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Les Canadiens vivant dans des ménages à faible revenu sont plus susceptibles d'avoir 55 ans et plus, d'être des personnes seules, de nouveaux immigrants ou des membres de minorités visibles, et de ne pas faire partie de la main-d'œuvre rémunérée

En 2004, environ 4 % des Canadiens, soit à peu près 1,1 million de personnes, vivaient dans des ménages dont le revenu annuel était inférieur à 15 000 $, selon les résultats de l'ESG. Même si les membres des ménages à faible revenu différaient au chapitre de l'éventail des caractéristiques personnelles et du ménage, certaines de ces caractéristiques étaient plus courantes parmi les ménages à faible revenu. [Texte intégral]

Les Canadiens provenant de ménages à faible revenu affichent des taux plus élevés de victimisation avec violence

Les Canadiens vivant dans des ménages à faible revenu étaient plus susceptibles d'être victimes d'un crime violent que ceux provenant de ménages dont le revenu était plus élevé. Tout comme les résultats précédents de l'ESG, en 2004, le taux de victimisation avec violence (qui comprend les voies de fait, l'agression sexuelle et le vol qualifié) chez les membres des ménages touchant un revenu inférieur à 15 000 $ était au moins 1,5 fois supérieur au taux pour tous les autres groupes de revenu plus élevé. [Texte intégral]

Les taux de victimisation relatifs aux vols de biens personnels et aux crimes contre les biens du ménage sont plus faibles chez les membres des ménages à faible revenu

Contrairement à leurs taux plus élevés de victimisation avec violence, les Canadiens issus de ménages à faible revenu étaient moins susceptibles d'être victimes de vols de biens personnels et de crimes contre les biens du ménage. [Texte intégral]

Les victimes provenant de ménages à faible revenu étaient plus nombreuse à voir leurs activités quotidiennes perturbées

Environ le tiers des incidents de victimisation criminelle ont été signalés à la police, peu importe le revenu du ménage de la victime. Même lorsque l'on tient compte du type de victimisation (c.-à-d. crime violent, vol de biens du ménage ou vol de biens personnels), on observe que les différences dans la déclaration entre les divers groupes de revenu sont minimes. [Texte intégral]

Les Canadiens issus de ménages à faible revenu sont plus susceptibles que ceux des ménages à revenu plus élevé de signaler des conditions de désordre social dans leur quartier

Comme la plupart des Canadiens, les répondants des ménages à faible revenu affirmaient généralement qu'ils se sentaient en sécurité face à la criminalité. Toutefois, les membres des ménages à faible revenu étaient plus susceptibles que ceux des ménages à revenu élevé de mentionner des conditions de désordre social dans leur quartier. [Texte intégral]

Résumé

Les Canadiens vivant dans des ménages à faible revenu (moins de 15 000 $) étaient plus susceptibles que les Canadiens faisant partie d'un ménage à revenu plus élevé d'être victimes de crimes violents, mais ils étaient moins susceptibles d'être victimes de crimes contre les biens du ménage ou de vols de biens personnels. En outre, même après la prise en compte d'autres facteurs, le revenu du ménage demeurait un prédicteur significatif à la fois de la victimisation avec violence et de la victimisation des ménages. [Texte intégral]