Faits saillants

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• La police a déclaré 605 homicides au Canada au cours de 2006, soit 58 de moins que l'année précédente. Après deux années de croissance, le taux national d'homicides a chuté de 10 % pour s'établir à 1,85 homicide pour 100 000 habitants.

• Les baisses les plus marquées ont été constatées en Ontario, en Alberta, au Manitoba et au Québec. Dans cette dernière province, le taux d'homicides était le plus bas en 40 ans. La Colombie-Britannique et l'Île‑du-Prince-Édouard étaient les seules provinces où le nombre d'homicides a progressé.

• Le taux d'homicides commis à l'aide d'une arme à feu a diminué de 16 % en 2006, après trois années de croissance. En 2006, 190 personnes ont été tuées avec une arme à feu, soit 33 de moins qu'en 2005. Tout comme la tendance du nombre total d'homicides, la tendance à long terme du recours aux armes à feu pour commettre des homicides est généralement à la baisse depuis le milieu des années 1970.

• En 2006, le taux d'homicides commis avec une arme de poing et le taux d'homicides commis avec une carabine ou un fusil de chasse ont tous les deux accusé une baisse. L'utilisation de carabines et de fusils de chasse diminue de façon générale depuis le milieu des années 1970, tandis que le recours aux armes de poing est demeuré relativement stable au cours des 15 dernières années.

• Parmi les 45 armes à feu qui a été récupérée et l'identité du propriétaire a pu être établie, la police a déclaré 26 appartenaient à l'auteur présumé, 2 à la victime et 17 à une autre personne. On avait signalé le vol de l'arme à feu dans 10 de ces affaires.

• Le taux de jeunes auteurs présumés (12 à 17 ans) d'homicide a atteint son plus haut point depuis le début de la collecte de ces données en 1961. Au total, on a dénombré 84 jeunes auteurs présumés en 2006, soit 12 de plus qu'en 2005.

• La police a déclaré que 1 homicide sur 6 était attribuable à un gang en 2006, soit la même proportion qu'en 2005. De toutes les provinces, le Québec a affiché la proportion la plus forte d'homicides attribuables à des gangs; dans cette province, c'était le cas d'un peu plus de 1 affaire sur 4.

• La plupart des victimes (83 %) connaissaient au moins un de leurs agresseurs. Un peu plus du tiers ont été tuées par un membre de la famille et le tiers, par une connaissance. En outre, 12 % ont été tuées par une personne qu'elles avaient connue dans le cadre d'activités criminelles, les étrangers représentant le reste des agresseurs (17 %).

• Après quatre ans de recul, le taux d'homicides entre conjoints s'est accru légèrement en 2006. Il s'est produit 78 homicides entre conjoints, soit 4 de plus qu'en 2005. Le taux d'homicides entre conjoints est généralement en baisse depuis le milieu des années 1970.