Estimations démographiques annuelles :
régions infraprovinciales, 1er juillet 2022
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Les estimations démographiques pour les régions infraprovinciales du Canada sont disponibles dans les tableaux 17-10-0135-01 à 17-10-0142-01, dont la liste complète et les liens figurent à la section Produits connexes.
Des tableaux de bord interactifs permettent de visualiser les facteurs de la croissance démographique et leur évolution au fil du temps (71-607-X) :
- Estimations démographiques annuelles, régions métropolitaines de recensement et agglomérations de recensement : tableau de bord interactif
- Estimations démographiques annuelles, divisions de recensement : tableau de bord interactif
- Estimations démographiques annuelles, régions économiques : tableau de bord interactif
- Estimations démographiques annuelles, régions rurales et urbaines : tableau de bord interactif
Cliquez ici pour la série complète des estimations démographiques infraprovinciales en format Excel, pour les années 2001 à 2022, selon la Classification géographique type 2016.
Régions métropolitaines de recensement (RMR) et agglomérations de recensement (AR)
- Population et composantes démographiques, estimations totales, RMR et AR du Canada, 2001 à 2022
- Population et composantes démographiques, estimations par âge et sexe, RMR et AR du Canada, 2001 à 2022
- Flux migratoires internes selon l’origine et la destination, estimations totales, RMR et AR du Canada, 2016-2017 à 2020-2021
Divisions de recensement (DR)
- Population et composantes démographiques, estimations totales, DR du Canada, 2001 à 2022
Population et composantes démographiques, estimations par âge et sexe, DR du Canada, selon la province ou le territoire, 2001 à 2022
Subdivisions de recensement (SDR)
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Faits saillants
Les grandes régions urbaines du Canada ont vu leur croissance démographique s’accroitre de manière significative en 2021-2022, plusieurs d’entre elles connaissant leur plus forte croissance depuis au moins 2001-2002.
L’arrivée de nouveaux immigrants permanents et les gains de résidents non permanents ont été la source principale de cette croissance accélérée.
Ces estimations infraprovinciales posent un regard régional sur les tendances démographiques émergentes au Canada à la suite d’une année ayant été marqué par une réduction des restrictions mises en place pour contrer la pandémie de COVID-19, une augmentation des cibles d’immigration par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), et l’accueil de personnes fuyant l’invasion russe en Ukraine.
La croissance dans les plus grandes régions urbaines continue d’être due en grande partie à la migration internationale, alors que la migration interne vers les plus petites régions urbaines et leur périphérie reste élevée. Les régions urbaines en Saskatchewan, au Manitoba et en Ontario ont vu un accroissement des pertes nettes liées à la migration vers d’autres provinces ou territoires. De leur côté, les régions urbaines dans les provinces de l’Atlantique, l’Alberta et la Colombie-Britannique enregistrent de forts gains.
Régions métropolitaines de recensement
- Le Canada continue de devenir plus urbanisé avec 28 006 624 personnes, soit un peu plus de 7 Canadiens sur 10 (71,9 %), vivant dans l’une des régions métropolitaines de recensement (RMR) au 1er juillet 2022. Cette proportion était de 0,1 point de pourcentage plus élevée que l’année précédente grâce à la croissance démographique dans les RMR (+2,1 %) en 2021-2022 qui dépassait celle des autres régions (+1,2 %).
- Les RMR de Moncton (N.-B.) et d’Halifax (N.-É.) ont connu les taux d’accroissement démographique les plus élevés parmi l’ensemble des RMR avec +5,3 % et +4,4 %, respectivement. Ces taux de croissance sont plus de deux fois supérieurs à celui du Canada durant la même période (+1,8 %) et il s’agit de la première fois depuis aux moins les vingt dernières années que les deux RMR avec les plus fortes croissances se trouvent dans les provinces de l’Atlantique.
- Les RMR de Thunder Bay (Ont.) (+0,2 %) et de Montréal (Qué.) (+0,9 %) ont connu les plus faibles taux d’accroissement démographique parmi les RMR au cours de la dernière année. Cependant, elles ont tout de mêmes connu une croissance plus élevée qu’au cours des deux années précédentes, qui étaient marquées par la pandémie de COVID-19.
- Toutes les régions métropolitaines de recensement affichent une croissance de leur population plus rapide en 2021-2022 que lors de l’année précédente, et près de la moitié (16 sur 35) affichent leur plus forte croissance depuis au moins 2001-2002.
- Selon ces estimations, 19 RMR ont connu une croissance égale ou supérieure à 2,0 % au courant de la dernière année. En 2020-2021, seulement quatre RMR affichaient un taux de croissance supérieur à 2,0 %.
- Les gains nets dus à la migration internationale au Canada ont augmenté de manière substantielle en 2021-2022, même lorsque que comparés à la période avant la pandémie. Les estimations annuelles des provinces et territoires ont montré que la population du Canada a augmentée de 657 833 personnes en raison de la migration internationale, plus que n’importe quelle année depuis au moins 1971-1972. Pour 85,7 % des RMR, la migration internationale a été la principale source de croissance démographique en 2021-2022. De plus, les niveaux observés en 2021-2022 étaient à leur plus haut depuis au moins 2001-2002 pour plus de 9 RMR sur 10.
- Toutes les RMR en Saskatchewan, au Manitoba et en Ontario ont connu des pertes nettes dues à la migration interprovinciale. À l’opposé, toutes les RMR des provinces de l’Atlantique, du Québec (sauf Montréal) et de l’Alberta ont connu des gains en provenance d’autres provinces et territoires.
- À l’inverse des tendances de migration interprovinciale, les tendances migratoires intraprovinciales (mouvements de population à l’intérieur d’une même province) demeurent similaires en 2021-2022. Les RMR de Vancouver, Toronto et Montréal ont toutes trois continué d’afficher des pertes nettes à des niveaux records en raison des échanges migratoires intraprovinciaux. Les autres RMR ont quant à elles connu des gains et des pertes semblables à ce qui avait été vu en 2020-2021.
- La migration interne vers les régions rurales d’une même province (les régions hors des RMR et des agglomérations de recensement) est demeurée stable au cours de 2021-2022 à travers le pays.
Agglomérations de recensement
- En 2021-2022, 92,3 % de l’ensemble des agglomérations de recensement (AR) affichent une croissance démographique positive, ce qui représente une proportion beaucoup plus élevée que ce qui avait été observé l’année précédente (70,9 % en 2020-2021)
- En 2021-2022, l’AR de Lachute (Qué.) près de la RMR de Montréal a connu le plus fort taux d’accroissement démographique (+4,2 %), suivi de près de Charlottetown (Î.-P.-É.) (+4,1 %) et de Wasaga Beach (Ont.) (+3,9 %). Les gains en provenance d’autres régions de leur province respective représentaient la source principale de croissance pour les AR de Lachute et Wasaga Beach, alors que la migration internationale expliquait la plus grande partie de la croissance de Charlottetown.
- L’agglomération de recensement d’Estevan (Sask.) a montré le plus fort taux de décroissance démographique en 2021-2022 avec une baisse de -1,1 %, due en partie à la migration vers d’autres provinces. L’AR de Quesnel (C.-B.) (-0,6 %) arrive en deuxième place en raison du nombre de décès qui continue d’excéder le nombre de naissances dans la région.
Divisions de recensement
- La division de recensement (DR) de Westmorland (N.-B.) a connu le plus fort taux d’accroissement démographique en 2021-2022 à +5,3 %. Suivaient les DR d’Halifax (N.-É.) (+4,4 %) et de Queens (Î.-P.-É.) (+4,1 %).
- Cinq des dix DR ayant affiché le taux de croissance le plus élevé au cours de la dernière année se trouvent dans les provinces de l’Atlantique alors que les cinq autres se trouvent au Québec et en Ontario. La principale source de croissance démographique varie entres les régions. Les DR au Québec bénéficient le plus de la migration intraprovinciale alors que la croissance des autres DR est plus souvent due à la migration internationale et interprovinciale.
- Les DR affichant les taux de décroissance démographique les plus prononcés en 2021-2022 se trouvent dans le nord du pays. La DR de la Région 2 (T.-N.-O.) (-1,9 %) affiche la plus forte baisse de population alors que celles de Northern Rockies (C.-B.) (-1,5 %) et de Région 5 (T.-N.-O.) (-1,4 %) arrivent en deuxième et troisième places. Ces baisses sont dues à des pertes vers d’autres provinces et territoires ainsi que vers d’autres régions de leur province ou territoire respectif.
Subdivisions de recensement
- Parmi les subdivisions de recensement (SDR) avec une population d’au moins 5 000 habitants (au 1er juillet 2022), celles de West St. Paul (Man.) (+8,6 %), Banff (Alb.) (+7,5 %), Beaubassin Est (N.-B.) (+7,0 %) et Dieppe (N.-B.) (+6,6 %) affichent le plus fort taux d’accroissement démographique en 2021-2022. Les SDR avec les plus fortes croissances sont généralement situées en périphérie de RMR, une indication que l’étalement urbain se poursuit.
- Sept des 25 SDR (28 %) avec une population d’au moins 5 000 habitants ayant connu la plus forte croissance en 2021-2022 se trouvent dans les provinces de l’Atlantique. Ceci témoigne d’un contexte démographique favorable pour la région puisque seulement 11 % de toutes les SDR de 5 000 habitants et plus s’y trouvent.
- Les SDR ayant connu les pertes les plus importantes se trouvent généralement dans des régions plus éloignées, mais aussi dans les plus petits centres urbains. Parmi les SDR avec une population d’au moins 5 000 personnes, Tay Valley (Ont.) (-3,2 %), Thompson (Man.) (-2,9 %), Didsbury (Alb.) (-2,5 %) et St. Paul (Alb.) (-2,5 %) affichent les taux de décroissance les plus élevés en 2021-2022.
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