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par Heather Orpana, Louise Lemyre et Ronald Gravel
Résumé
Mots-clés
Résultats
Auteure
Ce que l’on sait déjà sur le sujet
Ce qu’apporte l’étude
Les auteurs examinent, sur une période de 12 ans, la relation entre le faible revenu et le risque d’éprouver une grande détresse psychologique.
L’analyse porte sur les données recueillies au cours des douze premières années (de 1994‑1995 à 2006‑2007) de l’Enquête nationale sur la santé de la population, qui est une enquête longitudinale. Des modèles à risques proportionnels ont été utilisés pour déterminer si un revenu du ménage faible est associé à un accroissement du risque de ressentir une grande détresse, après correction pour tenir compte de l’effet des caractéristiques sociodémographiques et de l’état de santé de référence. On a aussi utilisé ces modèles pour examiner la relation entre la déclaration d’un facteur de stress et la manifestation subséquente d’un épisode de détresse.
Au total, 11 % des personnes composant l’échantillon initial ont vécu au moins un épisode de grande détresse au cours des douze années étudiées. Celles dont le revenu était faible couraient un risque significativement plus élevé d’éprouver de la détresse psychologique, et un grand nombre de facteurs de stress étaient associés à un risque de détresse significativement plus élevé. Les facteurs de stress rendaient compte de 22 % du lien entre le faible revenu et la détresse chez les hommes, et de plus du tiers de ce lien chez les femmes.
Le faible revenu constitue un important facteur de risque de détresse psychologique et une part de l’accroissement du risque est attribuable aux facteurs de stress.
Détresse psychologique, situation socioéconomique, revenu, facteurs de stress, stress, études longitudinales.
La moins bonne santé physique des personnes à faible revenu a fait l’objet de nombreuses études, et on observe également des différences marquées en ce qui concerne leur santé mentale. Cependant, ces études sont en grande partie transversales, de sorte qu’il est difficile de savoir si la situation de faible revenu précède les problèmes de santé mentale ou vice-versa. En outre, rares sont celles qui examinent cette relation dans le contexte canadien. [Texte intégral]
Heather Orpana (1‑613‑951‑1650; Heather.Orpana@statcan.gc.ca) fait partie de la Division de l’information et de la recherche sur la santé et Ronald Gravel (1‑613‑951‑2295; Ronald.Gravel@statcan.gc.ca), de la Division de la statistique de la santé, à Statistique Canada, Ottawa (Ontario) K1A 0T6; Louise Lemyre est au service de l’Université d’Ottawa.