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En 2007, les entreprises ayant effectué de la recherche et du développement (R-D) ont consacré 15,8 milliards de dollars à la R-D industrielle comparativement à 15,4 milliards de dollars l’année précédente. La croissance enregistrée des dépenses de R-D entre 2005 et 2006 a été stable, tandis que la croissance estimative entre 2006 et 2007 a été de 2,7 % (tableau 1.3).
Les six principales industries ayant exécuté de la R-D en 2007 demeurent l’industrie de l’information et l’industrie culturelle (1,7 milliard de dollars), le matériel de communication (1,4 milliard de dollars), la recherche et le développement scientifiques (1,3 milliard de dollars), la conception de systèmes informatiques et les services connexes (1,3 milliard de dollars), les produits pharmaceutiques et les médicaments (1,1 milliard de dollars) et les produits aérospatiaux et leurs pièces (1,0 milliard de dollars). Ensemble, ces industries représentent la moitié (49,5 %) des dépenses de R-D industrielle (tableau 1.17).
Les activités de R-D ont procuré de l’emploi à 137 686 équivalents temps plein (ETP) en 2005, en hausse de 8,9 % comparativement au chiffre de 126 431 ETP enregistré en 2003. Les scientifiques et les ingénieurs ont représenté 81 955 emplois à temps plein ou 60 % du personnel de R-D. Les techniciens, les administrateurs et le personnel de soutien ont compté pour le reste, soit 55 731 équivalents temps plein (tableau 2.2).
Les quatre provinces qui contribuent le plus au produit intérieur brut sont celles qui affichent les niveaux les plus élevés de dépenses en R-D industrielle. Les plus fortes dépenses en R-D industrielle (8,0 milliards de dollars ou 52 %) sont survenues en Ontario, suivies de celles du Québec (4,2 milliards de dollars ou 27 %), de la Colombie-Britannique (1,5 milliard de dollars ou 9 %) et de l’Alberta (1,1 milliard de dollars ou 7 %) (tableau 1.30).
Le nombre d’exécutants de recherche et développement (R-D) industrielle au Canada a augmenté, passant de 9 967 en 1999 à 17 222 en 2004, ce qui représente une augmentation de 72,8 % (tableau B.2).
Entre 1999 et 2004, les exécutants de R-D dans le secteur de la fabrication ont perdu un peu de terrain, passant de 47 % de l’ensemble des exécutants de R-D en 1999 à 45 % en 2004, tandis que la proportion d’exécutants de R-D dans le secteur des services a légèrement augmenté, passant de 47 % en 1999 à 48 % six ans plus tard (tableau B.4).
Les industries qui ont affiché les plus fortes hausses au chapitre des exécutants de R-D entre 1999 et 2004, exprimées en variation en pourcentage, sont l’impression (231,3 %), l’agriculture (179,3 %), et les meubles et produits connexes (161,6 %). Toutes ces industries avaient un petit nombre d’exécutants de R-D en 1999, l’impression à peine 67 exécutants, l’agriculture, 179 et les meubles et produits connexes, 99 (tableau B.4).
Entre 1999 et 2004, le nombre d’exécutants de R-D dans l’industrie de la conception de systèmes informatiques et services connexes a augmenté de 926 pour passer à 2 203 exécutants en 2004. Cette industrie comptait également le plus grand nombre d’exécutants de R-D en 2004, représentant 13 % de l’ensemble des exécutants de R-D (tableau B.4).
Le commerce de gros s’est classé au deuxième rang, le nombre d’exécutants de R-D ayant augmenté de 609 au cours de la période étudiée pour se fixer à 1 383 en 2004. Certains des exécutants dans le secteur du commerce de gros exécutent de la R-D se rapportant à leurs produits, par exemple les produits pharmaceutiques. Cela tient à la façon dont les entreprises sont classées selon l’industrie (tableau B.4).
Deux industries seulement, soit l’extraction minière et le matériel informatique et périphérique, ont perdu des exécutants de R-D entre 1999 et 2004 (tableau B.4).
Sur le plan géographique, les exécutants de R-D sont concentrés au Québec et en Ontario. Entre 1999 et 2004, la part d’exécutants de R-D du Québec est demeurée stable à 40 % tandis que la part de l’Ontario a augmenté, passant de 34 % en 1999 à 38 % en 2004. En revanche, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, la Saskatchewan et l’Alberta ont vu leurs parts d’exécutants de R-D diminuer entre 1999 et 2004 (tableau B.3).
Le nombre d’exécutants de R-D en Ontario a augmenté de 3 127 entre 1999 et 2004, tandis qu’il a augmenté de 2 864 au Québec durant la même période. Ensemble, ces provinces représentaient la très grande part de l’augmentation du nombre d’exécutants de R-D (5 991 ou 83 %) observée durant la période de six ans étudiée (tableau B.2).
Les exécutants de R-D représentaient juste 1,1 % des entreprises comptant au moins un employé en 1999. En 2004, leur part était passée à 1,8 %. La propension de tous les secteurs et de toutes les industries étudiés à exécuter de la R-D a augmenté entre 1999 et 2004, indiquant peut-être un intérêt croissant porté à l’innovation (tableau B.6).
Fait intéressant, en 2004, 14 % des entreprises de fabrication comptaient au moins un employé exécutant de la R-D, tandis que c’était le cas d’à peine 1,1 des entreprises du secteur des services (tableau B.6).
L’intensité de la R-D des entreprises de fabrication a presque doublé entre 1999 (7,3 %) et 2004 (sommet de 14 %), résultat de l’effet conjugué d’une diminution (-13.7 % ou 8 687 exécutants de moins) du nombre d’entreprises de fabrication entre les deux années et d’une augmentation du nombre d’exécutants de R-D au cours de la même période (66,3 % ou 3 075 exécutants de R-D supplémentaires). Cela laisse supposer que les entreprises de fabrication dotées d’un employé ou plus qui menaient des activités en 2004 accordaient de l’importance à l’exécution de R-D (tableaux B.1, B.5 et B.6).
En 2004, l’industrie du matériel de communication était celle dans laquelle les entreprises affichaient la plus forte propension à exécuter de la R-D (56,5 %), tandis que les entreprises dans les secteurs soins de santé et assistance sociale (0,2 %), commerce de détail (0,3 %) et transport et entreposage (0,3 %) étaient les moins susceptibles d’exécuter des activités de R-D (tableau B.6).
En 2004, les autres industries à forte intensité de R-D comprenaient les produits pharmaceutiques et les médicaments (47,4 %), les semi-conducteurs et autres composantes électroniques (37,8 %) et la recherche et développement scientifiques (37,2 %) (tableau B.6).