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Dans ce rapport, on donne une vue d'ensemble des premières constatations qui sont ressorties de l'Enquête sur l'accès et le soutien à l'éducation et à la formation (EASEF) de 2008. L'apprentissage à vie est considéré comme un élément fondamental d'une économie du savoir, et l'EASEF jette une lumière nouvelle sur la participation des Canadiens à l'apprentissage à vie, les obstacles à cette participation, le coût des études et de la formation et les intentions d'épargne pour la prochaine génération d'étudiants de niveau postsecondaire.

Selon l'EASEF, près de la moitié (47 %) des Canadiens âgés de 18 à 64 ans ont fait des études ou suivi de la formation, que ce soit par intérêt personnel ou professionnel. La proportion de Canadiens adultes âgés de 25 à 64 ans qui ont fait des d'études ou suivi de la formation liées à l'emploi est passée à 36 %, comparativement à 30 % en 2002. Cette hausse laisse entendre que les Canadiens reconnaissent l'importance de participer à des activités d'apprentissage pour améliorer leurs connaissances et leurs compétences de sorte à pouvoir répondre aux exigences changeantes du marché de l'emploi et à assurer leur propre réussite. Il est intéressant de noter que les augmentations les plus prononcées dans les taux de participation aux études ou à la formation liées à l'emploi ont été observées chez les personnes affichant les taux les plus bas en 2002, notamment les personnes ayant un niveau de scolarité moindre et les personnes les plus âgées. Cela signifie que les personnes qui sont généralement moins susceptibles de s'adonner à un apprentissage à vie ont de plus en plus tendance à faire des études ou à suivre une formation.

Quarante et un pour cent des Canadiens adultes âgés de 25 à 64 ans n'avaient participé à aucune activité d'apprentissage sur une période prolongée (six ans) et pouvaient donc être considérés comme étant désengagés de l'apprentissage à vie. Il s'agit d'une amélioration par rapport à 2002, où 48 % des Canadiens adultes étaient considérés comme désengagés de l'apprentissage à vie. Toutefois, étant donné que les études et la formation sont d'excellents prédicteurs du bien-être personnel et socioéconomique et qu'elles contribuent à la productivité du Canada, le fait que deux Canadiens adultes sur cinq ne participent pas à l'apprentissage à vie est un constat important.

Près du tiers des Canadiens âgés de 18 à 64 ans ont déclaré avoir eu le désir ou le besoin d'entreprendre des études ou de la formation en 2008, mais ne l'ont pas fait. Les raisons pour lesquelles les Canadiens adultes ne sont pas allés plus loin dans leurs études ou leur formation ont changé au fil du temps. En 2002, les obstacles financiers à la participation aux activités d'apprentissage étaient les plus souvent invoqués. Mais en 2008, les Canadiens étaient plus susceptibles de déclarer des obstacles non financiers, comme le fait que la formation entrait en conflit avec leur horaire de travail ou leurs obligations familiales. En outre, les obstacles à la participation aux activités d'apprentissage différaient entre les jeunes de 18 à 24 ans et les adultes de 25 à 64 ans. Chez les jeunes, le coût élevé de la formation était la raison la plus importante pour laquelle ils n'allaient pas plus loin dans leurs études ou leur formation tandis que chez les adultes, c'était les obligations familiales.

L'EASEF permet de mieux comprendre trois aspects du financement des études postsecondaires des étudiants actuels et futurs. Premièrement, les sources de financement auxquels les étudiants ont recours ont changé durant la période de six ans allant de 2002 à 2008. En 2008, une proportion plus élevée d'étudiants de 18 à 24 ans ont utilisé une subvention ou une bourse d'études pour financer leurs études, tandis qu'une proportion moins élevée d'étudiants ont bénéficié du soutien financier d'un membre de la famille ou ont obtenu un prêt étudiant gouvernemental ou non gouvernemental. Deuxièmement, l'EASEF fournit pour la première fois des renseignements sur les différences entre les jeunes Canadiens et les Canadiens adultes quant aux sources de financement : comparativement aux étudiants plus jeunes, ceux âgés de 25 à 64 ans avaient davantage tendance à recourir aux prêts étudiants non gouvernementaux et moins tendance à utiliser des prêts étudiants gouvernementaux. Troisièmement, l'EASEF a révélé que 68 % des enfants dont les parents s'attendaient à ce qu'ils fassent des études postsecondaires avaient de l'épargne, comparativement à 43 % en 1999 et 52 % en 2002.

L'EASEF est une source exhaustive de données sur les études et la formation chez les Canadiens et elle peut servir à l'examen approfondi des constatations présentées dans ce rapport sommaire. Par exemple, on pourrait effectuer une recherche pour mieux comprendre la participation accrue de certains groupes de population aux programmes d'études et de formation en examinant leurs attitudes à l'égard de l'apprentissage et les objectifs qu'ils souhaitent atteindre en faisant des études ou en suivant une formation liée à l'emploi. L'EASEF pourrait servir à identifier les caractéristiques des Canadiens adultes qui sont considérés comme désengagés de l'apprentissage à vie et à déterminer s'ils diffèrent des autres en ce qui a trait à leurs attitudes visà-vis de l'apprentissage ou s'ils font face à des obstacles différents. Quant au financement des études postsecondaires, l'EASEF peut servir à déterminer si l'évolution des sources de financement au fil du temps touche des groupes de population particuliers ou si elle est liée aux caractéristiques du programme d'études ou de formation, si le montant d'argent provenant de chaque source a évolué, et la manière dont chaque source est utilisée pour couvrir l'ensemble des dépenses du programme.

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