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Emploi, rémunération et heures de travail, et postes vacants, janvier 2022

Diffusion : 2022-03-29

Rémunération hebdomadaire moyenne – Canada

1 161,58 $

Janvier 2022

2,5 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.-N-L.

1 116,52 $

Janvier 2022

3,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Î.-P.-É.

969,28 $

Janvier 2022

2,5 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-É.

1 005,39 $

Janvier 2022

1,5 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-B.

1 040,40 $

Janvier 2022

3,3 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Qc

1 109,96 $

Janvier 2022

3,1 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Ont.

1 193,26 $

Janvier 2022

1,4 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Man.

1 039,78 $

Janvier 2022

1,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Sask.

1 134,20 $

Janvier 2022

3,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Alb.

1 253,77 $

Janvier 2022

2,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – C.-B.

1 159,70 $

Janvier 2022

4,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Yn

1 328,80 $

Janvier 2022

4,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.N.-O.

1 609,94 $

Janvier 2022

7,5 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Nt

1 576,00 $

Janvier 2022

6,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Le nombre d'employés recevant une rémunération ou des avantages sociaux de leur employeur, appelés « employés salariés » dans le cadre de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), a peu varié en janvier.

Les augmentations observées dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+28 100; +2,6 %) et dans la construction (+21 900; +2,0 %) ont été contrebalancées par les baisses enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration (-64 500; -5,5 %) et dans les arts, les spectacles et les loisirs (-15 600; -5,8 %).

En raison de la propagation du variant Omicron de la COVID-19, de nombreux secteurs de compétence avaient resserré leurs mesures de santé publique à la fin de décembre 2021 et au début de janvier 2022. Des limites de capacité d'accueil ou des fermetures avaient été réinstaurées pour les lieux à forte intensité de contact, tels que les restaurants, les bars, les commerces de détail et les gyms.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi salarié a peu varié en janvier
L'emploi salarié a peu varié en janvier

L'emploi salarié augmente uniquement en Colombie-Britannique

Le nombre d'emplois salariés a augmenté en Colombie-Britannique (+22 300; +0,9 %) en janvier, principalement en raison des hausses enregistrées dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+7 900; +4,8 %). En revanche, des baisses sont survenues dans trois provinces — le Nouveau-Brunswick (-4 500; -1,3 %), la Nouvelle-Écosse (-2 800; -0,6 %) et le Manitoba (-2 200; -0,4 %) —, principalement en raison des reculs observés dans le secteur des services.

Les services professionnels, scientifiques et techniques affichent leur plus forte hausse mensuelle de l'emploi salarié depuis le début de la pandémie

L'emploi salarié dans les services professionnels, scientifiques et techniques a progressé de 28 100 (+2,6 %) en janvier, ce qui représente sa plus forte hausse mensuelle depuis le début de la pandémie. Les résultats récents de l'Enquête sur la population active ont indiqué que ce secteur affichait une des proportions les plus élevées d'employés travaillant selon un modèle hybride, dans le cadre duquel ils travaillent certains jours à domicile et d'autres à un lieu de travail, ce qui offre une certaine souplesse qui peut potentiellement entraîner une croissance de l'emploi malgré les mesures de santé plus strictes mises en place. Le nombre d'emplois salariés a augmenté dans toutes les industries du secteur, et en particulier dans la conception de systèmes informatiques et les services connexes (+10 700; +3,3 %); les hausses ont totalisé 69 400 (+25,7 %) depuis février 2020.

L'emploi salarié dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques a augmenté dans huit provinces en janvier 2022, et particulièrement en Ontario (+10 500; +2,2 %) et en Colombie-Britannique (+7 900; +4,8 %). Depuis qu'il est revenu à son niveau observé avant la pandémie en janvier 2021, l'emploi salarié dans ce secteur poursuit sa croissance. En janvier 2022, l'emploi dans le secteur était en hausse de 130 700 (+13,2 %) par rapport à son niveau observé avant la COVID-19, mené par l'Ontario (+49 800; +11,4 %), le Québec (+35 900; +15,9 %) et la Colombie-Britannique (+31 100; +22,2 %).

L'emploi salarié dans la construction continue d'augmenter

Le nombre d'emplois salariés dans la construction a progressé de 21 900 (+2,0 %) en janvier, ce qui représente une hausse plus marquée que celles observées en novembre (+5 400; +0,5 %) et en décembre 2021 (+10 600; +1,0 %). Le Québec (+13 500; +6,2 %) a été à l'origine de plus de la moitié de l'augmentation mensuelle. À l'échelle nationale, les hausses se sont réparties dans la plupart des industries du secteur, et c'est dans la construction résidentielle (+6 700; +4,4 %) qu'a été enregistrée la plus forte augmentation mensuelle de l'emploi salarié. Les données de janvier 2022 sur l'investissement en construction de bâtiments ont indiqué que l'investissement en construction résidentielle a progressé de 4,1 % pour atteindre 14,1 milliards de dollars en janvier, ce qui aurait potentiellement accru la demande de main-d'œuvre.

En janvier, l'emploi salarié dans la construction était en hausse par rapport à son niveau observé avant la COVID-19 dans toutes les provinces, à l'exception de Terre-Neuve-et-Labrador (-400; -2,2 %). À l'échelle nationale, la construction résidentielle (+13 400; +9,1 %) et les entrepreneurs en installation d'équipements techniques (+11 600; +4,1 %) ont enregistré les niveaux d'emploi salarié les plus élevés par rapport à leur niveau prépandémie.

Le nombre d'emplois salariés diminue dans les services d'hébergement et de restauration à la suite du resserrement des restrictions de santé publique en janvier

L'emploi salarié dans les services d'hébergement et de restauration a diminué de 64 500 (-5,5 %) en janvier, ce qui représente sa plus forte baisse mensuelle depuis avril 2021. Afin de limiter la propagation du variant Omicron, la plupart des provinces ont continué de resserrer les restrictions de santé publique en janvier 2022, notamment en fermant les salles à manger intérieures des restaurants et diverses installations de divertissement et de loisirs. Le nombre d'emplois salariés dans les services d'hébergement et de restauration a diminué dans huit provinces, en particulier au Québec (-35 800; -14,6 %) et en Ontario (-25 300; -5,9 %). À l'échelle nationale, des baisses sont survenues dans tous les groupes du sous-secteur des services de restauration et des débits de boissons, mais elles se sont concentrées dans les restaurants à service complet et les établissements de restauration à service restreint (-50 100; -5,4 %), l'industrie la plus éloignée de son niveau d'avant la COVID-19 (-148 800; -14,5 %).

Le secteur des arts, des spectacles et des loisirs affiche une baisse de l'emploi salarié dans sept provinces

Le nombre d'emplois salariés dans les arts, les spectacles et les loisirs a reculé de 15 600 (-5,8 %) en janvier, et des baisses ont été enregistrées dans sept provinces. Des hausses ont été enregistrées en Saskatchewan (+200; +2,2 %), tandis que l'emploi salarié a peu varié en Alberta et en Nouvelle-Écosse. La plus forte baisse mensuelle de l'emploi salarié dans le secteur est survenue dans les autres services de divertissement et de loisirs (-12 400; -8,2 %), ce qui a ramené l'emploi à un niveau inférieur de 18,3 points de pourcentage à son niveau prépandémie. Cette industrie comprend des établissements touchés par les mesures de santé publique plus strictes, comme les centres de loisirs, de sport et de conditionnement physique et les salles de quilles.

La rémunération hebdomadaire moyenne augmente en janvier, tandis que le nombre moyen d'heures travaillées par semaine demeure presque inchangé

La rémunération hebdomadaire moyenne s'est établie à 1 162 $ en janvier. Comparativement à un an plus tôt, la rémunération hebdomadaire moyenne était en hausse de 2,5 % en janvier 2022. L'Indice des prix à la consommation a augmenté de 5,1 % au cours de la même période.

Au cours de la dernière année, la rémunération hebdomadaire moyenne a affiché un taux de croissance plus élevé dans le commerce de détail (+8,4 % pour atteindre 702 $), dans l'extraction minière, l'exploitation en carrière, et l'extraction de pétrole et de gaz (+7,3 % pour atteindre 2 230 $), et dans les services professionnels, scientifiques et techniques (+7,1 % pour atteindre 1 613 $). Par ailleurs, la rémunération hebdomadaire moyenne a peu varié dans 10 secteurs, y compris dans les arts, les spectacles et les loisirs; dans le commerce de gros ainsi que dans la finance et les assurances.

Le nombre d'heures de travail hebdomadaire moyen a peu varié par rapport à décembre 2021, s'établissant à 33,6 heures, mais il était en hausse de 2,3 % par rapport à son niveau prépandémie.

Le nombre de postes vacants est en baisse par rapport à décembre 2021

Les employeurs canadiens recrutaient activement pour doter 830 700 postes vacants au début de janvier, dans le contexte du resserrement des mesures de santé publique. Le nombre de postes vacants était en baisse de 5,4 % (-47 000) par rapport au niveau observé au début de décembre 2021, mais il était en hausse de 62,0 % (+317 900) par rapport au premier trimestre de 2020, avant le début de la pandémie de la COVID-19. (Les données de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires ne sont pas désaisonnalisées.)

Le taux de postes vacants, qui permet de mesurer le nombre de postes vacants en proportion de tous les postes (vacants et occupés), s'est établi à 4,8 % en janvier 2022, en baisse par rapport à 5,1 % au cours du mois précédent, mais en hausse par rapport à 3,1 % au cours du premier trimestre de 2020.

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Le nombre de postes vacants diminue, mais demeure à des niveaux élevés
Le nombre de postes vacants diminue, mais demeure à des niveaux élevés

Le nombre de postes vacants est en baisse dans les services d'hébergement et de restauration et dans le commerce de détail

Dans les services d'hébergement et de restauration, le nombre de postes vacants s'est établi à 94 000 en janvier, en baisse de 33,0 % (-46 300) par rapport à décembre 2021, et en baisse de 50,4 % par rapport au sommet atteint en septembre 2021 (189 500). Ce recul est probablement attribuable à une combinaison d'effets saisonniers attendus (étant donné que le nombre de postes vacants dans le secteur diminue habituellement pendant l'hiver) et au resserrement des mesures de santé publique. Pendant que le taux de postes vacants dans le secteur était en baisse par rapport à décembre 2021 (passant de 10,8 % à 7,5 %), il est demeuré le plus élevé de tous les secteurs pour un neuvième mois consécutif. Malgré cette baisse mensuelle, le nombre de postes vacants dans le secteur était en hausse de 55,8 % en janvier 2022 par rapport au premier trimestre de 2020 (60 300).

Le nombre de postes vacants dans le commerce de détail s'est établi à 81 900 en janvier, en baisse de 18,7 % (-18 900) par rapport à décembre 2021, mais en hausse de 62,5 % (+31 500) par rapport au premier trimestre de 2020. Cette baisse a été probablement attribuable en grande partie aux effets saisonniers attendus, puisque le nombre de postes vacants dans le secteur diminue habituellement après la période des Fêtes.

Le nombre de postes vacants atteint un niveau record dans les services professionnels, scientifiques et techniques

Le nombre de postes vacants dans les services professionnels, scientifiques et techniques a atteint un sommet de 73 600 en janvier, en hausse de 15,5 % (+9 800) par rapport au niveau enregistré en décembre 2021. Le taux de postes vacants a augmenté de 0,7 point de pourcentage pour atteindre 6,2 %, ce qui représente un niveau record depuis que des données mensuelles comparables ont commencé à être publiées pour le mois d'octobre 2020. Parallèlement à la hausse du nombre de postes vacants dans le secteur, l'emploi salarié dans les services professionnels, scientifiques et techniques a affiché en janvier 2022 sa plus forte hausse mensuelle depuis le début de la pandémie (+28 100; +2,6 %). (Les données sur l'emploi sont tirées de l'EERH et sont désaisonnalisées.)

Davantage de postes vacants dans la construction, la fabrication et le transport et l'entreposage

Par rapport à un mois plus tôt, le nombre de postes vacants dans la construction a progressé de 11,4 % (+6 800 pour atteindre 66 100) en janvier. Cela a fait suite à trois baisses mensuelles consécutives qui ont suivi le niveau record (81 700) atteint en septembre 2021. Le nombre de postes vacants en janvier 2022 était en hausse de 89,7 % (+31 200) par rapport au premier trimestre de 2020.

Dans la fabrication, le nombre de postes vacants s'est établi à 83 300 en janvier; il s'agit d'une hausse de 15,0 % (+10 800) par rapport au mois précédent et de près du double (+98,1 %; +41 300) du nombre enregistré au premier trimestre de 2020. Le taux de postes vacants s'est établi à 5,1 % en janvier 2022, en hausse par rapport à 4,5 % au cours du mois précédent.

Le nombre de postes vacants dans le transport et l'entreposage a augmenté de 29,1 % (+10 900) pour atteindre 48 500 en janvier, ce qui représente presque le niveau record atteint en novembre 2021 (48 700). Le taux de postes vacants s'est établi à 5,7 % en janvier 2022, en hausse de 1,1 point de pourcentage par rapport au mois précédent.

Le nombre de postes vacants est presque inchangé dans les soins de santé et l'assistance sociale

Les employeurs du secteur des soins de santé et de l'assistance sociale cherchaient à doter 134 900 postes vacants en janvier, un nombre presque inchangé par rapport à décembre 2021 (134 000). Le taux de postes vacants s'est maintenu à son niveau record de décembre 2021 (5,8 %). Par rapport au premier trimestre de 2020, le nombre de postes vacants dans le secteur était en hausse de 89,9 % (+63 900).

Le nombre de postes vacants recule dans quatre provinces

Comparativement à un mois plus tôt, le nombre de postes vacants était en baisse en janvier à Terre-Neuve-et-Labrador (-29,5 % pour s'établir à 4 500), au Nouveau-Brunswick (-12,1 % pour s'établir à 12 600), en Ontario (-9,4 % pour s'établir à 304 300) et au Québec (-7,8 % pour s'établir à 214 800).

En janvier, en moyenne, il y avait 1,7 chômeur pour chaque poste vacant au Canada, en hausse par rapport à 1,2 en décembre 2021. Cette hausse a été en grande partie attribuable au chômage, qui a enregistré une hausse marquée en janvier 2022 (+278 000) avant de reculer à nouveau en février (-209 000) (Enquête sur la population active, données non désaisonnalisées). Le ratio chômeurs-postes vacants a varié dans l'ensemble du pays en janvier. Les taux les plus faibles ont été enregistrés en Colombie-Britannique (1,0) et au Québec (1,2), et les plus élevés, à l'Île-du-Prince-Édouard (3,9) et à Terre-Neuve-et-Labrador (7,8). Un ratio plus faible de chômeurs par rapport au nombre de postes vacants indique un marché du travail plus tendu et de possibles pénuries de main-d'œuvre.

Regard vers l'avenir

À la fin de janvier et de février, plusieurs provinces ont assoupli les mesures de santé publique, notamment en procédant à un retour à l'enseignement en personne et à la réouverture des salles à manger intérieures et des installations récréatives.

Les résultats de février et de mars rendront compte des répercussions de ces conditions changeantes du marché du travail sur l'emploi salarié, les postes vacants et la tension sur le marché du travail.




Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès relatifs aux objectifs mondiaux liés au développement durable. Le présent communiqué contribuera à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail

Dans le cadre de cette diffusion des estimations de janvier 2022, les données désaisonnalisées ont été révisées en fonction des facteurs saisonniers les plus récents. Les estimations désaisonnalisées ont fait l'objet d'une révision chronologique remontant à 2001. Un petit nombre d'industries (niveau à quatre chiffres du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord) ont aussi fait l'objet de révisions chronologiques.

Le principal objectif de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) est de dresser un portrait mensuel du niveau de rémunération, de l'emploi et des heures travaillées selon des catégories d'industrie détaillées, à l'échelle du pays, des provinces et des territoires.

L'emploi salarié, tel qu'il est mesuré au moyen de l'EERH, désigne le nombre d'employés recevant une rémunération ou des avantages sociaux (revenu de travail) au cours d'un mois donné. Cette enquête exclut les travailleurs autonomes de même que les propriétaires et les associés des entreprises non constituées en société et des bureaux voués à l'exercice d'une profession libérale ainsi que les employés du secteur agricole.

Les estimations de l'EERH sont produites en intégrant les données de trois sources : un recensement d'environ 1 million de retenues salariales fournies par l'Agence du revenu du Canada; l'Enquête sur la rémunération auprès des entreprises, qui permet de recueillir des données auprès d'un échantillon de 15 000 établissements; et les dossiers administratifs d'emploi dans les administrations publiques fédérale, provinciales et territoriales fournis par ces ordres de gouvernement.

Les estimations de la rémunération et des heures de travail hebdomadaires moyennes proviennent d'un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %. Les estimations de l'emploi salarié sont fondées sur un recensement de données administratives et ne sont pas sujettes à la variabilité d'échantillonnage.

Lors de chaque diffusion des données de l'EERH, les données du mois précédent sont révisées. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

Statistique Canada produit aussi des estimations de l'emploi à partir de l'Enquête sur la population active (EPA). L'EPA est une enquête-ménage mensuelle dont le principal objectif est de répartir la population en âge de travailler en trois catégories qui s'excluent mutuellement, à savoir les personnes occupées (y compris les travailleurs autonomes), les chômeurs et les inactifs. Cette enquête est la source d'information officielle concernant le taux de chômage, et elle permet de recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques de l'ensemble de la population sur le marché du travail.

En raison de différences conceptuelles et méthodologiques, les estimations portant sur les variations dans l'EERH et l'EPA divergent de temps en temps. Toutefois, les tendances dont rendent compte les données sont semblables. Pour mieux comprendre les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les données sur l'emploi salarié non agricole portent sur l'ensemble des salariés rémunérés à l'heure et des employés à salaire fixe, ainsi que sur la catégorie « autres salariés », qui comprend les travailleurs payés à la pièce et ceux payés seulement à la commission.

À moins d'indication contraire, les données sur le nombre moyen d'heures travaillées par semaine portent seulement sur les salariés rémunérés à l'heure et les employés à salaire fixe, et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN).

Toutes les données sur la rémunération tiennent compte des heures supplémentaires et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du SCIAN. Les données sur la rémunération correspondent à la rémunération brute avant les retenues à la source. La rémunération hebdomadaire moyenne est obtenue en divisant les gains hebdomadaires totaux par le nombre de salariés.

Enquête sur les postes vacants et les salaires

Depuis la diffusion des données d'octobre 2020, des estimations mensuelles provisoires tirées de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) sont diffusées chaque mois. Ces estimations fournissent des renseignements plus actuels sur le nombre et le taux de postes vacants selon la province et le secteur d'activité.

L'EPVS est une enquête trimestrielle. L'échantillon trimestriel des emplacements commerciaux est réparti sur les trois mois de collecte du trimestre, approximativement équilibré par province et par secteur d'activité pendant chacun des trois mois. Cela permet la production d'estimations trimestrielles et mensuelles.

L'EPVS permet également de fournir des données trimestrielles exhaustives sur les postes vacants selon le secteur d'activité et les professions détaillées pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques; sur le salaire horaire offert et sur les caractéristiques des postes vacants. Les données trimestrielles pour le deuxième trimestre et le troisième trimestre de 2020 ne sont pas disponibles en raison de la suspension temporaire des opérations d'enquête dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation des données de l'EPVS dans le Guide de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (Numéro au catalogue75-514-G).

Les estimations mensuelles provisoires sont produites pour les postes vacants, les taux de postes vacants et l'emploi salarié au moyen des réponses obtenues auprès des emplacements commerciaux échantillonnés pendant le mois de référence correspondant. La période de référence de l'EPVS est le premier jour du mois respectif.

Les estimations mensuelles provisoires sont révisées et finalisées lorsque les estimations trimestrielles correspondantes sont diffusées, ou peu après. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

Les estimations de l'EPVS ne sont pas désaisonnalisées. Par conséquent, les comparaisons d'un mois à l'autre ou d'un trimestre à l'autre doivent être interprétées avec prudence, car elles pourraient refléter des mouvements saisonniers.

Bien que l'emploi mesuré dans le cadre de l'EPVS soit étalonné en fonction de l'emploi mesuré au moyen de l'EERH, les chiffres de l'emploi salarié tirés de l'EERH et les chiffres de l'emploi mensuels provisoires tirés de l'EPVS peuvent différer en raison des regroupements utilisés pour l'étalonnage et des différences sur le plan de la portée et des périodes de référence.

Tableaux de données en temps réel

Les tableaux de données en temps réel 14-10-0357-01, 14-10-0358-01, 14-10-0331-01 et 14-10-0332-01 seront mis à jour le 11 avril 2022.

Prochaine diffusion

Les données de février sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail et les postes vacants seront diffusées le 28 avril.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail dans le Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

Le produit « La rémunération et l'emploi salarié en bref : appli interactive » (14-20-0001) est maintenant accessible. Cette application interactive de visualisation de données permet de dresser un portrait détaillé du marché du travail canadien à l'aide des données les plus récentes de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail. Les estimations sont désaisonnalisées et sont offertes selon la province et le principal secteur d'activité. L'application comprend également des estimations historiques remontant à 10 ans. Elle permet aux utilisateurs d'explorer et de personnaliser rapidement et aisément l'information présentée. Il est possible de combiner plusieurs provinces et secteurs d'activité afin de créer ses propres domaines d'intérêt associés au marché du travail.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

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