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Source des données : Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l'affaire
Population étudiée
Population à risque
Sélection, appariement et pondération des enregistrements DUC 2

Source des données : Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l'affaire

Le présent rapport a été élaboré à partir des données du Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l'affaire (DUC 2), qui permet de saisir de l'information détaillée sur chaque affaire consignée dans les systèmes d'information des services de police participants. La principale limite liée à l'utilisation du Programme DUC 2 comme source de données est que la couverture nationale de cette enquête n'est pas encore complète. L'enquête est mise en œuvre progressivement, au fur et à mesure que les services de police modifient leurs systèmes d'information de façon à répondre aux nouveaux besoins en information de l'enquête. Depuis la mise en œuvre du Programme DUC 2 en 1988, la couverture est passée à 122 services et détachements de police dans 9 provinces, qui desservaient 71 % de la population du Canada en 2005. Toutefois, afin d'étudier le développement de la délinquance entre 1995 et 2005, le rapport est fondé sur un sous-ensemble de services de police dans six provinces qui ont participé au Programme DUC toutes les années depuis 19951. Les services de police sélectionnés desservaient environ 52 % de la population canadienne entre 1995 et 2005.

Les services de police dont les données figurent dans cette étude se trouvent principalement dans la province du Québec et les régions urbaines de l'Ontario. Parmis les 61 services et détachements de police compris dans l'étude, 39 sont situés au Québec, ceux-ci desservant la presque totalité de la population de cette province. Dix sont des services de police municipaux situés dans des villes de l'Ontario, et ils desservent 51 % de la population de cette province. Les 12 autres répondants sont des services de police municipaux situés dans les villes du Nouveau-Brunswick (5 services, qui desservent 16 % de la population provinciale), de la Saskatchewan (3 services, couverture de 42 %), de l'Alberta (3 services, couverture de 54 %) et de la Colombie-Britannique (1 service, couverture de 14 %). Toutefois, le nombre de services de police donne une impression inexacte de la répartition géographique de la couverture des données, car un grand nombre de services de police au Québec desservent des populations relativement petites. Si l'on considère les proportions de la population canadienne desservie par les divers services de police en 2005, on constate des différences : Québec (47 %), Ontario (35 %), Alberta (11 %), Colombie-Britannique (4 %), Saskatchewan (3 %) et Nouveau-Brunswick (1 %). Par conséquent, les résultats du présent rapport s'appliquent plutôt au Québec et aux régions urbaines de l'Ontario, et dans une moindre mesure aux villes du Nouveau-Brunswick, de la Saskatchewan, de l'Alberta et de la Colombie-Britannique. Cependant, le taux de criminalité chez les jeunes et la répartition des types de crimes commis par des jeunes pour les parties du Canada représentées dans l'étude ne sont pas très différents des taux de criminalité et de la répartition des crimes commis par des jeunes pour l'ensemble du Canada. Cette question fait l'objet d'une analyse dans la section « La délinquance dans la population étudiée par rapport à la population canadienne en général » déjà présentée.

Dans le Programme DUC 2, il y a un enregistrement pour chaque personne que la police pourrait inculper en rapport avec une affaire criminelle2. Un auteur présumé3 est une personne « identifiée par la police comme ayant été impliquée dans une affaire criminelle et contre qui il serait possible de déposer une dénonciation, la preuve ou l'information étant suffisante » (Statistique Canada, 2004, p. 81). Une variable de l'enregistrement sert à indiquer si l'auteur présumé a fait l'objet d'accusations ou non. Tous les enfants et les jeunes auteurs présumés figurent dans le présent rapport, qu'ils aient été inculpés ou non. Dans le Programme DUC 2, il est possible de consigner un maximum de quatre infractions par affaire. Si une affaire compte plus de quatre infractions, il faut alors choisir les quatre crimes les plus graves. Ceux-ci sont consignés dans le Programme DUC 2 par ordre de gravité. À moins d'indication contraire, les analyses du présent rapport qui portent sur le type d'infraction commise durant l'affaire sont fondées sur le crime le plus grave indiqué. Par conséquent, il se pourrait que les infractions moins graves soient sous-représentées.

Population étudiée

La période d'observation débute en 1995 parce que, avant cette année-là, le Programme DUC englobait moins de 50 % de la population du Canada. Ainsi, on disposait de données pour une période de 11 ans, soit de 1995 à 2005. Toutefois, on a utilisé les données de chaque personne pour une période de 10 ans seulement, étant donné que chaque personne a été suivie de son anniversaire de naissance en 1995 à son anniversaire en 2005. De cette façon, l'intervalle des âges était identique pour chaque membre de la cohorte. La cohorte née en 1987 a été sélectionnée aux fins de l'analyse parce que ses membres ont eu 18 ans en 2005. Ainsi, il a été possible de les suivre jusqu'à la fin de la période au cours de laquelle ils étaient définis par la loi comme des jeunes personnes, c'est-à-dire jusqu'au jour précédant leur 18e anniversaire. L'anniversaire le plus tôt à partir duquel on pouvait les suivre était le 8e anniversaire, qui est survenu en 1995.

D'autres travaux de recherche ont montré que très peu de crimes consignés sont commis par des personnes de moins de 8 ans. On s'attendait donc à ce que l'examen de la cohorte de naissance de 1987 permette de saisir la grande majorité des crimes consignés dont les auteurs présumés étaient des enfants et des jeunes. Néanmoins, on croyait qu'il était important d'étudier le développement du comportement criminel à partir du plus jeune âge possible. Par conséquent, on a également inclus dans la population étudiée les personnes nées en 1990, afin de commencer l'examen au 5e anniversaire de naissance4. Cette mesure a donné une période de chevauchement importante, soit du 8e au 15e anniversaire, alors qu'il y avait des données pour les deux cohortes. Cela a permis de vérifier les résultats en comparant les chiffres calculés séparément pour chaque cohorte.

Population à risque5

La fréquence des comportements criminels consignés, ou la participation à ceux-ci, est normalement exprimée, dans les documents portant sur les carrières délinquantes, en proportion de la cohorte qui a commis une infraction à un âge donné (étendue selon l'âge), ou qui a commis une infraction à un moment donné avant un certain âge (étendue cumulative selon l'âge) ou qui a commis une infraction à un moment donné durant la période d'observation (étendue d'ensemble ou étendue au cours de la vie). Pour calculer ces fréquences estimées, il faut connaître à la fois le nombre de personnes ayant affiché ce comportement et le nombre de personnes qui risquent de s'y adonner, soit la population admissible à risque.

Les données du Programme DUC 2 ne nous permettent pas de suivre exactement le même groupe de personnes pendant la période d'observation de 10 ans. Chaque année, certaines personnes immigrent au Canada ou aux parties du Canada examinées ou en émigrent, ou encore, elles se déplacent entre les provinces étudiées. Par conséquent, les auteurs présumés visés par l'étude, ainsi que la population de laquelle ils font partie, comprennent des personnes qui n'étaient pas présentes dans la région étudiée pour les 10 années d'observation. Il n'est donc pas possible de déterminer la population admissible totale à risque de commettre une infraction consignée. Toutefois, les données démographiques de Statistique Canada selon l'âge et le sexe et selon les provinces sélectionnées peuvent être utilisées comme approximations des populations à risque.

En raison de la migration nette, la population totale des cohortes de naissance de 1987 et 1990 dans les parties du Canada visées par l'étude a connu une hausse nette, faible mais soutenue, entre 1995 et 2005. La cohorte de naissance de 1987 est passée de 179 000 personnes de 8 ans en 1995 à 209 000 personnes de 18 ans en 2005. Cela correspond à une croissance composée annuelle moyenne de 1,6 %, ou une croissance totale de 17 % de la taille de cette cohorte. La cohorte de naissance de 1990 est passée de 193 000 personnes de 5 ans en 1995 à 216 000 personnes de 15 ans en 2005, la croissance composée annuelle moyenne de cette cohorte s'élevant à 1,1 %, et la croissance totale, à 12 %.

L'étendue selon l'âge a été calculée à l'aide des données démographiques annuelles afin de déterminer la population approximative des adolescents et adolescentes à chaque année donnée pour le groupe d'âge correspondant. Ainsi, les variations démographiques ne sont pas considérées comme un problème parce que tous les gains et les pertes — attribuables à la migration ou à la mort — sont pris en compte. Toutefois, dans le cas des calculs de la fréquence totale, le dénominateur changeant (taille de la population admissible à risque) devient problématique.

Afin d'estimer la fréquence totale, on a utilisé dans l'étude la plus grande population approximative — le nombre de personnes de 15 ans en 2005 pour la cohorte de 1990 et le nombre de personnes de 18 ans en 2005 pour la cohorte de 1987 — dans les calculs. Cette approche tient compte non seulement de la composante stable de la taille originale de la cohorte, mais aussi de la croissance nette au fil du temps. Cette approche a également été utilisée dans le rapport d'accompagnement (Carrington, Matarazzo et deSousa, 2005). Lee (1999) a utilisé une approche et un raisonnement semblables pour déterminer la population admissible totale et présenter des estimations de la fréquence totale dans une étude des tendances de la criminalité chez les jeunes en Colombie-Britannique qui comprenait quatre cohortes distinctes. Une autre méthode, moins souhaitable, se fonde sur le nombre de naissances vivantes dans l'année de naissance de la cohorte comme approximation de la taille de la cohorte tout au long de la période à l'étude (voir Prime et autres, 2001, pour un exemple de l'utilisation de cette méthode).

Sélection, appariement et pondération des enregistrements DUC 2

Après avoir sélectionné les services de police selon la méthode indiquée plus haut, on a choisi tous les enregistrements concernant les infractions commises entre 1995 et 2005 par des personnes nées en 1987, durant la période comprise entre le 8e anniversaire et le jour précédant le 18e anniversaire, et par des personnes nées en 1990, durant la période comprise entre le 5e anniversaire et le jour précédant le 15e anniversaire. Les anniversaires ont servi de date de début et de date de fin pour la sélection des infractions afin que chaque personne soit suivie pour la même durée et le même intervalle des âges (mais non exactement la même période) pendant lesquels elles risquaient de commettre des infractions. Les infractions aux lois provinciales et règlements municipaux n'ont pas été incluses. Une ventilation détaillée des infractions est présentée au tableau A.1 de l'annexe. 

Les enregistrements pour la même personne ont été couplés afin de créer un dossier de la carrière délinquante de chaque personne comme unité d'analyse. Cette procédure n'était pas simple, étant donné qu'il n'existe aucun identificateur des personnes dans le Programme DUC 2. L'appariement des enregistrements a été effectué en utilisant la province, le nom de la personne, la date de naissance et le sexe. Cette façon de procéder risque de produire de faux positifs. Certaines personnes ont le même nom et la même date de naissance, et sont du même sexe. De plus, le nom de la personne n'est pas consigné tel quel dans le Programme DUC; il est transformé en un code Russell Soundex à quatre caractères6. Ainsi, l'appariement fondé sur le code Soundex, la date de naissance et le sexe peut produire de faux positifs et donner lieu à la sous-estimation du nombre d'auteurs présumés et à la surestimation du nombre d'affaires commises durant leur carrière.

Les faux négatifs — cas dans lesquels deux enregistrements devraient être couplés mais ne le sont pas — peuvent aussi survenir durant l'appariement des enregistrements. Un faux négatif peut se produire lorsque les dossiers de la police contiennent plus d'un nom pour la même personne, par exemple dans les cas où une personne a changé de nom pendant la période d'observation, elle a utilisé un faux nom ou son nom a été mal épelé. Un dossier comportant une erreur dans la date de naissance ou le sexe peut aussi produire un faux négatif. Puisque les appariements sont effectués entre les enregistrements d'une même province, des faux négatifs peuvent survenir dans les cas où une personne a commis des crimes dans plus d'une province. On aurait pu effectuer l'appariement entre les dossiers de toutes les provinces figurant dans l'étude, afin de repérer les carrières ayant traversé les frontières provinciales, mais cela aurait aggravé le problème des faux positifs en augmentant le nombre de personnes considérées dans l'appariement (voir ci-dessous le lien entre la taille du groupe et la probabilité de faux positifs).

Une analyse de la probabilité d'obtenir des faux positifs a été menée par les méthodologistes à Statistique Canada en établissant, à l'aide des répertoires téléphoniques électroniques, le taux de fréquence de chaque code Soundex dans les populations provinciales visées par l'étude. Cela a permis, pour chaque code Soundex, de calculer le taux prévu de faux positifs, lorsque le code Soundex servait à l'appariement en combinaison avec la date de naissance et le sexe. Les codes Soundex varient grandement pour ce qui est de leur vulnérabilité aux faux positifs, étant donné que certains représentent des noms communs et d'autres non.

La probabilité d'obtenir des faux positifs est directement liée au nombre d'enregistrements considérés dans l'appariement, qui est de façon générale proportionnel à la population de la région géographique, ainsi que du nombre d'années pour lesquelles l'appariement est effectué. On obtiendrait un grand nombre de faux positifs si l'on incluait les enregistrements de tout le Canada pour plusieurs années, alors qu'il n'y en aurait que très peu ou pas du tout si l'appariement concernait seulement les enregistrements d'une seule ville pour quelques années. Ainsi, dans une étude comme la nôtre, où le nombre d'années de données faisant l'objet d'un appariement est fixé à 10, la « qualité de l'appariement », ou l'« efficacité de l'appariement » (c'est-à-dire l'invulnérabilité aux faux positifs) des codes Soundex est liée à la fois à la fréquence des noms encodés et à la population de la région faisant l'objet de l'appariement.

D'après cette analyse, on a défini quatre catégories d'efficacité de l'appariement des codes Soundex :

  • 0 — Le code est suffisamment rare pour donner un taux d'efficacité de l'appariement de 99 % ou plus.
  • 1 — Le taux d'efficacité de l'appariement se situe entre 95 % et 99 %.
  • 2 — Le taux d'efficacité de l'appariement se situe entre 90 % et 95 %.
  • 3 — Le taux d'efficacité de l'appariement est inférieur à 90 %.

L'efficacité de l'appariement représente l'absence prévue de faux positifs. Plus précisément, un taux de 99 % signifie que 1 % des appariements donneront des faux positifs, et un taux de 99 % ou plus signifie que 1 % ou moins donneront des faux positifs.

On a déterminé que les enregistrements (et donc les personnes) dont le code Soundex affichait un taux d'efficacité de l'appariement de 95 % ou plus (c'est-à-dire un code de qualité de l'appariement de 0 ou 1) avaient un taux prévu de faux positifs qui était acceptable. L'efficacité de l'appariement réelle — plutôt que l'efficacité prévue — des enregistrements dont le code Soundex avait un code de qualité de l'appariement égal à 2 a été évaluée en couplant les enregistrements d'une même province qui portaient le même code Soundex, la même date de naissance et le même sexe, quelle que soit l'efficacité de l'appariement du code Soundex. On a effectué séparément pour chaque province des tests de Duncan de la signification statistique des différences entre le nombre moyen d'enregistrements dans la carrière couplée des « personnes »7 dont le code Soundex affichait un code de qualité de 0, 1 ou 2. Si les codes Soundex ayant un code d'efficacité de l'appariement égal à 2 étaient plus vulnérables, en pratique comme en principe, aux faux positifs que ceux ayant un code de qualité de l'appariement égal à 0 ou 1, alors le couplage de ces enregistrements serait plus susceptible de réunir des enregistrements représentant des personnes différentes, ce qui produirait un nombre moyen d'enregistrements par personne plus élevé.

En ce qui concerne les personnes nées en 1987, cette analyse a démontré que le nombre d'enregistrements pour les personnes dont le code Soundex avait un code d'efficacité de l'appariement égal à 2 n'était pas significativement différent du nombre pour les personnes dont le code Soundex était associé à un code d'efficacité de l'appariement de 0 ou 1, et ce, dans toutes les provinces. Pour ce qui est des personnes nées en 1990, celles en Saskatchewan seulement dont le code Soundex était associé à un code d'efficacité de l'appariement de 2 affichaient un nombre d'enregistrements significativement différent de celui des personnes dont le code Soundex avait un code d'efficacité de l'appariement de 0 ou 1. Dans cette province, le nombre moyen d'enregistrements par personne dont le code de qualité de l'appariement Soundex était de 0, 1 ou 2 s'élevait à 1,7, 1,8 et 2,9 respectivement. Par suite de cette analyse, on a retenu les enregistrements de toutes les provinces pour les personnes nées en 1987 dont le code de qualité de l'appariement Soundex était de 0, 1 ou 2. Pour ce qui est des personnes nées en 1990, on a retenu ces enregistrements également, sauf ceux de la Saskatchewan associés à un code de qualité de l'appariement Soundex égal à 2. Tous les enregistrements affichant un code de qualité de l'appariement Soundex égal à 3 n'ont pas été retenus, et ce, dans le cas des deux cohortes de naissance.

La raison pour laquelle on peut simplement éliminer des enregistrements affichant des codes Soundex trop vulnérables aux faux positifs est que, en tant que critères de sélection, les codes Soundex (qui représentent les noms des personnes) sont présumés ne comporter aucun biais sur le plan du comportement criminel. Une personne ayant un nom commun, comme Jean Leclair, dont le code Soundex aurait probablement un code de qualité de l'appariement égal à 3, n'est pas plus ou moins susceptible d'avoir une carrière criminelle, ou une carrière affichant certaines caractéristiques, qu'une personne ayant un nom peu commun dont le code de qualité de l'appariement Soundex est de 0. Ainsi, les enregistrements dont le code de qualité de l'appariement Soundex est égal à 0, 1 ou 2 constituent un sous-ensemble qui est considéré comme représentatif de la population entière pour ce qui est du phénomène à l'étude, c'est-à-dire le comportement criminel.

Les enregistrements dont la province, le code Soundex, la date de naissance et le sexe étaient identiques ont ensuite été couplés en enregistrements-personnes (carrières). Afin de compenser la suppression des enregistrements ayant un code de qualité de l'appariement Soundex égal à 3 (et à 2 pour les personnes de la Saskatchewan nées en 1990), on a attribué un poids à chaque enregistrement-personne qui était l'inverse des ratios de sélection. Ainsi, tous les nombres de personnes présentés dans le rapport sont fondés sur des sous-ensembles d'enregistrements sélectionnés, qui sont pondérés afin de reproduire le nombre d'enregistrements original.


Notes

  1. En raison du fusionnement et de la fermeture de certains services de police, le nombre et l'identité des services de police visés par l'étude ont changé quelque peu chaque année, en particulier au Québec. Toutefois, le processus de sélection a été effectué d'une telle manière que les régions géographiques qui étaient desservies par les services de police compris dans l'étude sont demeurées sensiblement les mêmes au cours de la période d'observation.
  2. Le concept d'« affaire criminelle » utilisé dans le Programme DUC 2 est semblable à celui d'« événement criminel » en criminologie, c'est-à-dire un incident qui se produit à un moment et à un endroit donnés (Kennedy et Sacco, 1996). Normalement, il s'agit d'une activité saisie dans un rapport d'événement de la police. Toutefois, la définition d'affaire adoptée par le Centre canadien de la statistique juridique (Statistique Canada, 2006) peut différer dans certaines circonstances de celle de l'événement criminel ou du rapport d'événement. À titre d'exemple, un délit de la route et un autre type de délit qui ont été commis par la même personne en même temps et au même endroit sont traités comme des affaires distinctes. Par contre, on considère comme une seule affaire une infraction qui est perpétrée de façon répétée contre la même victime par le même auteur présumé au cours d'une période prolongée, et qui n'est portée à l'attention de la police qu'à un moment donné.
  3. Le terme employé par le Centre canadien de la statistique juridique est le suivant : inculpé ou suspect pouvant être inculpé (auteur présumé).
  4. Le Programme DUC tient compte des crimes commis dès l'âge de 3 ans, mais un examen des données portant sur les auteurs présumés de 3 et 4 ans nés en 1992 a révélé que leur nombre était tellement faible que toute conclusion à leur sujet serait douteuse.
  5. Cette section est fondée sur la section correspondante du rapport d'accompagnement (Carrington, Matarazzo et deSouza, 2005).
  6. Voir Armstrong (2000) pour obtenir des renseignements sur les codes Soundex et une analyse des questions entourant leur utilisation dans l'appariement des enregistrements.
  7. On utilise les guillemets parce que ces « personnes » peuvent en réalité représenter plusieurs individus dont les enregistrements ont été couplés par erreur.