Statistique Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

Glossaire

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |

A

Apprentis enregistrés :

D’après les données fournies par la direction provinciale ou territoriale de l’apprentissage, ensemble des personnes inscrites à un programme d’apprentissage enregistré, qu’elles aient été inscrites ou non à un programme de formation en classe durant l’année.

B

Brevet :

Titre délivré par l’État et assurant la protection d’une invention pour en interdire la fabrication, l’utilisation ou la vente sans l’autorisation du titulaire du brevet. Une invention est habituellement brevetée dans plusieurs pays, car les droits conférés par un brevet se limitent au pays dans lequel il est délivré.

C

Capital humain :

Les connaissances, qualifications, compétences et autres qualités possédées par un individu et intéressant le bien-être personnel, social et économique (cette définition, formulée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), est celle qu’on a utilisée pour les besoins du présent rapport).

Coefficient de variation :

Le coefficient de variation (CV) donne une mesure de la fiabilité de l’estimation, compte tenu de la variabilité de l’échantillonnage. Pour déterminer si deux valeurs sont significativement différentes sur le plan statistique, on peut appliquer la formule suivante d’approximation d’un intervalle de confiance de 95 % :

Y ± 2 (CV x Y)/100, Y représentant l’estimation.

Cet intervalle de confiance approximatif définit la fourchette dans laquelle se situera vraisemblablement la valeur réelle dans une population. Si deux intervalles de confiance ne se chevauchent pas, la différence entre les deux estimations sera alors statistiquement significative. Il convient de souligner que cette formule est approximative puisqu’elle estime un intervalle de confiance légèrement supérieur au niveau de confiance de 95 %. Par conséquent, il existe un faible risque qu’un écart significatif soit considéré comme non significatif.

Collèges communautaires :

Désigne les collèges communautaires, les cégeps, les instituts techniques, les écoles hospitalières et régionales de sciences infirmières, et les établissements qui offrent une formation technique dans des domaines spécialisés. En dénombrant le nombre d’établissements, on a inclus les écoles hospitalières de radiographie, de technologie médicale et d’archives médicales.

Collèges d’affaires privés :

Écoles privées, agréées ou non par une province ou un territoire, qui offrent une formation professionnelle dans un but lucratif.

Coûts indirects de la recherche :

Dépenses engagées par un établissement en raison du fait que des chercheurs mènent des travaux de recherche subventionnée ou intra-muros avec le soutien de l’établissement. Ces dépenses ne sont pas liées expressément à un projet donné, à l’enseignement ni à une autre activité de l’établissement. Elles comprennent, par exemple, les coûts des services de gestion de la recherche ou de la propriété intellectuelle, de l’administration d’un département, des services publics, du fonctionnement et de l’entretien des bâtiments et terrains, d’une bibliothèque, du matériel de laboratoire et du matériel permanent.

D

Dépenses courantes :

Dépenses engagées par un établissement au cours d’une année et sur une base permanente. Elles comprennent, entre autres choses, les coûts directement liés à l’enseignement, dont les salaires, le matériel didactique, le soutien administratif, le perfectionnement des enseignants, et les coûts liés aux autres éducateurs, notamment les conseillers. Dans le présent rapport, les dépenses courantes comprennent en outre les catégories suivantes :

  • Rémunération du personnel (éducateurs et autres membres du personnel) :

    les dépenses en rémunération du personnel comprennent les salaires bruts (avant les déductions fiscales, les contributions aux régimes de soins de santé ou de retraite et autres contributions ou primes d’assurance sociale ou autres), les dépenses pour les retraites (dépenses courantes ou encourues par les employeurs ou des tiers partis pour le financement des retraites du personnel enseignant présent) et les autres indemnités non salariales (avantages sociaux).

  • Autres dépenses courantes :

    Toutes les dépenses non salariales, notamment les dépenses liées aux droits de scolarité et aux manuels, à la recherche et au développement, aux services publics, aux services scolaires dispensés en vertu d’un contrat et au personnel chargé du fonctionnement et de l’entretien des édifices. Les autres coûts non salariaux comprennent les coûts liés à l’entretien des bâtiments ainsi que les coûts supplémentaires, notamment ceux qui sont liés à la garde parascolaire et au transport.

Dépenses en immobilisations :

Dépenses consacrées à l’achat d’actifs devant durer plus d’un an. Elles constituent également une mesure de la valeur du capital acquis durant l’année en question. Elles comprennent les dépenses consacrées à la construction, à la rénovation ou à la réparation majeure de bâtiments, ainsi qu’à l’achat de matériel de remplacement ou de nouveau matériel.

Dépenses par étudiant :

Cette mesure correspond aux dépenses consacrées à l’éducation au Canada, ou dans une province ou un territoire, divisées par les effectifs totaux pour un ordre d’enseignement donné, pour montrer combien on consacre à l’éducation par étudiant de ce niveau. Les effectifs totaux comprennent les étudiants à temps plein et à temps partiel. Cette mesure utilise le principe de l’équivalent temps plein, qui consiste à diviser le nombre d’étudiants à temps partiel par 3,5 pour obtenir un équivalent temps plein.

Dépenses par habitant :

Cette mesure correspond aux dépenses consacrées à l’éducation au Canada, ou dans une province ou un territoire, divisées par la population totale, pour montrer combien on consacre à l’éducation par personne.

Dépenses privées :

Dépenses consacrées à l’éducation par les ménages ou par d’autres entités privées (commerciales et sans but lucratif) et comprenant les dépenses suivantes :

  • Droits versés aux établissements d’enseignement (par ex., droits de scolarité, droits d’inscription, frais liés aux laboratoires, au logement, aux repas et à d’autres services fournis aux étudiants par l’établissement). Comme Statistique Canada enquête uniquement sur les établissements, les coûts du logement hors campus non fourni par l’établissement sont exclus du montant total des dépenses.

  • Aide financière aux étudiants ou aux ménages provenant de sources privées (par ex., bourses d’études provenant d’entreprises, d’organismes religieux ou d’autres organismes sans but lucratif).

  • Paiements directs versés aux établissements d’enseignement par des entités privées (par ex., contributions ou subventions aux écoles de formation professionnelle ou technique, contrats conclus avec les universités pour la recherche ou d’autres services, subventions accordées aux établissements d’enseignement par des organismes sans but lucratif, dons de bienfaisance [autres que ceux provenant de ménages], dépenses d’employeurs privés consacrées à l’apprentissage et à d’autres programmes d’enseignement scolaire et de formation en milieu de travail).

Dépenses publiques :

Total des dépenses courantes et des dépenses en immobilisations engagées par tous les paliers de gouvernement. Les dépenses publiques comprennent les dépenses suivantes :

  • Achat direct de ressources pédagogiques par les administrations publiques (par ex., paiement direct des salaires des enseignants par un ministère de l’éducation central ou régional, paiements directs d’une municipalité à des entrepreneurs pour la construction de bâtiments scolaires, acquisition de manuels par une province, un territoire ou une autorité régionale qui les distribue ensuite aux autorités ou aux écoles locales).

  • Paiements directs d’organismes publics aux établissements d’enseignement chargés d’acheter eux-mêmes les ressources pédagogiques (par ex., subventions globales gouvernementales aux universités, que ces dernières utilisent pour rémunérer leur personnel, subvention gouvernementale à une école privée et paiements gouvernementaux à une entreprise privée qui mène une recherche sur l’enseignement en vertu d’un contrat).

  • Dépenses directes consacrées à des projets d’investissement (par ex., agrandissement ou construction de bâtiments, matériel de laboratoire axé sur la recherche et le développement).

  • Transferts publics au secteur privé (par ex., aide financière sous forme de bourses d’études et de subventions gouvernementales, subventions publiques spéciales [notamment pour le transport, les frais médicaux, les études à l’étranger], allocations familiales ou allocations pour enfants qui sont subordonnées au statut d’étudiant, prêts aux étudiants).

Dépenses totales :

Total des dépenses publiques et privées consacrées à l’éducation.

Diplômés :

  • Niveau postsecondaire :

    Étudiants ayant satisfait aux conditions d’obtention d’un grade, d’un diplôme ou d’un certificat d’une université, d’un collège ou d’un autre programme d’études postsecondaires durant l’année civile de l’obtention de leur titre. Cette catégorie comprend uniquement les diplômés d’établissements postsecondaires publics.

  • Niveau secondaire (d’après les données administratives) :

    Élèves ayant obtenu un certificat d’études secondaires. Sont exclues les personnes qui terminent l’école secondaire à l’extérieur des réseaux d’éducation secondaire habituels. La disponibilité des données sur l’obtention d’un diplôme de certains programmes secondaires n’est pas uniforme pour toutes les instances. En outre, dans la plupart des cas, on ne tient pas compte des diplômes d’éducation générale, de l’éducation et du perfectionnement des adultes, ni des diplômes des écoles de jour pour adultes, qui ne font pas partie des programmes d’études secondaires habituels.

Division de recensement (DR) :

Unité géographique de recensement composée d’un groupe de villes voisines les unes des autres qui sont réunies pour des besoins de planification régionale et de gestion de services communs (comme les services de police et d’ambulance). Ces groupes sont créés selon les lois en vigueur dans certaines provinces et territoires du Canada. Par exemple, une division de recensement peut correspondre à un comté, à une municipalité régionale ou à un district régional. Dans d’autres provinces ou territoires dont les lois ne prévoient pas de telles régions, Statistique Canada définit des régions équivalentes, à des fins statistiques, en collaboration avec ces provinces et territoires.

Dollars constants :

On calcule des dollars constants en utilisant un déflateur pour convertir des dépenses indiquées dans une série chronologique à un niveau de prix qui existait à un certain moment (pendant l’année de référence). Les dollars constants éliminent les variations du pouvoir d’achat du dollar au fil du temps. Le résultat est une série qui existerait si le dollar avait un pouvoir d’achat égal au pouvoir d’achat qui existait pendant l’année de référence.

E

Écoles fédérales :

Ces écoles comprennent les écoles administrées directement par le gouvernement fédéral, les écoles outre-mer administrées par le ministère de la Défense nationale pour les personnes à charge des membres du personnel des Forces canadiennes, ainsi que les écoles administrées par Affaires indiennes et Nord canadien ou par les conseils de bande.

Écoles pour les malvoyants ou les malentendants :

Ces écoles fournissent des installations et une formation spéciales pour les élèves malvoyants ou malentendants. La plupart de ces établissements relèvent directement de l’administration provinciale ou territoriale.

Écoles primaires :

Ces écoles comprennent les écoles publiques, privées et fédérales, ainsi que les écoles pour les malvoyants ou les malentendants. Les écoles sont classées comme des écoles primaires si elles offrent la 6e année et moins ou une majorité des années du niveau primaire.

Écoles primaires et secondaires :

Ces écoles comprennent les écoles publiques, privées et fédérales, ainsi que les écoles pour les malvoyants ou les malentendants. Les écoles sont classées comme des écoles primaires si elles offrent la 6e année et moins ou une majorité des années du niveau primaire, et comme des écoles secondaires si elles offrent la 7.e année et plus ou une majorité des années du niveau secondaire.

Écoles privées :

Écoles administrées et gérées par des particuliers ou par des groupes. Elles peuvent être confessionnelles ou non confessionnelles.

Écoles publiques :

Ces écoles sont établies et administrées par les autorités scolaires locales en vertu de la loi sur les écoles publiques de la province ou du territoire. Cette catégorie comprend également les écoles séparées protestantes et catholiques romaines et les écoles administrées au Canada par le ministère de la Défense nationale dans le cadre du système d’écoles publiques.

Écoles secondaires :

Ces écoles comprennent les écoles publiques, privées et fédérales, ainsi que les écoles pour les malvoyants ou les malentendants. Les écoles sont classées comme des écoles secondaires si elles offrent la 7e année et plus ou une majorité des années du niveau secondaire.

Éducateurs à temps plein au niveau collégial :

L’expression désigne tout le personnel enseignant, les administrateurs scolaires et les conseillers en orientation employés à temps plein, suivant la définition de l’établissement, ayant un contrat de sept mois ou plus, ce qui exclut les éducateurs en congé, les présidents et les directeurs. Les membres du personnel enseignant qui consacrent au moins 50 % de leur temps à l’enseignement au niveau collégial sont classés comme des éducateurs au niveau collégial; ceux qui consacrent plus de 50 % de leur temps à l’enseignement des métiers sont classés comme des enseignants en formation professionnelle au niveau des métiers.

Éducateurs à temps plein des universités :

Tous les membres du personnel universitaire et les administrateurs principaux nommés pour une durée qui n’est pas inférieure à 12 mois. Ne sont pas inclus les recteurs et les vice-recteurs.

Effectifs des collèges (selon le type d’inscription) :

Ces effectifs comprennent les inscriptions aux programmes menant à des carrières techniques, aux programmes de passage à l’université et aux programmes d’enseignement collégial des établissements postsecondaires non universitaires, ainsi qu’aux programmes de radiographie, de technologie médicale, d’archives médicales et de sciences infirmières des écoles hospitalières.

  • Inscriptions à temps plein ou à temps partiel :

    Les inscriptions sont classées à temps plein ou à temps partiel, suivant les définitions des établissements. Comme il n’existe pas de définition pancanadienne normalisée des inscriptions à temps plein et à temps partiel, les définitions peuvent varier légèrement d’un établissement à l’autre.

Effectifs des 2e et 3e cycles (selon le type d’inscription) :

Ces effectifs comprennent les étudiants universitaires inscrits à des programmes menant à des diplômes de maîtrise et de doctorat ou à des programmes menant à des diplômes et à des certificats de 2e ou de 3e cycle. Les effectifs à temps plein des 2e et 3e cycles comprennent également les résidents et, depuis 1980, les internes des hôpitaux.

  • Inscriptions à temps plein ou à temps partiel :

    Les inscriptions sont classées à temps plein ou à temps partiel, suivant les définitions des établissements. Comme il n’existe pas de définition pancanadienne normalisée des inscriptions à temps plein et à temps partiel, les définitions peuvent varier légèrement d’un établissement à l’autre.

Effectifs des écoles primaires et secondaires :

Dénombrement des élèves inscrits dans les écoles primaires et secondaires le 30 septembre de l’année scolaire (le 31 octobre en Ontario). Ces effectifs comprennent les élèves des écoles publiques, privées, fédérales et d’écoles pour les malvoyants ou les malentendants, ainsi que les élèves inscrits à des programmes préscolaires offerts par ces écoles.

Effectifs du premier cycle (selon le type d’inscription) :

Étudiants universitaires inscrits à des programmes menant au baccalauréat et à des premiers grades professionnels, à des programmes menant à des diplômes et des certificats de premier cycle et à des cours non universitaires offerts dans les universités. Dans les années 1970, les inscriptions à temps plein du premier cycle comprenaient également les internes. Depuis 1980, les internes sont classés comme des étudiants des 2e et 3e cycles.

  • Inscriptions à temps plein ou à temps partiel :

    Les inscriptions sont classées à temps plein ou à temps partiel, suivant les définitions des établissements. Comme il n’existe pas de définition pancanadienne normalisée des inscriptions à temps plein et à temps partiel, les définitions peuvent varier légèrement d’un établissement à l’autre.

Effectif moyen :

Effectif total des écoles primaires et secondaires dans une province ou un territoire au 30 septembre (31 octobre en Ontario) divisé par le nombre total d’écoles primaires et secondaires dans cette province ou ce territoire.

Effectifs des programmes de formation professionnelle au niveau des métiers (selon le type d’inscription) :

Étudiants inscrits à la partie « formation en classe » des programmes d’apprentissage, aux programmes préalables à l’emploi ou à l’apprentissage, aux programmes de rattrapage scolaire et de recyclage, aux programmes de formation linguistique, de formation préparatoire à l’emploi, d’orientation au travail et de formation spéciale. Les effectifs des programmes de formation professionnelle au niveau des métiers comprennent uniquement les effectifs déclarés par les établissements postsecondaires canadiens financés par l’État; ceux des instituts de formation postsecondaire privés sont exclus.

  • Inscriptions à temps plein ou à temps partiel :

    Les programmes de 25 semaines ou plus sont considérés comme des programmes à temps plein, et ceux de 24 semaines ou moins, comme des programmes à temps partiel. Dans le cas des programmes d’apprentissage, une grande partie de la formation en classe est structurée en blocs d’étude de quatre à huit semaines et est classée comme une formation à temps partiel, même si le programme d’apprentissage dure de deux à cinq ans. Cependant, certaines provinces, notamment l’Ontario, ont tenu compte de toutes les semaines de formation en classe pendant l’ensemble de la période d’apprentissage, de sorte qu’une grande partie des inscriptions à des programmes d’apprentissage enregistré est comprise dans les données sur les inscriptions à temps plein plutôt que dans les données sur les inscriptions à temps partiel. Les inscriptions à temps plein comprennent, par exemple, la plupart des programmes préalables à l’emploi ou à l’apprentissage et certains programmes plus longs de rattrapage scolaire, de formation linguistique et de formation préparatoire à l’emploi. Les inscriptions à temps partiel comprennent, en plus des programmes d’apprentissage enregistré, la plupart des programmes de recyclage, d’orientation, de formation préparatoire à l’emploi et de formation spéciale.

Entreprise formée par essaimage :

Nouvelle entreprise axée sur la recherche et le développement (R.-D.) universitaire dans laquelle l’université a un intérêt permanent, créée pour l’une ou plusieurs des raisons suivantes : (1) octroyer une licence relative à la technologie de l’établissement; (2) financer la recherche menée par l’établissement afin d’élaborer une technologie qui fera l’objet d’une licence; (3) offrir un service qui était auparavant offert par un département ou une unité de l’établissement. Seules les entreprises créées en vertu d’un accord officiel avec l’université entrent dans cette catégorie (autrement dit, celles qui sont créées indépendamment par des membres du corps professoral ou des étudiants sont exclues).

F

Faible revenu :

Le niveau de revenu, établi par les seuils de faible revenu (SFR) de Statistique Canada, auquel une famille est susceptible de se trouver dans une situation difficile parce qu’elle doit consacrer une proportion considérablement plus élevée de son revenu aux produits de première nécessité (nourriture, logement et habillement) que la famille moyenne. Les SFR sont déterminés en fonction de la taille de la famille et de la collectivité.

Famille reconstituée :

Famille dans laquelle au moins un des enfants du ménage est issu d’une relation antérieure de l’un des parents.

Fossé entre les sexes (salaires) :

Salaire moyen des femmes en pourcentage du salaire moyen des hommes.

Frais de scolarité pour les étudiants de premier cycle :

Les frais de scolarité de premier cycle payables par les étudiants canadiens à temps plein au cours de l’année scolaire, soit de septembre à avril. Les résultats fournis sont basés sur les facultés de premier cycle suivantes : agriculture, architecture, arts, commerce, dentisterie, droit, éducation, génie, médecine, musique, sciences et sciences domestiques.

G

G-7 :

Groupe des sept principaux pays industrialisés : l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni. Le groupe s’est limité à sept pays jusqu’à ce que la Russie (qui, au cours des années 1990, avait assisté aux assemblées du G-7 à titre d’observateur) soit invitée à officialiser cette relation en 1997 (le groupe est donc devenu le G-8).

G-8 :

Groupe des huit principaux pays industrialisés : l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la Fédération de Russie, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni.

Gains ou revenu d’emploi :

Revenu total reçu sous forme de salaires et traitements, de revenu net de l’exploitation d’une entreprise non agricole non constituée en société et/ou de l’exercice d’une profession et de revenu net provenant d’un travail autonome agricole.

I

Identité autochtone :

Désigne une personne ayant déclaré appartenir à au moins un groupe autochtone, c’est-à-dire Indien de l’Amérique du Nord, Métis ou Inuit (Eskimau) et/ou une personne ayant déclaré être un Indien des traités ou un Indien inscrit tel que défini par la Loi sur les Indiens du Canada et/ou une personne ayant déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation. Lors du recensement de 1991 et des recensements antérieurs, la population autochtone était déterminée au moyen de la question sur l’origine ethnique (ancêtres). Au recensement de 1996, on a ajouté une question sur la propre perception du recensé face à son identité autochtone. La question du recensement de 2001 est la même que celle de 1996.

Immigrants :

Personnes qui sont ou qui ont déjà été des immigrants reçus au Canada. Les immigrants reçus sont des personnes qui ont reçu des autorités de l’immigration le droit de résider au Canada en permanence; certaines d’entre elles résident au Canada depuis un certain nombre d’années, alors que d’autres sont arrivées depuis peu. N’inclus pas les résidents non permanents qui sont définis comme des personnes d’un autre pays qui, au moment du recensement, étaient titulaires d’un permis de travail, d’un permis de séjour pour étudiants ou d’un permis ministériel, ou qui revendiquaient le statut de réfugié, ainsi que les membres de leur famille vivant avec elles.

Indice :

Changements cumulatifs annuels en pourcentage à l’intérieur d’une variable par rapport à une année de référence, donnée exprimés sous forme d’indice, l’année de référence équivalant à 100. Un indice d’une valeur de 140, par exemple, dix ans après l’année de référence, indiquerait une augmentation de 40 % au niveau de la variable au cours de cette période.

Inventions :

Sous-ensemble de la propriété intellectuelle qui comprend les articles brevetables suivants : produits, processus, machines, procédés de fabrication ou composition des matières, ou un perfectionnement de ces articles, par ex. une nouvelle utilisation d’un composé connu.

L

Langue parlée à la maison :

Langue que le recensé parlait le plus souvent à la maison ou de façon régulière au moment du recensement. Dans le présent rapport, on présente les données se rapportant à la population d’âge scolaire dont la langue parlée à la maison n’est ni l’anglais, ni le français.

Licence :

Autorisation écrite permettant au client d’utiliser la propriété intellectuelle de l’établissement contre des droits ou une autre contrepartie, par exemple une participation dans l’entreprise.

Littératie :

L’OCDE a mis en œuvre le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) afin de fournir des indicateurs internationaux, axés sur les politiques, au sujet des connaissances et des compétences des élèves âgés de 15 ans. Le PISA évalue les résultats des jeunes dans trois domaines : la compréhension de l’écrit, la culture mathématique et la culture scientifique. Ces trois domaines sont définis dans le PISA comme suit :

  • La compréhension de l’écrit

    est la capacité de comprendre, d’utiliser et d’analyser des textes écrits afin de pouvoir réaliser des objectifs personnels, développer des connaissances et des capacités et prendre une part active dans la société.

  • La culture mathématique

    est la capacité d’identifier et de comprendre les rôles joués par les mathématiques et de porter des jugements fondés à leur propos, ainsi que d’utiliser les mathématiques en fonction des exigences de la vie actuelle et future, en tant que citoyen constructif, responsable et intelligent.

  • La culture scientifique

    est définie comme la capacité d’associer des connaissances scientifiques à la formation de conclusions fondés sur l’observation des faits et d’élaborer des hypothèses en vue de comprendre le monde naturel et les transformations qui y sont apportées par l’activité humaine, et de contribuer à la prise de décisions à cet égard.

M

Ménage :

Personne ou groupe de personnes (autres que des résidents étrangers) occupant un logement privé et n’ayant pas de domicile habituel ailleurs au Canada.

Métiers :

Au Canada, on compte environ 170 métiers agréés, dont chacun fait l’objet de normes et d’exigences précises en matière de formation, fixées par chaque province et territoire. Les provinces établissent une distinction entre les métiers « à certificat obligatoire » et ceux « à certificat facultatif ». Pour exercer un métier à certificat obligatoire, une personne doit être un apprenti inscrit ou détenir un certificat d’aptitude professionnelle obtenu au terme d’un programme d’apprentissage. Les métiers à certificat facultatif comportent également des programmes d’apprentissage, mais le titre d’apprenti inscrit et le certificat d’aptitude professionnelle ne sont pas obligatoires pour exercer le métier.

Minorité visible :

Désigne le groupe de la minorité visible auquel appartient le répondant. La Loi sur l’équité en matière d’emploi définit les minorités visibles comme suit : « personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n’ont pas la peau blanche ».

N

Niveau de scolarité :

Il s’agit du niveau de scolarité le plus élevé atteint par une personne, parfois utilisé comme approximation du capital humain. Les niveaux de scolarité mesurés par le recensement et l’Enquête sur la population active sont les suivants :

  • Inférieur aux études secondaires :

    personnes ne possédant pas de diplôme d’études secondaires.

  • Diplôme d’études secondaires :

    diplômés de niveau secondaire n’ayant pas fait d’études supérieures ou ayant fait des études postsecondaires partielles, qui ne sont pas soldées par un grade, un certificat ni un diplôme.

  • Diplôme de formation professionnelle au niveau des métiers :

    personnes possédant un certificat ou un diplôme d’une école de métiers ou d’un programme d’apprentissage.

  • Diplôme d’études collégiales :

    personnes possédant un certificat ou un diplôme non universitaire d’un collège communautaire, d’un cégep ou d’une école de sciences infirmières.

  • Diplôme d’études universitaires :

    personnes possédant un baccalauréat, un grade ou un certificat universitaire supérieur au baccalauréat ou un certificat inférieur au baccalauréat.

Nombre d’années de scolarité prévues :

Durée moyenne de scolarité formel qu’une personne de 15 ans peut s’attendre à compléter au cours de sa vie. Elle est calculée en additionnant les taux de fréquentation par année d’âge à partir de 15 ans.

Nombre moyen d’élèves par école :

Effectif total des écoles primaires et secondaires dans une province ou un territoire au 30 septembre (31 octobre en Ontario) divisé par le nombre total d’écoles primaires et secondaires dans cette province ou ce territoire.

O

Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)

Organisme international pluridisciplinaire qui offre à ses 30 pays membres une structure et une tribune pour se consulter et pour collaborer entre eux afin d’élaborer et de perfectionner les politiques économiques et sociales. Contrairement à d’autres organismes internationaux, l’OCDE n’établit pas de règles ni de règlements pour résoudre les conflits, mais elle encourage la négociation d’accords et la promotion de codes juridiques dans certains secteurs. Son action se traduit par la conclusion d’accords ayant force obligatoire ou non en ce qui concerne les mesures à prendre par les pays membres. L’OCDE est surtout connue pour ses publications et ses statistiques. Les 30 pays membres de l’OCDE sont l’Allemagne, l’Australie, l’Autriche, la Belgique, le Canada, la Corée, le Danemark, l’Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, le Japon, le Luxembourg, le Mexique, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, le Royaume-Uni, la Russie, la Suède, la Suisse et la Turquie.

P

Parent seul :

Tuteur ou adulte, sans égard à l’état matrimonial, sans conjoint mais qui a la garde d’enfants.

Parités de pouvoir d’achat (PPA) :

Taux de change courants qui égalisent le pouvoir d’achat de différentes devises, de sorte qu’un montant donné d’argent, une fois converti en différentes devises aux taux de PPA, permet d’acheter le même panier de biens et services dans tous les pays. Autrement dit, les PPA sont les taux de conversion monétaire qui éliminent les écarts entre les prix en vigueur dans différents pays. Les PPA utilisées dans le présent rapport figurent à l’annexe 6. Les taux de PPA ne sont pas équivalents aux taux de change généraux.

Population active :

Partie de la population civile hors institution âgée de 15 ans et plus qui forme le bassin de travailleurs disponibles au Canada. Pour être considérée comme un membre de la population active, une personne doit être occupée (à temps plein ou à temps partiel) ou être en chômage tout en cherchant activement du travail.

Population d’âge scolaire :

Ensemble des personnes âgées de 5 à 24 ans, qu’elles fréquentent l’école ou non. Il s’agit de la plage d’âge durant laquelle la plupart des gens suivent leur scolarité.

Produit intérieur brut (PIB) :

Valeur marchande totale des biens et services produits par un pays (ou une province ou un territoire) au cours d’une année.

Programmes d’apprentissage enregistrés achevés :

Désigne les personnes qui ont reçu un Sceau rouge ou un certificat provincial au terme de la formation en classe et en milieu de travail exigée par les programmes d’apprentissage. Le Programme des normes interprovinciales (programme du Sceau rouge) a été lancé à la fin des années 1950 pour permettre aux travailleurs qualifiés de se déplacer au Canada sans devoir obtenir une nouveau certificat d’aptitude professionnelle dans un métier lorsqu’ils commencent un emploi dans une nouvelle province, alors qu’un certificat provincial est valide uniquement dans la province où il est délivré. À ce jour, le programme du Sceau rouge compte 45 métiers, dont ébéniste, machiniste, débosseleur, couvreur, briqueteur et soudeur.

Programme d’apprentissage enregistré :

Programme lié à un contrat établi entre un employeur et l’apprenti, enregistré auprès de la province ou du territoire, par lequel l’employeur s’engage à offrir à l’apprenti l’occasion d’acquérir l’expérience et les compétences nécessaires à l’exercice d’un métier. La durée des programmes varie de deux ans à cinq ans, selon le métier. Un apprentissage enregistré combine une expérience en milieu de travail à des périodes de quatre à huit semaines de formation en classe. Dans la plupart des provinces et des territoires, la formation en classe est habituellement suivie dans un établissement postsecondaire durant l’apprentissage. Au Québec, cependant, elle est suivie avant le début du programme d’apprentissage. Selon l’instance et le métier, les diplômés des programmes d’apprentissage peuvent obtenir un certificat d’apprentissage et un certificat de qualification.

Programmes de formation professionnelle au niveau des métiers :

Les programmes de formation professionnelle dans les collèges communautaires et les établissements similaires sont des programmes qui n’exigent pas l’achèvement d’études secondaires et qui ne comprennent pas les programmes d’éducation permanente et de cours pratiques. Ils comprennent les programmes suivants :

  • Programmes préalables à l’emploi ou à l’apprentissage :

    Ces programmes offrent une formation de base permettant d’atteindre un niveau de compétence minimal pour obtenir un emploi ou pour s’inscrire à un programme d’apprentissage.

  • Programmes d’apprentissage enregistré :

    Programme lié à un contrat entre un employeur et l’apprenti, enregistré auprès de la province ou du territoire, par lequel l’employeur s’engage à offrir à l’apprenti l’occasion d’acquérir l’expérience et les compétences nécessaires à l’exercice d’un métier. La durée des programmes varie de deux ans à cinq ans, selon le métier. Un apprentissage enregistré combine une expérience en milieu de travail à des périodes de six à huit semaines de formation en classe. Dans la plupart des instances, la formation en classe est habituellement suivie dans un établissement postsecondaire durant l’apprentissage. Au Québec, cependant, elle est suivie avant le début du programme d’apprentissage. Selon l’instance et le métier, les diplômés des programmes d’apprentissage peuvent obtenir un certificat d’apprentissage et un certificat de qualification.

  • Programmes de rattrapage scolaire ou cours préparatoires à la formation professionnelle (CPFP) :

    Programmes permettant d’obtenir ou de perfectionner les préalables nécessaires pour être admissible au perfectionnement professionnel ou à l’emploi. Ils visent à améliorer les connaissances des étudiants dans les sujets de base que sont les mathématiques, l’anglais ou le français, et les sciences générales.

  • Programmes de formation linguistique préparatoire à la formation professionnelle :

    Programmes offrant une connaissance de base du français ou de l’anglais. Comme programmes d’enseignement de la langue seconde, ils visent principalement les nouveaux immigrants et d’autres immigrants dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais.

  • Programmes de recyclage :

    Programmes consistant à enseigner de nouvelles méthodes et techniques professionnelles. Les participants à ces programmes possèdent déjà une formation et une expérience de travail dans leur profession, mais ont besoin d’une formation complémentaire pour être en mesure de suivre l’évolution rapide de leur domaine, souvent attribuable à la nouvelle technologie.

  • Formation préparatoire à l’emploi (FPE) :

    Formation visant à accroître l’employabilité des étudiants qui désirent entrer dans la population active ou la réintégrer. Le programme offre aux participants une formation en exploration des carrières, en recherche d’emploi, en dynamique de la vie et en connaissances de base.

  • Programme d’orientation :

    Programme visant à orienter les étudiants vers des métiers ou des professions et à leur inculquer une méthode de recherche d’emploi. Ces programmes ne consistent pas à enseigner les compétences nécessaires pour occuper un emploi, mais à offrir à l’étudiant des connaissances suffisantes pour se diriger vers une profession. Cette catégorie de programmes comprend l’exploration des carrières, l’orientation professionnelle des femmes, l’initiation aux professions non traditionnelles et l’orientation par secteur d’activité.

  • Formation spéciale et autres programmes :

    Programmes de formation axés sur les besoins particuliers de groupes, de collectivités ou de secteurs d’activité donnés. Ces programmes offrent une formation en classe ou en milieu de travail, ou une combinaison des deux, pour compenser la pénurie de main-d’œuvre qualifiée sur le marché du travail. Ils comprennent également les programmes de formation professionnelle au niveau des métiers et de formation préparatoire qui n’entrent dans aucune autre grande catégorie.

Programmes de passage à l’université (selon le type d’inscription) :

Programmes offerts par des établissements postsecondaires non universitaires aux diplômés d’études secondaires, qui permettent à l’étudiant d’obtenir une attestation d’équivalence pour la première ou la deuxième année d’un programme menant à un grade universitaire; cette attestation permet de présenter une demande d’admission en vue d’achever les années suivantes du programme dans un établissement décernant des grades universitaires. Les programmes « généraux » des cégeps québécois, dont l’achèvement constitue un préalable à l’admission dans les universités du Québec, sont compris dans cette classification.

  • Inscriptions à temps plein ou à temps partiel :

    Les inscriptions sont classées à temps plein ou à temps partiel, suivant les définitions des établissements. Comme il n’existe pas de définition pancanadienne normalisée des inscriptions à temps plein et à temps partiel, les définitions peuvent varier légèrement d’un établissement à l’autre.

Programmes menant à des carrières techniques (selon le type d’inscription) :

Ces programmes, offerts dans les collèges communautaires, fournissent aux étudiants une formation qui leur permet d’accéder à un emploi se situant à un niveau entre les professions exigeant une formation universitaire et les métiers. Ces programmes exigent normalement l’achèvement d’études secondaires ou l’équivalent. Ils durent au minimum une année scolaire d’au moins 24 semaines, mais la plupart de ces programmes durent de deux à trois ans et plus. Les programmes d’un an mènent à un certificat et les plus longs, à un diplôme.

  • Inscriptions à temps plein ou à temps partiel :

    Les inscriptions sont classées à temps plein ou à temps partiel, suivant les définitions des établissements. Comme il n’existe pas de définition pancanadienne normalisée des inscriptions à temps plein et à temps partiel, les définitions peuvent varier légèrement d’un établissement à l’autre.

Programme préscolaire :

Programmes préalables à la 1re année offerts par les écoles publiques, privées et fédérales, ainsi que par les écoles pour les malvoyants ou les malentendants, et générale-ment destinés aux enfants de 4 ou 5 ans. Ils ne comprennent pas les programmes d’éducation de la prime enfance offerts à l’extérieur du système scolaire régulier.

Programmes universitaires offerts par des collèges communautaires :

Programmes offerts par des collèges communautaires menant à des grades universitaires. Ils sont différents des programmes de passage à l’université également offerts par certains collèges communautaires, car les collèges offrent intégralement les programmes menant à des grades universitaires (c’est-à-dire toutes les années du programme). Les collèges communautaires qui offrent ces programmes peuvent le faire parce que la province ou le territoire leur a accordé des pouvoirs de conférer des grades universitaires dans certains domaines ou programmes d’études. Il existe des programmes universitaires offerts par des collèges communautaires en Colombie-Britannique et, dans une moindre mesure, en Alberta. Statistique Canada saisit et déclare des données sur les inscriptions à ces programmes non pas dans le cadre de son programme de statistiques sur les universités, mais plutôt dans le cadre de son programme de statistiques sur les collèges. À la date de production du présent rapport, on ne disposait pas de données sur la remise de diplômes de ces programmes. Cependant, ces données seront saisies par l’entremise du Système d’information amélioré sur les étudiants (SIAE).

Propriété intellectuelle :

Droit de disposer d’une découverte, d’une idée ou d’une œuvre pour en tirer un bénéfice commercial. La propriété intellectuelle couvre les inventions, les logiciels et les bases de données, les œuvres littéraires, artistiques, dramatiques et musicales, les ouvrages, les documents, le matériel didactique, le dessin industriel, les marques de commerce, la topographie de circuits intégrés, les nouvelles variétés de plantes et le savoir-faire.

Q

Les quatre grandes régions urbaines du Canada :

Montréal et sa région avoisinante, le « Golden Horseshoe » étendu, le corridor Calgary–Edmonton et la vallée du bas Fraser. Ces régions ne font pas partie des unités géographiques normalisées de Statistique Canada. Elles ont été définies en fonction de la densité et de la croissance de leurs populations pour les analyses préparées lors du premier communiqué de diffusion des résultats du recensement de 2001.

  • Le « Golden Horseshoe » étendu comprend les centres urbains d’Oshawa, Toronto, Hamilton, St. Catherines–Niagara, Kitchener, Guelph et Barrie.
  • Montréal et sa région avoisinante comprend les centres urbains de Montréal, Salaberry-de-Valleyfield, Saint-Jean-sur-Richelieu, Saint-Hyacinthe, Sorel, Joliette et Lachute.
  • La vallée du bas Fraser comprend les centres urbains de Vancouver, Abbotsford et Chiliwack sur le continent, et Victoria, Duncan, Nanaimo et Parksville sur l’Ile de Vancouver.
  • Le corridor Calgary–Edmonton s’étend de Calgary au sud à Edmonton au nord et comprend Leduc, Red Deer et Wetaskiwin.

R

Rang professoral :

Désigne une classification du personnel enseignant des universités suivant le niveau de la nomination professorale. En général, le rang de « professeur titulaire » se situe au sommet de la hiérarchie, suivi de celui de « professeur agrégé ». La catégorie « autre » comprend les professeurs adjoints, les chargés de cours et les instructeurs.

Ratio élèves-ordinateur :

Nombre total d’élèves inscrits à une école divisé par le nombre total d’ordinateurs à l’école. À l’égard de cette mesure, le présent rapport utilise les données tirées du PISA, lequel déclare ce ratio pour les écoles où sont inscrits des jeunes de 15 ans.

Recettes privées des universités :

Recettes provenant d’autres sources que l’administration publique et répartis comme suit :

  • Frais versés par les étudiant :

    paiements provenant directement des étudiants sous forme de frais de scolarité et d’autres frais.

  • Subventions et contrats non gouvernementaux, dons et legs :

    Soutien financier que les collèges et universités reçoivent de donateurs, par testament ou sous forme de subventions et de contrats provenant d’autres sources que l’administration publique, lesquelles stipulent des conditions précises.

  • Ventes :

    Revenus provenant de la vente de services et de produits par l’établissement.

  • Placements :

    Revenus provenant de dividendes, d’obligations, de prêts hypothécaires, de billets à court terme et d’intérêts bancaires.

  • Revenus divers des collèges et universités :

    Commissions, redevances et droits d’utilisation de droits ou de biens appartenant à l’établissement, droits de prestation de services, amendes de bibliothèque et autres amendes semblables, frais de location, bénéfice net ou perte nette sur la vente d’immobilisations et autres revenus non précisés ailleurs.

Redevance de licence accordée :

Revenu provenant de l’octroi d’une licence (voir la définition de « licence »).

Région métropolitaine de recensement (RMR) :

Unité géographique de recensement formée d’une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d’une grande région urbaine (appelée noyau urbain). Un noyau urbain doit compter au moins 100 000 habitants pour former une région métropolitaine de recensement (RMR). Pour être comprises dans une RMR, les autres municipalités adjacentes doivent avoir avec la région urbaine centrale un degré d’intégration élevé, lequel est déterminé par le pourcentage de navetteurs, établi d’après les données du recensement sur le lieu de travail. Une RMR reste une RMR même si la population de son noyau urbain descend au-dessous de 100 000 habitants.

Rémunération du personnel (éducateurs et autres membres du personnel)

Les dépenses en rémunération du personnel comprennent les salaires bruts (avant les déductions fiscales, les contributions aux régimes de soins de santé ou de retraite et autres contributions ou primes d’assurance sociale ou autres), les dépenses pour les retraites (dépenses courantes ou encourues par les employeurs ou des tiers partis pour le financement des retraites du personnel enseignant présent) et les autres indemnités non salariales (avantages sociaux).

S

Scénario d’accroissement moyen :

Hypothèse selon laquelle la fécondité et l’immigration resteront à leurs niveaux actuels tout au long de la période de projections. Selon cette hypothèse, on suppose également que les migrations entre les instances entraîneront une augmentation de la population de l’Ontario, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique, et une diminution de celle des autres instances.

Seuil de faible revenu (SFR) :

Niveau de revenu auquel on estime qu’une famille consacre 20 % de plus que la famille moyenne à la nourriture, au logement et à l’habillement, ce qui réduit son revenu disponible pour d’autres dépenses telles que la santé, l’éducation, le transport et les loisirs. On calcule les SFR de familles et de collectivités de tailles différentes.

Sortants des études secondaires :

Les sortants des études secondaires sont les personnes qui n’étaient pas inscrites à l’école secondaire et qui n’avaient pas complété les exigences d’obtention du diplôme d’études secondaires.

Sources de financement de la R.-D. universitaire :

Ces sources sont réparties comme suit :
  • Administration fédérale :

    Par l’intermédiaire du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), de la Fondation canadienne pour l’innovation et des ministères et organismes fédéraux.

  • Administrations provinciales :

    Y compris les administrations municipales.

  • Entreprises :

    Y compris les dons, legs et contrats de particuliers et d’entreprises.

  • Organismes privés sans but lucratif :

    Y compris les dons, legs et contrats de fondations et d’organismes sans but lucratif.

  • Sources étrangères :

    Sources de financement établies à l’étranger.

  • Universités :

    Les universités financent elles-mêmes une partie de leur R.-D. grâce à deux sources de revenus :

  • Fonds généraux de l’université :

    Il s’agit de transferts gouvernementaux (ou subventions globales) aux universités, que ces dernières utilisent pour financer la R.-D. Ces fonds représentent essentiellement des dépenses publiques indirectes au titre de la R.-D. mais, pour les besoins des statistiques pancanadiennes, on les assimile au financement des universités parce qu’il est difficile de distinguer les fonds provinciaux des fonds fédéraux. Cependant, dans le cas de comparaisons internationales, ces fonds sont compris dans le financement public indirect au niveau global.

  • Sources de revenus propres :

    Il s’agit des sources d’autofinancement des universités, dont les droits de scolarité, le revenu de placements, le revenu de la vente de services et de produits par l’établissement et les redevances liées aux licences et aux brevets.

Statut socioéconomique :

Le statut socioéconomique (SSE) est un terme utilisé afin de résumer une gamme de facteurs, dont le niveau de scolarité des parents et leur profession, qui ont une incidence sur le rendement de l’élève. Dans le cadre du PISA 2003, on a mesuré le SSE au moyen d’un indice qui inclut l’information décrivant la structure familiale, le niveau de scolarité et la profession des parents, la participation des parents au marché du travail et les ressources pédagogiques et culturelles particulières que possède la famille de l’élève.

Subventions à la R.-D. universitaire :

Recherche universitaire financée grâce à une subvention ou en vertu d’un contrat provenant d’une source extérieure à l’établissement. Les sources de financement comprennent l’administration publique, les entreprises et les donateurs.

T

Taille moyenne des écoles :

Effectif total des écoles primaires et secondaires dans une province ou un territoire au 30 septembre (31 octobre en Ontario) divisé par le nombre total d’écoles primaires et secondaires dans cette province ou ce territoire.

Taux d’activité :

Le taux d’activité représente le pourcentage de la population active totale par rapport à l’ensemble de la population de 15 ans et plus.

Taux de chômage :

Nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active. Les chômeurs sont des personnes, qui, durant la semaine de référence, étaient disponibles pour travailler et avaient été mises à pied temporairement, avaient cherché un emploi au cours des quatres dernières semaines ou devaient commencer un emploi au cours des quatre prochaines semaines. La population active comprend les personnes occupées ou en chômage.

Taux de fécondité :

Nombre de naissances par femme.

Taux fréquentation :

Le taux fréquentation pour un niveau donné d’éducation ou un groupe d’âge précis s’entend du total des inscriptions exprimé en pourcentage du groupe d’âge précisé. À titre d’exemple, le taux fréquentation préscolaire équivaut au nombre d’enfants inscrits au niveau préscolaires divisé par la population totale des enfants de 4 et 5 ans. Le taux fréquentation des enfants de 4 ans est égal au nombre total d’enfants de 4 ans inscrits, divisé par la population totale des enfants de 4 ans. La population d’un groupe d’âge donné regroupe toutes les personnes qui ont cet âge au 1er juillet de l’année en question.

Taux de natalité :

Nombre de naissances pour 1 000 habitants.

Taux d’obtention de diplôme :

Dans le cas des programmes collégiaux et universitaires, le taux d’obtention de diplôme correspond au rapport entre le nombre de diplômés et la taille de la population ayant l’âge usuel d’obtention de diplôme. Dans le cas des programmes d’apprentissage et de formation professionnelle, il n’y a pas d’âge usuel d’obtention de diplôme; par conséquent, on ne calcule pas de taux d’obtention de diplôme. L’âge habituel d’obtention de diplôme retenu dans la présente publication s’établit comme suit :

  • Études collégiales : 21 ans
  • Études de premier cycle : 22 ans
  • Maîtrise : 24 ans
  • Doctorat : 27 ans

Au niveau primaire-secondaire, le taux d’obtention de diplôme correspond au rapport entre le nombre de diplômés de tous les âges et la population ayant l’âge usuel d’obtention de diplôme, c’est-à-dire l’âge auquel une personne termine ses études secondaires si elle a commencé à l’âge prévu et n’a ni interrompu ni redoublé sa scolarité. L’âge usuel d’obtention de diplôme est de 18 ans dans l’ensemble des provinces et des territoires, sauf au Québec, où il est de 17 ans.

Taux d’obtention de diplôme à l’âge usuel :

Au niveau secondaire, ce taux correspond au rapport entre le nombre de diplômés dont l’âge est égal ou inférieur à l’âge usuel d’obtention de diplôme et la population ayant l’âge usuel d’obtention de diplôme. L’âge usuel d’obtention de diplôme se définit comme l’âge auquel une personne termine ses études secondaires si elle a commencé à l’âge prévu et n’a ni interrompu ni redoublé sa scolarité. Il correspond à 18 ans dans l’ensemble des provinces et des territoires, sauf au Québec, où il est de 17 ans.

Taux d’obtention de diplôme après l’âge usuel :

Au niveau secondaire, le taux d’obtention de diplôme après l’âge usuel correspond au rapport entre le nombre de diplômés dont l’âge est supérieur à l’âge usuel d’obtention de diplôme et la population ayant l’âge usuel d’obtention de diplôme. L’âge usuel d’obtention de diplôme se définit comme l’âge auquel une personne termine ses études secondaires si elle a commencé à l’âge prévu et n’a ni interrompu ni redoublé sa scolarité. Il correspond à 18 ans dans l’ensemble des provinces et des territoires, sauf au Québec, où il est de 17 ans.

Taux de participation :

Effectif inscrit à un certain niveau de scolarité éxprimé en pourcentage de la population totale d’un groupe spécifique.

Taux de sortants du secondaire :

Le taux de sortants du secondaire représente la proportion de jeunes d’un groupe d’âge précis qui n’ont pas terminé leurs études secondaires et qui ne sont pas à les achever. Dans le présent rapport, le taux de sortants du secondaire est calculé pour les jeunes à l’âge de 20 ans parce que certains d’entre eux poursuivaient toujours leurs études après l’âge usuel d’obtention du diplôme. Cette démarche rend mieux compte des possibilités de « seconde chance » dans les instances canadiennes, dans le cadre desquelles des jeunes qui abandonnent leurs études reviennent les terminer à un âge plus avancé.

U

Union libre :

Par union libre, on entend deux personnes de sexe opposé ou de même sexe qui vivent ensemble en tant que couple sans être légalement mariées l’une à l’autre. Universités :

Ces établissements comprennent :

  • Les universités :

    établissements indépendants conférant des grades au moins en arts et en sciences.

  • Les collèges de théologie :

    établissements indépendants conférant des grades uniquement en théologie.

  • Les collèges d’arts libéraux :

    établissements indépendants conférant des grades uniquement en arts.

  • Les autres établissements :

    établissements indépendants conférant des grades dans des domaines spécialisés autres que la théologie (comme le génie et les beaux-arts).

V

Vocabulaire compris :

Le vocabulaire compris dans l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) fait référence au vocabulaire compris par l’enfant, c’est-à-dire, le nombre de mots compris par un enfant lorsqu’ils sont prononcés. Le niveau de compréhension des mots qu’a un enfant (ou un adulte) est mesuré par rapport aux autres personnes de son âge. Dans le cadre de l’ELNEJ, le niveau de compréhension des mots est mesuré à l’aide de l’Échelle de vocabulaire en images de Peabody – Révisée.