux de réponse au questionnaire du cycle du quatrième trimestre de l'enquête a été de 50,4 %, ce qui correspond à un échantillon de 5 684 personnes. Les taux de réponse enregistrés pour les trois trimestres précédents étaient semblables (51,6 % au troisième trimestre; 51,3 % au deuxième trimestre et 51,2 % au premier trimestre) et correspondaient à des échantillons de 5 798, de 7 285 et de 5 817 respectivement.

Le cannabis comprend la marijuana, le haschich, l'huile de haschich ou toute autre préparation de la plante de cannabis.

Les données sur la consommation de cannabis au moment de l'enquête, la consommation de cannabis antérieure (une fois et plus d'une fois) et l'absence de consommation (c.-à-d. les personnes qui n'ont jamais consommé de cannabis) sont fondées sur les réponses aux questions suivantes : « Au cours des trois derniers mois, à quelle fréquence avez-vous consommé du cannabis? » et « Avez-vous déjà consommé ou essayé du cannabis? » Les personnes qui consommaient du cannabis au moment de l'enquête ont également été classées selon la fréquence à laquelle ils ont consommé du cannabis au cours des trois mois précédant la date à laquelle elles ont été interviewées, soit une ou deux fois (c'est-à-dire moins d'une fois par mois); mensuellement; hebdomadairement ou tous les jours ou presque tous les jours.

En outre, les personnes qui ont dit avoir consommé du cannabis ont été divisées en quatre groupes en fonction de leurs réponses aux questions suivantes : « Quelle est la raison principale de votre consommation de cannabis? » 1) À des fins non médicales; 2) À des fins médicales avec un document médical; 3) À des fins médicales sans document médical et 4) À des fins médicales et non médicales.

Afin de mieux comprendre la façon dont la légalisation pourrait modifier la prévalence ou la fréquence de la consommation de cannabis, on a posé la question suivante à tous les répondants : « Maintenant que la consommation de cannabis est légale, à quelle fréquence êtes-vous susceptible de consommer du cannabis au cours des trois prochains mois? » La consommation prévue au cours des trois mois suivant l'enquête a été comparée aux niveaux de consommation de cannabis au moment de l'enquête afin d'examiner les écarts. Chaque répondant a été classé en fonction du fait que sa consommation serait inchangée, augmenterait ou diminuerait au cours des trois mois suivants, selon qu'il prévoyait consommer autant, plus ou moins de cannabis au cours des trois mois suivant l'enquête comparativement à sa consommation au moment de l'enquête.

Les données sur les dépenses en cannabis sont fondées sur la question suivante : « Combien avez-vous dépensé en cannabis au cours des trois derniers mois? »

Les données sur la source d'approvisionnement en cannabis sont fondées sur la question suivante : « Au cours des trois derniers mois, comment avez-vous généralement obtenu le cannabis que vous avez consommé? » Onze catégories de réponse ont été fournies, lesquelles ont été réduites à cinq catégories aux fins de la présente analyse : 1) cannabis cultivé par le répondant ou une autre personne; 2) source légale – détaillant autorisé ou en ligne d'un producteur autorisé; 3) source illégale – club de compassion, dispensaire ou comptoir de services, en ligne d'autre source, auprès d'une connaissance ou auprès d'un vendeur; 4) membre de la famille ou ami, ou partagé dans un groupe d'amis; 5) autre.

Les données sur la méthode de consommation du cannabis sont fondées sur les réponses aux questions suivantes : « Au cours des trois derniers mois, laquelle des méthodes suivantes avez-vous utilisée le plus souvent? » Fumé; Vapoté; Consommé en aliment ou boisson; Autre.

Les données sur les facteurs jugés importants dans le choix d'une source d'approvisionnement en cannabis sont fondées sur la question suivante : « Quels sont les trois facteurs les plus importants pour vous lorsque vous choisissez une source pour acheter du cannabis? » Treize catégories de réponse, y compris une catégorie « Autre », ont été fournies. On a demandé aux répondants de choisir jusqu'à trois réponses; environ 90 % l'ont fait et environ 10 % en ont sélectionné plus de trois. Comme la qualité et la sécurité peuvent avoir différentes significations pour différentes personnes, des exemples ont été fournis : sans moisissure, testé pour absence de pesticides et producteur réputé.

Des poids d'échantillonnage ont été appliqués afin que les analyses soient représentatives de la population canadienne.

Toutes les différences entre les caractéristiques et les groupes de comparaison analysés sont statistiquement significatives au seuil de signification p < 0,05 et ont été mises à l'essai au moyen de statistiques du test t et des poids de rééchantillonnage bootstrap afin de tenir compte du plan de sondage complexe de l'enquête.

Limites et avertissements relativement aux données

L'information contenue dans le présent communiqué est autodéclarée et n'a pas été validée. La désirabilité sociale et la crainte de représailles, qui sont toutes les deux des sources éventuelles de biais, peuvent être particulièrement pertinentes dans le cadre de cette analyse. Les changements au fil du temps dans la volonté des répondants d'admettre qu'ils consomment de la drogue pourraient influer sur les statistiques, mais cela demeure difficile à mesurer.

Il n'y a pas de définition normalisée d'un consommateur de cannabis à des fins médicales. En raison des différences dans la méthodologie de l'enquête, les estimations du nombre de consommateurs de cannabis à des fins médicales ayant un document médical, qui sont fondées sur la consommation autodéclarée de cannabis au cours des trois mois précédents dans le cadre de l'ENC, pourraient ne pas correspondre exactement au nombre de clients mensuels déclarés par les producteurs autorisés à Santé Canada. La présente analyse ne doit pas être interprétée comme une évaluation des personnes qui ont accès au cannabis par l'intermédiaire du programme d'accès au cannabis à des fins médicales de Santé Canada, le Règlement sur l'accès au cannabis à des fins médicales (RACFM).

Bien que les données du cycle du quatrième trimestre de l'ENC aient été recueillies après l'adoption de la Loi sur le cannabis (issue du projet de loi C-45), la plupart de ses questions sur la consommation de cannabis font référence à une période de trois mois précédant la date de l'interview, laquelle pourrait inclure un certain nombre de jours antérieurs à la légalisation (le 17 octobre 2018), en plus de la période postérieure la légalisation.

Dans le cas de certaines analyses, la petite taille de l'échantillon peut avoir nui à la capacité d'obtenir une signification statistique. De plus, les covariables pertinentes n'étaient pas toutes disponibles (y compris l'information sur les types de symptômes ou de maladies traités au moyen du cannabis à des fins médicales) et il a parfois été nécessaire d'utiliser des catégories plus larges que ce qui aurait été souhaitable.

Information additionnelle

Pour obtenir plus d'information au sujet des statistiques sur le cannabis, consultez le Centre de statistiques sur le cannabis de Statistique Canada.

Statistique Canada recueille des renseignements relatifs au prix du cannabis au moyen d'un site fondé sur l'approche participative, StatsCannabis. Nous vous invitons à visiter le site et à transmettre vos renseignements en toute confiance; la participation est anonyme.

Pour obtenir plus de renseignements sur le cannabis, veuillez consulter :

Produits

L'infographie « Enquête nationale sur le cannabis, 4e trimestre de 2018 », qui fait partie de Statistique Canada — Infographies (Numéro au catalogue11-627-M), est maintenant disponible.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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