Prix des produits agricoles, janvier 2024

Diffusion : 2024-03-08

Les prix mensuels provinciaux reçus par les agriculteurs en janvier 2024 pour les céréales, les oléagineux, les cultures spéciales, les bovins, les porcs, la volaille, les œufs et les produits laitiers sont maintenant accessibles.

En janvier, les prix mensuels du blé (sauf le blé dur) ont reculé dans toutes les provinces des Prairies par rapport à décembre, et c'est le Manitoba (-4,8 %) qui a affiché la plus forte baisse. De plus, les prix du blé (sauf le blé dur) ont diminué d'une année à l'autre dans toutes les provinces des Prairies en janvier, principalement en raison de la hausse des stocks mondiaux de blé. Le Manitoba (-24,1 %) a affiché le recul le plus important d'une année à l'autre, suivi de la Saskatchewan (-22,8 %) et de l'Alberta (-22,1 %).

Les prix du canola ont reculé d'un mois à l'autre dans toutes les provinces en janvier et le Québec a enregistré la diminution la plus marquée, en baisse de 11,2 %. Malgré la forte demande intérieure, les prix du canola ont diminué sous l'effet du recul des exportations canadiennes de canola. Il s'agit d'une cinquième baisse consécutive d'un mois à l'autre en Alberta et d'une troisième en Saskatchewan.

En janvier, les prix du soya ont affiché une diminution par rapport à décembre dans les principales provinces productrices, soit au Manitoba (-2,0 %), au Québec (-3,4 %) et en Ontario (-3,5 %). Le recul des prix du soya a été attribuable à la baisse de la demande de soya et à la hausse prévue de l'offre en provenance de l'Amérique du Sud.

Les prix des pois secs ont progressé dans toutes les provinces des Prairies en janvier par rapport à décembre et la Saskatchewan a enregistré la hausse la plus prononcée (+6,6 %), suivie de l'Alberta (+6,1 %) et du Manitoba (+4,7 %). Il s'agit d'une cinquième augmentation consécutive d'un mois à l'autre en Saskatchewan et en Alberta.

En janvier, les fluctuations des prix des bovins d'abattage comparativement à décembre ont varié d'une province à l'autre. Les baisses de prix mensuelles ont varié de 0,4 % en Alberta à 8,1 % au Québec. Parallèlement, l'Ontario et les provinces de l'Atlantique ont affiché des hausses. De plus, la diminution de la taille du cheptel de bovins a contribué à la progression des prix des bovins d'abattage d'une année à l'autre, et chaque province a enregistré une croissance d'au moins 16,3 %.

Les prix des bovins d'engraissement ont aussi varié dans les provinces en janvier par rapport à décembre. Les provinces de l'Ouest canadien ont affiché des augmentations, dont la plus importante a été observée en Alberta (+3,3 %), tandis que les autres provinces ont enregistré des baisses. Les reculs ont varié de 0,5 % en Ontario à 8,3 % à l'Île-du-Prince-Édouard. En janvier, les prix des bovins d'engraissement ont crû d'une année à l'autre dans toutes les provinces, et les hausses ont varié de 8,4 % à l'Île-du-Prince-Édouard à 39,1 % en Alberta. Pour toutes les provinces, il s'agit au moins de la troisième hausse consécutive des prix des bovins d'engraissement observée d'une année à l'autre pour le mois de janvier.

Les fluctuations des prix des porcs comparativement à décembre ont varié dans les provinces en janvier. Quatre provinces ont affiché des hausses de prix mensuelles, dont la plus considérable a été enregistrée en Ontario (+2,8 %). De plus, ces quatre provinces ont affiché une première augmentation des prix d'un mois à l'autre après avoir enregistré quatre baisses mensuelles consécutives. Parallèlement, la Nouvelle-Écosse (-6,2 %) a affiché la plus forte diminution des prix des porcs, ce qui représente le cinquième recul consécutif d'un mois à l'autre dans la province.

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