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Chapitre A:  Les résultats des établissements d'enseignement et l'impact de l'apprentissage

A1  Niveau de scolarité de la population adulte

  • Entre 1999 et 2009, la proportion de Canadiens âgés de 25 à 64 ans ayant terminé des études tertiaires (l'équivalent d'un diplôme collégial ou universitaire) a augmenté 39 % à 50 %. Corrélativement, le pourcentage de Canadiens sans diplôme d'études secondaires est passé de 20 % à 12 % enregistrant chaque année un recul. Des changements similaires ont été enregistrés dans les provinces, ainsi que dans la moyenne des pays de l'OCDE.

  • En 2009, 92 % des Canadiens âgés de 25 à 34 ans possédaient au moins un diplôme d'études secondaires, comparé à 80 % pour ceux âgés de 55 à 64 ans, ce qui reflète la progression dans le temps du niveau de scolarité.

  • Il y a relativement peu de différences entre les provinces en ce qui concerne la proportion d'adultes âgés de 25 à 34 ans possédant au moins un diplôme d'études secondaires; les chiffres allaient de 89 % au Manitoba à 94 % en Colombie-Britannique.

  • En 2009, le quart (24 %) des Canadiens âgés de 25 à 64 ans avaient terminé des programmes d'études tertiaires de type B, ce qui est de loin supérieur à la moyenne de 10 % déclarée par l'OCDE pour ses pays membres. Au Canada, lesétudes tertiaires de type B comprennent les certificats ou diplômes non universitaires d'un collège communautaire, d'un CEGEP ou d'une école de sciences infirmières, ainsi que les certificats universitaires inférieurs au baccalauréat.

  • À l'échelle internationale, la proportion de la population titulaire d'un diplôme d'études tertiaires de type A ou de recherche de haut niveau était de 21 %, contre 25 % au Canada. Au Canada, le tertiaire de type A comprend le baccalauréat et la maîtrise et d'autres diplômes ou certificats universitaires supérieurs au baccalauréat (mais inférieurs à un doctorat), alors que les programmes de recherche de haut niveau comprennent les doctorats et les programmes postdoctoraux.

A2  Obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires

  • Le taux d'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires était de 79 % au Canada en 2008. La majorité des autres pays membres de l'OCDE affichaient également des taux d'obtention de diplôme supérieurs à 70 % et la plus récente moyenne de l'OCDE était de 82 %. Le taux d'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires est la somme des taux d'obtention du diplôme par âge, ceux-ci étant obtenus en divisant le nombre de diplômés d'un certain âge par la population du même âge.

  • Les taux d'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires chez les femmes étaient supérieurs à ceux des hommes dans la totalité des provinces et des territoires, ainsi que dans la grande majorité des pays de l'OCDE pour lesquels on dispose de données comparables. Au Canada, les taux d'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires étaient de 83 % chez les femmes et de 75 % chez les hommes.

  • Au Canada en 2008, l'achèvement réussi d'un programme de deuxième cycle de l'enseignement secondaire dans les écoles publiques se situait à 70 %, soit à un taux légèrement supérieur à celui de 68 % établi comme moyenne pour les pays de l'OCDE qui pouvaient fournir les données appropriées. Ce nouvel indicateur mesure l'achèvement réussi à l'intérieur de la période de temps typiquement requise de la cohorte des élèves de dixième année (3e secondaire au Québec) en 2005-2006, une indication de l'efficacité des différents systèmes d'éducation publics. La proportion d'élèves qui ont terminé leurs études dans le temps prévu variait grandement d'une province et d'un territoire à l'autre, soit de 13 % au Nunavut à plus de 75 % à l'Île-du-Prince-Édouard, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.

  • Les proportions inférieures d'élèves ayant réussi à terminer un programme de deuxième cycle de l'enseignement secondaire dans le temps prévu, semblent suggérer que, pour certaines provinces et territoires en particulier, le processus menant à l'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires peut s'avérer plus long que prévu. Il y a avait une différence de 33 points de pourcentage entre les deux taux dans les Territoires du Nord-Ouest en 2008, comparée à une différence d'un seul point de pourcentage au Manitoba.

A3  Obtention d'un diplôme d'études tertiaires

  • Au Canada, le taux d'obtention d'un premier diplôme de l'enseignement tertiaire de type B (comprenant essentiellement les diplômes décernés par les collèges) était de 28,8 % en 2008. La plus récente moyenne comparable des pays membres de l'OCDE (2009) est 10,4 %. Cet écart important témoigne de la vigueur du secteur de l'enseignement tertiaire de type B au Canada, une importance que l'on ne trouve que dans peu de pays de l'OCDE. (Le taux d'obtention d'un diplôme d'études tertiaires est la somme des taux d'obtention du diplôme par âge, ceux-ci étant obtenus en divisant le nombre de diplômés d'un certain âge par la population du même âge.)

  • Le taux moyen d'obtention d'un premier diplôme d'études tertiaires de type A (baccalauréat) au Canada était de 36,9 % (2008), soit 2 points de pourcentage de moins que la plus récente moyenne de 38,6 % enregistrée par l'OCDE. Toutefois, ce taux n'est pas vraiment faible si l'on tient compte de l'ensemble du secteur tertiaire au Canada, où de nombreux étudiants du niveau postsecondaire choisissent de suivre une formation tertiaire de type B.

  • Au Canada, le taux estimé d'obtention d'un premier diplôme d'études tertiaires de type B était plus élevé chez les femmes (34,4 %) que chez les hommes (23,5 %), soit un écart assez appréciable de 11 points de pourcentage. Les taux d'obtention d'un diplôme d'études tertiaires de type A (45,8 % chez les femmes, contre 28,3 % chez les hommes) révèlent un écart encore plus grand entre les sexes, soit 18 points de pourcentage. Au niveau de l'OCDE, les écarts correspondants étaient de 2,8 points de pourcentage pour le tertiaire de type B et de 15,5 points de pourcentage pour le tertiaire de type A.

  • Dans toutes les provinces, et ceci, sans exception, les taux d'obtention d'un diplôme d'études tertiaires de type A par les femmes étaient supérieurs à ceux des hommes. Ceci était aussi le cas pour les taux d'obtention d'un diplôme d'études tertiaires de type B dans presque toutes les provinces.

A4  Performance et équité dans les résultats de PISA

  • Au Canada et dans les autres pays membres de l'OCDE en général en 2009, le rendement en lecture augmentait, en moyenne, en tandem avec l'augmentation du niveau du statut socioéconomique, indiquant l'existence d'une relation entre le rendement en lecture et les antécédents socioéconomiques. Au Canada, chaque fois que l'indice de statut socioéconomique augmentait d'un point, le rendement en lecture augmentait sur sa propre échelle de 32 points, en comparaison avec une augmentation de 38 points en moyenne dans les pays membres de l'OCDE, indiquant une influence plus modérée au Canada du statut socioéconomique sur la performance académique des élèves. Dans les provinces canadiennes, l'influence du statut socioéconomique des élèves sur leur performance académique ne variait pas de façon significative.

  • Près d'un quart (24,4 %) des élèves âgés de 15 ans au Canada étaient, en 2009, issus de familles d'immigrants (incluant les immigrants de première et de deuxième génération) en comparaison à la moyenne de l'OCDE qui est de 10,7 %. La proportion d'élèves issus de familles d'immigrants variait beaucoup selon les provinces, de 5 % ou moins dans les provinces atlantiques à 34,7 % en Colombie-Britannique. En moyenne au Canada, il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre le rendement en lecture des élèves canadiens issus de familles d'immigrants, qu'ils soient immigrants de première ou de deuxième génération, et celui des élèves non immigrants. Cette situation est plus favorable au Canada qu'au sein des pays membres de l'OCDE en général.

A5  Résultats sur le marché du travail

  • Au Canada et dans les autres pays de l'OCDE, il est évident que les perspectives d'emploi augmentent par rapport au niveau de scolarité. En 2009, le taux global d'emploi des personnes âgées de 25 à 64 ans n'ayant pas obtenu leur diplôme de fin d'études secondaires était de 55 %. Pour les diplômés d'études secondaires, il était de 72 %; pour les diplômés d'études postsecondaires non tertiaires de 77 %. Les taux d'emploi des diplômés des programmes tertiaires de type B et tertiaires de type A et programmes de recherche de haut niveau étaient respectivement de 81 % et 82 %.

  • Dans la majorité des pays de l'OCDE, l'écart entre les taux d'emploi des hommes et des femmes était moins prononcé chez les diplômés de niveau tertiaire de type A et des programmes de recherche de haut niveau que chez ceux des diplômés du deuxième cycle du secondaire. Au Canada, on observe un écart entre les sexes de 10 points de pourcentage chez les diplômés du deuxième cycle du secondaire. Cet écart était deux fois moins important (5 points) chez les diplômés du niveau tertiaire de type A et des programmes de recherche de haut niveau.

  • Les variations des taux d'emploi entre 1997 et 2009, fournissent des indications sur la sensibilité relative des groupes de différents niveaux de scolarité aux conditions du marché du travail. Au Canada dans son ensemble, les adultes ayant un niveau de scolarité inférieur au secondaire étaient les plus affectés par des conditions moins favorables du marché du travail : leur taux d'emploi le plus bas au cours des dix dernières années était plus de cinq points de pourcentage inférieur à leur taux le plus élevé. Un tel écart était d'à peine plus d'un point de pourcentage pour les adultes de niveau de scolarité tertiaire.

A6  Avantages économiques liés à l'éducation

  • Les gains relatifs des Canadiens âgés de 25 à 64 ans indiquent clairement une augmentation des revenus d'emploi en relation avec le niveau de scolarité atteint. Cette relation se manifeste également à l'échelle internationale.

  • En 2008, l'avantage le plus marqué au chapitre des gains revient aux diplômés universitaires appartenant aux catégories CITE 5A et 6 (enseignement tertiaire de type A et programmes de recherche de haut niveau). Ces diplômés gagnaient en moyenne 70 % plus que les titulaires d'un diplôme de fin d'études secondaires ou de formation professionnelle.

  • Les gains des individus détenteurs d'un diplôme universitaire étaient nettement supérieurs dans toutes les provinces, les avantages allant de 30 % en Alberta à 84 % en Ontario.

  • Au Canada, les femmes continuent de gagner un revenu d'emploi inférieur à celui des hommes, quel que soit leur niveau de scolarité. En 1998, les gains annuels moyens des femmes avec une éducation de niveau tertiaire (collège ou université) équivalaient à 61 % ceux des hommes. L'écart entre les deux sexes avait diminué en 2008, alors que les femmes gagnaient toujours seulement 63 % du revenu des hommes.

Chapitre B:  Les ressources financières investies dans l'éducation

B1  Dépenses par étudiant

  • Au Canada en 2007, les dépenses par étudiant étaient en général plus élevées au niveau secondaire qu'au niveau primaire, sauf au Yukon, à l'Île du Prince-Édouard, en Colombie-Britannique et au Manitoba. Au Canada, les dépenses au secondaire (11 116 $) n'étaient que de 11 % supérieures à celles du primaire (10 016 $), ce qui était beaucoup moins que dans les pays de l'OCDE, dans lesquels on allouait, en moyenne environ 31 % de plus à l'enseignement secondaire qu'à l'enseignement primaire.

  • Au Canada, pour les niveaux primaire et secondaire, la part des dépenses par élève allant aux services éducatifs représentait 95 % des dépenses unitaires. Ceci était semblable à la proportion des dépenses au titre des services d'éducation proprement dits dans l'ensemble de l'OCDE couvrant l'enseignement primaire à l'enseignement post-secondaire non tertiaire (93 %).

  • À l'université les dépenses totales par étudiant incluant la recherche et développement étaient en moyenne de 30 317 $ au Canada. Lorsqu'on soustrait les dépenses au chapitre de la recherche et développement, la moyenne canadienne était de 19 362 $ et trois provinces se trouvent au-dessus de cette moyenne par plus de 30 % (Saskatchewan, Alberta, et Colombie-Britannique).

B2  Dépenses en éducation en pourcentage du PIB

  • Avec 6,0 % de son PIB affecté aux établissements d'enseignement en 2007, le Canada consacrait environ la même proportion de sa richesse que la moyenne de 5,9 % enregistrée dans les pays de l'OCDE. L'affectation des ressources financières au titre des établissements d'enseignement est un choix collectif qui fait intervenir les pouvoirs publics, les entreprises, les élèves, les étudiants et leur famille. Elle dépend aussi, en partie, de la taille de la population d'âge scolaire et du taux de scolarisation, ainsi que de la richesse relative du pays.

  • La proportion du PIB affectée aux établissements d'enseignement variait d'une province ou d'un territoire à l'autre. En 2007, le pourcentage du PIB investi dans les établissements d'enseignement variait en fonction des différents niveaux de richesse provinciale/territoriale per capita. On remarque ceci dans les différences importantes entre les pourcentages pour l'Alberta, le Nunavut, le Yukon, l'Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse.

  • En 2007, 42 % (soit 2,5 % de 6,0 %) de la part du PIB canadien investie en éducation ont été affectés au secteur tertiaire. Parmi les pays de l'OCDE, le Canada, ainsi que les États-Unis (38 %), consacraient la plus forte proportion des dépenses en éducation à l'enseignement tertiaire.

B3  Répartition des dépenses en éducation

  • La proportion des dépenses en éducation affectée aux dépenses de fonctionnement était relativement élevée au Canada en 2007 : 93 % au niveau de l'enseignement primaire et secondaire, et 90 % au niveau de l'enseignement tertiaire. Ces chiffres sont relativement semblables aux proportions moyennes enregistrées par les pays membres de l'OCDE, soit, respectivement, 92 % et 91 %. Les dépenses de fonctionnement concernent les ressources utilisées chaque année par les établissements scolaires dans le cadre de leurs activités.

  • En 2007, au niveau de l'enseignement primaire, secondaire et post-secondaire non tertiaire, la rémunération du personnel (78 %) – surtout celle des enseignants (62 %) – constituait le poste le plus important des dépenses de fonctionnement au Canada, de même que dans tous les autres pays de l'OCDE. Au niveau de l'enseignement tertiaire au Canada, 63 % des dépenses de fonctionnement étaient consacrées à la rémunération de l'ensemble du personnel, dont 37 % à la rémunération des enseignants. Dans toutes les provinces et territoires la proportion des dépenses de fonctionnement affectée à la rémunération du personnel du secteur de l'éducation était plus importante au niveau de l'enseignement primaire et secondaire qu'à celui de l'enseignement tertiaire dans l'ensemble des provinces et des territoires.

  • Au Canada, 10 % des dépenses en éducation au titre de l'enseignement tertiaire étaient affectées aux dépenses en capital; la moyenne était de 9 % pour les pays de l'OCDE. Pour l'enseignement primaire et secondaire, les proportions correspondantes pour le Canada et les pays de l'OCDE étaient proches, à 7 % et 8 % respectivement. Les dépenses en capital portent sur les biens dont la durée de vie est supérieure à un an et comprennent les dépenses consacrées à la construction de locaux, à leur rénovation et aux réparations importantes.

  • Sauf à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse, et en Ontario, la proportion des dépenses en capital était généralement plus importante au niveau de l'enseignement tertiaire qu'au niveau de l'enseignement primaire et secondaire.

Chapitre C:  Accès à l'éducation, participation et progression

C1  Étudiants internationaux

  • Au Canada, les étudiants internationaux représentaient une plus forte proportion des effectifs des programmes de recherche de haut niveau (20,2 %) que des programmes d'enseignement tertiaire de type A (6,9 %) et des programmes d'enseignement tertiaire de type B (3,8 %). Les étudiants internationaux comprennent les étudiants qui ne sont pas des citoyens canadiens ni des résidents permanents du Canada.

  • À l'échelle provinciale, on observe peu de variation dans la proportion d'étudiants internationaux inscrits aux programmes d'enseignement tertiaire; cette proportion est à moins d'un point et demi de pourcentage de la moyenne canadienne dans sept provinces. À l'Île-du-Prince-Édouard (11,8 %), au Nouveau-Brunswick (9,7 %) en Colombie-Britannique (8,2 %), en Nouvelle-Écosse (7,6 %) et au Manitoba (7,2 %), les étudiants internationaux représentaient une part plus importante de l'effectif total au niveau tertiaire qu'au Canada et dans les pays de l'OCDE en général.

  • Toutes les provinces sauf la Nouvelle-Écosse ont enregistré une proportion plus élevée d'étudiants internationaux dans les programmes de recherche de haut niveau (CITE 6) que dans les pays de l'OCDE en général (17,5 %).

C2  Transitions au marché du travail

  • La proportion de jeunes Canadiens de 15 à 19 ans « en formation » est restée plutôt stable entre 1999 et 2009, à environ 80 %. Dans l'ensemble des pays de l'OCDE, la proportion correspondante est passée de 80 % en 1999 à 84 % en 2009, laissant sous-entendre une reconnaissance croissante, chez les jeunes, que le fait de rester à l'école est important pour leur avenir.

  • En 2009, 20 % des jeunes Canadiens de 15 à 19 ans ne suivaient plus de formation scolaire. Cette proportion demeure plus élevée que celle des pays de l'OCDE dont la moyenne se situe à 16 %. La moyenne canadienne est élevée en comparaison mais on se doit de ne pas la considérer comme un taux de décrochage car plusieurs de ces jeunes de 15 à 19 ans peuvent déjà avoir obtenu leur diplôme d'études secondaires sans poursuivre d'études supplémentaires.

  • La proportion de jeunes âgés de 15 à 19 ans qui ne sont plus en formation variait également d'une province à l'autre, de 15 % en Ontario à 26 % en Alberta. Encore plus élevées, les estimations correspondantes pour les territoires s'échelonnaient de 23 % à 33 %.

  • Certaines provinces canadiennes semblent mieux réussir que d'autres à intégrer à la population active les jeunes adultes possédant un niveau de scolarité relativement faible. Dans les provinces de l'Ouest, le lien entre un taux d'emploi relativement élevé (environ 70 %) et une proportion relativement élevée de jeunes gens hors formation indique que les marchés du travail qui manquent de main-d'œuvre peuvent attirer et employer des jeunes sans égard à leur niveau de scolarité.

Chapitre D :  Environnement pédagogique et organisation scolaire

D1  Temps d'instruction

  • Au Canada en 2009, le temps total d'instruction obligatoire en salle de classe dans le cadre institutionnel s'élevait à 7 377 heures en moyenne entre l'âge de 7 et 14 ans. À titre de comparaison, le temps total d'instruction obligatoire pour les pays de l'OCDE dont les données étaient disponibles s'établissait à 6 497, près de 900 heures de moins que le temps total d'instruction obligatoire en moyenne dans l'ensemble des établissements publics au Canada durant l'année scolaire 2008-2009.

  • Le temps total d'instruction obligatoire pour les élèves de 7 à 14 ans variait selon les provinces et les territoires, de 7 061 heures en Nouvelle-Écosse à 8 120 heures dans les Territoires du Nord-Ouest.

  • Le nombre annuel moyen d'heures d'instruction obligatoires se situait, quant à lui, à 921 heures au Canada, pour les élèves âgés de 15 ans et inscrits dans des programmes type pour ce groupe d'âge, ce qui représente environ 19 heures en moyenne de plus que le temps total d'instruction obligatoire dans les pays de l'OCDE fournissant des données en 2009.

D2  Salaires des enseignants

  • Au Canada, le salaire de départ des enseignants des écoles publiques primaires et secondaires était de près de 43 000 $CAN en 2008-2009 variant selon les provinces et territoires de 38 641 $ au Québec à 63 331 $ dans les Territoires du Nord-Ouest.

  • Même si les moyennes de l'OCDE révèlent des différences semblables entre les salaires de départ et ceux au sommet de l'échelle (ratio de 1,6 pour l'OCDE et le Canada), les enseignants au Canada atteignent le sommet de leur échelle salariale beaucoup plus rapidement que leurs homologues de l'OCDE. Par exemple, la moyenne de l'OCDE pour les « années entre le salaire de départ et le sommet de l'échelle salariale » pour les enseignants des établissements de premier cycle d'enseignement secondaire représentait le double de celle du Canada en 2008-2009 : 24 ans comparativement à 12.

  • À tous les niveaux, les salaires de départ au Canada et dans les provinces et territoires étaient similaires et uniformément plus élevés que les moyennes de l'OCDE pour les pays fournissant des données à environ 36 000 $ (dollars US) pour chaque catégorie de la CITE. En comparaison, les chiffres de l'OCDE étaient respectivement de 29 767 $, 31 687 $, et 33 044 $ pour l'enseignement primaire, le premier cycle de l'enseignement secondaire, et l'enseignement secondaire de deuxième cycle.