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Chapitre A: Les résultats des établissements d'enseignement et l'impact de l'apprentissage

A1 Niveau de scolarité de la population adulte

  • Entre 2000 et 2010, la proportion de Canadiens âgés de 25 à 64 ans ayant terminé des études tertiaires (l'équivalent d'un diplôme collégial ou universitaire) a augmenté de 40 % à 51 %. Au même moment, le pourcentage de Canadiens sans diplôme d'études secondaires est passé de 19 % à 12 % enregistrant chaque année un recul. Des changements similaires ont été observés dans les provinces, ainsi que pour la moyenne des pays de l'OCDE.

  • En 2010, 92 % des Canadiens âgés de 25 à 34 ans possédaient au moins un diplôme d'études secondaires, comparé à 82 % pour ceux âgés de 55 à 64 ans, ce qui reflète la progression dans le temps du niveau de scolarité. Il y avait relativement peu de différences entre les provinces en ce qui concerne la proportion d'adultes âgés de 25 à 34 ans possédant au moins un diplôme d'études secondaires; parmi les provinces, les proportions variaient entre 90 % et 94 % en 2010.

  • En 2010, près du quart (24 %) des Canadiens âgés de 25 à 64 ans avaient terminé des programmes d'études tertiaires de type B, ce qui est de loin supérieur à la moyenne de 10 % déclarée par l'OCDE pour ses pays membres. Au Canada, les études tertiaires de type B comprennent les certificats ou diplômes non universitaires d'un collège communautaire, d'un CEGEP ou d'une école de sciences infirmières, ainsi que les certificats universitaires inférieurs au baccalauréat. La proportion de femmes (28 %) ayant terminé des programmes d'études tertiaires de type B était supérieure à celle des hommes (21 %). Dans les domaines à prédominance traditionnellement masculine comme les métiers et la formation d'apprenti, la proportion d'hommes (16 %) ayant atteint ce niveau de scolarité était cependant plus élevée que celle des femmes (8 %)

  • À l'échelle internationale, la proportion de la population âgée entre 25 et 64 ans titulaire d'un diplôme d'études tertiaires de type A ou de recherche de haut niveau était de 22 %, contre 26 % au Canada. Au Canada, le tertiaire de type A comprend le baccalauréat et la maîtrise et d'autres diplômes ou certificats universitaires supérieurs au baccalauréat (mais inférieurs à un doctorat), alors que les programmes de recherche de haut niveau comprennent les doctorats et les programmes postdoctoraux. Au Canada, les femmes (28 %) étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes (25 %) à avoir obtenu ce niveau d'éducation.

A2 Obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires

  • Le taux d'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires était de 81 % au Canada en 2009. La majorité des autres pays membres de l'OCDE affichaient également des taux d'obtention de diplôme supérieurs à 80 % et la moyenne de l'OCDE était de 84 %. Le taux d'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires est la somme des taux d'obtention du diplôme par âge, ceux-ci étant obtenus en divisant le nombre de diplômés d'un certain âge par la population du même âge.

  • Les taux d'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires chez les femmes étaient supérieurs à ceux des hommes dans la majorité des provinces et des territoires, ainsi que dans la plupart des pays de l'OCDE pour lesquels on dispose de données comparables. Au Canada, les taux d'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires étaient de 84 % chez les femmes et de 77 % chez les hommes.

  • Au Canada en 2009, l'achèvement réussi d'un programme de deuxième cycle de l'enseignement secondaire dans les écoles publiques se situait à 72 %, soit à un taux légèrement supérieur à celui de 70 % établi comme moyenne pour les pays de l'OCDE qui pouvaient fournir les données appropriées. Cet indicateur mesure l'achèvement réussi à l'intérieur de la période de temps typiquement requise de la cohorte des élèves de dixième année (3e secondaire au Québec) en 2006-2007; une indication de l'efficacité des différents systèmes d'éducation publics. La proportion d'élèves qui ont terminé leurs études dans le temps prévu variait grandement d'une province et d'un territoire à l'autre, soit de 14 % au Nunavut à plus de 80 % en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.

A3 Résultats sur le marché du travail

  • Au Canada et dans les autres pays de l'OCDE, il est évident que les perspectives d'emploi augmentent avec le niveau de scolarité. En 2010, le taux d'emploi des personnes âgées de 25 à 64 ans n'ayant pas obtenu leur diplôme de fin d'études secondaires était de 55 %. Pour les diplômés d'études secondaires, il était de 72 % et pour les diplômés d'études postsecondaires non tertiaires de 78 %. Les taux d'emploi des diplômés des programmes tertiaires de type B et tertiaires de type A et programmes de recherche de haut niveau étaient respectivement de 81 % et 82 %.

  • En 2010, dans la majorité des pays de l'OCDE, l'écart entre les taux d'emploi des hommes et des femmes était moins prononcé chez les diplômés du niveau tertiaire de type A et des programmes de recherche de haut niveau que chez ceux des diplômés du deuxième cycle du secondaire. Au Canada, on observait un écart entre les sexes de 10 points de pourcentage chez les diplômés du deuxième cycle du secondaire. L'écart chez les diplômés de programmes de niveau tertiaire, autant de type B (collège) que de type A et des programmes de recherche de haut niveau (université), était moins important avec 6,5 et 5,9 points de pourcentage, respectivement.

  • Les variations des taux d'emploi entre 1998 et 2010, suggèrent que certains groupes aux niveaux de scolarité différents aient été plus sensibles aux changements dans les conditions du marché du travail. Au Canada, les adultes ayant un niveau de scolarité inférieur au deuxième cycle du secondaire ont été les plus affectés par la dégradation des conditions du marché du travail : leur taux d'emploi le plus bas pendant cette période était 4 points de pourcentage inférieur à leur taux le plus élevé. Une variation beaucoup moins importante (1,5 point de pourcentage) a été observée sur la même période pour les adultes de niveau de scolarité tertiaire.

Chapitre B: Les ressources financières investies dans l'éducation

B1 Dépenses par étudiant

  • Au Canada en 2008-2009, les dépenses unitaires  pour le secondaire (11 489 $) ne dépassaient celles pour le primaire (10 758 $) que par 7 %. Cette différence entre les dépenses aux deux niveaux est d'ordinaire plus grande parmi les autres pays de l'OCDE.

  • Au Canada, pour les niveaux pré-primaire, primaire et secondaire, la part des dépenses par élève allant aux services éducatifs représentait 95 % des dépenses unitaires. Ceci est semblable à la proportion des dépenses attribuées aux services éducatifs dans les pays de l'OCDE (94 %) de l'enseignement primaire à l'enseignement postsecondaire non tertiaire.

  • À l'université, les dépenses par étudiant étaient en moyenne de 31 103 $ au Canada. Elles étaient le plus élevées par rapport à la moyenne canadienne en Alberta (46 % de plus), à l'Île-du-Prince-Édouard (21 %) et en Saskatchewan (21 %).

B2 Dépenses en éducation en pourcentage du PIB

  • Le Canada a affecté 6,1 % de son PIB aux établissements d'enseignement en 2008, soit à peu près la même part de sa richesse que la moyenne des pays de l'OCDE (6,2 %). L'affectation des ressources financières au titre des établissements d'enseignement est un choix collectif qui fait intervenir les pouvoirs publics, les entreprises, les élèves, les étudiants et leur famille. La part du PIB consacrée aux établissements d'enseignement variait d'une province ou d'un territoire à l'autre. Elle dépend en partie de la taille de la population d'âge scolaire et du taux de scolarisation, ainsi que de la richesse relative de la province, du territoire ou du pays.

  • En 2008, 40,2 % (soit 2,5 % de 6,1 %) de la part du PIB canadien investie en éducation a été affecté au secteur tertiaire. Parmi les pays de l'OCDE, le Canada, ainsi que les États-Unis (36 %) et le Chili (35,8 %), consacraient la plus forte proportion de leurs dépenses en éducation à l'enseignement tertiaire.

B3 Répartition des dépenses en éducation

  • Au Canada en 2008, les proportions suivantes des dépenses en éducation ont été affectées aux dépenses de fonctionnement : 92,8 % pour l'enseignement primaire, secondaire et postsecondaire non tertiaire, et 89,5 % pour l'enseignement tertiaire. Ces chiffres sont relativement semblables aux proportions moyennes enregistrées par les pays membres de l'OCDE soit, respectivement, 91,3 % et 91,0 %. Les dépenses de fonctionnement concernent les ressources utilisées chaque année par les établissements scolaires dans le cadre de leurs activités.

  • Au niveau de l'enseignement primaire, secondaire et postsecondaire non tertiaire, la rémunération du personnel (77,4 %), surtout celle des enseignants (62,4 %), constituait le poste le plus important des dépenses de fonctionnement au Canada en 2008; une situation que l'on retrouve dans tous les pays de l'OCDE. Au niveau de l'enseignement tertiaire au Canada, 63,1 % des dépenses de fonctionnement étaient consacrées à la rémunération de l'ensemble du personnel, dont plus de la moitié (36,2 %) était allouée à la rémunération des enseignants. Dans l'ensemble des provinces et des territoires, la proportion des dépenses de fonctionnement affectée à la rémunération du personnel du secteur de l'éducation était plus importante au niveau de l'enseignement primaire, secondaire et postsecondaire non tertiaire que dans le secteur tertiaire.

  • Au Canada, 10,5 % des dépenses en éducation au titre de l'enseignement tertiaire étaient affectées aux dépenses en capital; la moyenne de l'OCDE était de 9,0 %. Au niveau de l'enseignement primaire, secondaire et postsecondaire non tertiaire, les proportions correspondantes étaient de 7,2 % au Canada et de 8,7 % pour l'OCDE. Les dépenses en capital portent sur les biens dont la durée de vie est supérieure à un an et comprennent les dépenses consacrées à la construction de locaux, à leur rénovation et aux réparations importantes.

  • À l'exception de l'Ontario, au Canada, la proportion des dépenses allouée au capital était d'ordinaire plus grande pour l'enseignement tertiaire que pour le primaire et le secondaire.

Chapitre C: Accès à l'éducation, participation et progression

C1 Étudiants internationaux

  • Au Canada en 2009, près de 100 000 étudiants internationaux étaient inscrits à des programmes de niveau tertiaire, la grande majorité d'entre eux (71,2 %) dans des programmes d'enseignement tertiaire de type A. Les étudiants internationaux comprennent les étudiants qui ne sont pas des citoyens canadiens ni des résidents permanents du Canada.

  • Le nombre des étudiants internationaux qui poursuivaient des études dans des programmes d'enseignement tertiaire a presque doublé entre 2001 et 2009, une augmentation moyenne annuelle d'environ 8,3 %. Cinq provinces (l'Île-du-Prince-Édouard, le Manitoba, Terre-Neuve-et-Labrador, l'Ontario et l'Alberta) ont connu des taux de croissance annuelle supérieurs à la moyenne canadienne.

  • Au Canada, les étudiants internationaux comptaient pour un cinquième (20,5 %) des effectifs dans les programmes de recherche de haut niveau, proportion des effectifs nettement supérieure à celle que l'on observait dans les programmes d'enseignement tertiaire de type A (7,1 %) et de type B (4,3 %).

  • Les étudiants venant de Chine représentaient le groupe le plus large parmi les pays d'origine, comptant pour 26,5 % des étudiants internationaux au Canada, suivis par les étudiants venant des États-Unis (7,9 %), de France (6,6 %), de l'Inde (5,2 %) et de Corée du Sud (4,9 %). La Chine était aussi le premier pays d'origine des étudiants internationaux dans toutes les provinces, sauf au Québec et au Nouveau-Brunswick (leur proportion allant de 28,8 % en Ontario à 76,9 % à l'Île-du-Prince-Édouard).

C2 Transitions au marché du travail

  • Au Canada en 2010, 43,9 % des jeunes adultes de 15 à 29 ans étaient encore aux études. La plus récente moyenne internationale pour les pays de l'OCDE était légèrement supérieure à 47,1 %. Cette proportion était plus élevée chez les femmes (46,1 %) que chez les hommes (41,8 %). La proportion de jeunes de 15 à 29 ans aux études est demeurée très stable au cours de la décennie 2000 à 2010.

  • En 2010, 18,5 % des jeunes Canadiens de 15 à 19 ans ne poursuivaient plus d'études formelles; la moyenne comparable pour les pays de l'OCDE était de 14,4 %. Plusieurs de ces jeunes âgés entre 15 et 19 ans étaient en emploi, et certains pourraient même être des détenteurs d'un diplôme d'études secondaires ayant décidé de ne pas s'engager dans des études supérieures.

  • L'ensemble de la population de 15 à 29 ans qui n'est plus aux études comprend aussi ceux qui ne sont ni aux études ou en formation ni en emploi, appelés la population « NEET ». En 2010, 13,5 % des Canadiens âgés de 15 à 29 ans n'étaient ni en emploi ni aux études (ou en formation), proportion comparée à 15,8 % en moyenne dans les pays de l'OCDE. Au Canada, comme dans l'ensemble des pays de l'OCDE, la proportion la plus élevée de jeunes ni aux études ni en emploi se trouvait parmi les 25 à 29 ans : 16,8 %, comparé à 20,0 % en moyenne dans les pays de l'OCDE.

Chapitre D : Environnement pédagogique et organisation scolaire

D1 Temps d'instruction

  • Au Canada en 2009-2010, le temps total cumulatif d'instruction obligatoire en salle de classe dans le cadre institutionnel s'élevait à 7 363 heures en moyenne entre l'âge de 7 et 14 ans. À titre de comparaison, le temps total d'instruction obligatoire pour les pays de l'OCDE dont les données étaient disponibles s'établissait à 6 708 heures, soit 655 heures de moins que le temps total d'instruction obligatoire en moyenne dans l'ensemble des établissements publics au Canada durant l'année scolaire 2009-2010.

  • Le temps d'instruction obligatoire pour les élèves de 7 à 14 ans variait entre les provinces et territoires, allant de 6 869 heures au Nouveau-Brunswick à 8 120 heures dans les Territoires du Nord-Ouest.

  • Le nombre annuel moyen d'heures d'instruction obligatoires pour les élèves âgés de 15 ans et inscrits dans des programmes type pour les élèves de ce groupe était de 919 heures au Canada, sensiblement le même que le temps total d'instruction obligatoire dans l'ensemble des pays de l'OCDE en 2009-2010.

D2 Salaires des enseignants

  • Le salaire de départ des enseignants canadiens des écoles publiques primaires et secondaires était de près de 45 000 dollars canadiens en 2009-2010, allant de 39 238 $ au Québec à 66 022 $ dans les Territoires du Nord-Ouest.

  • Même si les moyennes du Canada et de l'OCDE révèlent des différences relatives semblables entre les salaires de début de carrière et ceux au sommet de l'échelle (ratio de 1,6 pour le Canada et pour l'OCDE à chacun des niveaux d'enseignement), les enseignants au Canada atteignent le sommet de leur échelle salariale beaucoup plus rapidement que leurs homologues de l'OCDE (11 ans au Canada comparativement à 24 ans en moyenne pour les pays de l'OCDE).

  • Les salaires en début de carrière au Canada et dans les provinces et territoires étaient semblables à tous les niveaux, et généralement plus élevés que les moyennes de l'OCDE pour les pays fournissant des données, soit environ 34 000 $ (dollars US) pour chaque catégorie de la CITE. En comparaison, les chiffres de l'OCDE étaient de 28 523 $ pour le primaire, de 29 801 $ au premier cycle de l'enseignement secondaire et de 30 889 $ au deuxième cycle du secondaire.

D3 Temps de travail des enseignants

  • Au Canada, les enseignants du primaire ont cumulé en moyenne 799 heures d'enseignement par année en 2009-2010, comparé à la moyenne de l'OCDE de 782 heures, une différence de 17 heures d'enseignement de plus par année. Les chiffres varient d'une province et d'un territoire à l'autre, allant de 738 heures au Québec à 905 heures en Alberta.

  • Le temps d'enseignement net a été de 740 heures au premier cycle de l'enseignement secondaire (de la 7e à la 9e année, en général), et il a été sensiblement similaire (744 heures) au deuxième cycle (de la 10e à la 12e année, en général). Ces chiffres pour le Canada sont plus élevés que les moyennes de l'OCDE, soit 36 heures de plus au premier cycle de l'enseignement secondaire  et 86 heures de plus au deuxième cycle.

  • En moyenne au Canada, le temps d'enseignement représente 60 % du temps de travail total des enseignants. Cette proportion est semblable aux premier et deuxième cycles du secondaire, et tout juste un peu plus élevé au niveau primaire. Ce ratio et la tendance observée à chacun des différents niveaux d'enseignement sont semblables à ceux de la moyenne des pays de l'OCDE. Il y a des variations entre les provinces et territoires au Canada.

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